Chers amis,
Depuis fin juillet, la présence de ce panneau sur des emplacements d’affichage publicitaire toulousains fait l’objet d’un feuilleton tragi-comique :
Son affichage public a scandalisé les cerbères de la politique sanitaire officielle du pays :
- Les médecins acquis à la politique vaccinale se sont émus de « désinformation » ;
- Le panneau a immédiatement été tamponné « fake news » par le ministère de la santé ;
- Divers officiels ont demandé à la préfecture de retirer ces affiches…
- … mais comme elles figurent sur des panneaux privés et ne constituent pas trouble à l’ordre public, c’est le ministère de l’intérieur qui entend les interdire[1]!
C’est à peine si les affiches décollées ne vont pas être brûlées sur la place du capitole !
Ces réactions disproportionnées sont éloquentes.
Elles en disent long sur l’impossibilité d’un débat serein sur cette politique vaccinale anti-covid dans notre pays, et sur l’état de :
- La liberté d’information: la phrase « 1 accident cardiovasculaire pour 100 injections » est une information d’autant plus facilement vérifiable que la source statistique est indiquée sur le panneau même,
- La liberté d’expression: « la santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux » relève de l’opinion.
Je parle de réactions disproportionnées car, dans le fond comme dans la forme, ce panneau, qui émane du collectif Ré-info Covid et du conseil scientifique indépendant, ne méritait pas autant de haine.
Le fond : une interprétation « soft » de chiffres dramatiques
La source indiquée sur le panneau est la base de données européenne des rapports d’effets indésirables susceptibles d’être liés à l’utilisation de médicaments.
J’ai moi-même recours régulièrement à cette base de données : elle est aride à lire, et son interprétation est nécessairement subjective car il est mentionné que les effets secondaires relevés sont suspectés seulement d’être liés à l’administration du médicament.
Mais les valeurs indiquées nous disent déjà quelque chose : pour le seul produit de Pfizer, plus d’un million d’effets secondaires ont déjà été détectés au 20 août[2] :
A partir de ce chiffre, vous pouvez voir le verre à moitié plein, ou à moitié vide.
Les défenseurs de la politique vaccinale soutiendront que ces chiffres sont seulement indicatifs, et que le lien avec l’injection n’est pas prouvé.
Les critiques de la politique vaccinale – dont je fais partie – relèveront que ces chiffres ne constituent au contraire qu’une partie de la somme totale des effets secondaires, la majorité d’entre eux n’ayant pas été remontés soit par les patients eux-mêmes, soit par leur médecin ou leur hôpital.
Une façon de débrouiller les choses, c’est de comparer ces taux à ceux de vaccins « classiques ».
Voici le résultat :
C’est la somme de tous les cas rapportés de myocardites ou péricardites suite à une injection vaccinale – tous produits confondus – depuis 2004.
La hausse de ces rapports depuis l’introduction des vaccins anti-Covid – et en particulier du Pfizer – n’est pas seulement édifiante : elle est accablante.
Mais dans ce domaine, nous avons une autre source, française cette fois : le rapport du « suivi des effets indésirables des vaccins covid-19 » de l’ANSM.
Ce rapport est régulièrement actualisé. La dernière mise à jour date du 1er août et couvre la période du 17 juin au 21 juillet, et le rapport est public, disponible à l’adresse en source[3].
Je reste sur le Pfizer car, sur près de 150 millions d’injections, plus de 115 millions ont été effectuées avec Pfizer.
Or, que montre ce rapport ? Sur ces 115 millions d’injections, au moins 113 000 cas d’effets secondaires ont effectivement été déclarés.
Les « signaux confirmés » sont l’hypertension artérielle, la myocardite et la péricardite – et un quart de ces cas, oui, UN QUART, sont des cas GRAVES :
Autrement dit, en parlant d’1 cas sur 100, le collectif Ré-info Covid et le conseil scientifique indépendant ont en réalité été prudents et conservateurs : la réalité est, malheureusement et selon toute vraisemblance, plus grave.
