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Un toit assuré et confortable, de la nourriture en abondance, un climat ni trop chaud ni trop froid, l’absence de maladies, mais aussi de dangers extérieurs : cela ressemble à peu près à l’idée que l’on peut se faire du jardin d’Éden.
Ces conditions idéales, que la plupart des sociétés humaines recherchent, n’ont cependant rien d’évident dans la nature.
Dans les années 1960, un chercheur américain les a offertes à un petit groupe de souris.
Il a, littéralement, créé un paradis pour souris : un endroit où le gîte et le couvert leur étaient offerts, où elles n’avaient rien à craindre de températures trop basses ou trop hautes, et surtout où aucun prédateur ne pouvait pénétrer.
À votre avis, qu’est-il arrivé ?
Des souris et des hommes
Vous savez peut-être qu’un « cobaye » est d’abord… une sorte de cochon d’Inde.
Si ce terme est désormais plus connu pour son sens de « sujet d’une expérience », c’est parce que les cochons d’Inde, mais aussi et surtout les rats et les souris – bref les rongeurs – sont de longue date des « clients » de choix pour des expériences scientifiques.
Ces petits mammifères ont d’étonnants points communs avec nous, à commencer par leur patrimoine génétique : l’homme et la souris ont 99% de gènes homologues[1] !
La façon dont ces animaux se forment et grandissent, vivent et meurent, est très proche de la nôtre – mais en accéléré.
Leur métabolisme, la façon dont ils développent des cancers, des maladies génétiques, mais aussi des névroses, font des rats et des souris une sorte de version miniature (et dans une certaine mesure, simplifiée) de l’être humain.
Notre cousinage avec les rongeurs est si fort, donc, que ces animaux sont aussi bien utilisés dans des expériences génétiques et biologiques, que de sciences du comportement – car rats et souris sont, comme les hommes, des êtres sociaux.
Et c’est ce qu’a fait John B. Calhoun, chercheur américain en sciences du comportement et du cerveau : durant 20 ans il a étudié les conditions de vie « idéales » des souris… pour les rassembler toutes dans un seul « univers », qu’il a d’ailleurs baptisé Univers 25.
9 juillet 1968 : 8 souris entrent au paradis… vivantes !
Un an avant que l’Homme ne pose le pied sur la Lune, un Américain fait donc poser à 8 souris blanches la patte au paradis.
Ces 8 souris blanches (4 mâles et 4 femelles) ont été triées sur le volet : elles sont en parfaite santé, en pleine forme.
Leur paradis prend la forme d’un enclos à ciel ouvert d’1,37 m sur 2,57 m, où tout est fait pour qu’elles se la coulent douce, et n’aient à se soucier de rien : eau et nourriture à volonté, climat contrôlé, absence de prédateur, etc.
Durant tout le cours de l’expérience des précautions seront prises pour éviter tout risque qu’elles développent des maladies, comme le nettoyage régulier des fèces.
L’objectif est d’abord d’éviter à ces souris ces « fléaux » mortels que sont :
La famine
La déshydratation
La prédation
La maladie.
John B. Calhoun raconte lui-même le déroulement et l’issue de cette expérience « paradisiaque » dans un compte-rendu publié en janvier 1973 dans Proceedings of the Royal Society of Medicine[2].
Le voici en février 1970 au milieu de son « paradis », 681 jours après le début de l’expérience :
Au début, tout n’est que luxe, calme et natalité
Les 4 « paires » d’Adam et Eve à poils blancs ont effectivement vécu au paradis : elles ont prospéré.
Elles ont passé les premières dizaines de jours à se partager leur territoire, et à construire des nids.
Au début, la population double tous les deux mois : la population s’élève ainsi, au fil des portées successives à 20, 40, 80, 160, 320 puis 620 souris un an plus tard.
Tout ce petit monde cohabite à merveille et les souris les plus anciennes mourront de leur belle mort, âgées de 800 jours – l’équivalent de 80 ans chez les humains.
Entretemps, la croissance de la population a ralenti. 560 jours après le début de l’expérience, le paradis des souris atteint son « pic » démographique, qui s’élève à 2200 habitants.
Et à partir de ce moment-là… l’utopie commence à sentir le soufre. Le paradis se mue en enfer.
Lutte des classes à poils ras
Univers 25 est une expérience autant biologique que sociale.
Une fois la population maximale atteint, les souriceaux ne survivent plus. La toute dernière naissance a eu lieu le 920ème jour.
Entretemps, les souris se sont « organisées » : des groupes se sont d’abord formés, 14 en tout.
Ces groupes ont une natalité très différente : le « premier » groupe a engendré 111 petits, et le dernier, seulement 13.
Ce chiffre n’est pas le fruit du hasard : chacun de ces groupes est dirigé par un mâle dominant. Le mâle le plus dominant est celui qui fait le plus de petits.
