Une (très) mauvaise raison de paniquer et angoisser, selon moi
Chers amis,
Rappelez-vous, c’était il y a moins de dix ans : le 21 décembre 2012 devait avoir lieu… la fin du monde.
Cette date, qui constituait la fin d’un cycle de plus de 5125 ans dans le calendrier maya, avait été interprétée par certains comme celle de la fin des temps.
Déluge de feu provoqué par un astéroïde, la Terre avalée par un trou noir ou inversion des pôles magnétiques : on ne savait pas comment ça devait finir, mais l’apocalypse était programmée.
On a même vu alors en France, certains se réfugier au sommet du pic de Bugarach, qui devait échapper au cataclysme exterminateur.
La fin du monde n’a pas eu lieu, mais rassurez-vous, elle n’est que reportée.
Ce qui est une bonne raison pour cesser d’avoir peur.
La fin du monde, c’est toujours d’actualité
Il y a toujours quelqu’un, dans les médias ou même dans notre cercle d’amis ou de famille, pour jouer les oiseaux de mauvais augure.
Version réveillon ou anniversaire du petit neveu, c’est le grand-oncle qui, d’un air pénétré et convaincu, lâche tout à trac : « de toute façon, on a épuisé les ressources, le système est pourri, tout fout l’camp, ça va se péter la g… »
Version prophétie solennelle et sensationnelle : « C’est le châtiment !… Faites pénitence !… La fin des temps est venue… Tout le monde va périr !… Et les survivants mourront de faim et de froid !… Et ils auront la peste, la rougeole et le choléra !… »
Ces derniers mots sont ceux de Philippulus, le scientifique improvisé prophète qui annonce le pire aux braves gens dans la rue en tapant dans une timbale au début de L’Étoile mystérieuse.
Mais pas plus dans cette aventure de Tintin que dans la réalité, les prophètes de l’apocalypse n’alertent à bon escient la population : la fin du monde n’a jamais lieu. Ça rate toujours ! Peste !
Il y a pourtant eu de nombreuses échéances par le passé. Il y a eu la grande peur de l’an mil, celle du bug de l’an 2000, et maintenant… celle du Covid.
Les nouveaux prophètes de la fin du monde sont des scientifiques
A l’image de Philippulus dans Tintin, les prophètes catastrophistes d’aujourd’hui sont des scientifiques.
Il y a mille ans, c’étaient les représentants de la religion qui avaient l’autorité et le prestige pour nous faire peur. A présent, ce sont les « experts » et les « spécialistes » de tel ou tel domaine.
Finies, donc, les prophéties religieuses – il ne s’est rien passé ni en 1000, ni en 1666, ni en 1999, années « diaboliques » – finies les lectures New Age de traditions ésotériques – 2012 est loin – les prédicteurs du pire portent aujourd’hui une blouse blanche et ont un doctorat au titre ronflant.
A tel point qu’ils portent un nom à faire frémir – ou rire : les collapsologues, de l’anglais « collapse », qui signifie « effondrement ».
La « collapsologie », c’est donc littéralement la « science de l’effondrement ».
Ces experts alertent sur l’effondrement imminent de notre société telle que nous la connaissons, provoquée par la convergence de ces phénomènes :
- Surpopulation et croissance démographique non-maîtrisée ;
- Épuisement des ressources naturelles de la planète ;
- Réchauffement climatique (et crainte des « réfugiés climatiques ») ;
- Extinction de plusieurs espèces animales ;
- Et évidemment… les épidémies. Je vais y revenir.
Ces dernières années, plusieurs livres d’experts autoproclamés en collapsologie sont parus pour « alerter » leurs braves concitoyens des raisons prochaines de l’effondrement de notre société : Comment tout peut s’effondrer, de Pablo Servigne[1] et Raphaël Stevens, Devant l’effondrement, d’Yves Cochet[2], À l’aube de la 6è extinction de Bruno David[3].
Pourquoi la théorie de l’effondrement est séduisante
Pris à part, tous les éléments que j’ai mentionnés plus haut donnent effectivement lieu de s’inquiéter.
Oui, la Terre se réchauffe.
Oui, la population humaine, croît, encore et toujours.
Oui, les ressources de la planète ont une limite.
Oui, l’homme est responsable d’« écocides » nombreux.
En 2020, une étude commandée par la fondation Jean Jaurès révélait que 65 % des Français croient que « la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s’effondrer dans les années à venir »[4].
