Chers amis,
N’ayez aucune inquiétude : je n’ai pas brusquement viré va-t-en-guerre.
Mais je sens l’inquiétude gagner du terrain chez mes proches, pour des raisons que nous avons tous en tête… et que télés et radios se chargent de nous rappeler si d’aventure nous n’y pensions plus !
Avec ça, l’entrée dans la partie la plus obscure de l’année n’aide pas forcément à mettre du baume au cœur.
Ma lettre d’aujourd’hui est donc un appel très simple :
Que faites-vous pour échapper au climat anxiogène qui se développe ?
Quels sont vos rituels, vos habitudes, vos « trucs » pour ne pas vous laisser gagner par l’inquiétude et la morosité ?
Que conseillez-vous pour garder le sourire, pour rester digne et droit au moment où beaucoup baissent les bras ?
Partagez vos confidences et vos conseils en commentaire de cette lettre.
Je commence.
Tournez le bouton
L’information, surtout quand elle est négative bizarrement, a un côté addictif et hypnotique.
Les chaînes d’info en continu, qui n’hésitent pas à diffuser en boucle les mêmes images et les mêmes bandeaux, l’ont bien prouvé.
C’était le cas hier pour le covid, aujourd’hui pour la crise de l’énergie ainsi que la guerre, etc.
La sidération est un engrenage pourtant assez facile à couper, en tournant le bouton de la radio et de la télé sur « off ».
Cela ne signifie pas nécessairement ne plus s’informer : soyez assuré que les informations vraiment importantes vous parviendront quoi qu’il arrive.
Mais vous pouvez, a minima, choisir vos sources d’information et surtout quand vous les consultez : cela aide à ne pas se laisser submerger par le flot de nouvelles anxiogènes que sont devenus la plupart des médias courants.
Apéro, bridge ou scrabble
Si vous avez la chance de pouvoir vous réunir avec des proches et des amis, assurez-vous de pouvoir vous faire plaisir et de vous amuser.
Les anciens d’Okinawa fréquentent, tout au long de leur vie, des cercles d’amis datant souvent de l’école… où ils veillent à ne rien faire de sérieux !
Ils chantent, ils jouent, ils font les clowns ; bref ils s’amusent comme des enfants !
J’ai de la chance car j’ai trois enfants de trois à onze ans : je joue aux échecs avec le plus grand, au cochon qui rit avec les deux plus jeunes, sans parler des jeux extérieurs.
En somme, jouez ! Dedans, dehors, et si possible à plusieurs.
Même si ce n’est plus la saison pour les faire à l’extérieur, organisez des apéros avec des gens que vous aimez !
Choisissez une activité qui vous plaise : le bridge, le scrabble, que sais-je ; jouez de la musique, regardez une bonne comédie en dégustant un bon vin !…
Faites-vous plaisir et partagez-le !
Films et livres qui font du bien
Je vous en ai parlé à plusieurs reprises : les films, les livres et la musique sont un formidable moyen d’évasion.
Une évasion non pas pour prendre la fuite… mais pour prendre du recul.
La comédie musicale de Woody Allen Tout le monde dit I love you, quand je l’ai vue pour la première fois, m’a guéri d’un de mes premiers chagrins d’amour : il a suffi d’à peine plus d’une heure et demie de film pour mettre fin à plusieurs jours de tristesse.
Il y a également des livres auxquels je reviens cycliquement pour me « recentrer » quand les choses vont mal, parmi lesquels les Dialogues avec l’ange[1], retranscrits par Gitta Mallasz : il me suffit bien souvent de l’ouvrir au hasard pour y trouver une phrase réconfortante, une saillie lumineuse.
Là encore, je vous invite à partager les titres de films et de livres qui vous redonnent le moral et la pêche.
La vie sous toutes ses formes
Il y a deux semaines, nous nous sommes promenés en famille dans les vignes, c’était magique, et les vignerons nous offraient spontanément du raisin à manger.
C’est l’automne et la nature se pare de couleurs fantastiques : c’est un beau temps pour faire des promenades en forêt.
Non seulement la « sylvothérapie » (passer du temps en forêt ou simplement dans la nature) a des bienfaits anti-stress et antidépressifs désormais très bien documentés, mais cela nous rappelle que pendant que certains s’évertuent à semer la mort et la peur, la vie continue.
