Chers amis,

Voici un commentaire que m’a laissé Rémy suite à ma lettre sur les cancers précoces, mercredi dernier :

Alors, cher Rémy, non, je n’ai aucun « lien d’intérêt avec les industries des telecom » ; d’ailleurs je suis un piètre utilisateur de smartphones, auxquels je préfère toujours un bon vieux bouquin – ou, pour travailler, mon ordinateur qui commence à être âgé.

Mais je vous félicite, car on ne me l’avait encore jamais faite, celle-là !

Des lecteurs me questionnent de temps à autre sur les liens d’intérêt que je pourrais avoir avec telle ou telle entreprise, industrie, obédience religieuse ou sensibilité politique.

A l’occasion d’un malentendu (ma petite maison d’édition s’appelle Totale Santé), une lectrice m’a un jour demandé si je travaillais pour… Total énergie.

Voici cependant la question qui, à ce jour, m’a le plus désarçonné :

« Rodolphe, êtes-vous franc-maçon ? »

C’était à Paris, début janvier 2022. Je m’apprêtais à remettre à l’Assemblée Nationale un exemplaire imprimé de la pétition que j’avais lancée quinze jours plus tôt contre l’instauration du pass vaccinal, et de ses 1’191’688 signatures.

A mon arrivée devant l’Assemblée, deux groupes m’attendaient : un rassemblement de citoyens et… des cars de CRS ! Quel comité d’accueil !

J’étais monté sur un banc pour prendre la parole, et, au bout d’un quart d’heure, un homme m’avait demandé : « J’ai une question à vous poser : Rodolphe, êtes-vous franc-maçon ? »

Il se trouve que ce moment a été « immortalisé » par un média indépendant, Veridik : vous pourrez retrouver la vidéo dans le lien en source[1]. Vous pourrez distinguer la question à 12’06’’, ainsi que ma réaction – et ma réponse – spontanées.

A ce jour, je ne sais toujours pas pourquoi ce brave homme m’a posé cette question, ni ce qui se serait produit si je lui avais répondu « mais oui, bien sûr, d’ailleurs j’appartiens à la loge machin-chose, et vous-même ? »

Mais ce n’est pas ça le plus important.

L’indépendance, une denrée rare

Je réponds une bonne fois pour toutes à ces questions sur mes liens, qu’ils soient avec le lobby des telecoms, des entreprises du CAC40 comme Total ou des formations comme la franc-maçonnerie : personne « n’oriente » mes travaux, personne ne me dicte mes écrits sur la santé, personne ne commande mes positions sur des questions sociales et morales.

Bref, je « n’obéis » à personne. Si ce n’est à la loi et au bon sens.

Cependant, je comprends ceux qui se (et me) posent ces questions : l’indépendance dans les médias en général, et dans la presse en particulier, est aujourd’hui devenue une denrée tellement rare, qu’elle est suspecte.

Plus précisément, l’on soupçonne les personnes affichant une telle indépendance d’être les marionnettes d’éminences grises tapies dans une ombre épaisse, au service d’intérêts tout aussi opaques.

Je ne peux parler que pour moi : ce n’est pas mon cas.

Ce soupçon est d’autant plus compréhensible que 99% des médias sont aujourd’hui soit subventionnés par l’État, soit détenus par un milliardaire quelconque, soit… les deux à la fois !!

Ainsi le JDD, qui appartient à Vincent Bolloré, touche 1,9 million d’euros par an[2] !!

Une belle part des 367 millions d’euros dont l’État a arrosé la presse pour la seule année 2021[3].

Cet argent, c’est évidemment celui de vos impôts. Et il n’est pas gratuit pour les titres qui les perçoivent.

Liberté de la presse, mon œil !

La fameuse liberté de la presse, tant vantée par les médias subventionnés par l’État et/ou biberonnés aux fonds plus-ou-moins offshores de milliardaires, est depuis longtemps une valeur affichée en façade de la ruine qu’est devenue le journalisme.

Pire, cette liberté de la presse, vidée de sa substantifique moëlle, a entraîné, dans sa ruine et son néant, une autre liberté : la liberté d’expression.

Il suffit, pour vous en convaincre, d’ouvrir n’importe quel organe de presse maintenu en survie artificielle par l’État et les actionnaires : « Le Figaro » et « Libération » continuent à brandir une « couleur » politique pour complaire à leur lectorat historique mais, sur les questions importantes, ont rigoureusement le même discours.

Parfois mot pour mot.

Et pour cause : ils recopient sans recul critique des dépêches de l’AFP, des communiqués gouvernementaux ou des « notes » de leur hiérarchie commune[4].

La crise du Covid a été, pour beaucoup, une leçon et une révélation de ce système : « la presse est unanime », comme on disait à l’époque des grands spectacles. Quel que soit le bord politique affiché, tous les journaux – les journaux subventionnés, évidemment – tenaient rigoureusement le même discours.

C’est-à-dire le discours de l’État et des laboratoires pharmaceutiques.