Mais à la fin de l’expérience… plus aucun mâle ne faisait de petit. Et plus aucune femelle non plus évidemment.
Que faisaient-ils ?
Ils se sont là encore répartis en « classes sociales »… stériles.
Il restait une classe de mâles dominants : ces mâles passaient leur temps à manger et à se battre. La lutte et l’agressivité était leur moyen d’assurer leur suprématie sur les autres groupes.
La classe de mâles « dominés » grossit à mesure que la population augmentait et que les plus jeunes ne parvenaient pas à s’imposer : ces mâles dominés se rassemblaient en larges groupes au centre de l’espace (ils n’avaient donc plus de territoire à eux, et ne pouvaient « émigrer » ailleurs) et devinrent inactifs.
Ces mâles dominés, note John B. Calhoon, bien que dépourvus d’activité et d’agressivité, portaient néanmoins de nombreuses blessures car ils faisaient régulièrement l’objet d’attaques des mâles dominants. Certaines de ces souris dominées devinrent cependant à leur tour des souris agressives, reproduisant le schéma d’agression.
Le comportement des femelles changea lui aussi peu à peu.
Les femelles qui avaient des petits, ne pouvant plus compter sur la défense de leur territoire par les mâles, devinrent elles aussi agressives… Les souriceaux pâtissaient également de cette agressivité généralisée : les mères changèrent de plus en plus fréquemment de nid, abandonnant parfois leurs petits au passage.
C’est durant cette phase que la natalité commença à s’effondrer : le comportement sexuel des souris était perturbé, les portées n’arrivaient pas à terme, et les souriceaux qui naissaient ne survivaient pas longtemps.
La fin
Au bout de deux ans et demi d’expérience, la population pléthorique d’Univers 25 était donc déclinante : la colonie était composée exclusivement de souris adultes et vieillissantes.
À cette étape de l’expérience, les souris les plus jeunes ont été prématurément « éjectées » de leur nid : John B. Calhoun estime qu’elles n’ont eu le temps de développer ni de liens affectifs matures, ni de relations sociales adéquates.
Ces jeunes souris devinrent des adultes formant elles-mêmes des classes à part :
Une classe de femelles « célibataires » s’établit dans des petits espaces situés sur les parois d’Univers 25 : là, elles ne souffraient pas de l’agressivité de la masse, et passaient leur temps à manger et à dormir, sans avoir aucune interaction avec des mâles.
Chez les mâles, qui trouvaient de moins en moins de partenaires sexuels et étaient de plus en plus engagés dans des combats incessants, on vit émerger une nouvelle classe, que John B. Calhoon appelle « the beautiful ones », soit « les mignons ».
Ces mâles ne cherchaient jamais à approcher des femelles, ne participaient à aucune bagarre et ne portaient donc pas de blessure. Leur pelage était par conséquent soyeux… et ils passaient le plus clair de leur temps à se toiletter, en plus de manger, boire et dormir.
Là où l’expérience prend une tournure encore plus sombre, c’est dans le scénario de son déclin définitif.
Peu à peu, les souris qui vivaient dans l’agressivité constante moururent soit de vieillesse, soit après s’être entre-dévorées : les femelles « célibataires » et les mâles « mignons » devinrent majoritaires.
À ce moment-là, la population avait largement décru, et ces souris étaient encore en âge de procréer.
Mais ils ne le firent pas : les femelles restèrent isolées, et les mâles continuèrent à se toiletter.
Les derniers mâles moururent 1780 jours après le début de l’expérience, sans avoir jamais cherché à obtenir les faveurs d’une femelle.
Les seules « survivantes » de l’expérience furent ces femelles retranchées dans leur tour d’ivoire : à la fin de l’expérience, on les « relogea » en compagnie de colonies de souris normales. Mais jamais elles n’eurent un comportement de souris normale : elles se contentèrent de manger et de dormir, sans jamais côtoyer les autres souris, ni procréer.
Extinction totale
L’aspect glaçant de cette expérience ne tient pas tant à la croissance rapide puis au déclin radical de la colonie, qu’au fait suivant : les derniers membres de la colonie avaient biologiquement les moyens de faire « repartir » la population, mais n’en avaient plus les moyens sociaux et psychologiques.
La logique pure voudrait en effet que, la crise démographique passée, les survivants les plus jeunes s’accouplent à leur tour et permettent à la colonie d’être, en quelque sorte, fondée sur de nouvelles bases.
Mais ce n’est pas ce qui s’est passé au cours de cette expérience. La crise n’était pas seulement démographique : elle était également psychologique, et sociale.
Cette expérience fascinante fait froid dans le dos.
Plusieurs commentateurs, depuis, y vont vu une forme de prémonition de l’effondrement qui attend notre civilisation, confrontée à un vieillissement problématique (en Occident), et à une pression démographique de plus en plus lourde (partout).
