Chers amis,
N’ayez aucune inquiétude : je n’ai pas brusquement viré va-t-en-guerre.
Mais je sens l’inquiétude gagner du terrain chez mes proches, pour des raisons que nous avons tous en tête… et que télés et radios se chargent de nous rappeler si d’aventure nous n’y pensions plus !
Avec ça, l’entrée dans la partie la plus obscure de l’année n’aide pas forcément à mettre du baume au cœur.
Ma lettre d’aujourd’hui est donc un appel très simple :
Que faites-vous pour échapper au climat anxiogène qui se développe ?
Quels sont vos rituels, vos habitudes, vos « trucs » pour ne pas vous laisser gagner par l’inquiétude et la morosité ?
Que conseillez-vous pour garder le sourire, pour rester digne et droit au moment où beaucoup baissent les bras ?
Partagez vos confidences et vos conseils en commentaire de cette lettre.
Je commence.
Tournez le bouton
L’information, surtout quand elle est négative bizarrement, a un côté addictif et hypnotique.
Les chaînes d’info en continu, qui n’hésitent pas à diffuser en boucle les mêmes images et les mêmes bandeaux, l’ont bien prouvé.
C’était le cas hier pour le covid, aujourd’hui pour la crise de l’énergie ainsi que la guerre, etc.
La sidération est un engrenage pourtant assez facile à couper, en tournant le bouton de la radio et de la télé sur « off ».
Cela ne signifie pas nécessairement ne plus s’informer : soyez assuré que les informations vraiment importantes vous parviendront quoi qu’il arrive.
Mais vous pouvez, a minima, choisir vos sources d’information et surtout quand vous les consultez : cela aide à ne pas se laisser submerger par le flot de nouvelles anxiogènes que sont devenus la plupart des médias courants.
Apéro, bridge ou scrabble
Si vous avez la chance de pouvoir vous réunir avec des proches et des amis, assurez-vous de pouvoir vous faire plaisir et de vous amuser.
Les anciens d’Okinawa fréquentent, tout au long de leur vie, des cercles d’amis datant souvent de l’école… où ils veillent à ne rien faire de sérieux !
Ils chantent, ils jouent, ils font les clowns ; bref ils s’amusent comme des enfants !
J’ai de la chance car j’ai trois enfants de trois à onze ans : je joue aux échecs avec le plus grand, au cochon qui rit avec les deux plus jeunes, sans parler des jeux extérieurs.
En somme, jouez ! Dedans, dehors, et si possible à plusieurs.
Même si ce n’est plus la saison pour les faire à l’extérieur, organisez des apéros avec des gens que vous aimez !
Choisissez une activité qui vous plaise : le bridge, le scrabble, que sais-je ; jouez de la musique, regardez une bonne comédie en dégustant un bon vin !…
Faites-vous plaisir et partagez-le !
Films et livres qui font du bien
Je vous en ai parlé à plusieurs reprises : les films, les livres et la musique sont un formidable moyen d’évasion.
Une évasion non pas pour prendre la fuite… mais pour prendre du recul.
La comédie musicale de Woody Allen Tout le monde dit I love you, quand je l’ai vue pour la première fois, m’a guéri d’un de mes premiers chagrins d’amour : il a suffi d’à peine plus d’une heure et demie de film pour mettre fin à plusieurs jours de tristesse.
Il y a également des livres auxquels je reviens cycliquement pour me « recentrer » quand les choses vont mal, parmi lesquels les Dialogues avec l’ange[1], retranscrits par Gitta Mallasz : il me suffit bien souvent de l’ouvrir au hasard pour y trouver une phrase réconfortante, une saillie lumineuse.
Là encore, je vous invite à partager les titres de films et de livres qui vous redonnent le moral et la pêche.
La vie sous toutes ses formes
Il y a deux semaines, nous nous sommes promenés en famille dans les vignes, c’était magique, et les vignerons nous offraient spontanément du raisin à manger.
C’est l’automne et la nature se pare de couleurs fantastiques : c’est un beau temps pour faire des promenades en forêt.