Si vous avez la chance d’avoir un jardin, vous alimentez et sculptez vous-même cette vie.
« Il faut cultiver notre jardin » : il ne m’a jamais paru aussi important de prendre au pied de la lettre cette phrase de Candide !
La vie animale qui nous entoure nous apporte également de la joie et nous aide à prendre du recul : que la vie à la maison serait moins drôle sans mon chat qui déboule sans prévenir !
Et vous ?
Il y a encore beaucoup, beaucoup de choses.
La cuisine.
Faire l’amour.
La vie spirituelle et la prière si vous êtes croyant (ou même si vous ne l’êtes pas d’ailleurs !).
Le sport, le yoga, selon votre goût pour l’activité physique (moi, c’est le vélo).
Je vous invite, à votre tour, à partager en commentaire à cette lettre vos armes douces et puissantes à vous pour ne pas vous laisser contaminer par la morosité et rester vous-même.
Bon dimanche à vous,
Rodolphe
[1] Mallasz G (1976). Dialogues avec l’ange. Aubier, Paris (France).
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Vous le faites par le nez ou par la bouche ?
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Étant une hypernerveuse anxieuse de nature, plusieurs prises choses m’aident à lâcher prise:
La voix d’Elvis, le coloriage, mes animaux( chiens et chevaux), « le cave se rebiffe » ou encore me replonger dans « les rois maudits « .
En plus, l’automne est ma saison préférée, avec un bon goûter en retour de ballade.
Si ça peut donner des idées à certains, c’est cadeau !
Et psst, c’est bientôt Noël.
« Je pense depuis longtemps que si un jour les méthodes de
destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre
espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause
de notre extinction, et moins encore l’indignation qu’éveille la
cruauté ni même les représailles et la vengeance qu’elle s’attire,
mais la docilité, l’absence de responsabilité de l’homme
moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret
public ».
Georges BERNANOS (1888-1948
Merci pour tous ces rappels des petites joies que nous pouvons tous partager.jouer ou écouter une pièce de Mozart, peindre,s’absorber dans la couleur pure ou le mélange, sentir le parfum des herbes arrosées par la pluie, apprendre à aimer le gris du ciel et le froid, sentir que tout vibre et vit autour de nous, tenir la main de quelqu’un qu’on aime, rire des cabrioles de mes chiennes, s’émerveiller de leur vitesse, du soyeux de leurs poils, de la profondeur de leurs yeux. Pas assez de temps pour jouir de tout! Ps je vis en Allemagne et les infos certes sérieuses ne cherchent pas à affoler les spectateurs. Chaque fois que je reviens en France,j’ai l’impression d’une chape de plomb au-dessus de nos têtes…
Bonjour,
En effet, que des mauvaises nouvelles présentes et à venir !!!! moi je vis l’instant présent seule ou avec les gens que j’aime.Seule ça peut être , regarder le ciel, les oiseaux, les arbres, etc…. en famille, c’est le bonheur de voir mes enfants, de rire avec eux, de manger avec eux.Je ne me projeter jamais a plus d’une semaine , l’avenir est suffisamment sombre, ça ne m,intérésse pas !! je me protège comme je peux et croyez moi ça marche, qui vivra verra disait les anciens!!!! longue vie à tout ceux qui me liront !!
…et l’engagement. Plutôt que de ne pas vouloir entendre, agir avec d’autres vers ce qu’on voudrait entendre justement. D’abord parce faire avec d’autres fait du bien, on se sent moins isolés et moins seuls face à ce qui peut donner un sentiment d’impuissance, ensuite parce que ça permet de participer à sa mesure au monde dans lequel nous sommes plongés, d’y avoir une part active.
Merci Rodolphe !
♫ ♫♫ Aux larmes citoyens ….
R’vêtez vos bath haillons, de survivre essayons,
Dans la froidure, de l’hivernale saison … !
À peine rentrée d’vacances, l’Président en personne,
Sur un ton churchillien, franchissant le cap Horn,
Le ton grave, fait donner, pour la brume, la corne,
Puis sonne le tocsin, entonne la Brégançonne :
C’est la fin d’la récré, c’est l’grand boul’versement,
Plus jamais d’abondance, mais de nombreux tourments.
