Chers amis,
Il n’aura échappé à personne que nous sommes entrés dans une époque de sérieuse remise en question de ce qui semblait acquis il y a encore à peine quelques mois.
Ce phénomène touche tous les pays dits « développés ».
Après la seconde guerre mondiale, après l’horreur des guerres d’ex-Yougoslavie, il semblait invraisemblable qu’au XXIème siècle une nation européenne puisse lancer ses chars à l’assaut du pays voisin.
… C’est pourtant ce qui se passe depuis le mois de février entre la Russie et l’Ukraine.
Après des décennies de lutte féministe, il semblait inimaginable que « le pays de la liberté », à savoir les États-Unis d’Amérique, envisage sérieusement de renoncer au droit à l’avortement.
… C’est pourtant ce qui est en train de se jouer actuellement à la Cour suprême des États-Unis[1].
De même, après des siècles de lutte affichée contre les discriminations – qu’elles soient liées à l’origine ethnique, au genre ou aux préférences sexuelles – il semblait impossible que les sociétés occidentales engendrent une nouvelle et inédite discrimination, avec un aplomb extraordinaire.
… C’est pourtant ce qui s’est produit, en 2021, avec la création de deux classes de citoyens n’ayant pas les mêmes droits en fonction de leur statut vaccinal.
Il y a un phénomène commun à toutes ces remises en cause des acquis : c’est celui du pouvoir grandissant de la censure, pour « garantir » ces reculs.
Et c’est, donc, celui d’une liberté d’expression se réduisant comme peau de chagrin.
Cela touche tous les sujets – y compris la santé
Cette censure, et d’une manière générale ce contrôle par le pouvoir médiatique et/ou politique de ce qu’il est possible de dire et d’écrire ou non, sont à l’œuvre dans nos pays soi-disant démocratiques.
En Russie, vous le savez peut-être, il est depuis la mi-mars interdit d’employer dans les médias, au sujet de l’Ukraine, le mot « guerre » – il faut parler d’« opération militaire spéciale »[2] – et les manifestations contre le conflit sont officiellement interdites et durement réprimées[3].
Les autorités de l’Union Européenne ont beau jeu de se scandaliser de ces pratiques « totalitaires »… alors que dans le même temps elles ont purement et simplement interdit les médias Russia Today et Sputnik, accusés de diffuser la propagande russe[4].
Autrement dit : on répond à la censure… par la censure.
Vous qui avez, avec moi, vu et vécu :
- l’omerta sur les effets secondaires des injections anti-Covid ;
- l’absence de débat démocratique sur l’instauration du pass sanitaire puis vaccinal ;
- le silence assourdissant des grands médias autour de ma pétition contre ce pass vaccinal, qui a atteint plus d’un million de signatures en 10 jours ;
- les attaques informatiques et journalistiques à l’encontre de cette même pétition…
… vous n’avez probablement pas été surpris de voir se multiplier ces méthodes à la fois autoritaires et terriblement hypocrites, puisqu’elles sont l’œuvre d’instances et de personnalités se posant par ailleurs en garants de la liberté d’expression !
Cette censure, on le voit, s’illustre désormais dans tous les domaines : la géopolitique, les débats de société et, spectaculairement depuis deux ans, la santé.
Mais le pire est sans doute ailleurs.
La contagion de la censure
La censure et la chasse aux récalcitrants trop éloignés de la doxa en vigueur, comme au temps de l’Inquisition espagnole, dispose d’un « second effet kiss cool », bien plus insidieux et dangereux : c’est celui de l’auto-censure.
Lorsqu’une chape de plomb autoritaire s’abat sur la libre parole, son meilleur relai, c’est la peur individuelle et collective – au-delà donc des instances du pouvoir – de mal dire.
L’auto-censure est nécessaire quand elle nous protège de la haine – c’est ce qui nous épargne des injures racistes à tout bout de champ, par exemple – mais elle est mortelle lorsqu’elle revient à étouffer dans l’œuf tout débat, toute discussion.
