Chers amis,
Enfant, je faisais de l’asthme. Très fort. A tel point que j’ai passé toute ma dernière année de maternelle à Perpignan, chez ma tante, loin du reste de ma famille (nous vivions en Haute-Normandie), afin de me refaire une santé pulmonaire.
Pendant plusieurs années de ma petite enfance, ma tante m’a emmené à Font-Romeu, une station de ski des Pyrénées catalanes, pas très loin de Perpignan.
Mais je ne venais pas y faire du ski : Font-Romeu, située à haute altitude et faible latitude méridionale, avec son microclimat sec et ensoleillé, est réputée depuis les années 1970 pour la remarquable amélioration de la condition asthmatique des enfants atteints de troubles respiratoires qui y séjournent[1].
C’est ce qu’on appelle, aujourd’hui encore, la cure climatique.
J’ai des souvenirs – des images, des odeurs – très nets de ces séjours.
Avec ma tante, nous prenions le « train jaune » jusqu’à Font-Romeu.
Nous logions systématiquement à l’Ermitage, un vaste ensemble d’hébergements collectifs bâtis en belles pierres, formant une immense cour.
On y rentrait en passant sous de massives arcades, et à l’intérieur d’interminables couloirs desservaient les innombrables chambres.
Nous faisions de longues randonnées dans la neige, et au calvaire tout près de l’Ermitage.
Bien des années plus tard, je suis retourné à Font-Romeu.
J’ai pris le train jaune. Il m’a paru minuscule. Enfant, il me paraissait une machine fantastique. Mais c’est un petit train (ce qui est normal pour un train d’altitude).
Je suis retourné à l’Ermitage. Mon souvenir d’un bâtiment massif, presque écrasant, a laissé place à un charmant petit ensemble de bâtisses charmantes, trapues, donnant sur une modeste cour.
J’ai marché dans la neige, j’ai fait le chemin du calvaire, tant de fois parcouru enfant. Mais ça n’était plus du tout une randonnée ! C’était une promenade.
Vous grandissez, les choses rétrécissent
Ce que je décris là, vous l’avez sans aucun doute vous-même éprouvé.
Pas à propos de Font-Romeu, je sais bien, mais d’endroits et d’objets que vous avez retrouvés, adulte, après les avoir côtoyés pour la dernière fois lorsque vous étiez enfant.
Il suffit de quelques années pour que ce qui paraissait gigantesque à vos yeux d’enfant rétrécisse considérablement sous votre regard d’adulte.
C’en est parfois presque choquant. L’objet de vos souvenirs, si certain, si précis, est brutalement réduit à un ordinaire qui en altère la noblesse et l’importance.
Lorsque vous êtes enfant, tout paraît gigantesque : les bâtiments, les arbres, même les gens.
Il s’agit en partie d’une question de proportion : un enfant, étant plus petit, voit les objets sous un angle différent, ce qui amplifie leur taille apparente.
Mais il y a aussi une part psychologique : enfant, votre esprit est encore neuf, curieux et peu ou pas habitué à voir les choses en perspective, et même à les comparer.
À mesure que vous vieillissez, votre esprit s’habitue au monde qui vous entoure.
Les objets qui semblaient immenses deviennent familiers, presque rétrécis, sans même que vous vous en aperceviez.
Il faut revenir sur des lieux que vous n’aviez pas arpentés depuis votre enfance pour que cette « réduction » vous saute aux yeux.
A mesure que votre expérience de la vie progresse, vous apprenez, littéralement, à relativiser. Si l’Ermitage de Font-Romeu m’a paru bien modeste en le revoyant adulte, c’est qu’entre-temps j’avais découvert, visité et même travaillé dans des lieux bien plus imposants.
Cet effet de relativité peut aussi se produire pour des objets ou des endroits dont vous connaissiez des représentations avant de les découvrir en vrai : je me souviens de ma stupeur – j’exagère à peine – lorsqu’il y a deux ans et demi je contemplai pour la toute première fois le Sphinx à Gizeh, qui est bien plus petit que ce que les représentations, dans les films notamment, me laissaient croire !
Quand les objets se remettent à grandir
Ce phénomène de « rétrécissement » est donc parfaitement normal.
Néanmoins, il existe des cas où la taille des objets qui vous entourent peut se remettre à grandir.