Dame Borne d’en rajouter, pour bon entendement,
Qui observe détachée, façon polytechnique,
Que s’agissant de gaz, d’énergie électrique,
Peut y avoir des coupures, voire du rationnement.
Et quant à « manque de Pau », le commissaire en Plan,
Dégustant son verre d’eau, face à l’Appoline air (1),
Sentencieux, il dira, prenant masque de faire :
« J’alerte d’puis longtemps, tous les gouvernements … ».
C’est une série de crises, c’est la grande bascule,
La comm va pas suffire pour marronner l’prolo,
Va falloir pour ministres, ovaires et testicules,
Et quand ça va tanguer, faudra pas d’rigolos.
Et ceux qu’ont laissé faire depuis quarante années,
Deviendront procureurs, faute d’avoir su gérer.
Mitt’rand le Florentin et s’maine de trente cinq heures :
Millions de pauvres en plus, en route pour le bonheur.
Un rad’soc corrézien, avec accent gaullien,
Qui nous informe un jour d’une fracture sociale…
Et choisit d’être un roi, un roi qui ne fait rien,
Sinon aimer la bière et bien casser la dalle.
Sarko et son karcher, ce qui n’a rien arrangé,
Et qui, crise traitée, a été désavoué,
Puis l’pédalos captain qu’à fini en douleurs …
Sous les coups de boutoir des socialos frondeurs.
Lors surgissant des flots, s’ra Macron Jupiter,
Dont l’antienne « en même temps » voulant être repère,
S’exprime de telle sorte, qu’tout un chacun s’y perd :
Affaires régaliennes, climat, Ukraine en guerre,
Carburants du fossile, ions, énergie gazière,
Pompant pouvoir d’achat, nous font entrés en guère…
Macron doit réparer erreurs et lâchetés,
Commises par l’ensemble de ses prédécesseurs,
— Qui soit dit en passant eurent mêmes électeurs,
Apôtres du toujours plus, gogos de lâchant de leurres
Pour lesquels il faudra r’mettre les pendules à l’heure —,
Plus, de son quinquennat, celles à lui, imputées.
Avec le régalien, ça ne va pas très fort,
Pas assez dard malin, et trop d’acquitte à tort,
Des zones de droit mafieux dotées de droguetores
Qui pourrissent les lieux et distribuent la mort.
Des tarés sous-humains aux mœurs les plus abjectes,
Qui prolongent sur réseaux, l’plus ultra de leur secte,
Et nôt’ législation, par Bruxelles contrainte,
Protège le délinquant et décourage la plainte,
Tandis que le déni, tranquillisant des lâches,
S’accommode parfait’ment de toutes les relâches.
Avec le réchauffement, c’est grande sécheresse,
Récoltes insuffisantes, éleveurs en détresse ;
Après tous feux tout flambe, des prix c’est l’inflation.
Après la canicule, ce sont fissurations,
Et quand surviennent orages, fortes inondations …
Assurances mégottent …et assurés paieront.
Quant à conflit d’Ukraine et pénalisations,
— Au d’là de Vladempire qu’à l’doigt sur le bouton (2) —,
Y’aurait tant d’choses à dire, et hélas, pas qu’du bon :
Pendant qu’Europe entière, touille merde avec bâtons,
Gaz ou pétrole russes, Poutine remplit sa caisse ;
Le rouble est au plus fort, l’euro est à la baisse.
Et la Russie s’rapproche progressiv’ment de Pékin
Tandis qu’les amerlocs suivent leur propre (?) chemin.
Quant aux prix d’l’énergie, électrique ou gazière,
En France incohérente et même pétaudière,
Maintes furent les décisions, souvent contradictoires.
Magouilles d’états- major de partis politiques,
Manœuvres de grand seoir, pour éviter le choir,
Et nombre de quidams aux oublis pathétiques,
Lobbies des grenouilleurs en politicaillerie,
Qui aiment leur député, pour peu qu’il soit bien mis,
Qui veulent essence pas chère pour aller en vacances,
Et voudraient tenir au chaud, l’hiver, leur bienpensance,
Tout ça, mais c’est bien sûr, au nom d’une République
Tributaire des égos de prétentieux comiques.