Non seulement la « sylvothérapie » (passer du temps en forêt ou simplement dans la nature) a des bienfaits anti-stress et antidépressifs désormais très bien documentés, mais cela nous rappelle que pendant que certains s’évertuent à semer la mort et la peur, la vie continue.
Si vous avez la chance d’avoir un jardin, vous alimentez et sculptez vous-même cette vie.
« Il faut cultiver notre jardin » : il ne m’a jamais paru aussi important de prendre au pied de la lettre cette phrase de Candide !
La vie animale qui nous entoure nous apporte également de la joie et nous aide à prendre du recul : que la vie à la maison serait moins drôle sans mon chat qui déboule sans prévenir !
Et vous ?
Il y a encore beaucoup, beaucoup de choses.
La cuisine.
Faire l’amour.
La vie spirituelle et la prière si vous êtes croyant (ou même si vous ne l’êtes pas d’ailleurs !).
Le sport, le yoga, selon votre goût pour l’activité physique (moi, c’est le vélo).
Je vous invite, à votre tour, à partager en commentaire à cette lettre vos armes douces et puissantes à vous pour ne pas vous laisser contaminer par la morosité et rester vous-même.
Bon dimanche à vous,
Rodolphe
[1] Mallasz G (1976). Dialogues avec l’ange. Aubier, Paris (France).
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
pour ne pas me laisser manipuler par la peur que l’on veut nous infliger, je n’ai pas de télé depuis 35 ans, je n’écoute que 5 mn les infos le matin à la radio et le reste du temps je m’entoure de » Beau » que du « Beau » et rien d’autre, je fais du sport, de la danse de la musique et je vois mes amis , ceux qui me restent après le covid car j’ai éliminé tous les toxiques, moralisateurs, qui ont accepté le lavage de cerveau et en redemandent ….et je me sens libre et heureuse, l’avenir est radieux et si Poutine appui sur le bouton, je veux bien partir et m’envoler dans le monde invisible et lumineux où il n’y a aucune peur….
Oui, c’est exactement ça. Il faut se prémunir de toute cette ambiance négative qu’on essaie de nous imposer pour mieux nous conditionner à accepter un avenir obscur dirigé par des assoiffés de pouvoir. Ca n’empêche pas qu’il faille garder une certaine lucidité, mais il ne faut pas plonger tête bèche dans cette morosité qui finira par avoir raison de notre santé. Alors, on se lève, on écoute la radio rire et chanson, on ne prend que le positif de ce qui nous arrive dans la journée, on pratique des loisirs, on prends soin des siens, on fait l’amour le plus possible, un peu d’entretien physique, de la bonne nourriture non transformée, on écoute son corps et agit en fonction de ses besoins, on admire le ciel, les étoiles et on se dit que l’on a la chance d’être là et en bonne santé. On profite du temps présent.
La meilleure réponse à l’environnement anxiogène : Rire ! On ne sait plus rire, je me souviens de mes grands parents qui riaient de tout, ils avaient des joies simples qui nous paraitraient démodées mais pourtant le rire est salvateur !
Au lieu de rouspéter quand on commet une maladresse, qu’on se trompe, qu’on se trouve moche dans le miroir, trouvons l’antidote : rions de ce qui nous arrive, rions de nous mêmes évidemment, il ne s’agit pas de se moquer des autres mais à rire de soi on se retrouve vite à rire avec les autres !
« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leur âme » Machiavel. (et covid !)
Pas de tv mais la nature, mes chats; les animaux : l’été je mets de l’eau – en souriant car contente de moi ! -autour du terrain avec des pierres dans les plats pour éviter les noyades de lézards, lecture, musique, rencontres avec rires ou sourires, soins aux arbres, grande promenade en forêt avec amie et chiens, apprentissage d’une langue, travail manuel sont de purs bonheurs avec mon merci à la vie tous les matins en ouvrant la première fenêtre. Il faut apprécier les petits bonheurs qui nous gardent sans doute en bonne santé : c’est elle notre richesse,celle qui nous permet d’avancer, de faire des projets, de réfléchir, d’aimer . Donner de l’aide à son voisin, à un ami…
Belle et bonne vie à tous dans la joie et la bonne humeur même si parfois ….on a bien envie de donner de la voix….
