Mise en garde contre l’utilisation de l’IA dans la promotion du vaccin anti-HPV

Chers amis,

Il semble qu’on ne peut actuellement « réagir » à l’intelligence artificielle que comme exalté ou comme réfractaire.

Il y a, d’un côté, ceux qui découvrent jour après jour les incroyables fonctionnalités de Chat GPT et consorts, et s’esbaudissent des réponses sophistiquées que les chatbots – ces robots conversationnels – leur fournissent sur toutes sortes de sujets tour à tour compliqués ou insignifiants, qu’il s’agisse des origines de la grippe espagnole ou de la planification de leurs prochaines vacances.

Et il y a, de l’autre, ceux qui voient dans le développement de ces technologiques incroyablement énergivores l’abêtissement programmé de l’espèce humaine, voire sa réduction en esclavage, à l’image de ce qu’avaient prédit des films de science-fiction tels que 2001 l’Odyssée de l’espace, Terminator et Matrix.

Pour ma part, je vois dans le développement de cette technologie l’émergence d’une puissance qui nous dépasse déjà, et qui nous subjugue littéralement.

Dépourvue de morale et d’éthique, cette technologie est, selon les mains qui la manipulent, un outil d’émancipation individuelle ou de soumission collective.

L’utilisation de l’intelligence artificielle en médecine est à cet égard particulièrement éloquente : une « expérimentation » qui, pour ma part, me glace le sang, démontre la redoutable efficacité des robots conversationnels à manipuler les patients et, pire encore, les parents des patients mineurs.

Des robots convainquent des parents de faire vacciner leurs enfants avec un produit douteux

Une étude publiée ce mois-ci dans Nature Medicine révèle en effet qu’un chatbot IA a été utilisé pour convaincre des parents de faire vacciner leurs filles contre le papillomavirus humain (HPV).

Cette étude a été menée auprès de 2671 parents de collégiennes âgées de 12 à 15 ans, répartis dans 180 classes de collèges situés à Shanghai et dans la province d’Anhui.

Les participants ont été assignés aléatoirement à deux groupes : un groupe d’intervention, qui a interagi avec le chatbot pendant deux semaines, et un groupe témoin, qui a reçu les informations habituelles sans intervention supplémentaire.

Ce robot, accessible 24h/24, répond avec une docilité robotique – mais une fausse neutralité – à toutes les inquiétudes concernant le vaccin : efficacité, effets secondaires, coût.

Et le pire ?

Ça fonctionne.

Le chatbot, accessible via l’application WeChat, est conçu pour fournir des informations sur le HPV, le vaccin, les lieux de vaccination, et pour répondre aux préoccupations des parents.

Il propose deux modes d’interaction : un mode « expert », offrant des réponses détaillées et professionnelles, et un mode « infirmière », fournissant des réponses plus empathiques et rassurantes.

Les résultats ont montré que 7,1 % des parents du groupe d’intervention ont fait vacciner ou pris rendez-vous pour vacciner leur fille, contre 1,8 % dans le groupe témoin. En outre, 49,1 % des parents du groupe d’intervention ont consulté un professionnel de santé au sujet de la vaccination, contre 17,6 % dans le groupe témoin[1].

Les auteurs de l’étude indiquent, non sans triomphalisme, une hausse significative des intentions vaccinales après seulement quelques minutes d’interaction avec ce chatbot « bienveillant ».

Mais de quelle bienveillance parle-t-on lorsqu’il s’agit de pousser à la vaccination pour un produit dont le rapport bénéfice/risque reste flou, et les effets indésirables largement sous-estimés ?

Ce n’est pas un médicament anodin dont il est ici question, mais un vaccin aux effets controversés, parfois graves.

La (longue) liste des problèmes associés aux vaccins anti-HPV

J’ai déjà évoqué dans plusieurs lettres les anomalies scientifiques et les mensonges politiques qui ont permis l’imposition envers et contre tout du vaccin anti-HPV.