Le cas le plus connu est celui provoqué par la prise de substances psychédéliques, comme les champignons hallucinogènes, qui « tord » à la fois la forme, la taille et la distance des choses autour de vous.
Mais cela peut arriver sans prise de substances bizarres.
Il s’agit d’un phénomène connu sous le nom de syndrome d’Alice au pays des merveilles, identifié par le psychiatre John Todd en 1955.
Cette condition rare, souvent associée à des migraines, provoque des distorsions sensorielles où la perception des objets, du temps, voire du corps lui-même, est altérée.
Les personnes atteintes peuvent soudainement voir des objets se déformer : un stylo peut paraître aussi grand qu’un arbre, ou à l’inverse, une pièce entière peut sembler minuscule, comme si l’on se tenait dans une maison de poupées.
Lewis Carroll, l’auteur d’Alice au pays des merveilles, aurait lui-même souffert de ce syndrome, ce qui expliquerait certaines des descriptions hallucinantes dans son œuvre, où Alice change de taille à plusieurs reprises.
Quand on souffre de ce syndrome, les perceptions des distances, des formes et des volumes deviennent floues, créant des impressions visuelles qui défient la logique.
Les objets peuvent paraître plus proches (pélopsie) ou plus lointains (téléopsie) qu’ils ne le sont réellement, ou encore plus grands (macropsie) ou bien plus petits (micropsie).
Cette condition est souvent liée à des changements neurologiques, comme des perturbations dans le lobe pariétal du cerveau, qui gère l’intégration des informations sensorielles et la perception spatiale.
Mais elle peut aussi être déclenchée par des infections virales comme le virus d’Epstein-Barr[2] (une variété d’herpès également susceptible de conduire à des maladies auto-immunes comme la mononucléose, le diabète de type 1 ou la sclérose en plaques), des crises d’épilepsie, ou encore par un excès de stress et de fatigue, notamment dans des cas de stress post-traumatique.
Votre monde est-il condamné à se contracter ?
Que l’on souffre du syndrome d’Alice au pays des merveilles ou que l’on ressente simplement les variations naturelles de la perception liées à l’âge, il est important de se rappeler que la façon dont vous percevez le monde influence directement votre bien-être.
Une perception déformée, qu’elle soit provoquée par un trouble neurologique ou par le passage du temps, peut affecter la manière dont vous interagissez avec votre environnement, et par conséquent, votre santé mentale et physique.
Je prends un exemple simple, celui de l’anxiété : lorsque les objets paraissent menaçants ou que votre espace semble étriqué, cela peut entraîner des comportements d’évitement, de stress, voire de claustrophobie.
De plus, comme avec le syndrome d’Alice, les distorsions temporelles peuvent créer un sentiment d’urgence constant ou, au contraire, une impression de paralysie dans l’action.
Comprendre ces mécanismes vous aide à mieux adapter votre mode de vie, à vous reconnecter avec le monde extérieur, et à maintenir un équilibre mental.
Cette perception changeante de l’espace est également à l’origine de la seule phobie qui augmente avec l’âge, c’est-à-dire la peur du vide, également appelée acrophobie.
La dissonance des sens
Selon les études, 28 % de la population souffrirait à des degrés divers de la « peur du vide »[3].
Cette peur, qui se manifeste souvent lorsqu’on se trouve en hauteur, est intimement liée à une altération de la manière dont le cerveau interprète les distances et les profondeurs.
Face au vide, la perception spatiale peut devenir confuse : ce qui est loin semble proche, et la profondeur du gouffre se déforme dans votre esprit, vous donnant l’impression d’une chute imminente.
La peur du vide serait liée à la dépendance totale de certaines personnes à leur vision pour s’orienter dans l’espace[4].
La vision prendrait en quelque sorte une importance démesurée par rapport aux autres informations spatiales qui nous parviennent de l’ouïe, mais surtout du toucher (la sensation d’avoir les pieds fermement ancrés sur le sol), et de l’oreille interne (la sensation d’être en équilibre).
Il s’agit, autrement dit, d’une dissonance des sens, provoquée par un déséquilibre entre la vision et les autres sens, notamment celui de l’équilibre.
