Chers amis,
« Ai-je besoin de compléments nutritionnels ? »
Voici une question que beaucoup d’entre vous doivent se poser. Depuis ces 20 dernières années, on entend tout et son contraire sur la Vitamine D, la Vitamine C, le fer, le zinc, le magnésium…
La réponse à cette question n’est donc pas toujours simple, mais j’aimerais vous donner quelques repères qui me paraissent importants.
1. Vous avez une pathologie bien identifiée
Depuis quelques temps maintenant, vous suivez un traitement pour soigner une pathologie qui vous a été diagnostiquée. Mais vous aimeriez améliorer la prise en charge avec des compléments alimentaires.
Prenons l’exemple d’un patient qui souffre d’hypertension artérielle. Il pourrait vouloir diminuer les effets secondaires de tel ou tel médicament antihypertenseur qu’il ressent dès la première prise, ou atténuer les effets qu’il redoute.
Dans ce cas, le patient trouvera un vrai bénéfice à prendre du magnésium, de la coenzyme Q10, des extraits phytothérapiques d’olivier, de céleri, de la vitamine C, des flavonoïdes, des acides gras oméga-3 ou 6…
Informez-vous toujours bien avant de prendre des compléments ou faites-vous conseiller.
Personnellement, je pense que ce qui est classiquement admis pour un médicament l’est également pour un supplément alimentaire : un produit efficace n’est jamais dénué d’effets secondaires ni de contre-indications. Même si, bien sûr, les risques des compléments alimentaires ne peuvent être comparés à ceux d’un médicament mal pris ou pris mal à propos [1].
2. Si vous êtes un grand angoissé
Vos proches vous le rappellent souvent : « Arrête de t’angoisser comme cela ! ». Mais c’est plus fort que vous… Si vous êtes souvent angoissé ou inquiet, ou traité pour un état dépressif par des anxiolytiques et/ou antidépresseurs, vous avez peut-être envie de vous débarrasser au plus vite de ces petites pilules dont les effets secondaires vous… inquiètent ! On ne se refait pas.
Dans ce cas, une supplémentation pourra être vraiment très efficace : zinc, magnésium, gabba, safran, à la niacine, ou l’acide glutamique, vitamines du groupe B dont la B5, B6 ou la B12, au millepertuis, ou plus spécifiquement de la « S-Adénosyl-Méthionine » (SAMe).
3. Toujours fatigué ?
Si vous avez le sentiment d’être fatigué dès le matin, c’est que vous avez sûrement besoin d’un petit coup de pouce ! Alors vous pouvez vous tourner vers la tyrosine ou la phénylalanine, et/ou vers certains extraits de plantes comme la maca, la théanine, ou le ginseng, ou encore vers certaines huiles essentielles comme le thym, le romarin ou la sarriette.
4. Vos articulations vous font souffrir ?
Vous souffrez de douleurs articulaires ou musculaires (ou les deux) et souhaitez diminuer vos prises d’antalgiques ou anti-inflammatoires.
Là, vous pourrez vous plonger dans la boîte de vitamines du groupe B, en particulier de vitamine B1, de phénylalanine, d’acide chondroïtique, d’acetyl glucosamine, de cuivre, de curcuma, en ajoutant une pincée de pycnogenol (extrait de pin des Landes), du collagène marin, ou des vitamines antioxydantes telles vitamine E, carotène et sélénium, à des acides gras oméga-3 ou 6 ou certains extraits de plantes comme la reine des prés, l’harpagophytum ou le thé vert.
5. Vous êtes en forme, mais vous souhaitez le rester !
Sans attendre la survenue de symptômes physiques ou psychologiques, quelques-uns ont compris le sens, la nécessité personnelle, et aussi l’intérêt économique d’une vraie « prévention nutritionnelle active ».
Ils ont saisi que pour prévenir les maladies et les symptômes du vieillissement, il fallait se préoccuper de sa forme dès aujourd’hui.
Aujourd’hui, c’est-à-dire ?
Avant que l’on ne se sente douloureux ou fatigué.
L’idéal serait de commencer dès la trentaine, car c’est l’âge où, en principe, nous sommes à la plénitude de nos fonctions physiologiques. C’est entre vingt-cinq et trente ans que nous cessons de grandir (pour une majorité d’entre nous) et que nous sommes supposés atteindre la plénitude de notre physiologie et notre psychisme de vrais adultes.
Il n’est jamais ni trop tôt ni trop tard.
Les être jeunes réagissent certes plus rapidement à une bonne remise à plat de l’alimentation avec les suppléments éventuellement nécessaires, mais les effets positifs se produiront et s’observeront à tout âge.
Quelle que soit notre hérédité et notre susceptibilité génétique, nous devons cultiver notre santé avec le plus grand soin. Rien, pour cela, ne remplacera la nutrition. Commencez par là, c’est vraiment la clef de tout.
Si l’on veut vraiment atteindre un optimum de santé, il y a forcément des contraintes à prendre en compte, des obstacles à franchir.
Certes, être vraiment en bonne santé demande des efforts. Cela a aussi un prix, mais ce prix est souvent moindre que celui de beaucoup de choses accessoires auxquelles nous consacrons parfois beaucoup d’argent !
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
[1] À ce propos je vous recommande la lecture du livre de mon confrère, le Dr Sauveur Boukris, enseignant à l’Université Diderot, Paris VII : « La Fabrique de Malades » Editions Cherche Midi, 2013
[2] Wikipedia Hypocondrie
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.