Et pour couronner l’tout, l’inflation à bon dos,
Y’a tous les p’tits malins qui font comme pour l’euro.
Macron devra convaincre, les jeunes, les « à bedaine »
Les extrêmes de la Nupes, les extrêmes de Marine,
L’arthrose Républicaine, les gonds d’ses crapaudines,
Et faire bien grand show pour dérider pisse-froid,
Que sont les petits bourgeois, l’esprit parfois étroit ;
Faire monter leur pois chiche, sommet du mât de misaine,
Pour qu’ils contemplent dégâts dans toute la morne plaine,
Vaincre leurs égoïsmes, leur ouvrir les quinquets,
Leur faire prendre conscience qu’tout n’est pas au taquet,
Et d’dégraisser chouïa, leur précieux bas de laine,
Ainsi conscients que les temps n’sont plus à la bamboche,
Que tels ne doivent plus, s’en mettre plein les poches,
Que pour les grandes fortunes, un prélèv’ment s’impose
Et qu’ascenseur social (3) serait moindre des choses,
L’gouvernement devra rendre des arbitrages,
Saupoudrer les domaines, sucrer les apanages,
Mais avant d’en v’nir là, faut par grand exorcisme,
Calmer les bellicismes, vaincre les scepticismes ;
D’où spasmes libérateurs de rates au court-bouillon,
Confessions en pleine erre et vraies libérations,
Des bouches et des sphincters éructant les questions,
— Hors voie parlementaire (Assemblée et Sénat),
Shuntant Conseil É,S,E (4) et tous les syndicats —,
Par brouhahas en route, vers la REFONDATION.…
Dame Borne et L’maire Bruno soutiennent les plus fragiles,
Attal, pas con le gonze (5) , est au budget habile,
Et les couacs qui l’an coûtent, ne pouvant pas durer,
Les fraudes de tous genres, il faudra bien traquer,
Si les taxes foncières, vont, bien sûr, augmenter
Pour toutes les ménagères, lourde main au panier,
Coût’ra la peau des fesses, lors du passage en caisse,
Et dans toutes les chaumières, l’moral sera en baisse.
Hôpitaux et santé, et médical désert, Bauer va ravauder,
Et les vieux en Ehpad, on les f’ra s’éclairer,
Avecque les bougies de leur âge avancé.
Quant aux voyous d’toutes sortes, pas de prison, pas d’gibet,
Avec seul bracelet, retour dans leur chez soi.
À Lille, Mélanchon vient d’souffler l’show beffroi,
Et les derniers d’LR, éliront en décembre,
Un président chargé de conserver leurs cendres.
L’époque est si étrange que réforme des retraites,
Pour une telle nation et en si grande forme,
Après maintes discussions et simagrées parfaites,
Pourrait bien s’transformer, en r’traite des réformes…
Sachant qu’le monde actuel, marche un peu sur la tête,
Et que les plaisanciers ignorent avis de tempête,
Telle race asine que d’aucuns aiment bâter,
Feront rire ou hihans lors des plateaux télés ;
Les sots étant nombreux, parfois bien installés,
J’invite les gens normaux, en plus de n’pas les écouter,
À construire société, basée sur le boulot,
Responsabilités et solidarité,
C’qui signifie, qu’à moins d’ tout d’bout rêver
On n’construit pas sa r’traite en faisant gros dodo,
Et que d’être assisté, souventes fois nécessaire,
Au d’là de telle durée, n’est pas très salutaire ;
Et que si on commence à bosser à trente ans,
Qu’on fait petite semaine, et ce, sans beaucoup faire,
Plus qu’on n’paie pas d’impôts sur heures supplémentaires,
On n’aura pas r’traite pleine même à soixante-deux ans.
Mais dans la crise actuelle, tir’ront marrons du feux,
Les gens de la campagne, que l’ont dit culs-terreux,
Ceux qu’ont commencé tôt, qui sont gens courageux,
Qu’ont su travailler dur, tout en étant heureux
— Qu’ont connu lampe à huile et bûche en cheminée
Et qu’on traîné sabots d’un vieux pneu semellés —,
Qui même en r’traite sont, le soir et le matin,
Semant, binant légumes de leur précieux jardin,
Et qui en cas de crise qui surviendrait demain,
Sauront, et c’est justice, ne pas mourir de faim.