La même fondation fait un constat logique mais passionnant. Selon leur âge, leur situation sociale et leur « sensibilité » politique, les personnes croyant à l’effondrement pensent qu’il sera provoqué par des raisons différentes :
- Les gens jeunes et de tendance gauche-écolo pensent que l’effondrement sera dû aux conséquences du réchauffement climatique et de la surconsommation des ressources ;
- Les gens plus âgés et de tendance de droite misent davantage sur des vagues migratoires incontrôlées, une guerre (civile ou mondiale) et une décadence progressive mais inéluctable.
Autrement dit… chacun voit dans l’effondrement à venir la « validation » de ses propres angoisses, préoccupations et peurs.
La collapsologie est-elle une science ?
En réalité, la théorie selon laquelle tous ces sujets inquiétants, pris ensemble, mèneraient à l’effondrement de notre société est, au mieux, une lecture erronée des faits, au pire… une pseudo-science.
Pourtant, la « collapsologie » est née sous des cieux apparemment très sérieux !
En 1972, le Club de Rome, un groupement de scientifiques et d’économistes annonçait l’épuisement des ressources énergétiques, en minerais et en terre arable pour les années 1990.
Scoop : cet épuisement n’a pas eu lieu. « Ce n’est que partie remise » clament aujourd’hui les membres de ce même Club, qui désormais tablent sur… 2030[5].
L’épuisement des réserves de pétrole, de minerais, de gaz et de terres arables paraît pourtant logique.
La vérité est que les « experts » sont eux-mêmes très partagés sur, notamment, l’épuisement des terres rares et arables. Même le « pic pétrolier », c’est-à-dire le moment où nous atteindrons les réserves pétrolifères de la planète, est sans cesse différé.
Bonne ou mauvaise nouvelle, là n’est pas la question.
Ce que nous devons retenir, c’est que dans le domaine socio-économique comme dans le domaine religieux, les prédictions sont toujours risquées. Le report, quart de siècle après quart de siècle, de ce fameux « effondrement » ne fait pas exception à la règle.
« Plus ça rate, plus ça a de chances de fonctionner », auraient dit les Shadoks.
La collapsologie repose sur une figure tutélaire, que personnellement j’estime beaucoup… mais qui a donné lieu à beaucoup d’interprétations à mon sens erronées.
L’île de Pâques, la Terre et le « boom » des théories de l’effondrement
En 2006, le scientifique américain Jared Diamond a publié un livre qui a eu un retentissement considérable, intitulé Effondrement : Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie[6].
J’ai trouvé cette lecture passionnante, moins toutefois que son précédent livre De l’inégalité parmi les sociétés, qui « refaisait » de manière lumineuse l’histoire de l’Humanité à l’aune des avancées technologiques, des ressources naturelles et… des maladies.
Effondrement (Collapse en anglais) raconte comment plusieurs sociétés à travers l’histoire et le monde ont géré l’épuisement de leurs ressources naturelles.
L’exemple le plus célèbre est celui de l’île de Pâques : Jared Diamond explique que la société traditionnelle de cette île perdue au milieu du Pacifique se serait effondrée suite à l’exploitation abusive des arbres.
Il y a deux « problèmes » avec cet ouvrage : un problème propre au livre lui-même, et un autre relatif aux interprétations qui en ont été faites.
Le premier problème est que l’ouvrage de Jared Diamond, notamment pour la partie sur l’île de Pâques, repose sur des hypothèses, et non des faits historiques – pour la simple et bonne raison qu’aucun témoignage direct des insulaires de l’époque ne nous est parvenu !
Cette lecture de l’histoire est même vivement critiquée par d’autres scientifiques, dont l’anthropologue Benny Peiser, qui reproche à Diamond de manipuler les données pour « soutenir sa théorie néocatastrophiste »[7].
Ensuite, contrairement à ce que l’on pourrait croire avant de lire le livre, celui-ci ne décrit pas que des effondrements ! Jared Diamond décrit en détail comment certaines civilisations ont réagi à temps aux menaces qu’elles faisaient peser sur leurs ressources naturelles et ont « corrigé le tir ».
C’est le cas notamment du Japon, lui aussi menacé par la déforestation, avant que l’État ne contrôle rigoureusement l’exploitation des arbres de l’archipel.