Et cela, par crainte de représailles, aussi bien de la société que des pouvoirs publics.
Or cette auto-censure qui touche donc, elle aussi, la santé, dépasse la seule question du Covid et des injections.
Un exemple.
Le Huffington Post nous apprenait, mardi dernier, que France 2 a déprogrammé une émission consacrée à l’endométriose, « face à la colère d’associations et de scientifiques. »[5]
L’endométriose est un problème de santé dont on ne reconnaît l’ampleur que depuis quelques années, puisqu’elle toucherait 10 à 15% des femmes en âge de procréer[6], ce qui est considérable.
Qu’est-ce qui a bien pu provoquer l’ire de ces scientifiques et de ces associations, au point d’annuler une émission sur ce sujet de santé publique ?
La réponse, c’est Natacha Calestrémé.
Vous avez dû voir ces temps-ci son visage et ses ouvrages, La Clé de votre énergie et Trouver ma place, en tête de gondole dans toutes les librairies et points presse de France.
Sur le plateau de l’émission, N. Calestrémé aurait répondu à une femme atteinte d’endométriose et ayant vécu plusieurs fausses couches :
« Vous avez hérité de cette grand-mère ou arrière-grand-mère qui ont fait des enfants, qui ont perdu des enfants. L’endométriose, pour tous ceux qui nous écoutent, c’est un message de notre corps qui nous dit qu’avant, il y a eu une souffrance énorme d’une personne qui a associé le mot enfance et mort, et enfance et mort, ça ne va pas ensemble. Il y a une culpabilité, il y a une tristesse et on doit s’en libérer [7]»
A la suite de la diffusion de cet extrait, des commentateurs ont qualifié les propos de N. Calestrémé de « bouillie » et de « charlatanerie »[8].
L’AAERS, un collectif pour la recherche scientifique autour de l’adénomyose et l’endométriose, a surenchéri : « Il n’y a aucune preuve scientifique que l’endométriose aurait une origine pareille. Aucune, alors qu’on manque cruellement de recherche fondamentale. Ce type de discours induit en erreur pour une maladie physique qui peut être grave »
Ce même collectif a demandé l’annulation de l’émission.
Il a obtenu gain de cause.
La Miviludes[9] a, par-dessus le marché, été saisie au titre de « dérive sectaire ».
La perspective glaçante du point de vue unique
Que l’on trouve pertinents ou non les propos de Natacha Calestrémé, l’auto-censure de France 2, qui a déprogrammé l’émission, est symptomatique ; elle pose de sérieuses questions sur le traitement médiatique actuel des problèmes de santé dans notre société.
Car N. Calestrémé n’a été ni invitée, ni interrogée, en tant que médecin, dans cette émission : elle l’a été en tant que journaliste et autrice s’intéressant à l’origine émotionnelle des maladies, et notamment aux blessures transgénérationnelles.
Lui reprocher de tenir des propos s’écartant de la science, mais reposant sur son expérience de femme et ses propres travaux d’investigation, est donc aussi absurde que d’inviter un musicien et lui reprocher de ne pas parler de littérature.
En d’autres termes, la position et l’analyse de N. Calestrémé ne se posent ni comme une explication ni comme une solution génériques à l’endométriose, mais en tant que lecture assumée comme étant différente du cas de la personne à laquelle elle répondait ; interprétation nourrie par la propre expérience personnelle de l’auteure.
Cette auto-censure est donc, à mon sens, doublement grave :
- elle démontre que toute interprétation et tout point de vue sur un problème de santé s’éloignant des canons « scientifiques » en vigueur n’a pas droit de cité à la télévision, pis encore sur une chaine du service public ;
- cette censure a été influencée par des tweets de personnes privées exprimant des avis personnels, illustrant de façon tragique la régression de la liberté d’expression, sous l’influence d’une poignée de happy few ayant voix au chapitre.