Pierre Manigault (07/09/2022)
(1) Face à face Bayrou/Apolline de Malherbe sur BFM TV (Apolline « on air »)
(2) Poutine demeure le criminel qui a attaqué l’Ukraine, mais l’occident aurait dû prendre en compte les risques de la situation, dès 2014, et … être plus « sensible » aux accords signés concernant le Dombale
(3) L’ascenseur social ne consistant pas à dévaluer le bac au prorata des vanités parentales ou des gens au pouvoir et à faire poursuivre les études à nombre qui n’en sont pas capables, mais, au contraire, à faciliter la progression de ceux qui ayant, dès l’adolescence, emprunté la voie de l’apprentissage et du métier manuel, révèleraient, dans l’exercice de leur profession, des aptitudes supérieures utiles au pays.
(4) Conseil économique, social, environnemental
(5) Par opposition à la locution toulousaine bien connue et pour saluer l’intelligence du jeune ministre du Budget.
♫ ♫♫ Aux larmes citoyens ….
R’vêtez vos bath haillons, de survivre essayons,
Dans la froidure, de l’hivernale saison … !
À peine rentrée d’vacances, l’Président en personne,
Sur un ton churchillien, franchissant le cap Horn,
Le ton grave, fait donner, pour la brume, la corne,
Puis sonne le tocsin, entonne la Brégançonne :
C’est la fin d’la récré, c’est l’grand boul’versement,
Plus jamais d’abondance, mais de nombreux tourments.
Dame Borne d’en rajouter, pour bon entendement,
Qui observe détachée, façon polytechnique,
Que s’agissant de gaz, d’énergie électrique,
Peut y avoir des coupures, voire du rationnement.
Et quant à « manque de Pau », le commissaire en Plan,
Dégustant son verre d’eau, face à l’Appoline air (1),
Sentencieux, il dira, prenant masque de faire :
« J’alerte d’puis longtemps, tous les gouvernements … ».
C’est une série de crises, c’est la grande bascule,
La comm va pas suffire pour marronner l’prolo,
Va falloir pour ministres, ovaires et testicules,
Et quand ça va tanguer, faudra pas d’rigolos.
Et ceux qu’ont laissé faire depuis quarante années,
Deviendront procureurs, faute d’avoir su gérer.
Mitt’rand le Florentin et s’maine de trente cinq heures :
Millions de pauvres en plus, en route pour le bonheur.
Un rad’soc corrézien, avec accent gaullien,
Qui nous informe un jour d’une fracture sociale…
Et choisit d’être un roi, un roi qui ne fait rien,
Sinon aimer la bière et bien casser la dalle.
Sarko et son karcher, ce qui n’a rien arrangé,
Et qui, crise traitée, a été désavoué,
Puis l’pédalos captain qu’à fini en douleurs …
Sous les coups de boutoir des socialos frondeurs.
Lors surgissant des flots, s’ra Macron Jupiter,
Dont l’antienne « en même temps » voulant être repère,
S’exprime de telle sorte, qu’tout un chacun s’y perd :
Affaires régaliennes, climat, Ukraine en guerre,
Carburants du fossile, ions, énergie gazière,
Pompant pouvoir d’achat, nous font entrés en guère…
Macron doit réparer erreurs et lâchetés,
Commises par l’ensemble de ses prédécesseurs,
— Qui soit dit en passant eurent mêmes électeurs,
Apôtres du toujours plus, gogos de lâchant de leurres
Pour lesquels il faudra r’mettre les pendules à l’heure —,
Plus, de son quinquennat, celles à lui, imputées.
Avec le régalien, ça ne va pas très fort,
Pas assez dard malin, et trop d’acquitte à tort,
Des zones de droit mafieux dotées de droguetores
Qui pourrissent les lieux et distribuent la mort.
Des tarés sous-humains aux mœurs les plus abjectes,
Qui prolongent sur réseaux, l’plus ultra de leur secte,
Et nôt’ législation, par Bruxelles contrainte,
Protège le délinquant et décourage la plainte,
Tandis que le déni, tranquillisant des lâches,
S’accommode parfait’ment de toutes les relâches.