Le problème est qu’elle n’est pas traçable autrement que via les collectifs de victimes de ces effets secondaires qui sont en train de se constituer, à l’image de « Où est mon cycle ?[4] »
Effets cardiovasculaires : l’arbre qui cache la forêt
Car la radicalité des réactions des pouvoirs publics est à mes yeux d’autant plus violente, et incompréhensible, que ce panneau reste silencieux sur la nature et la proportion d’autres effets secondaires, sur certaines catégories de la population.
Je vous parlais de « Où est mon cycle » : des centaines de femmes ont alerté sur le dérèglement total de leur cycle menstruel. Soit elles n’ont plus de règles du tout, soit leurs règles sont anormalement longues et hémorragiques. Des femmes ménopausées ont également connu un retour des règles.
La diffusion de ces témoignages a été au mieux taxée par les pouvoirs publics d’exagération, au pire d’antivax (le mot magique pour clore le débat avant qu’il ne commence, vous le savez).
Or en juillet dernier une étude de l’université de médecine de Washington, menée sur 40 000 femmes au schéma vaccinal complet, a révélé que 42% d’entre elles avaient connu un dérèglement significatif de leur cycle[5].
Soit 4 femmes sur 10. C’est considérable.
Sur ce même sujet, je vous incite à écouter le récit d’une hôtesse de l’air qui a récemment témoigné au parlement européen.
La vidéo dure 7 minutes, elle est édifiante, et bouleversante (lien en source[6]).
Et puis, il y a toutes les « autres » maladies, plus rares… mais dont l’incidence a littéralement explosé depuis la vaccination anti-covid, dont Creutzfeldt-Jakob, également connue comme la « maladie de la vache folle ».
Voici, sur le modèle du graphique que j’ai partagé avec vous plus haut, tous les cas de Creutzfeldt-Jakob déclarés à la suite d’une injection vaccinale, depuis 2007 :
Une fois de plus, ces chiffres sont ceux de la base de données européenne des rapports d’effets indésirables susceptibles d’être liés à l’utilisation de médicaments.
Vous pouvez toujours vous montrer prudent, et dire que le lien de cause à effet n’est pas prouvé… mais mon avis est qu’à un moment, devant des proportions aussi écrasantes, il vaut mieux avoir le courage de voir le problème en face plutôt que de pourchasser et punir celles et ceux qui veulent alerter les citoyens sur les risques sanitaires associés à ces injections !
Mais, en France – en Europe – nous sommes encore loin d’une telle démarche : les gardiens de la doxa sanitaire pratiquent non seulement l’omerta, mais la censure.
L’inquisition médicale en pleine forme
En toute honnêteté, je ne pensais pas que le gouvernement irait jusqu’à interdire ces affiches toulousaines.
Pour deux raisons :
La première, c’est celle que je vous ai exposée au cours des lignes précédentes : ces affiches exploitent une donnée statistique établie, et exprime une opinion. Elles n’ont donc rien de délictuel.
La seconde, c’est qu’en prenant des mesures aussi spectaculaires pour censurer ces panneaux, l’État leur donne une visibilité sans équivalent !
Je me trouvais moi-même à Toulouse il y a trois semaines, et je n’avais pas vu ces affiches.
En revanche je les ai vues fleurir sur les sites d’information et mes réseaux sociaux dès qu’il s’est agi de les interdire !
Cette censure est donc non seulement complètement disproportionnée, mais absolument idiote : cette campagne d’alerte a en fin de compte rayonné bien au-delà de Toulouse !
Mais cette censure stratégique décrétée par les technocrates de génie qui nous gouvernent a, hélas, une signification plus sombre : c’est la monopolisation par l’État des outils de communication au service d’une seule politique, d’une seule idéologie.
Car, en termes de fake news et de désinformation, le ministère de la santé, l’Ordre des médecins et les industriels intéressés (Pfizer, AstraZeneca, etc.) nous en ont fait de belles, au cours de ces deux dernières années.
Le seul slogan « Tous vaccinés, tous protégés » est passible du chef d’accusation de mensonge d’état vus les résultats catastrophiques en termes de protection effective !
La conclusion est glaçante : cette affaire des panneaux toulousains nous prouve que l’État, non content de mener une propagande éhontée afin d’injecter massivement un produit expérimental, étouffe toute expression publique d’alerte des dangers associés à ce même produit, chiffres à l’appui.