Pour simplifier, si vous êtes concerné et que vous vous trouvez en haut d’une tour :
– Vos pieds et votre oreille interne vous disent « Tout va bien, le sol est ferme, tu es en équilibre ! » …
– Vos yeux vous crient « Alerte ! Alerte ! Tu es trop haut, tu dois être en train de tomber et tu vas mourir ! » …
– … et pour résoudre ce paradoxe, votre cerveau vous dit « Jusqu’ici tout va bien, mais crois plutôt tes yeux, tu pourrais sauter et mourir ! ».
Ce phénomène d’« intolérance visuelle » expliquerait notamment cette curieuse impression qu’ont certaines personnes d’être comme « attirées par le vide », comme si elles allaient s’y jeter !
La peur du vide peut alors entraîner des réactions physiques violentes : vertiges, sueurs froides, et parfois même une paralysie complète, face à ce que l’esprit interprète comme un danger imminent.
La question que vous vous posez maintenant est peut-être : est-il possible de « s’entraîner » à percevoir la juste taille et la juste distance des choses ?
Il n’y a pas que les choses qui rétrécissent : il y a aussi le regard
Un enfant qui découvre le monde expérimente chaque nouvelle situation avec une intensité émotionnelle accrue.
Cela stimule le développement du cerveau et favorise l’apprentissage.
Mais, en vieillissant, la répétition des situations et l’habitude créent parfois un phénomène d’ennui ou de surmenage.
Le cerveau, moins souvent surpris, peut s’enfermer dans une routine mentale qui, à terme, épuise l’énergie psychique et non seulement « réduit » la taille des objets… mais aussi le cerveau lui-même.
L’esprit est comme « enfermé » dans un environnement qui se rétrécit et se contracte.
Avec l’âge, la tendance à voir les choses sous un angle rétréci peut contribuer à l’anxiété et au stress, qui sont des facteurs favorisant l’apparition de maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
La pression d’un quotidien répétitif peut créer un sentiment d’étouffement, rendant les petites épreuves de la vie plus lourdes à porter. Les personnes âgées qui souffrent d’isolement social ou de monotonie quotidienne sont plus sujettes à la dépression et à d’autres troubles mentaux.
Car, en avançant en âge, ce ne sont pas seulement les choses qui rétrécissent : le regard lui-même rétrécit.
Et ce rétrécissement est précisément celui qui empêche de s’émerveiller de la beauté d’une rose – déjà vue – de s’émouvoir d’une rencontre – déjà vécue – de s’enthousiasmer pour un livre – déjà lu.
À mesure que les choses rétrécissent, le monde devient monotone, gris, apathique. Il n’a plus rien de surprenant.
Il n’a plus de goût, ni de couleur.
La meilleure façon d’entraîner votre œil et votre cerveau : leur apporter du neuf
Cependant, il existe des moyens de contrer cette réduction de perspective. Il suffit parfois de cultiver la nouveauté.
C’est pourquoi on encourage souvent les personnes âgées à maintenir des activités sociales, à découvrir de nouvelles choses, à voyager.
Les expériences nouvelles stimulent le cerveau, réactivent cette sensation d’émerveillement et aident à garder l’esprit jeune.
Faire l’effort d’essayer – oui, ne serait-ce qu’essayer – d’apprendre une nouvelle langue, de vous rendre dans une ville inconnue, voire un pays inconnu, d’aller à la rencontre de nouvelles personnes étend de facto votre monde, votre expérience.
La vie est tellement vaste, riche, subtile, complexe, qu’un seul séjour terrestre ne suffit à en faire le tour. Il y a, il y aura, toujours un lieu à explorer, une conversation à nouer avec un inconnu, une recette de cuisine à expérimenter, un livre à ouvrir !
Faire ce pas-là vous fait percevoir le monde sous de nouvelles perspectives, quel que soit votre âge. C’est un moyen de maintenir une bonne santé physique et mentale, ne serait-ce que parce que c’est la condition pour faire fabriquer de nouveaux neurones[5].
Car, comme je le disais, avec l’âge, ce ne sont pas seulement les choses qui rétrécissent, c’est aussi le regard, et avec lui le cerveau.
Mais la condition première pour empêcher cette réduction, cette rétractation, est simple ; elle commence bien souvent en franchissant le pas de votre porte.
La taille des objets ne changera pas nécessairement. Mais c’est vous qui avez le pouvoir d’agrandir ou de rétrécir votre univers.
