Chers amis,
Voilà bientôt quinze ans que j’ai un chat.
Si vous-même en avez un, vous savez que le terme « maître » est très relatif avec un chat. C’est souvent lui le maître !
Mais un chat est souvent aussi un maître… d’école.
Nous avons beaucoup à apprendre des chats. Voici ce que le mien m’a appris.
Leçon d’anti-fatalisme
La première chose que m’a appris mon chat, avant même son arrivée, c’est à ne pas être fataliste.
Enfant, j’ai été diagnostiqué d’un fort asthme allergique aux acariens et aux poils de chat.
Après plusieurs crises sévères, nous avions dû nous séparer de Socrate, le chat qu’avait adopté ma sœur avant ma naissance, et ç’avait été un crève-cœur.
J’avais intégré que je ne pourrais jamais avoir de chat. Cela me rendait d’autant plus triste que j’aimais beaucoup ces animaux… mais, « pour ma santé » il fallait que je me tienne à distance.
C’est ce que je me disais encore à l’âge adulte. Et puis, un jour, une amie a recueilli des chatons abandonnés sur le parking d’un centre commercial. Il y en avait quatre.
Était-ce par besoin de conjurer le sort ? Ou simplement de rendre service à mon amie ?
Toujours est-il que lorsqu’elle me proposa d’adopter l’un d’entre eux… je répondis « oui » sans même l’avoir vu !
C’est ainsi que j’accueillis chez moi une toute petite boule de poils noire et blanche.
J’avais à l’époque pour compagne une tchèque, qui m’avait appris que « Cernobila » signifiait « noire et blanche » dans sa langue. C’est ainsi que je baptisai ma chatonne.
Cernobila n’a jamais réveillé mon asthme allergique.
En l’adoptant « à l’aveugle », c’est-à-dire en suivant spontanément mon pressentiment, je me suis libéré de la condamnation « tu ne pourras jamais avoir de chat » que j’avais intégrée depuis tout petit.
Je serais incapable de vous en donner la raison : il existe des chats bien moins allergènes que d’autres, et mon chat est peut-être l’un d’entre eux. Il se peut aussi que mon inconscient ait intégré l’arrivée de ce chat et « désactivé » le danger que cela représentait.
Peu importe : son arrivée m’a permis de dépasser ce qui m’apparaissait comme une fatalité.
Cela m’a servi à d’autres reprises dans la vie, notamment après mon accident de la circulation à Londres. Médecins et rééducateurs m’avaient annoncé que je boiterais à vie et que je ne pourrais plus jamais faire de vélo.
Aujourd’hui, mêle si j’ai une arthrose très avancée au genou suite aux multiples fractures de ma rotule, je peux faire du vélo, et je ne boite pas… et croyez-le ou non, c’est un peu grâce à mon chat, qui est la preuve vivante qu’un pronostic médical n’est pas parole d’évangile !
Il m’a montré la meilleure façon de s’adapter
Depuis que j’ai ce chat, il s’est produit de nombreux changements dans ma vie. J’ai déménagé sept fois, vécu dans quatre pays différents, et eu trois enfants.
Lui qui n’avait rien demandé, comment vivait-il tous ces changements ?
Fausse question, mais vraie réponse : le chat prend la vie comme elle vient.
Il s’adapte à toute nouvelle situation, et cette capacité tient à deux de ses traits de caractère apparemment irréconciliables : il est casanier et curieux !
Casanier, car il a ses petites habitudes : le placard où il aime se réfugier pour être tranquille, le petit coin de canapé pour y faire l’une de ses nombreuses siestes, le rebord de fenêtre depuis lequel observer les pigeons et les passants…
Mais dans le même temps, il est irrésistiblement attiré par la nouveauté. Tout nouvel arrivant, qu’il s’agisse d’une personne, d’un meuble ou d’un vêtement, est tout d’abord dûment observé de loin, puis reniflé de près, et ensuite adoubé ou non.
A chacun de mes déménagements, je suis fasciné par sa méthode de reconnaissance tous azimuts des nouveaux lieux : il file ventre à terre, explore le moindre recoin, et au bout d’une heure ou deux, a déjà élu un coin préféré où se poser les pattes en rond.