Nous sommes, réellement, non seulement dans l’exercice d’un pouvoir absolu ne souffrant pas la moindre contradiction publique, mais aussi dans le registre de la religion, puisqu’il est par principe interdit de blasphémer la sainte parole médico-pharmaceutique !
C’est l’inquisition, ni plus ni moins.
Intolérance
Cette désarmante rétractation de la liberté d’information et d’expression dans notre pays dépasse la seule question des injections anticovid : elle s’est encore illustrée cette semaine avec le « scandale » de doctolib.
Un médecin médiatique s’est en effet ému que l’on puisse, sur doctolib, prendre rendez-vous avec des praticiens de « médecines non reconnues », comme les naturopathes[7].
Argument du médecin : « Je découvre en tapant par hasard que (Doctolib) proposent des consultations… de naturopathie. C’est comme si blablacar avait ouvert une rubrique Emile Louis. Vous voulez exterminer les gens ? Vous vous rendez compte que votre sceau les valide ? »
Outre le caractère insultant de ces propos, ce qui est inquiétant, c’est la prompte réaction de la Confédération des Syndicats médicaux français, qui invite le ministère de la santé à sévir en interdisant ces outrages à la pensée médicale unique et pourchasser leurs auteurs[8]…
Là, nous ne sommes plus seulement dans l’exercice de l’inquisition, mais dans la chasse aux sorcières : les naturopathes ont carrément été accusés d’être dans une dérive sectaire !
Cette dérive-là est bien française, elle n’a cours dans aucun pays voisin, où la naturopathie est une approche thérapeutique complémentaire reconnue et remboursée, comme en Allemagne et en Suisse.
La réaction la plus juste à cette écœurante opération armée par l’intolérance médicale et scientifique qui s’enracine en France, nous la devons au sociologue et philosophe Edgar Morin (qui a fêté le mois dernier ses 101 ans !) :
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
[1] Long S (19.08.2022). Pubs antivax à Toulouse : le ministère de l’intérieur va prendre des mesures d’interdiction. Le quotidien du médecin. https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/sante-publique/pubs-antivax-toulouse-le-ministere-de-linterieur-va-prendre-des-mesures-dinterdiction
[2] https://dap.ema.europa.eu/analytics/saw.dll?PortalPages
[3] ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Point de situation sur la surveillance des vaccins contre le Covid-19 – Période du 17/06/2022 au 21/07/2022. https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-le-covid-19-periode-du-17-06-2022-au-21-07-2022
[4] Peiteado M (22.05.2022). Où est mon cycle ? : face aux institutions, un collectif questionne les effets secondaires du vaccin anti-Covid sur les règles. Marie Claire. https://www.marieclaire.fr/ou-est-mon-cycle-face-aux-institutions-un-collectif-questionne-les-effets-secondaires-du-vaccin-anti-covid-sur-les-regles,1427821.asp
[5] Lee KMN, Junkins EJ, Luo C, et al. (2022). Investigating trends in those who experience menstrual bleeding changes after SARS-CoV-2 vaccination. Science Advance 8(28) : eabm7201.
[6] https://www.youtube.com/watch?v=lD9lDtj2970
[7] Midi Libre (22.08.2022). « Des guignols » : polémique autour de Doctolib, accusé de faire la promotion de médecines non reconnues. https://www.midilibre.fr/2022/08/22/des-guignols-polemique-autour-de-doctolib-accuse-de-faire-la-promotion-de-medecines-non-reconnues-10500021.php
8 Tranthimy L (24.08.2022). Polémique Doctolib : l’Ordre réclame plus d’éthique, la CSMF demande au ministère d’intervenir. Le quotidien du médecin. https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/politique-de-sante/polemique-doctolib-lordre-reclame-plus-dethique-la-csmf-demande-au-ministere-dintervenir
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
113 000 cas pour 115 millions d’injections, cela donne 1 pour 1000, non 1 pour cent, non ? J’ai de la sympathie pour vos positions mais attention aux erreurs qui sont utilisées pour disqualifier votre discours.
Ne serait-il pas possible de faire une campagne pour reproduire l’affiche de Toulouse et de l’afficher dans toute la France?