Mais surtout : la Terre n’est pas l’île de Pâques ! La majeure partie des « effondrements » de civilisation décrits par Diamond ont eu lieu soit sur des îles, soit dans des parties du monde très isolées.
Même si la Terre est ronde, elle n’est pas une île. Nous vivons dans l’inverse d’une île en réalité : dans un monde hyperconnecté, où les carences d’un pays peuvent être compensées par les richesses d’un autre.
Où, même si les ressources disponibles ne sont pas partout rationnellement gérées, les innovations et les progrès des uns « rattrapent » les faiblesses et les bêtises des autres.
Et où, ensemble, les peuples ont les reins plus solides. La meilleure preuve, c’est… le Covid.
Covid : encore une catastrophe qui fait pschitt
Lors du début de la crise du Covid, beaucoup y ont vu l’un des signes annonciateurs de ce fameux effondrement.
C’était la grande pandémie redoutée : la grippe espagnole en pire, voire le retour de la grande peste noire !
Le Covid a eu lui aussi ses prophètes : les statisticiens et autres membres de « conseils scientifiques », dont les projections promettaient hécatombe sur hécatombe.
En France, le bilan officiel fait aujourd’hui état de 100 000 morts… Un chiffre qui peut impressionner, mais qu’il est capital de relativiser.
Je ne m’attarderai pas sur les décès abusivement étiquetés Covid, en réalité attribuables aux comorbidités de patients ayant contracté le virus. Il est très difficile d’avoir des chiffres transparents sur ce sujet.
En revanche, vous remarquerez une chose : c’est que l’on compte les décès liés aux épidémies de grippe par année.
Nos « 100 000 morts du Covid » sont, eux, cumulés depuis plus d’un an. Imagine-t-on les morts de la grippe, additionnés année après année ? On atteindrait des chiffres stratosphériques. On ne s’embarrasse pas de telles nuances quand il s’agit du Covid.
Or, nous connaissons maintenant, grâce à une étude parue dans l’European Journal Clinical Investigation le mois dernier la létalité réelle du Covid : c’est-à-dire le ratio nombre de personnes infectées/nombre de personnes décédées.
Ce ratio est de 0,15%. C’est un chiffre comparable à… la grippe saisonnière[8].
Autrement dit, la catastrophe annoncée ne s’est pas produite. A tous les niveaux.
On nous avait prédit une catastrophe démographique. Elle ne s’est pas produite. On vient de le voir, l’impact sur la mortalité est en réalité dans les « clous » des épidémies saisonnières.
On nous avait prédit un effondrement du système hospitalier. Il ne s’est pas produit. Les services de réanimation ont subi une forte pression, les soignants ont payé un lourd tribut en termes de stress et de dévouement… mais le système hospitalier tient bon.
On nous avait prédit une crise économique pire encore que celle de 2008. Elle ne s’est pas produite. La récession a eu lieu, elle était inévitable, mais elle a été beaucoup moins forte que redouté.
Le Covid est un enseignement : nos sociétés sont beaucoup plus résistantes que nous le croyons. Elles sont bien plus capables d’« encaisser » que les esprits chagrins ou manipulateurs veulent nous le laisser croire.
Nous devons retenir cette leçon : les « prophètes » du Covid ont joué, et continuent à jouer, sur la peur… Comme tous les catastrophistes.
Il n’y a pas d’effondrement, il n’y a que des changements
La plupart des civilisations, et des sociétés, ne s’effondrent pas : elles traversent des crises et mutent.
Les pyramides d’Égypte, les temples d’Angkor ou le Colisée à Rome ne sont pas les ruines de civilisations qui se sont effondrées : elles sont les restes d’un moment culturel du pays qui les a vues naître !
Les civilisations, contrairement à une croyance répandue, ne meurent pas, donc : elles mutent, se marient, se séparent et se dissolvent dans différentes représentations – état, religion, communauté.
Bref, la « catastrophe finale » qui verrait notre civilisation s’effondrer est un fantasme. Un miroir aux alouettes qui se nourrit de peurs intimes pour engendrer des peurs collectives.
C’est une peur humaine, ancestrale. Mais, j’en suis convaincu, c’est une peur stérile, et pire encore : dangereuse.
On peut y voir, pour la France en tout cas, l’expression d’un pessimisme et d’un déclinisme chers à notre pays.
Mais si ça n’était que ça !