Le chat sait ce qui est bon pour son confort et son bien-être : tout changement de situation ne le fait renoncer ni à l’un ni à l’autre, mais l’invite au contraire à explorer ce qui peut lui être bon.
Une leçon d’adaptation que je résume comme suit : « pas de panique, voyons comment je peux tirer profit de cette nouvelle situation ! »
Il a appris à mes enfants à respecter la liberté d’autrui
Mon chat a été en quelque sorte le premier membre de la famille que j’ai fondée. Il a donc assisté à l’arrivée de mes trois enfants.
Et il leur a appris, à tous les trois, quelque chose de fondamental : le respect de la liberté d’autrui.
Les chats sont des animaux farouchement solitaires et indépendants. S’ils apprécient les caresses, c’est seulement quand ils en ont envie. Même domestiqués, ce sont des bêtes très libres.
Mes enfants ont appris avec lui à comprendre et à respecter cette liberté.
A chaque arrivée de bébé, Cernobila venait observer et renifler le nouveau-né, comme il se doit, et s’en tenait par la suite respectueusement à l’écart.
Lorsque mon fils aîné a commencé à ramper, l’un de ses premiers objectifs dans la vie a été de poursuivre cette peluche ambulante… et, quand il y arrivait, de lui tirer la queue !
Le chat a été très patient avec lui, et jamais agressif : parfois il lui mettait un petit coup de patte, sans sortir les griffes, puis se carapatait.
Mon fils a peu à peu appris à ne pas courir après le chat, mais à attendre qu’il vienne vers lui : le chat n’était pas une peluche à sa disposition, mais un être vivant avec lequel partager un moment de tendresse.
Il l’a si bien appris qu’aujourd’hui, lorsqu’il se met au lit le soir, le chat vient systématiquement de lui-même se coucher sur lui en ronronnant… avant de faire la même chose sur moi plus tard dans la soirée !
Avec ma petite dernière, qui aura bientôt deux ans, ç’a été peu ou prou la même chose : à six mois elle savait ramper, et s’est mis à poursuivre le chat. Mais elle a aussi compris qu’en fonçant bille en tête vers lui avec des gestes brusques, le chat généralement s’enfuyait.
Elle a appris, avec lui, à être plus douce et patiente, et désormais lorsque le chat vient la voir et frotte sa tête contre elle, ma petite dernière est la plus heureuse des fillettes.
Avec le chat, chacun de mes trois enfants a appris à « apprivoiser » l’autre : je vois au quotidien comment ils tirent profit de cette leçon dans leurs rapports aux animaux, mais aussi aux êtres humains.
L’exemple du calme, de la patience et de la détermination
Sauf quand ils jouent, les chats sont généralement d’un calme olympien. Ils sont économes de leur énergie et l’utilisent à bon escient.
Par ailleurs, Cernobila n’est pas un chat vindicatif qui miaule à tout bout de champ, pour un oui ou pour un non.
Quand elle veut quelque chose, elle attend calmement, soit qu’une occasion favorable se présente, soit qu’on la remarque. Il est rarissime qu’elle miaule, elle s’exprime plutôt par des sortes de brefs roucoulements.
Cela a deux effets positifs.
- Elle n’énerve personne, mais sa détermination et sa patience nous incitent, nous humains, à prendre en compte ce qu’elle veut visiblement mais « discrètement » – qu’on lui donne des croquettes quand elle s’assoit devant sa gamelle, ou qu’on lui ouvre la porte quand elle reste devant ;
- Quand elle miaule effectivement, cela est tellement rare que nous faisons immédiatement attention à elle.
Je n’ai toujours eu qu’à me féliciter de suivre son exemple : exprimer incessamment ses demandes, quelles qu’elles soient, produit un effet de saturation chez votre interlocuteur, qui non seulement ne vous écoute plus, mais évidemment ne répond pas à ce que vous demandez.
Être à la fois calme, patient et concentré, comme le chat à l’affût de sa proie, permet de bondir au moment opportun et de ne pas rater sa cible.