Et merci pour ce travail énorme d’information et de partage
François
Merci
Bonjour,
A la date de la dernière publication en ligne des chiffres de la mortalité en France, l »INSEE révèle que la mortalité 2022 est du même niveau que celle de 2020… si les injections protègent efficacement du virus, de quoi sont mortes toutes ces personnes ?
Cumul au 11 juillet 2019: 331690 (613456 au 31 décembre)
2020: 350896 (669195 au 31 décembre)
2021: 355825 (661728 au 31 décembre)
2022: 351724
source: https://www.insee.fr/fr/statistiques/6206305?sommaire=4487854#tableau-figure2
Bonjour Rodolphe,
Dommage qu’une erreur mathématique affaiblisse le propos : « 115 millions d’injections, au moins 113 000 cas d’effets secondaires. On retrouve donc ici le chiffre de « 1 cas sur 100 ».
Plutôt un pour mille, non? :)
Bonne journée,
—
Franck
C’est justement ce que j’allais écrire!On ne sait pas comment interpréter: 1 sur mille déclarés donnerait un sur cent réels? Tout cela n’est pas clair et entache la relative confiance que je mettais dans les propos de la Lettre d’Alternative bien-être. Je suis ouverte aux médecines dites « alternatives » mais en ayant besoin de preuves scientifiques.
Merci pour votre temps, travail documenté et plein de sens et cohérence!
Un ami provaccin, vacciné le 21 juin quatrième dose, décédé le 22 juin. Triste coïncidence dans ce monde incohérent. La vérité ne peut être caché.
Bonjour , faites attention aux chiffres , 115 000 000 pour 113 000 donne 1 pour 1000 . Cordialement
Bonjour,
N’est-ce pas 1 sur 1000?
115 000 000 : 113 000 = 1018.
Si on part du principe que seulement 1 cas sur 100 est déclaré, le chiffre est bien justifié. Mais il faudra bien le dire…
Merci beaucoup pour votre travail!
Bonjour
J’ai lu votre article fort intéressant ce matin mais j’ai été interpellée par des chiffres… En effet : Sur ces 115 millions d’injections, au moins 113 000 cas d’effets secondaires ont effectivement été déclarés soit 1 cas sur 100. Or selon mes restes en mathématique cela fait plutôt 1 cas pour 1000… Cela n’enlève pas la gravité de la situation en sachant que ces chiffres sont très en dessous de la réalité. Je connais moi-même des effets secondaires graves non déclarés. Mais du coup ce chiffre n’est pas juste et enlève toute crédibilité à l’affiche si elle se rapporte à ces données. C’est dommage !
Bonjour Rodolphe, pas de commentaires seulement pleins de remerciements pour votre engagement sincère, votre courage et votre générosité.
MERCI à l’Ange Gardien de la Terre, de
l Humanité, que vous Etes.
Bonjour,
Merci pour votre travail
Je signale 1 coquille importante dans vos calculs :
113000 effets secondaires pour 115 000 000
Donne 1 pour 1000.
Pour arriver à 1pour 100, le calcul pour l affiche tient compte des taux de non signalements isdus de la recherche pour « tenter » d estimer la proportion réelle.
C est ce que j ai compris en tous cas.
Merci pour votre travail de transmission
Marina
Bonjour Rodolphe, je suis tout à fait d accord avec votre article , on est ici face au scandale sanitaire du millénaire ! En revanche attention : 115 000 000 ÷ 115 000= 1000 ( et non 100) néanmoins même à 1 pour 1000 c est inadmissible…
Bonjour, merci pou ce texte édifiant,
Outre les effets que vous citez, je peux affirmer que les vaccinations anti-Covid agissent directement sur le foie, donc sur la vue, ce que j’ai tristement expérimenté depuis le premier vaccin… et je suis loin d’être la seule à avoir constaté ce fait irrécupérable et bien invalidant alors qu’auparavant, ma vue était correcte.
J’essaie de faire des recherches, car il semblerait que les personnes ayant été touchées au foie par ces vaccinations, soient celles, entre autres pathologies hépatiques, à qui la vésicule a été ôtée… mais ceci demande encore des vérifications, analyses et témoignages approfondis et sérieux.
Cordialement,
FB
N‘y a-t-il pas une petite erreur de calcul dans votre article? 115.000 sur 115 Millions est 1 pro mille et non pas 1 %.