Avec le réchauffement, c’est grande sécheresse,
Récoltes insuffisantes, éleveurs en détresse ;
Après tous feux tout flambe, des prix c’est l’inflation.
Après la canicule, ce sont fissurations,
Et quand surviennent orages, fortes inondations …
Assurances mégottent …et assurés paieront.
Quant à conflit d’Ukraine et pénalisations,
— Au d’là de Vladempire qu’à l’doigt sur le bouton (2) —,
Y’aurait tant d’choses à dire, et hélas, pas qu’du bon :
Pendant qu’Europe entière, touille merde avec bâtons,
Gaz ou pétrole russes, Poutine remplit sa caisse ;
Le rouble est au plus fort, l’euro est à la baisse.
Et la Russie s’rapproche progressiv’ment de Pékin
Tandis qu’les amerlocs suivent leur propre (?) chemin.
Quant aux prix d’l’énergie, électrique ou gazière,
En France incohérente et même pétaudière,
Maintes furent les décisions, souvent contradictoires.
Magouilles d’états- major de partis politiques,
Manœuvres de grand seoir, pour éviter le choir,
Et nombre de quidams aux oublis pathétiques,
Lobbies des grenouilleurs en politicaillerie,
Qui aiment leur député, pour peu qu’il soit bien mis,
Qui veulent essence pas chère pour aller en vacances,
Et voudraient tenir au chaud, l’hiver, leur bienpensance,
Tout ça, mais c’est bien sûr, au nom d’une République
Tributaire des égos de prétentieux comiques.
Et pour couronner l’tout, l’inflation à bon dos,
Y’a tous les p’tits malins qui font comme pour l’euro.
Macron devra convaincre, les jeunes, les « à bedaine »
Les extrêmes de la Nupes, les extrêmes de Marine,
L’arthrose Républicaine, les gonds d’ses crapaudines,
Et faire bien grand show pour dérider pisse-froid,
Que sont les petits bourgeois, l’esprit parfois étroit ;
Faire monter leur pois chiche, sommet du mât de misaine,
Pour qu’ils contemplent dégâts dans toute la morne plaine,
Vaincre leurs égoïsmes, leur ouvrir les quinquets,
Leur faire prendre conscience qu’tout n’est pas au taquet,
Et d’dégraisser chouïa, leur précieux bas de laine,
Ainsi conscients que les temps n’sont plus à la bamboche,
Que tels ne doivent plus, s’en mettre plein les poches,
Que pour les grandes fortunes, un prélèv’ment s’impose
Et qu’ascenseur social (3) serait moindre des choses,
L’gouvernement devra rendre des arbitrages,
Saupoudrer les domaines, sucrer les apanages,
Mais avant d’en v’nir là, faut par grand exorcisme,
Calmer les bellicismes, vaincre les scepticismes ;
D’où spasmes libérateurs de rates au court-bouillon,
Confessions en pleine erre et vraies libérations,
Des bouches et des sphincters éructant les questions,
— Hors voie parlementaire (Assemblée et Sénat),
Shuntant Conseil É,S,E (4) et tous les syndicats —,
Par brouhahas en route, vers la REFONDATION.…
Dame Borne et L’maire Bruno soutiennent les plus fragiles,
Attal, pas con le gonze (5) , est au budget habile,
Et les couacs qui l’an coûtent, ne pouvant pas durer,
Les fraudes de tous genres, il faudra bien traquer,
Si les taxes foncières, vont, bien sûr, augmenter
Pour toutes les ménagères, lourde main au panier,
Coût’ra la peau des fesses, lors du passage en caisse,
Et dans toutes les chaumières, l’moral sera en baisse.
Hôpitaux et santé, et médical désert, Bauer va ravauder,
Et les vieux en Ehpad, on les f’ra s’éclairer,
Avecque les bougies de leur âge avancé.
Quant aux voyous d’toutes sortes, pas de prison, pas d’gibet,
Avec seul bracelet, retour dans leur chez soi.