Être économe de ses paroles permet de jouir d’une meilleure qualité d’écoute lorsque l’on s’exprime.
Il n’est jamais fatigué
Cette leçon-là peut prêter à sourire : les chats passent le plus clair de leur temps à dormir ou à végéter. Peut-être ! Mais quand ils sont éveillés, ils sont présents et « affûtés ».
Transposé à notre vie d’adulte, cela ne consiste pas à dormir toute la sainte journée, ni à chasser la souris la nuit venue… mais à être à l’écoute de notre besoin de sommeil afin d’être mieux éveillés le reste du temps.
Je vous ai déjà parlé dans une précédente lettre des bienfaits de la sieste. Je vous ai raconté comment je m’étais converti à cette méthode simple et efficace de « réparation » : mon chat m’y a aidé, en venant se lover au creux de mon bras lorsque je m’allongeais.
Il se la joue perso… mais il est là quand il le faut
Les chats ont la réputation d’être égoïstes… et c’est vrai. Mais c’est ce qui leur permet d’être généreux.
Leur égoïsme n’est pas une absence d’altruisme, bien au contraire ; cela pourrait se traduire par le proverbe : « charité bien ordonnée commence par soi-même ».
Il m’est déjà arrivé d’appeler et de chercher pendant des heures mon chat, en vain, et de le voir sortir en s’étirant de sa toute nouvelle cachette où il avait allègrement dormi.
Mon chat n’est certes pas au garde-à-vous… mais il est là quand on a besoin de lui. Lorsqu’un de mes enfants se blesse ou est malade, il vient spontanément lui tenir compagnie. Cela a un effet à la fois consolant et divertissant pour eux : ils oublient momentanément leur peine.
Moi-même, quand il m’arrive d’être souffrant, son arrivée a quelque chose de très réconfortant : il active sa fonction « bouillotte » en ronronnant contre moi.
La leçon que j’en tire ? En tant que père, en tant que rédacteur en chef de journaux de santé naturelle, j’ai très peu de temps pour moi : j’ai toujours quelqu’un ou quelque chose dont je dois m’occuper avant moi-même.
L’exemple de mon chat m’apprend à ne pas m’oublier, et à parfois penser à moi, avant de m’occuper de mes enfants ou de mes collaborateurs dont j’ai la responsabilité : il faut d’abord s’aider soi-même avant d’être en mesure d’aider les autres.
Ce n’est pas pour rien que, dans les avions, les consignes de sécurité nous rappellent toujours de mettre notre masque à oxygène avant de le mettre aux autres : on ne peut pas aider les autres si l’on n’est soi-même plus en mesure de le faire !
Si vous aussi vous avez de proches parents ou des affaires dont la responsabilité pèse sur vos épaules, n’oubliez pas qu’une condition capitale pour « tenir » consiste précisément à ne pas vous oublier vous-même : ménagez-vous des petits moments de plaisir pour vous faire du bien, vous ressourcer et tout simplement vous reposer.
Et vous ? Avez-vous également appris en prenant exemple sur votre chat, ou votre animal de compagnie ? Quelle(s) leçon(s) en avez-vous tiré ? Je vous invite à partager cet enseignement en commentaire de cette lettre.
Portez-vous bien,
Rodolphe
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Article très juste, selon moi qui « pratique » la compagnie d’un chat depuis toujours (pas le même en 50 ans, évidemment!). L’interaction familiale est surprenante et épanouissante à la fois, équilibrante et formatrice, c’est certain.
J’adore, merci beaucoup
BONJOUR à tous les amoureux des chats. J’en suis à la 6ème génération de ces gentils félins. Asthmatique , mais ayant toujours été en contact avec les chats , j’ai constaté que sans ou avec leur présence, je ne vois aucune différence. Certainement habituée depuis toujours avec leurs allergènes , mon corps a dû renoncer à lutter contre mes chats. Je les câline et je les bisouille sans tomber raide . Un vrai bonheur de compagnie mutuelle. Un bonheur simple.