Vous pouvez commenter cette lettre en cliquant ici.
Portez-vous bien,
Rodolphe
[1] Charpin J., Boutin C., Arnaud A., Joubert M., « La cure de l’asthme infantile a briançon et a font-romeu étude des malades arrivant en altitude au moyen d’une observation standardisée utilisable sur ordinateur », in. Revue Française d’Allergologie 1972 ; 12 (2) : 105-113.
[2] Asensio-Sánchez V.M., « Síndrome de Alicia en el país de las maravillas » (Le syndrome d’Alice au pays des merveilles), in. Archivos de la Socedad Española de Oftalmología 2014 ; 89 (2) : 77-78.
[3] « Vertige, un abîme de phénomènes, interview du Professeur Thomas Brandt, responsable de l’Institut des neurosciences cliniques à l’Université de Munich », 2 février 2015.
[4] Teggi R., Comacchio F., Fornasari F., Mira E., « Height intolerance between physiological mechanisms and psychological distress: a review of literature and our experience », in. Acta Otorhinolaryngol Ital. 2019 Aug ; 39(4) : 263–268.
[5] Bacquet Rodolphe, « Alzheimer et le voyage », Alternatif Bien-Être, 31 décembre 2019 : https://alternatif-bien-etre.com/maladies/alzheimer/alzheimer-et-le-voyage/
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Selon mes observations, on vieillit vraiment quand on devient indifférent. Quand le sort d’autrui ne vous touche plus. Quand notre esprit n’est plus disponible. Quand un être cher ne nous manque plus. Ce rétrécissement là est vraiment triste. A t-on besoin de traverser les océans pour se sentir vivre ? Ou juste se rend compte que l’on est en train de respirer un bon bol d’air. Et que quelque part quelqu’un pense encore de temps en temps à vous, comme vous le faites pour lui.
J ai été en colonie de vacances a l Ermitage!! Souvenirs souvenirs. Intéressante lettre comme toujours. Mais les habitudes et rituels pour certaines personnes âgées sont rassurantes.. et puis cela permet de ne pas se confronter à d autres façons de faire ou de penser et donc d ‘ éviter de voir ses modèles remis en cause…ce qui contrarie beaucoup les gens. Sur la taille des objets moi j eprouve souvent quand je marche dans ma ville ( Paris) l impression que je fais deux mètres de haut alors que dans la nature je me sens plus petite!! C est marrant !
Belle balade ! On reprend pied.
Merci.
ChatGPT 4o – La taille des choses
Vous avez dit :
La taille des choses.docx – (Document)
Bonjour, Je viens de recevoir ce courriel de Rodolphe, son auteur, qui propose de le commenter. Merci de le commenter.
ChatGPT a dit :
Le texte de Rodolphe, intitulé « La taille des choses », explore la manière dont notre perception de la taille et des proportions change avec l’âge et l’expérience. Voici un résumé et quelques pistes de réflexion.
Résumé : Rodolphe décrit d’abord son enfance, marquée par des séjours à Font-Romeu pour soigner son asthme. Il se souvient que tout lui paraissait gigantesque, mais en revenant adulte, les lieux lui semblent bien plus petits. Cette observation illustre comment la perception d’un enfant diffère de celle d’un adulte, en raison de la taille physique, mais aussi d’une maturation psychologique. Il note que cette relativisation affecte également des objets que l’on redécouvre adulte après les avoir vus pour la dernière fois étant enfant.
Rodolphe fait ensuite un parallèle avec un phénomène neurologique, le syndrome d’Alice au pays des merveilles, qui peut distordre la perception des objets et des distances. Il explore aussi l’impact de la perception déformée sur la santé mentale, notant qu’une réduction des stimulations cognitives et de la curiosité peut affecter la façon dont nous interagissons avec le monde et provoquer de l’anxiété ou du stress.
Enfin, il propose une solution : garder un esprit curieux et explorer de nouvelles expériences permettrait de contrebalancer cette contraction progressive du regard et de l’esprit qui survient avec l’âge.