Twitter, les réseaux sociaux et l’inquiétante régression de la libre parole
Le fait que cette censure ait été provoquée par des tweets, c’est-à-dire des messages publiés sur le réseau social twitter, est un signe caractéristique de notre époque.
Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, la communication entre êtres humains d’un bout à l’autre de la planète n’a été aussi puissante et facile.
Cette puissance n’est ni morale ni immorale en soi.
Elle donne simplement une caisse de résonance disproportionnée à des évènements anodins, voire intimes… et à nos propres travers.
Ces jours-ci, les détails sordides du procès opposant Johnny Depp à son ex-femme Amber Heard sont suivis instantanément en vidéo par des dizaines de millions de spectateurs dans le monde entier.
Ce phénomène ne nous raconte rien de nouveau sur les tendances voyeuristes de l’être humain, ni sur sa fascination pour l’intimité d’un couple célèbre qui se déchire : les séparations du couple Elizabeth Taylor/Richard Burton ou, plus près de nous, Angelina Jolie/Brad Pitt, ont été avidement suivis par des millions de curieux.
La vertigineuse nouveauté, ici, c’est le spectacle d’une intimité livrée « en direct » en pâture publique chaque jour et commentée par des millions de fans respectifs des deux comédiens ; une sorte de télé-réalité mondialisée par smartphone.
J’en reviens à la censure. C’est dans ce contexte de puissante caisse de résonance socio-technologique que la moindre prise de parole sur les réseaux sociaux, à partir du moment où elle devient virale, engendre des réactions irrationnelles… y compris en termes de censure.
Des plateformes comme facebook, instagram et twitter, à mesure qu’elles se sont développées, ont donc mis en place de puissants outils de censure, au départ déterminés par leur puritanisme natif américain (cachez ce sein que je ne saurais voir !), puis par un contrôle de plus en plus idéologique de ce qu’il est « correct » de dire ou non.
Ces réseaux ont commencé par supprimer des photos de mère allaitant leur enfant, et ont fini par bannir des utilisateurs pour des motifs souvent opaques.
C’est ainsi que tout message mettant en doute l’efficacité des injections anti-Covid, ou dénonçant le caractère coercitif des politiques nationales les imposant à leur population, a rapidement été taxé « d’antivax », de « complotiste » et a conduit à la désactivation du compte de l’auteur desdits messages.
Nous en sommes donc là : les algorithmes de ces réseaux sociaux, utilisés quotidiennement par des centaines de millions de gens, se sont de facto transformés en police de la pensée, censurant toute information (ou tout informateur) dérogeant à la « ligne du parti ».
Je parle bien de « parti » car, de façon insidieuse et ironique, la liberté affichée de ces outils et les riches possibilités de communication qu’ils offrent, est en train de produire le même résultat que les pires régimes totalitaires du siècle dernier, où toute parole jugée transgressive était impitoyablement censurée, et son auteur, mis au ban de la société.
Elon Musk et la liberté d’expression
Un homme a bien compris ce « totalitarisme » rampant à l’œuvre dans les réseaux sociaux : c’est le milliardaire Elon Musk, qui vient de racheter le réseau twitter pour des tombereaux de dollars – 44 milliards très exactement.
Je n’ai aucune sympathie particulière pour le fondateur de SpaceX et directeur de Tesla, dont la vision de l’avenir humain passe par la colonisation de Mars.
Néanmoins, la raison pour laquelle il déclare avoir racheté twitter est intéressante à deux titres.
D’abord, parce que cette raison affichée consiste précisément à rendre aux utilisateurs de twitter leur liberté d’expression, y compris dans le domaine du Covid et de la santé[10] :
« La liberté d’expression est le fondement d’une démocratie qui fonctionne et Twitter est la place publique numérique où sont débattues des questions vitales pour l’avenir de l’humanité. »
Ensuite – et surtout – parce que cette déclaration d’intention a immédiatement engendré une réaction épidermique de la part de l’Union européenne, par l’intermédiaire de son commissaire au marché intérieur, Thierry Breton, qui s’est dit résolu à forcer la modération de twitter[11].