Merci pour cet article – j’ai deux chattes – et j’en suis très heureuse et c’est comme mes bébés – elles me font énormément de bien.
Magnifique résumé du compagnonnage avec nos chats…et continuons nous les humains à prendre des leçons en observant nos compagnons…
Merci pour ce beau message concernant les chats qui les réhabilite aussi au près de leurs détracteurs.
Il y a beaucoup de méconnaissance les concernant et aussi de préjugés.
L’un comme l’autre entraîne leur rejet voir leur abandon très fréquent à l’arrivée d’un enfant ou de la découverte d’une allergie ( beaucoup d’allergologues ne sachant expliquer certaines allergies accusent systématiquement , sans même chercher plus loin, la présence d’un animal dans la famille ( et celui ci est sacrifié).
Le chat apporte réconfort et calme, c’est un véritable petit moteur à bonheur !
La misère des chats des rues est immense et c’est vraiment une grande tristesse de savoir ces animaux si merveilleux laissés vivre des vies de misère, mourir et souffrir souvent dans l’indifférence la plus totale .
J’ai toujours eu des chats et je pense que je leur dois la vie pour de multiples raisons .
Aujourd’hui, je m’accroche à cette dernière, pour eux et, par eux .
Les chats nous apprennent énormément sur nous même et sur les autres, ils restent avec tout leur mystère.
Leur besoin d’explorer un nouveau lieu est dû à leur instinct de survie et de sécurité…ils examinent si aucun danger potentiel ne va les menacer
..ils nen sont pas moins curieux certes , mais cette curiosité est liée au besoin de se rassurer, donc, non, ce n’est pas paradoxal avec le fait d’être casanier et adepte du » rituel » .
Merci encore pour cet article qui ne peut que leur servir .
Maintenant une dernière chose, pour les protéger et tenter d’éviter une misère exponentielle sans cesse croissante en raison de leur nombre, est la stérilisation .. la reproduction étant exponentielle 9 chatons sur 10 ne trouveront pas de foyer et finiront dans les pires conditions.
Et pour rassurer ceux qui vont penser : stérilisation/ extension de la race, ne vous inquiétez pas on en est pas là et n’en serons jamais là, c’est impossible.
Merci ! PM
Hello Rodolphe,
Le chat exerce sur nous une fascination spécifique, que l’on ne ressent pas avec le chien ou les autres animaux. Pourquoi ? En raison de son coté mystérieux et indépendant ? En tout cas, j’adhère totalement à vos propos et vous remercie de l’hommage que vous rendez à nos petit félins de compagnie dont je ne cesse d’admirer la patience, le calme et la force tranquille. Merci encore de leur avoir rendu ce bel hommage.
Bonjour Rodolphe
Votre article m’a beaucoup plu car j’ai moi même un chat qui a….. 21 ans et qui se porte comme un charme. Bon disons qu’il a de l’arthrose mais dans l’ensemble il se porte bien. Je lui ai ramené un ostéopathe animalier qui a allégé ses douleurs du bassin et lui ai donné un complément alimentaire bien entendu naturel.
A présent il passe tout son temps à la maison à dormir et le soir il vient se lover sur mes genoux.
Avant il sortait beaucoup et lorsque je rentrais de mes déplacements professionnels il me « parlait » : j’avais l’impression qu’il me demandait où j’étais allée (je pars en général une semaine entière).
Voilà c’est MOKO et je l’adoooore…..
Je profite de ce message pour vous remercier encore pour tout ce que vous avez fait au sujet de cette crise sanitaire et j’espère que ce foutu pass vaccinal va disparaitre à jamais pour qu’on puisse retrouver une vie plus ou moins normale
Bien cordialement
Fateyha
Bonjour
Merci Rodolphe pour votre témoignage. Je suis vétérinaire et psychothérapeute, je m’intéresse donc justement à la relation que nous avons avec nous animaux. J’ai presque toujours et un chat comme compagnon. Je n’aurai pas assez d’un livre pour témoigner de la richesse de cette relation. Tout ce que vous dites m’a parlé et est très émouvant. J’ai envie d’ajouter que chaque chat, comme nous, a son caractère bien à lui. Et je trouve fascinant comment il interagit avec celui de son « maître ». Justement, on peut regarder la relation suis l’angle du pouvoir maître/esclave. Un sujet qui m’intéresse est celui de l’attachement. Il est très différent selon les relations. Et il dépend aussi bien sûr de ce que l’on donne à son animal. Il y a donc l’angle dépendance/ indépendance. Les chats m’ont aidé à trouver la bonne distance avec eux, et notamment aussi à poser mes limites moi-même. Beaucoup d’échos en tout cas et merci pour votre sincérité.