Effondrement contre intelligence collective
La théorie de l’effondrement et ses avatars, comme le survivalisme, ne cultivent qu’une seule chose : le quant à soi.
La peur et l’attente du pire nous entraînent dans un engrenage de méfiance, de défiance envers l’autre, d’égoïsme.
C’est une vision du monde apeurée, où le pessimisme et le « chacun pour soi » prennent le pas sur les bonnes raisons de garder espoir et la solidarité – le « tous pour un, un pour tous ».
Alors, certes, il y a un côté amusant : un aspect « MacGyver », débrouillard, prêt à faire face à toutes les situations.
Mais cette « débrouille » possède un côté obscur et contradictoire car celles et ceux qui se préparent à un effondrement collectif, provoqué par l’épuisement des ressources, prétendent y répondre par… le fait de les épuiser plus encore.
Ils font des stocks de tout et de n’importe quoi (on l’a vu encore lors du premier confinement l’an dernier), et en premier lieu de nourriture, rendant précisément cette production de nourriture stérile ! C’est absurde de bout en bout.
Pourtant… il serait tout aussi absurde de ne rien faire du tout.
Notre planète n’est pas en très grande forme, ce n’est un mystère pour personne. Nous exploitons de manière outrancière ses ressources, c’est acquis. Notre système de santé est malade, en misant tout sur les solutions chimiques et en ignorant les naturelles.
Mais, plutôt que d’y réagir façon « après moi le déluge », je préfère suivre l’exemple de belles âmes, qui prônent des solutions de santé et de vie alternatives, tournées vers le bon sens, la responsabilité et le partage.
C’est une réaction « positive », cultivant non pas la peur de la catastrophe ou celle de l’autre, mais la recherche de modèles de vie sains et durables.
C’est le cas, par exemple, de mon amie Mathilde Combes, qui plutôt que de nous faire peur sur l’effondrement des qualités nutritives des aliments… nous indique comment retrouver, près de chez nous, plantes et herbes à cueillir, pour se nourrir et se soigner.
Ce n’est pas une démarche qui résoudra tout. Mais c’est une démarche simple et innovante, inscrite dans le temps long ; et pas des solutions-gadget à court terme, compliquées, pour faire face à un « effondrement »… qui à mon avis ne se produira pas.
Si vous ne connaissez pas son projet, vous pouvez le découvrir ici.
C’est, j’en suis certain, en nourrissant ces partages, et non nos peurs, que nous vivrons mieux, et repousserons ce spectre de l’effondrement.
Portez-vous bien,
Rodolphe
P.-S. : j’ai créé une chaîne Youtube, sur laquelle je vais prochainement diffuser des vidéos d’information sur :
- le thé et le café
- les vertus thérapeutiques du rire
- certains composés du fromage
Pour ne pas manquer ces contenus, je vous invite à vous abonner à cette chaîne. C’est évidemment gratuit.
[1] Servigne, P. & Stevens, R. (2015). Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes. Éditions Seuil. EAN : 9782021223316
[2] Cochet, Y. (2019). Devant l’effondrement. Essai de collapsologie. Édition Les liens qui libèrent. EAN : 9791020909077.
[3] David, B. (2021). À l’aube de la 6ème extinction. Édition Grasset. EAN : 9782246820123.
[4] Cassely, J.-L., & Fourquet, J. (2020). La France : Patrie de la collapsologie ? Fondation Jean Jaurès. https://jean-jaures.org/nos-productions/la-france-patrie-de-la-collapsologie
[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Club_de_Rome
[6] Diamond, J. (2006). Effondrement : Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie. Éditions Gallimard. ISBN : 9782070776726.
[7] Dortier, J.-F. (2006). Île de Pâques : la catastrophe a-t-elle vraiment eu lieu ? Sciences Humaines. https://www.scienceshumaines.com/le-de-paques-la-catastrophe-a-t-elle-vraiment-eu-lieu_fr_14450.html
[8] Ioannidis, J. (2021). Reconciling estimates of global spread and infection fatality rates of COVID-19 : An overview of systematic evaluations. European Journal of Clinical Investigation 51(5) : e13554. https://doi.org/10.1111/eci.13554
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Bonjour Rodolphe Bacquet,
Je ne lis pas tous vos articles par ce que je ne peux pas tout lire, mais le titre de celui-ci a retenu mon attention et franchement il m’a passionné. Votre argumentation est très pointue et je la partage. Je suis d’une nature optimiste et j’apprécie énormément cette démonstration talentueuse qui est très réconfortante. Merci !