À Lille, Mélanchon vient d’souffler l’show beffroi,
Et les derniers d’LR, éliront en décembre,
Un président chargé de conserver leurs cendres.
L’époque est si étrange que réforme des retraites,
Pour une telle nation et en si grande forme,
Après maintes discussions et simagrées parfaites,
Pourrait bien s’transformer, en r’traite des réformes…
Sachant qu’le monde actuel, marche un peu sur la tête,
Et que les plaisanciers ignorent avis de tempête,
Telle race asine que d’aucuns aiment bâter,
Feront rire ou hihans lors des plateaux télés ;
Les sots étant nombreux, parfois bien installés,
J’invite les gens normaux, en plus de n’pas les écouter,
À construire société, basée sur le boulot,
Responsabilités et solidarité,
C’qui signifie, qu’à moins d’ tout d’bout rêver
On n’construit pas sa r’traite en faisant gros dodo,
Et que d’être assisté, souventes fois nécessaire,
Au d’là de telle durée, n’est pas très salutaire ;
Et que si on commence à bosser à trente ans,
Qu’on fait petite semaine, et ce, sans beaucoup faire,
Plus qu’on n’paie pas d’impôts sur heures supplémentaires,
On n’aura pas r’traite pleine même à soixante-deux ans.
Mais dans la crise actuelle, tir’ront marrons du feux,
Les gens de la campagne, que l’ont dit culs-terreux,
Ceux qu’ont commencé tôt, qui sont gens courageux,
Qu’ont su travailler dur, tout en étant heureux
— Qu’ont connu lampe à huile et bûche en cheminée
Et qu’on traîné sabots d’un vieux pneu semellés —,
Qui même en r’traite sont, le soir et le matin,
Semant, binant légumes de leur précieux jardin,
Et qui en cas de crise qui surviendrait demain,
Sauront, et c’est justice, ne pas mourir de faim.
Pierre Manigault (07/09/2022)
(1) Face à face Bayrou/Apolline de Malherbe sur BFM TV (Apolline « on air »)
(2) Poutine demeure le criminel qui a attaqué l’Ukraine, mais l’occident aurait dû prendre en compte les risques de la situation, dès 2014, et … être plus « sensible » aux accords signés concernant le Dombale
(3) L’ascenseur social ne consistant pas à dévaluer le bac au prorata des vanités parentales ou des gens au pouvoir et à faire poursuivre les études à nombre qui n’en sont pas capables, mais, au contraire, à faciliter la progression de ceux qui ayant, dès l’adolescence, emprunté la voie de l’apprentissage et du métier manuel, révèleraient, dans l’exercice de leur profession, des aptitudes supérieures utiles au pays.
(4) Conseil économique, social, environnemental
(5) Par opposition à la locution toulousaine bien connue et pour saluer l’intelligence du jeune ministre du Budget.
Pour conserver la niaque, à 87 ans, dans le marasme actuel, et souffrant de 3 Bonjour,
Pour conserver la niaque, à 87 ans, dans le marasme actuel, avec en plus 3 pathologies invalidantes, j’écris des poèmes, sur l’actualité au sens large et y compris sur la médecine et big pharma : ESPRIT ET TENDRESSE DES MOTS
aux Éditions SYDNEY LAURENT ( Allez au moins sur le site de l’éditeur pour lire les commentaires des lecteurs …)
Je ne regarde pas les infos à la TV, mais sur internet comme ça je choisis les articles, les sources
Je prends le temps de jouer avec mes deux, ou juste de les regarder vivre, surtout la petite de 7 mois, dans la joie permanente.. Et puis les deux chats, on discute ensemble, on fait des câlins
Il y a aussi le jardin : le plaisir d’arroser les arbres le soir, et récemment avec mon mari on a planté des plantes aromatiques, des piments, des haricots, des graines de butternut..: on habite l’île de la réunion, donc un bon climat toute l’année. Le plaisir de tout voir pousser..
Je pratique aussi régulièrement la cohérence cardiaque, la méditation, l’ancrage dans l’instant présent, le zéro mental
bonjour Rodolphe
super votre article et comme vous je ne regarde plus la tv (ça déprime) et je n’ai pas le temps (trop de chose à faire)tous les jours je pratique le yoga des yeux, puis je fabrique mes cosmétiques(quand j’en ai plus) je jardine ,fais du vélo ou marche, je cuisine, je lis ,fais des mots croisés ou jeux de société avec mon conjoint ou je révise mon anglais. En un mot je trouve toujours à m’occuper et les journées passent trop vite.