Je vous parlais notamment, en mai 2020, d’une méta-analyse de grande ampleur menée par des chercheurs britanniques, qui soulignait que les études ayant validé ce vaccin se sont concentrées sur des lésions précancéreuses bénignes, lesquelles se résorbent souvent spontanément, sans démontrer une réelle prévention du cancer[2].

De plus, le vaccin ne cible qu’une fraction des souches de papillomavirus potentiellement cancérigènes, laissant de nombreuses autres non couvertes.

La généralisation de ce vaccin, comme l’a voulu en France le président Macron, crée un faux sentiment de sécurité conduisant à négliger les dépistages réguliers, essentiels pour la prévention[3].

Pire encore, on a rapporté des effets secondaires sévères, notamment des troubles auto-immuns chez des adolescentes jusque-là en parfaite santé.

En 2013 déjà, une dizaine de plaintes avaient été déposées par des familles de victimes du Gardasil à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour « atteinte involontaire à l’intégrité des personnes » et « tromperie aggravée »[4].

L’un des cas les plus emblématiques est celui de Marie-Océane Bourguignon, qui en 2013 a développé une encéphalomyélite aiguë disséminée, une maladie neurologique rare, peu après avoir reçu le vaccin Gardasil.

Elle a poursuivi Sanofi Pasteur MSD et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour « atteinte involontaire à l’intégrité de la personne »[5].

Douze ans après, les cas graves continuent de survenir.

Et le pire, c’est que l’extension de la vaccination à tous les adolescents, y compris les garçons – décision motivée davantage par des intérêts économiques qu’une nécessité sanitaire – engendre maintenant chez eux aussi des atteintes graves.

En 2023, un adolescent est ainsi mort suite à une vaccination anti-HPV ; le médecin responsable a été mis en examen pas plus tard que le mois dernier[6].

La cruelle ironie, dans tout cela, c’est que certains travaux laissent entendre que ce vaccin, censé prévenir des cancers, pourrait en réalité favoriser leur apparition chez une partie des jeunes filles vaccinées[7].

Bref, il est particulièrement préoccupant que l’intelligence artificielle soit en 2025 délibérément utilisée pour « forcer » le consentement de parents à faire vacciner leurs adolescents avec un produit au rapport bénéfices/risques aussi mauvais.

Un monde sans conscience : l’IA au service du conditionnement vaccinal

Nous assistons à une bascule silencieuse mais brutale : celle de la propagande 2.0. au service d’intérêts pharmaceutiques.

Ce n’est plus un chercheur, un médecin ou un professeur qui fait l’article du produit pharmaceutique.

C’est un algorithme, entraîné à manipuler les émotions et à orienter les réponses selon un agenda sanitaire préétabli et des intérêts industriels.

Ce chatbot ne doute pas.

Il ne nuance pas.

Il n’a même pas à déclarer ses conflits d’intérêt !

Il est programmé pour vous convaincre.

Imaginez-vous un monde dans lequel chaque parent reçoit une recommandation médicale automatisée, artificiellement empathique, et biaisée, sans jamais pouvoir échanger avec un véritable professionnel, libre dans ses propos et ses doutes ?

Ce monde est en train de se mettre en place.

Je serais curieux de savoir ce que le Conseil de l’Ordre des médecins, si prompt à attaquer toute personne soupçonnée d’« exercice illégale de la médecine », pense de ces robots conversationnels qui s’affichent comme prescripteurs !!!

Le plus terrible, c’est que ce test grandeur nature de propagande IA concerne précisément le vaccin HPV : un produit sur lequel les controverses sont si nombreuses qu’il faudrait, dans un monde sain, suspendre son usage jusqu’à nouvel ordre au nom du principe de précaution.

Mais au lieu de cela, l’industrie pharmaceutique, pour achever de convaincre les hésitants, dégaine aujourd’hui l’arme redoutable de l’intelligence artificielle.