Et ce, alors même qu’Elon Musk dit vouloir garantir la liberté d’expression tout en respectant la loi (comprenez : en continuant à ne tolérer ni incitations à la haine, ni propos négationnistes).
Je trouve éloquent, et tragique, le fait que l’Union européenne se sente menacée dès que l’on parle de liberté d’expression.
En toute franchise, je ne sais pas si le rachat par Elon Musk de twitter permettra de résoudre le problème de transparence que nous subissons depuis plus d’une année, notamment sur la question du Covid et des injections.
Ce dont je suis sûr, en revanche, c’est que cet évènement exprime en termes clairs la question que doit se poser chaque citoyen s’il souhaite faire en conscience les choix qui concernent sa santé : dispose-t-il de toutes les informations auxquelles il a, en tant qu’être humain, le droit d’accéder ?
Et si tel n’est pas le cas, qui l’en empêche, et pourquoi ?
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
[1] France24 (03.05.2022). États-Unis : la Cour suprême prête à annuler le droit à l’avortement. https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20220503-%C3%A9tats-unis-la-cour-supr%C3%AAme-serait-pr%C3%AAte-%C3%A0-annuler-le-droit-%C3%A0-l-avortement
[2] France info, radio France (15.03.2022). La mention de « guerre » interdite à la télévision russe : comment les médias traitent-ils l’invasion ? https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/la-mention-de-guerre-interdite-a-la-television-russe-comment-les-medias-traitent-ils-linvasion_5014736.html
[3] CI J (28.02.2022). Guerre en Ukraine : près de 6’000 Russes arrêtés pour avoir voulu manifester contre le conflit. Le Parisien. https://www.leparisien.fr/international/guerre-en-ukraine-pres-de-6000-russes-arretes-pour-avoir-voulu-manifester-contre-le-conflit-28-02-2022-V5OEXCW5URC5DGPPX6SXG5XQSU.php
[4] Charbonneaux J (28.03.2022). Comment l’interdiction de Russia Today et Sputnik par l’UE est devenue un problème français. La Tribune. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/comment-l-interdiction-de-russia-today-et-sputnik-par-l-ue-est-devenue-un-probleme-francais-906863.html
[5] Birken M (04.05.2022). Endométriose: les propos de Natcha Calestrémé poussent France 2 à déprogrammer « ça commence aujourd’hui » Huffingtonpost. https://www.huffingtonpost.fr/entry/endometriose-les-propos-de-natacha-calestreme-pousse-france-2-a-deprogrammer-ca-commence-aujourdhui_fr_6271733ce4b0cca6755b0766?utm_campaign=share_linkedin&ncid=other_linkedin_b9q1zhzz9ee
[6] Hôpitaux Universitaires Genève (HUG). L’endométriose. https://www.hug.ch/gynecologie/endometriose-1
[7] Birken M (04.05.2022). Endométriose: les propos de Natcha Calestrémé poussent France 2 à déprogrammer « ça commence aujourd’hui » Huffingtonpost. https://www.huffingtonpost.fr/entry/endometriose-les-propos-de-natacha-calestreme-pousse-france-2-a-deprogrammer-ca-commence-aujourdhui_fr_6271733ce4b0cca6755b0766?utm_campaign=share_linkedin&ncid=other_linkedin_b9q1zhzz9ee
[8] Ibid
[9] Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires
[10] Leparmentier A (26.04.2022). Avec le rachat de Twitter, Elon Musk se pose en défenseur de la liberté d’expression. Le Monde. https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/26/avec-le-rachat-de-twitter-elon-musk-se-pose-en-defenseur-de-la-liberte-d-expression_6123674_3234.html
[11] Remoué L (30.04.2022). Comment l’Union européenne pourrait-elle contraindre Elon Musk à modérer Twitter ? Libération. https://www.liberation.fr/checknews/comment-lunion-europeenne-pourrait-elle-contraindre-elon-musk-a-moderer-twitter-20220430_SJ72D7GDSRD7NAQW4ZOUNCNY2Q/
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Répondre à CHRISTIANE Annuler la réponse
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Bonjour
La « Théorie du complot de Big Pharma » qui fait couler beaucoup d’encre, laisse à penser que le lobby pharmaceutique (mais pas seulement !) n’existe pas et que la bataille d’influence menée par ces groupes relève du délire de certains illuminés. Alors que manifestement, même s’il est nécessaire de faire le tri dans toutes ces accusations, ce lobby existe et exerce une pression considérable sur l’ensemble de la société, à la mesure des enjeux financiers liés au domaine de la santé. Pour ce problème, la corruption et les conflits d’intérêt ne doivent pas être sous-estimés
NB : -Toute contestation d’une affirmation officielle ou d’une croyance largement répendue est désormais considerée comme « COMPLOTISTE » Sic !