Et quiconque s’écartait de cette « ligne éditoriale » était au mieux censuré, au pire blacklisté. Sans parler de l’accusation en complotisme, qui est l’équivalent du procès en sorcellerie du Moyen-Âge ou du procès en communisme de l’ère McCarthy.

Il suffit de voir le sort subi par Didier Raoult, Christian Perrone ou Louis Fouché pour mesurer la mise au ban médiatique que leur ont valu leurs prises de position.

Plus exactement leur mise au ban des médias subventionnés. L’instruction était claire : en leur donnant la parole, plus de sous-sous tombés du ciel.

Ni subvention ni publicité

Mes lettres et et mes publications sont intégralement indépendantes financièrement.

Elles ne reposent que sur une seule source : les abonnements de lecteurs désireux d’accéder à des solutions ainsi qu’à une information libre et sérieuse en matière de santé.

Et c’est la raison pour laquelle je n’ai, moi, jamais été censuré dans mes propos : je ne touche aucune subvention, je n’ai de compte à rendre à aucun publicitaire.

Cette liberté, cette indépendance, sont devenues une exception, je devrais même dire une anomalie, dans le contexte actuel de muselage touchant particulièrement le domaine de la santé.

Mais, évidemment, elles ne plaisent pas à tout le monde.

Ma liberté de parole m’a valu d’être censuré sur Youtube : ma page a été fermée. Je n’y vendais même pas ma revue ; et je n’y ai jamais tenu de propos injurieux.

L’explication est simple : depuis l’été dernier, Youtube déclare lutter contre les « fausses informations médicales », c’est-à-dire… « Les contenus contredisant les autorités sanitaires locales ou l’OMS »[5].

En questionnant – et seulement en questionnant – l’efficacité et l’innocuité des injections anti-Covid mes propos, et mes vidéos, étaient devenus intolérables.

Plus grave : mes e-mails arrivent désormais systématiquement dans les spams chez les personnes ayant une adresse mail orange. Pour quel motif ?

C’est très simple : Orange reste une entreprise dont l’État est actionnaire, et applique donc la politique de censure des contenus discordants.

Pour être vraiment sûr de recevoir mes messages, je vous conseille de m’ajouter à vos contacts.
Pour cela, il vous suffit d’ouvrir n’importe lequel de mes messages et de cliquer à droite de l’entête sur l’icône “ajouter un contact” (le petit bonhomme avec un “+”).

Je tiens bon

Pour l’instant, je tiens bon. Et mieux encore, je vais continuer.

Ma revue Alternatif Bien-Être s’est imposée comme la revue de référence et de résistance dans le domaine de la santé libre et indépendante.

Ce statut, c’est à la fois à la qualité et l’intégrité des auteurs et des thérapeutes avec lesquels je travaille que je le dois, et aux abonnés : je le répète, seul votre abonnement fait vivre notre travail de recherche et de partage des solutions de santé.

C’est grâce à cela que je n’en suis pas à mendier des sous auprès de l’État, qui me dicterait quoi écrire, ni à réserver des bouts de page ou des pages entières à des annonceurs publicitaires sur lesquels nous devrions « aligner » nos contenus.

Je consulte régulièrement les avis que nous laissent nos abonnés, et ça me redonne toujours le courage de continuer :

Du changement à venir

Cette qualité, cette exigence, je vais continuer à en être garant.

Mais avec des changements.

6 ans après avoir endossé la casquette de rédacteur en chef d’Alternatif Bien-Être, je m’apprête en effet à céder ma place à une personnalité bien connue du monde de la santé « libre ».

J’annonce ce changement dans l’éditorial du numéro actuel d’Alternatif Bien-Être :

 Cet éditorial sera donc le 72è et dernier éditorial que je signe en tant que rédacteur en chef de la revue. Et ça n’est pas sans une certaine émotion.

Dès le mois prochain, c’est mon successeur – que je vous présente dans mon dernier éditorial – qui s’adressera à vous, et vous exposera sa « philosophie » à la tête d’Alternatif Bien-Être.

Ne vous inquiétez pas, nous continuerons à travailler, lui et moi, en étroite collaboration puisque je reste directeur de la publication. Et il va sans dire que je continuerai à vous écrire cette lettre gratuite.

Mais j’avais besoin de me libérer du temps pour, notamment, travailler sur un nouveau projet dont je vous parlerai bientôt et qui, je l’espère, contribuera à renforcer votre accès à des informations et des solutions de santé indépendantes.

En attendant, si vous souhaitez lire mon ultime éditorial en tant que rédacteur en chef d’Alternatif Bien-Être, c’est par ici.

Également au sommaire de ce numéro d’avril :

Faut-il oser les injections antirides ?

Le passage du temps laisse inévitablement des marques sur le visage, et la médecine esthétique propose de les corriger à coups d’injections de Botox et d’acide hyaluronique. Que faut-il en attendre ? Quels sont les risques ? Quelle est la meilleure ordonnance anti-âge ?

Vous découvrirez notamment que, d’après de nouvelles études, le Botox « contrôlerait » vos émotions (p.5)

Alternatif Bien-Être vous dit tout sur les effets méconnus des injections antirides et vous donne de précieux conseils pour les faire… ou pas, en pages 3 à 8.