Bien à vous
Cédric
Formidable, merci pour cette observation détaillée qui nous recentre ,qui éloigne le dispersement, j’ai eu plusieurs chats aux caractères très différents ,le seul qui est reste est une chatte de gouttière très proche de nous, elle a 16 ans et votre description correspond tout à fait à elle, elle nous a appris : »chacun a sa place au bon moment » mais on d’entraide.
Monsieur,
Je vous remercie pour votre article sur le chat. Cette philosophie de sagesse me touche beaucoup et m’invite à la pratiquer.
Je transmets à mes amis « à chat » ! Ils s’y reconnaitront.
En général j’apprécie vos articles qui sont posés et positifs. Exemple dernier : siffler en travaillant …
Merci pour investissement
Cordialement
Jean François
J’ai déjà tenté de vous écrire pour signaler à quel point j’apprécie votre prose sans logorrhée superflue, la capacité de résilience que vous témoignâtes après votre accident à Londres, votre attitude à l’Assemblée nationale (ou était-ce le Sénat?), et, bien sûr, votre hostilité à Big Pharma, votre amour des chats, et que sais-je encore. Mais le message n’est pas parti. Qu’en sera-t-il de celui-ci?
Très touchant !
j’en ai un chat aussi de 13 ans il dort à mes pieds 
Une belle histoire
Oh que oui ! Tant à dire … Moi même allergique à tout petite. Foin, pissenlit, poussière, chats . Mais j’étais une sauvageonne, tout le temps dans les champs, les fermes et les animaux ! J’en ai bavé mais inconsevable pour moi de le séparer de ce qui était ma vie ! Et avec le temps les symptômes ont diminué … L’amour et ce qui nous fait vibrer est plus fort.
Et puis mes deux chats, mes chats de hasard ( comme l’écrit si bien Annie Duperey) , qui ont croisé ma route … L’un fût mon maître, indépendant au possible, calme et rassurant. L’autre l’inverse, un vrai chat chien ! Collé à moi, exclusif, il nous suivait partout ! Au jardin qui était loin. Et même à l’école de mon fils petit . Il miaulait devant la porte de la maternelle, au grand dam de la directrice !
Oui les chats nous apprennent tant.
Tout ce que vous dîtes je l’ai constaté également.
Ils sont subtils. J’ai même eu des transmissions de pensées avec l’un d’eux.
Ils nous apprennent beaucoup, ainsi qu’aux enfants.
Des années après. Ils me manquent toujours ! Et je rêve d’eux régulièrement…
Je parlais des chats de hasard, car ces chats là, qui croisent nos vies au détour du chemin sont là pour une bonne raison. Rien à voir avec un chat que l’on va chercher… J’en ai fait l’expérience…
Si je peux me permettre de vous partager 3 romans sur les chats que j’ai adoré.
« le chat qui s’en va tout seul » de Kipling
» Les chats de hasard » d’Annie Duperey
Et » Le chat du Dalaï lama »
3 pépites !!
Et merci Rodolphe pour ce magnifique partage..
Bien à vous
Béatrice
bonjour, Rodolphe, et merci pour cette nouvelle lettre, qui, comme les autres, est fort intéressante, si intéressantes que je les garde pour les retrouver le moment venu, mais justement le pb est de retrouver celle que l’on cherche. Ce serait chose aidée si le titre du mail contenait l’objet de la lettre, mais ce n’est malheureusement pas le cas. Est-ce que par hasard cela pourrait le devenir? Bien à vous