L’Agence européenne du médicament EMA : European Medical Agency (ex’À-EMEA, European MedicinesEvaluation Agency) (pour laquelle le champ du médicament allait être rationalisé, élagué, assaini) reste attaché à la Direction générale « Entreprises » et non pas à la Direction générale « Santé » de la Commission européenne, alors que ce sont les ministres de la Santé de l’Union qui devraient décider de la politique du médicament et non les ministres de l’industrie. Cherchez l’erreur ou l’horreur….
Comme d’habitude, Rodolphe, vous savez dire les choses avec clarté, et objectivité! Vos propos me redonnent courage, bien que je désespère parfois de mes concitoyens, qui, malgré tout ce qui se passe, préfèrent « fermer les yeux », et continuer à vivre comme si tout était normal, en attendant le prochain confinement , ou leur Xem injection avec impatience… Merci en tout cas de rester fidèle à vos convictions! Continuons, les plus nombreux possible, à « résister » à ces ennemis qui ne se cachent même plus ,pour essayer de sauvegarder notre dignité d’êtres humains.
Je trouve votre article remarquable.
Bonjour Monsieur,
En lisant ce nouvel article j’ai compris pourquoi l’émission « ça commence aujourd’hui » a été supprimée; j’ai regardé parfois et cette émission a le mérite de soulever des sujets de société importants et aussi de donner la parole. Certes ça ne fait pas vendre de produits pharmaceutiques, de produits de synthèses qui nous tuent à petit feux. Mais penser que notre corps a le souvenir de traumatismes anciens n’est pas commercial et pourtant …..Aîe mes aïeux de Anne Ancelin Schützenberger explique cela . J’ai de la chance à 66 ans j’ai eu accès, et ma curiosité à fait le reste, à une foule de connaissances sur soigner autrement. Infirmière de formation j’ai toujours essayer d’être une militante du choix éclairé. Ce qui m’a valu de m’arrêter de travailler fin octobre 2021. Alors c’est pour les jeunes générations qu’il faut aujourd’hui lutter. Car eux aussi sont inondés sur les réseaux par des informations qui ne donnent pas à réfléchir ou matière à débattre. Tous les jours au sein de la famille créer le dialogue pour élever les débats. Pour cela faut il avoir une famille présente et elle même éveillée. Pardon pour la longueur de mon commentaire. Et merci car vous lire est toujours réconfortant. Danielle
Trés bon article, intéressant et bien présenté.
Il me semble que vous pourriez, nous pourrions, interpeller ouvertement M. Breton et lui poser la question, toute simple, qu’est ce qui vous gêne dans le fait que M. Elon Musk redonne une liberté de parole totale aux internautes? Vous pourriez agir en publiant une lettre ouverte, signée par ceux et celles qui vous suivent, et en en faisant part, par ailleurs, à M. Bercoff, journaliste à Sud Radio.