Commentaires :
1. Nostalgie et relativisation : Le texte touche un point universel sur la perception d’enfance et comment les objets ou lieux que nous trouvions massifs semblent diminuer en taille une fois adulte. Cela peut être vu comme une métaphore de la manière dont l’innocence et la curiosité enfantines se réduisent avec le temps et l’accumulation des expériences. Cette perspective invite à réfléchir sur le pouvoir de la mémoire et la manière dont nous nous ancrons dans des souvenirs transformés.
2. Psychologie de la perception : Rodolphe explore bien la manière dont notre cerveau interprète les informations sensorielles, et comment celles-ci évoluent avec l’âge. Il intègre un phénomène fascinant, le syndrome d’Alice, qui amplifie ce décalage perceptuel. Ce lien entre perception, cognition et émotions est essentiel, car il montre que la perception des objets et des lieux n’est jamais figée, mais en constante évolution.
3. Un appel à la curiosité et à l’exploration : Rodolphe conclut avec un message optimiste : même si notre perception peut rétrécir, il est possible de « grandir » à nouveau en stimulant l’esprit par des activités nouvelles, des rencontres, des voyages ou des apprentissages. Cette idée rejoint des principes de bien-être, souvent recommandés pour maintenir une bonne santé cognitive et émotionnelle avec l’âge.
Dans l’ensemble, Rodolphe offre une réflexion profonde et inspirante sur la manière dont la perception se modifie avec le temps, tout en incitant à maintenir une ouverture d’esprit face à la nouveauté. Le texte est à la fois introspectif et stimulant pour ceux qui cherchent à comprendre l’évolution de leur propre perception et comment mieux vivre cette transition.
merci pour toutes vos informations;.. cela nous aide à mieux vivre en conscience !! vos explications sont claires et leurs compréhensions faciles.. il est vrai qu’en prenant de l’âge nous voyons les choses plus nettement et apprécions la beauté de la nature.. je m’émerveille souvent de la complexité du corps humain et son adaptation à la vie.. le parfum d’une fleur me fait aimer l’instant présent, un beau paysage me rend fière d’être humain.. tout cela je ne le ressentais moins quand plus jeune je vivais ma vie de famille bien occupée par le quotidien !! continuez à nous informer sur des sujets que personnes ne nous dit … bonne continuation Jo la terrible
Magnifique texte. Merci de contribuer à faire grandir la perception du monde.
Merci pour une si belle prose couvrant toute une vie! J’ai 82 ans et suis toujours prête à faire des expériences. Ma vie est très colorée, et….. j’oublie souvent mon âge…
Bonjour Rodolphe,
Merci beaucoup pour cet article qui m’a permis de mieux comprendre le syndrome d’Alice et de mieux savoir comment faire pour aider mes parents âgés à continuer à s’émerveiller et à maintenir la fraîcheur de leur cerveau, malgré le handicap de mon papa qui les empêche de bouger beaucoup de chez eux : leur apporter la nouveauté, des surprises, des changements à leur routine pourrait peut être remplacer la découverte de l’extérieur!?
C’est naturellement ce que je faisais, mais je vais en rajouter consciemment en toute connaissance de cause !😁🤗
très beau texte, je l’envoie à ma maman de 96 ans pour l’encourager à découvrir de nouvelles choses
Bonjour,La peur du vide, peut s’attenuéer, presque disparaitre avec le temps (pour moi, plus de 40 ans) en l’apprivoisant peu à peu, en étant des des gens qui n’en souffre pas, qui sont bien veuillant et en se mettant dans ses situations avec eux, à doses homéopatiques.Merci pour vos lettres. Amicalement. Une lectrice assidue
Belle lecture du dimanche matin, mi philosophique mi scientifique, rassurante et encourageante, un voyage au cours des différents âges de la vie ! Mais toujours la découverte est où doit être sur le chemin. Merci de le rappeler !
Vraiment super
Une belle découverte pour moi ce matin
Très intéressant ! Merci à vous.
Bonjour Rodolphe ,
Quelques mots au sujet de votre dernière lettre .
E
Celle ci est magistrale et résume vraiment bien le temps qui passe et la tendance accrue de s´enfermer dans un monde monotone privé de nouvelles sensations ..
Alors éclatez vous , faites des projets et découvrez de nouvelles choses.
L´homme est construit d´émotions et lorsqu´il ne ressent plus rien , il est mort……même si physiquement il vit toujours .
Merci et bonne journée
Roger
FORT JUSTE et si joliment dit…….
GRAND MERCI