Une IA entraînée à répondre aux peurs humaines comme on déploierait un psychologue de foire, programmé pour faire céder toute réticence.

Et tout cela au nom d’une science de plus en plus désincarnée, qui se refuse à entendre les « signaux faibles »… et les cris étouffés des victimes.

Il faut refuser l’automatisation du consentement et la « manipulation » médicale au service d’intérêts industriels

Chers amis, il est encore temps de dire non. Non à l’automatisation du consentement.

Non à une médecine désincarnée, pilotée par des lignes de code écrites dans les bureaux de la Silicon Valley et des data-centers chinois, et adoubées par les autorités sanitaires.

Non à l’expérimentation sociale que constitue cette vaccination au consentement manipulé et automatisé.

Un robot conversationnel, malgré toutes les apparences d’empathie et la sophistication – c’est vraiment le mot – de ses réponses, reste une machine téléguidée par des intérêts qui ne sont pas les vôtres.

L’IA est peut-être un outil d’avenir.

Mais elle reste un outil, pas un médecin.

Et un outil est toujours au service de quelqu’un, ou de quelque chose. Et entre de mauvaises mains – ou dans un système sans scrupule moral, guidé avant tout par le bénéfice de l’industrie, pharmaceutique ou autre – elle devient un outil d’asservissement.

Ici, exactement ici, je devrais vous inviter à signer une nouvelle pétition contre ce dérapage sans précédent, qui nous promet une médecine totalement déshumanisée.

Mais je vous avoue que le peu d’engagement que je constate, et la faible prise de conscience de mes contemporains, rend cet effort assez vain.

J’espère simplement remplir mon rôle en vous alertant, et vous invite à faire tourner cette lettre afin de déjouer cet enfer programmé.

Portez-vous bien,

Rodolphe


[1] https://www.nature.com/articles/s41591-025-03618-6 – Zhiyuan Hou, Zhengdong Wu, Zhiqiang Qu, et al., « A vaccine chatbot intervention for parents to improve HPV vaccination uptake among middle school girls : a cluster randomized trial », in. Nature Medicine, 7 avril 2025

[2] https://alternatif-bien-etre.com/maladies/cancer/vaccin-anti-hpv/ – Rodolphe Bacquet, « Vaccin anti-HPV : la supercherie enfin dénoncée par une étude majeure », site d’Alternatif Bien-Être, 24 mai 2020

[3] https://alternatif-bien-etre.com/alternatif-bien-etre/alerte-macron-annonce-la-generalisation-dun-vaccin-contenant-de-la-mort-aux-rats/ – Rodolphe Bacquet, « Alerte : Macron annonce la généralisation d’un vaccin contenant de la mort aux rats », site d’Alternatif Bien-Être, 28 février 2023

[4] https://www.leparisien.fr/archives/plaintes-groupees-contre-le-vaccin-gardasil-18-12-2013-3419033.php – « Plaintes groupées contre le vaccin Gardasil », in. Le Parisien, 18 décembre 2013

[5] https://www.europe1.fr/sante/Nouvelle-offensive-contre-le-Gardasil-763524 – Frédéric Frangeul, « Nouvelle offensive contre le Gardasil », in. Europe 1, 3 avril 2014

[6] https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/le-collegien-etait-mort-victime-d-un-malaise-apres-un-vaccin-un-medecin-mis-en-examen-a-nantes-3118345.html – Céline Dupeyrat, « Le collégien était mort, victime d’un malaise après un vaccin, un médecin mis en examen à Nantes », in. France 3 Régions, 7 mars 2025

[7] https://www.nature.com/articles/s41591-025-03618-6 – Zhiyuan Hou, Zhengdong Wu, Zhiqiang Qu, et al., « A vaccine chatbot intervention for parents to improve HPV vaccination uptake among middle school girls : a cluster randomized trial », in. Nature Medicine, 7 avril 2025