Enfin pour vous situer un peu la personne que je suis : J’ai 75 ans, Dieu merci je me porte bien, optimiste comme je vous l’ai dit, je vis dans un petit village de Seine et Marne, vallée du Petit Morin, et j’ai la chance d’avoir l’esprit toujours bien occupé. Bien à vous.
Très bon article, lucide et d’un optimisme réaliste.Je partage cette façon de voir les choses. Merci
0,15% c’est la mortalité, pourcentage calculé non pas sur le nbre de personnes infectées mais sur la population totale. Comparaison avec la grippe saisonnière erronée, pour ça il faudrait comparer avec les années de grippes précédentes et le vieillissement de la population créant un « stock » de personnes fragiles plus important que jamais.
Le problème, Mr Bacquet, ce n’est effectivement pas le Covid, qui n’est qu’une conséquence, mais la prédation de l’homme sur la nature et les autres espèces. Ce n’est pas être catastrophiste que de voir que les insectes ont été décimés à 75 %, que cela continue, et de se demander comment nous allons faire pour nous passer d’eux?! Nous faisons partie d’un tout que nous détruisons à l’échelle planétaire. L’inquiétude de l’effondrement est le contraire du nombrilisme, c’est un regard conscient sur la vie qui nous entoure et son fonctionnement, et le constat que tout cela va très mal.
Le 21 décembre 2012 a été une date déterminante dans l’évolution du système solaire, et dans la destinée de la Terre. Cette date a marqué le début de la fin de quelque chose.
La difficulté que nous rencontrons dans nos raisonnements et nos déductions est que notre démarche analytique est une démarche exclusivement mentale. La démarche mentale est mono-polaire, de polarité masculine. Au fil des siècles, l’Occident a éliminé progressivement l’information de polarité féminine, qui est une information fondamentale. Il se trouve que le champ d’investigation du mental est très limité. Le mental n’est là que pour traiter les éléments d’information fondamentale, en révéler les mécanismes et permettre d’éventuelles applications technologiques.
La science, issue du mental, est dans l’incapacité d’apporter des solutions globales aux « problèmes de l’humanité ». Einstein l’a dit sous cette forme: « on ne peut pas résoudre un problème avec les modes de pensée qui y ont conduit ».
Seule une montée vibratoire de l’ensemble de l’humanité peut résoudre, par répercussion vibratoire, les insolubles problèmes que nous continuons à créer durablement à la surface de cette planète, et, par répercussion, dans l’univers tout entier. Car l’univers est un ensemble de déterminismes optimisés, coordonnés et interactifs.
Ce qui est signifiant pour nous, Êtres Humains, est que nous vivons une expérience de dualité (bien-mal, vrai-faux, beau-laid…) qui n’a aucune répercussion sur notre nature véritable, laquelle est bien au-delà du corps, qui n’est qu’un simple outil, au-de là même de la conscience, au-delà de l’Être, au-delà de l’Esprit, au-delà même de la Lumière puisque, par essence, nous sommes Agapè, l’Amour divin inconditionnel et inconditionné. Notre Véritable Nature est parfaite, totalement satisfaisante, présente de toute éternité.
(Tout ça, la science est dans l’incapacité totale de nous le dire).
Certains s’inquiètent de l’éventuelle disparition d’homo sapiens, et même de la Terre, mais tout cela n’a pas la plus petite espèce d’importance puisque la disparition de la manifestation matérielle de l’univers ne serait que la fin de l’illusion de la « réalité » du temps et de l’espace. Toute la Vie, sous sa forme non manifestée est plus que grandiose, elle est magnifique, éternelle et totalement satisfaisante.
Alors, pas de souci à se faire. Quoi qu’il arrive, ce ne sera que pour sortir de l’expérience de la dualité, du rêve devenu cauchemar, de l’illusion, et cela dans un immense éclat de rire, dans une satisfaction et une joie totales.
Rodolphe bonjour,
Après lecture et dans l’ensemble je dirais qu’il ne faut jamais céder à la peur pour garder le contrôle de ce que l’on peut et doit faire.
Après ce que nous vivons ici est le début d’un changement d’une prise de conscience collective. Notre société doit changer par la volonté des citoyens et non de celle de ceux qui veulent nous gouverner. Il y a des grand défi tout de même!