Merci Rodolphe pour vos actions, vos prises de position. Vous avez fourni un travail énorme de réflexion pour écrire votre dernière lettre, je vous en remercie. Militante de la 1ère heure, (instauration du pass-vaccinal), je suis rassurée que vous et quelques autres continuent le combat. Pour tout vous dire, parfois je désespère de cette société que nous avons engendrée et vous lire me donne une forme d’espérance en l’humanité. Force et courage à vous.
Merci pour vos chroniques qui me rassurent en ces temps troublés !
2 réflexions:
1- beaucoup de gens , dont vous et moi , parlent beaucoup de la honte du pass vaccinal , mais peu évoquent un précédent BEAUCOUP PLUS GRAVE , et mère de toutes les dérives : le CONFINEMENT , et surtout l’acceptation populaire de cet inaccepatbale priavation de notre droit le plus élémentaire , de cette infantilisation extrême des citoyens.
2- plus largement , nous avons besoin d’un mouvement contraire et rebelle à toute cette abêtisation/infantilisation/déresponsabilisation , mais qui ne soit pas raciste , paranoïaque et recroquevillé sur un passé fantasmé ; les « despotes éclairés » n’existent pas (ni Trump , ni Poutine , ni Zemmour , ni le parti LFI) ; il nous manque un GRAND MOUVEMENT PHILOSOPHIQUE , de nouvelles lumières ; a ce propos qui se souvient que nos « lumières » du 18e siecles s’étaient inspiré des CIVILISATIONS AMERIENDIENNES ? c’est peut-être la voie…
… il nous manque un GRAND MOUVEMENT PHILOSOPHIQUE…..
@Christophe
La philosophie classique est morte, faute d’avoir réussi à suivre le développement de la science moderne, en particulier de la physique !
Le progrès existe en philosophie des sciences. Mais il ne signifie pas que nous sommes plus intelligents que dans le passé et ce progrès est lié au progrès de la science, qui nous permet de mieux distinguer entre connaissance véritable et illusion
Toute l’humanité, femmes et hommes (et cela depuis l’enfance), a le droit de savoir. C’est à ce prix que nous serons délivrés de l’emprise des religions, philosophies, spiritualismes, obscurantismes et autres tentatives d’emprisonnement de l’esprit promptes à hérisser autour de notre tête, et si possible au plus jeune âge, les barbelés culturels interdisant à nos mentalités d’accueillir la raison.
Bien à vous
AP
En quoi les religions sont une emprise ? Que l’islam en tant que dogme politicio-religieux en exerce sur ses fidèles peut être oui mais en quoi le bouddhisme, le catholicisme, le protestantisme sont des « emprises » sur les croyants ? Il faut trier le bon grain de l’ivraie ……
@Aurelien
Une faiblesse majeure commune à la plupart des religions –qui, paradoxalement, est aussi leur force- est l’appui qu’elles prennent sur la croyance, c’est-à-dire la foi inconditionnelle en des affirmations par une autorité qui n’a d’autre légitimité que sa prétention de posséder la vérité soutenue par un puissant pouvoir de persuasion. La foi, surtout, dans l’autorité, parfois même l’infaillibilité, d’une hiérarchie qui s’est auto-investie du droit de décider ce qui est vrai.
Le confucianisme et le bouddhisme, pour prendre l’exemple de la tradition orientale, sont des philosophies matérialistes dont la visée est essentiellement éthique. La doctrine bouddhique, fondamentalement agnostique, rejette au départ toute vérité révélée. Elle est une sagesse forte, libératrice, qui se compose de défenses individuelles mais non de commandements.
Dans les religions monothéistes, par contre, la recherche du savoir s’apparente à un péché puisque l’on ne se contente pas de la vérité révélée…..
