Chers amis,

Une « mystérieuse pneumonie virale » qui apparaît en Chine en fin d’année, sur laquelle Pékin reste évasif et rassurant, et dont le nombre de cas se multiplie de façon incontrôlée…

… ça ne vous rappelle rien ?

Wuhan 2019, bien sûr : la « pneumonie virale » s’est avérée être le Covid-19, et d’incontrôlée la maladie s’est révélée incontrôlable, plongeant les pays du monde dans la peur et le confinement quelques mois plus tard.

Aussi, lorsque l’on constate une hausse alarmante des foyers de pneumonie dans le nord de la Chine depuis le 20 novembre 2023, forcément, on est sur nos gardes.

Quand la Chine tousse…

Selon un vieil adage, quand la Chine éternue, le monde s’enrhume. Désormais on peut plus exactement craindre que, quand la Chine tousse, le monde se retrouve masqué, confiné et piqué !

Aussi l’OMS a-t-elle demandé des renseignements plus précis au gouvernement chinois quant aux raisons de cette hausse brutale d’hospitalisations pour cause de pneumonies.

D’après Pékin, le responsable de cette recrudescence de pneumonies touchant principalement les enfants est un pathogène connu, plus précisément une bactérie : Mycoplasma pneumoniae[1].

On ne devrait donc pas se retrouver avec un vaccin supplémentaire dans les bras, puisque comme toute bactérie pathogène, celle-ci se traite aux antibiotiques… tant qu’elle ne devient pas antibiorésistante !

Toutefois cette affaire qui réveille de mauvais souvenirs sonne-t-elle comme un coup de semonce alors que s’apprêtent à reprendre, la semaine prochaine à Genève, les négociations pour un futur « Accord mondial sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies »[2].

Mai 2024 : la santé unique globalisée ?

La session de négociations qui débute le 4 décembre prochain est la septième.

Elle vise à élaborer un document remportant l’adhésion des 194 États membres de l’OMS lors de la prochaine Assemblée mondiale de la santé, en mai 2024.

Un élément central du document en préparation est la notion d’« une santé » reconnaissant que les santés humaine, animale et environnementale ne sont qu’un seul et même problème.

Étant donné que trois quarts des pandémies viennent de maladies touchant au départ des animaux, ce point me paraît frappé au coin du bon sens afin de prévenir la transmission future d’infections animales à l’être humain. On a tous en tête la crise de la vache folle, les grippes aviaires et porcines ou encore le Covid.

En effet, issus ou non d’un laboratoire, les coronavirus ont d’abord pour réservoirs naturels les chauves-souris, porteuses asymptomatiques du virus.

Bref, c’est à mes yeux non seulement une bonne chose, mais une chose nécessaire que cette reconnaissance formelle des liens étroits entre les santés humaine, animale et d’une manière générale écologique.

Mais dans les faits, comment cette reconnaissance va-t-elle s’incarner dans l’avenir de notre santé ?

C’est là que le bât blesse : c’est la vaccinologie qui est mise en avant.

Le marché mondial aux virus

Actuellement, plutôt que de remettre en question l’empiètement humain sur les écosystèmes sauvages, véritables « réservoirs » de pathogènes (on pense notamment à Ebola) ou l’élevage de masse, qui sont tous deux des bombes à retardement de futures pandémies, la communauté internationale songe plutôt à… miser sur le tout-vaccinal.

En gros : un supermarché international de la recherche dans lequel les instituts de recherche des hémisphères nord et sud (qui en est plutôt exclu jusqu’ici) « s’échangent » les agents pathogènes pour concevoir « au cas où » vaccins, antibiotiques et médicaments.

Étrange démarche prophylactique qui consiste, pour le laboratoire ayant « pioché » le bon pathogène – celui sévissant à une échelle internationale – à casser la baraque !

Ce n’est plus de la recherche scientifique : c’est de la roulette ! Les laboratoires miseront leurs crédits de recherche qui sur un SARS, qui sur une zoonose porcine, qui sur une bactérie avec des enjeux nettement globalisés.

Pas sûr que cette réponse en forme de casino planétaire soit la bonne.

Bref, si le diagnostic est excellent, l’ordonnance est désolante. Quant au pronostic, je préfère ne pas en parler.

À suivre en mai 2024 donc.

Portez-vous bien,

Rodolphe Bacquet

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[1] « L’OMS s’inquiète d’une hausse des maladies respiratoires en Chine », Sciences et
Avenir avec AFP, 23 novembre 2023

[2] S. Bussard, « S’armer contre les pandémies à venir », Le Temps, 27 novembre 2023