Oui tout à fait d accord pour moi je n écoute plus la TV d ailleurs je n en ai plus je m informe autrement
Je marche je cuisine j invite mes petits enfants nous jouons
je retrouve des amis je reste en lien avec 1 collectif très important pour moi
chaque jour est 1 jour important je m imposé de vivre ce jour dans la joie quoiqu il en soit
J’ai la chance d’avoir un jardin, j’y passe tout mon temps. Je plante des noyaux, un pêcher donne au bout de 5 ans sa 1ère pêche, j’en ai déjà 7, du coup je peux distribuer. J’ai planté des noix, il va falloir attendre, des noisettes, des abricots qui donnent et plein d’autres fruits à pépins, petits fruits et lianes. Vous pouvez regarder les forêts comestibles, c’est vivifiant.
Je suis musicien, auteur compositeur, chanteur guitariste et…modestement, pianiste depuis peu. Je fais 40 minutes de musculation presque tous les jours, j’adore le sexe avec ma femme ou en solo, les soirées avec des amis proches, ce qui ne m’empêche pas de glaner les informations objectives auxquelles Internet nous permet d’accéder, contrairement à la propagande des médias « officiels ». Je parviens à supporter la dérive de ce monde grâce à tout ça !
Merci Rodolphe! Comme vous je cultive la positivité en pratiquant la marche nordique avec un groupe d’amis , avec lesquels de belles soirées autour d’un apéritif complètent cette joie que les médias voudraient nous déposséder. Le Pilate, les pièces de théâtre et les infos choisies ailleurs que sur les chaînes abonnées à la psychose de la peur. Voilà un bon cocktail pour être heureux et rendre son entourage aussi heureux que vous.🌸🌸
Merci Rodolphe,en ce dimanche j’ai fait une balade en forêt,et c’est vrai les couleurs de l’automne sont bien belles et c’est try ressourçant.
Je ne regarde pas la télé, je n’écoute pas la radio, je ne lit pas les news sur mon smartphone et j’évite les villes. J’ écoute la rivière , les oiseaux et je regarde les montagne.
Ca m’aide à garder la bonne humeur que je cultive en moi depuis des années grâce aux déconditionnement. Et surtout je me connecte dans le coeur avec des amies qui partage les mêmes activité spirituel et on envoie des ondes d’amour dans une société blasé .
Bien d’accord avec vous il faut continuer à vivre avec les autres et surtout ne pas se replier sur soi même car toutes les infos qui nous parviennent sont à prendre et à laisser; Les journalistes eux ont intérêt à faire du sensationnel pour faire vivre leur journal Les réseaux sociaux sont des canaux encore pire que les journaux il ne faut se prendre la tête avec. Laissez venir les jours et après la pluie revient le beau temps.
Merci pour votre contribution à la Lumière.
Oui posons le regard là oû ça nous fait du bien!
Concernant le contenu de votre lettre, Solidaire, je suis. Merci.
Continuer la pratique d’arts martiaux. M’occuper régulièrement de mes petits enfants. La cuisine. Un peu de jardinage. Prendre soin de mas 4 chats.
Je suis bien d’accord ,avoir des amis(ies) pour partager et jouer c’est important,mais aussi masser ses enfants,mon père était gynécologue et adorait les enfants ,il m’a appris vers 7 ans à masser avec les pieds ,je montais sur son dos et marchais tout le long de son dos(évidemment il m’a expliquer de ne pas marcher au milieu ! sur la colonne vertébrale). J’adorais ça,je me sentais valorisée et j’aimai le soigner à mon tour! Ma plus grande soeur diabètique aimait aussi mes massages ,mais avec mes mains. Les enfants entre eux peuvent aussi se masser,je vais être rand-mère et je masserai sûrement (méthode indienne) ma ou mon petit(te). Merci à vous de nous envoyer du soutien même si on connaît un peu comment faire! Il fait beau aujourd’hui ,profitez de cette journée.