NB -Pour gouverner la nature, il faut la comprendre et, pour ce faire, l’étudier, l’observer, expérimenter et non sacraliser.
Bien à vous AP
Bonjour
Lisez et faites lire le dernier livre de Laurent Gounelle
« Le Reveil »….
Il va plus loin que ce que l’on vit actuellement
Bonjour Rodolphe. Bravo pour cette analyse si pertinente et juste. Pour Twitter, j’espère qu’un changement intéressant se fera. Les grands médias font un mal terrible qui va être difficile de rattraper, exemple par les dernières élections : Renouvellement d’une situation absurde
. En tout cas, merci de nous donner de l’espoir. Portez vous bien
Peu de choses à dire,si ce n’est article très pertinent comme toujours.
Merci pour ton travail
Tout est affaire d’opinion, de perspective, bien souvent engendré par l’éducation et la propaganda médiatique…
1) Vous semblez vous offusquer d’une possible interdiction de l’avortement au USA, alors que je me serais offusqué de savoir que, pendant le confinement, plutôt matière à faire des bébés, on nous a rallongé le temps maximum pour pouvoir avorter!!!
je ne suis pas particulièrement catho/réac/blablabla , mais force est de constater qu’il n’est plus de bon ton pour le petit caucasien européen de se reproduire.
2) il est, par contre, de bon ton de continuer de vomir le nazisme de 1940 (celui qui ne rapporte plus aux USA, de nos jours)(surtout ne pas être révisionniste (oups, négationniste!) mais on se doit d’être pro-Ukraine qui est un repère de néonazis!
Ce sont eux qui mènent le bal , en Ukraine, avec des 10aines de ramifications, une corruption sans égal, trafic d’enfants, certaines ramifications (Azov) sont même financées par un ..israélien!!!)!
Mais tant que ces nazis font le jeu des USA contre les russes, c’est bien!
3) on s’offusque que les chinois mangent chiens et chats, mais nous mangeons bovins, ovins, etc…Sous prétexte que ça n’est pas intelligent et « proche de l’Homme »!
Si l’on ne devait manger que les cons sur cette planète, il ne resterait plus grand chose…plus besoin de vaxx covid, du coup ! je dérive sur le covid car, malgré le rachat de « twister » par Elon, mon compte est toujours bloqué par le politburo de la pensée unique de twitter.fr, les collabos des gestapettes de la « santé », parce que je m’étais permis de dire qu’il n’y avait pas lieu de faire un vaccin en pleine épidémie quand il y avait plein de molécules pour la soigner (mais que l’on interdisait)!
Autant je suis contre les appels aux meurtres (désormais tolérés à l’encontre des russes, en 2022 quand même!!!), autant j’estime que l’on a le droit de manifester sa haine et son mécontentement, car il y a, vous en conviendrez, matière à redire!
Je vous félicite d’être contre la censure, car, de ce fait, vous publierez sans soucis mon commentaire, certes « acides »…
Bien cordialement
Merci pour vos articles si clairs et respectueux de notre santé et de notre humanité. MERCI!
Quand on interdit la diffusion de RT et SPOUTNIK en Europe sous prétexte que ce sont des outils de propagande on trouve cela normal. Quand le Mali suspend la diffusion de France 24 et RFI sur son territoire la France et l’UE crient au scandale.
Deux poids deux mesures! l’UE et les autres Etats dits occidentaux sont un paradis terrestre; le reste du monde un enfer. Vision manichéenne du monde. Nous vivons une triste période d’une dictature de la pensée unique. La preuve himalayenne est l’embastillement de Julian ASSANGE sous un silence assourdissant des mass-médias mainstream. Pour moi c’est, entre autres, le plus grand scandale du siècle.
Il n’a pas un jour que je ne pense pas à lui. Son crime c’est de nous avoir révélé les méthodes sordides de l’espionnage des Etatsuniens. Ils vont jusqu’à espionner et écouter les dirigeants (tes) des Etats amis.