C’est vrai la vie est yey une seule, la seule cere que nous avons c’est mort. Vivre dans l’angoisse c’est comme mourir en plusieurs fois. Vous avez raison la vie il faut la croquer
Je suis….. « well pleased to recognise,
in nature and the language of the sense,
the anchor of my purest thoughts, the nurse,
the guide, the guardian of my heart, and soul
of all my moral being »
William Wordsworth
Merci Rodolphe, pour nous rappeler les choses qui content.
je ne regarde pas les infos, ça c’est certain ! regarder une poule qui fait sa toilette est la méditation la plus efficace que je connaisse ! ! ! ça me détend et me fait sourire immédiatement. En ce moment, j’ai plaisir à regarder mes potimarrons pousser, à cueillir mes dahlias qui ont résisté aux gels et aux sécheresse. Je profite de chaque moment où mes enfants jouent entre eux, j’oublie les moments où ils se chamaillent comme des chiffonniers ! la joie est toujours dans les petites choses de la vie pour moi, surtout la nature
Dans ma vie, l’espérance ne déçoit pas. Ce n’est pas moi qui l’ai dit la première mais St Paul dans une lettre aux romains. La vie, notre vie, l’histoire du monde est faite de chaos et l’équilibre a toujours réussi à se recréer. Le créateur de toute vie, tient tout dans sa main. On se croit grand, fort et tout puissant, mais qu’est ce que l’homme ? Donc » espérance que l’homme se tourne vers la vie, que je me tourne vers la vie, mon créateur. J’espère que ce sens deviendra le se sens commun. Personnellement j’ai abandonné la télé depuis mon adolescence, il y a fort longtemps
pour la lecture de la parole de Dieu, la pratique du partage et de l’amitié . Ne pas vivre centré sur soi, est une clé au bonheur et la sérénité ! Bon chemin !
Bonjour, Plus de télé depuis 20 ans que mon mari m’a quitté après 20 ans de mariage et 3 enfants. Je suis d’accord avec vos écrits les évènements importants nous arrivent toujours. Les 5 tibétains et la méditation tous les matins recentrent mon corps et mon esprit. Je nage 2kms tous les 2 jours et cela continue de m’aider à rester alignée dans mon corps et mon esprit. Je fréquente spécifiquement des personnes en quête de conscience et de désir d’avancer avec eux-même. Et avec beaucoup d’humilité je suis disponible pour accompagner des naissances respectées, croyant à la puissance des femmes des couples dans la mise au monde. Que chacun puisse retrouver sa souveraineté. Cela aussi contribue à ne pas alimenter cet égrégore de peur et de destruction… De mon coeur.
Bonjour à tous, ma solution depuis le covid, me couper des médias, suffisamment de gens vous disent malgré eux ceux qu’ils savent !. Et m’interroger chaque jour sur ce qui peut me faire plaisir, et ainsi aucune vision définie en aval comme en amont, c’est le flux des activités et la flexibilité des apportunites qui rend la vie pleine de sens et donc heureuse
Alternatif bien-être , le titre et contenu de votre revue que j’ai plaisir à lire ainsi que votre lettre, donnent l’esprit dans lequel je suis. Pratique du violon, balade en forêt, émerveillement de la nature quelle qu’en soit la forme nourrissent mon quotidien. Nous n’avons plus de télé depuis près de 30 ans et sélectionnons ce qui nous fait chanter le cœur sur internet. Lectures d’articles et interviewes sur France soir et NTD français, suivi de Jean-Jacques Crèvecœur, Ema Krusi, Sylvain Laforest facilitent mon discernement. L’apprentissage de langues étrangères dynamise ma mémoire immédiate qui flanche avec mes 72 ans. Nous nous réjouissons avec des amis et facilitons les rencontres directes, non virtuelles, sauf par SKYPE avec des amis d’autres pays.
Merc Rodolphe pour qui vous êtes et votre participation à créer une réalité respectueuse du Vivant.