Ce que vos mains ont à vous dire

Avez-vous déjà observé vos mains ? Forme, couleur, taches… Vos paumes, vos doigts et vos ongles en disent long sur votre état de santé :

  • La forme de vos ongles qui témoignerait d’un problème pulmonaire (p.12) ;
  • La couleur d’ongle qui vous alerter d’une infection bactérienne (p.12) ;
  • Mesdames, si votre annulaire est plus long que votre index, ça signifie ceci (p.13) ;
  • La création d’un élixir maison pour les ongles (p.14)

Chocolat : Nos conseils pour éviter les intoxications aux métaux lourds

Bon au goût et pour la santé, le chocolat doit cependant être bien choisi. De quoi sont composés les différents types de chocolats ? Quels pourcentages de cacao privilégier ? Faut-il craindre la présence de métaux lourds récemment découverts dans le chocolat ?

Apprenez comment distinguer un très bon chocolat d’un produit bas de gamme et découvrez la sélection du coach en nutrition Rémi Moha pages 7 à 9.

« J’ai testé le véganisme »

Régime alimentaire ou philosophie ? En vingt ans, ce mode de vie excluant tout produit d’origine animale pour se nourrir, se vêtir ou se meubler, est devenu un fait de société. Emmanuel Duquoc en a fait l’expérience… Avec des effets pour le moins contrastés.

 Il vous révèle les bienfaits et les dangers potentiels d’un régime alimentaire qui séduit de plus en plus en pages 15 à 17.

Secrets d’herboriste : la scrofulaire et l’harpagophytum au chevet de vos articulations

Les douleurs articulaires touchent à tous les âges : des enfants aux douleurs de croissance ou souffrant d’arthrite juvénile, des ados casse-cou qui se réceptionnent mal, des adultes accidentés, des sportifs blessés, des seniors et même des femmes enceintes avec des douleurs du bassin ou un syndrome du canal carpien.

Quelles plantes privilégier contre ces douleurs ? Les meilleures solutions phyto sont en pages 18 à 20.

Quelle est votre constitution homéopathique ?

Contrairement à de nombreux pays européens qui lui accordent une place importante et à l’encontre des recommandations de l’OMS, la France a entamé le déremboursement de l’homéopathie en 2021.

Pourtant, le succès de cette pratique médicale qui tient compte du « terrain » et de la constitution homéopathique du patient ne se dément pas. En suivant le protocole de Philippe Chavanne pages 21 à 23, vous saurez si vous êtes plutôt carboniquefluorique ou phosphorique.

Parcours de guérison : comment Juliette s’est libérée de sa candidose

Pendant près de dix ans, Juliette Lepoutre a souffert sans le savoir d’une infection à Candida albicans, un champignon présent dans le microbiote intestinal. Elle a trouvé dans la naturopathie le moyen de se soigner au long cours et accompagne aujourd’hui de nombreuses personnes souffrant de candidose.

Elle détaille son programme « Sortir de la Candidose » en 4 phases, pages 26 à 28.

Un franc-tireur de la santé : Claude-Charles Fourrier explore les états modifiés de conscience.

Il a eu mille vies avant de trouver sa voie. Installé au bord du Léman à la lisière de la frontière suisse, Claude-Charles Fourrier, thérapeute spécialisé dans les états modifiés de conscience donne des consultations dans son cabinet et à l’institut ISSNOE, fondé par la docteure en biologie Sylvie Déthiollaz.

Ils ont récemment co-signé un ouvrage sur les liens avec le monde invisible, ConneXions. Faites connaissance avec ce chercheur hors-norme en pages 29 à 31.

Shinrin-yoku, plongez-vous dans un bain de forêt

Stress ? Anxiété ? Les Japonais ont développé un moyen étonnamment efficace de se ressourcer et de retrouver l’équilibre mental. Le shinrin-yoku, ou « bain de forêt » aurait des bienfaits particuliers sur notre santé. Alternatif Bien-Être vous emmène à la découverte de cet art du ressourcement intérieur page 32.

Et comme toujours :

  • L’agenda des évènements en santé naturelle (p.6) ;
  • Les recettes du mois (tarte, adoucissant, un remède contre les ampoules… pp.24-25) ;
  • Les témoignages : la plante grâce à laquelle Nathalène s’est guérie d’un empoisonnement aux champignons et le remède étonnant de Danielle contre une entorse (p.31)

Vous pouvez découvrir ce numéro d’Alternatif Bien-Être en cliquant ici.

Portez-vous bien,

Rodolphe


[1] https://www.youtube.com/watch?v=ezTymdoQ2xw

[2] https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/aides-a-la-presse-comment-ca-marche-et-qui-touche-quoi#:~:text=Si%20Aujourd’hui%20en%20France,de%20sa%20diffusion%2C%20en%202021.

[3] Ibid.

[4] https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA#&gid=1&pid=1

[5] https://www.capital.fr/entreprises-marches/youtube-part-en-guerre-contre-la-desinformation-medicale-1476751