Il y a un point en ce qui concerne le survivalisme sur lequel je ne m’accorde pas avec vous, c’est le côté individualiste que vous lui affligez. Vous donnez le sentiment que cela est un repli sur soi et l’abandon des autres. S’il est vrai que le survivaliste se prépare à la situation catastrophe et survie cela ne doit pas être pris comme de l’égoïsme. Car il peut de par sa formation aider et secourir les autres. Le tout est de prévoir! Ne prenons nous pas une roue de secours lorsqu’on part en voiture, un sac à dos lorsqu’on va à la montagne, un gilet de sauvetage en mer ..etc. J’ai donc trouvé votre réflexion un peu courte et caricaturale.
J’avoue m’y intéresser mais je n’en suis pas un adepte pratiquant mais je pense que cela peut être une très bonne école. Parlez s’en avec Mike Horn! Au plaisir de vous lire.
Tout se tient tous se transforme! ;)
tout a fait ok avec tout ca! sauf sur le pretendu rechauffement qui devient de plus en plus dur a vendre! pas plus de rechauffement que d epidemie! d ailleurs les deux sont vendus ensemble!
Bonjour et bravo Rodolphe, je ne suis pas d’accord sur tout mais dans l’ensemble j’adhère. Vos articles sont dans l’ensemble réconfortants et logiques. Continuez non à être contre mais à donner vos avis, on se sent moins seuls. Personne ne sait ce qu’il va se passer ou pas, nous avons trop de bonheur et avons peur que ça change alors on fabule sur le pire !!
J’organise des rencontres de découvertes de plantes pour la santé et la nourriture autonome. Attitudes responsable mais pas contre tout et pas d’accord pour une pensée unique…
Gratitudes
Quoi qu’on en dise, c’est un bel article dont on a besoin en ce moment, comme on n’entend qu’un seul son de cloche, que vous n’ignorez sûrement pas, mais vous relativisez avec sérieux et preuves à l’appui. Merci Rodolphe
Qu’en pensez-vous si le prochain article fera une petite projection sur les lendemains qui ne chantent pas où l’on nous promet un pass covid afin de nous obliger à accepter leurs vaccins? Beaucoup de gens ne veulent pas abdiquer, mais comment s’organiser pour ne pas laisser faire? Quelles stratégies? Merci et bonne continuation
Je vous remercie pour votre très bonne analyse à mon sens…sur la situation actuelle qui est là pour nous « tester » et qui doit nous aider aller au-delà de nos croyances et nos limites et nous ouvrir à une autre dimension de nous-même. Ce n’est que mon humble avis.
J’apprécie beaucoup tout le soin que vous avez mis à traiter un thème pas évident du tout, en développant plusieurs dimensions , reflets de la complexité de la vie sur terre et de nos existences qui passent par des cycles en relation avec l’évolution inéluctable de l’être humain.
Bravo de vous être attelé à un pareil sujet!
Pourquoi aller sur YouTube alors que l’on sait maintenant qu’elle est sous contrôle et qu’elle commence déjà à censurer ?
Vos explications sont très sensées.. convaincantes.. j’ai bcp apprécié
Je vous en remercie
je pense que cet article devrait fortement intéresser les autorités indiennes qui peinent a fournir de l’O2 aux zombies qui se promènent dans les rues a la recherche d’un hôpital avec des lits vacants (denrées épuisée) …..ce genre de triomphalisme ou d’optimisme béat dans la soit disant capacité infinie de l’humain a se restructurer ou s’adapter va tres vite (et c’est deja le cas) s’heurter a la réalité implacable d’un monde avec ses propres lois et une finitude qui est impossible a modifier quelque soit la nature de ses désirs ou de ses fantasmes /// la technologie microscopique de fourmis avec des iPads (appelé aussi Homo iPadus) ne va rien changer a tout ca !!!
Belle analyse mêlant cohérence et bon sens.
Je lis régulièrement vos articles mais je ne suis pas d’accord avec ce que vous dîtes dans celui-là…je pourrais développer mais ce serait trop long, il y a tant de choses à dire, je remarque que d’autres personnes dans les commentaires ne sont pas d’accord non plus…désolée…je continuerais à vous lire car beaucoup de vos articles sont excellents mais pas celui-là !!!