D’autres, au contraire, arguent que l’homme n’est pas une souris, et que la société humaine ne peut « s’auto-détruire » de la sorte : l’humanité est plus intelligente que cela, et ne saurait subir le même sort qu’une colonie de rongeurs.
Mon opinion est… que les deux points de vue se valent (rappelez-vous que je suis Normand).
Je m’explique.
Dans la conclusion de son article, John B. Calhoun dit avoir voulu étudier ce qui se passe pour un groupe social qui n’est pas confronté aux causes habituelles de mort que l’on trouve dans la nature : c’est-à-dire la mort par privation de nourriture, par attaque d’un prédateur, par stress environnemental ou encore par maladie.
Toutes ces souris étaient en effet protégées de ces dangers.
Elles sont mortes, individuellement, de vieillesse ou dans des luttes intestines.
Et elles sont mortes, collectivement, par le « désapprentissage » de ce qui avait d’abord fait la prospérité du groupe.
Les premières générations – celles de la croissance – ont été confrontées à une pression démographique qui s’est traduit par un dérèglement social : les hiérarchies familiales qui ont d’abord permis à la colonie de grandir, ont laissé place à des jeux de pouvoir agressifs et égoïstes.
Les générations suivantes ont, elles, désappris les codes culturels qui permettaient aux groupes de se renouveler : les parades nuptiales, les soins maternels, la défense du territoire.
Nous pouvons, en tant qu’êtres humains, nous croire supérieurs aux souris. Mais le fait est que nous sommes également des êtres sociaux, dont la survie individuelle est conditionnée par l’équilibre des liens que nous entretenons avec les autres.
Ainsi, nos « codes culturels », bien que plus complexes que ceux des souris, reposent en partie sur les mêmes bases : l’importance du territoire, la qualité de nos liens sociaux, la puissance de nos liens affectifs, les soins que nous portons à nos petits, leur éducation.
Ne pas le reconnaître serait absurde. Et la seule chose qui nous distingue réellement de ces pauvres souris, et qui peut nous sauver… serait l’intelligence de reconnaître que nous ne sommes pas différents d’elles, pour ne pas faire les mêmes erreurs.
Je vous laisse méditer là-dessus, et vous souhaite un bon dimanche.
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
24 Commentaires
Dimiri
Avis personnel. La publication est super, ecrasante, pas des mots pour pour exprimer exactitude de l »ecrit. Je peux dire seulement BRAVISSIMO!!!
et bien, si ceci pouvait arriver le plus rapidement pour les humains, ça pourrait encore sauver le reste du monde, les autres êtres vivants … hélas aucun risqUe que cela se produise, avant que toutes les harmonieux écosystèmes de la planète ne soient détruits par notre espèce malfaisante, entraînant notre perte avec beaucoup de souffrance pour des milliards d innocents
Bonjour
….. « Plusieurs commentateurs, depuis, y vont vu une forme de prémonition de l’effondrement qui attend notre civilisation, confrontée à un vieillissement problématique (en Occident), et à une pression démographique de plus en plus lourde partout »….Dit l’article :
La logique doit plus à l’art du mathématicien et aux fantasmes de la raison qu’à la simple introspection. L’homme est dans l’incapacité de correctement quantifier son incertitude et, surtout, l’effet objectif de celle-ci, non seulement sur son raisonnement, mais sur ses attitudes à venir.
Si nous parvenons à mettre en œuvre l’ensemble des intelligences humaines et les allier à un sens éthique, peut-être augmenterons-nous alors nos chances de survie sur cette planète, et mêmes contribuerons-nous à sa prospérité.
….. « D’autres, au contraire, arguent que l’homme n’est pas une souris, et que la société humaine ne peut « s’auto-détruire » de la sorte : l’humanité est plus intelligente que cela, et ne saurait subir le même sort qu’une colonie de rongeurs »…Dit l’article :
Comme presque tous les rôles culturels requièrent plusieurs intelligences, il importe donc de considérer l’individu comme détenteur d’un éventail d’aptitudes, plutôt que d’une faculté unique de résolution de problèmes qui seraient mesurables par des tests papier-crayon. La maturité dans un domaine n’implique pas l’équivalent dans un autre, pas plus que l’existence d’une prédisposition dans une discipline ne signifie que l’individu sera talentueux dans une autre.
Sans oublier que le cerveau humain est un système sélectionniste, et non instructionniste ! Et que certains individus manifestent un talent exceptionnel dans un contexte pathologique !
On n’est jamais intelligent que de l’intelligence des autres… au néolithique, Einstein n’aurait sans doute inventé « que » un nouveau moyen de mesurer les peaux d’ours.
P.S. Peut-on parler d’une intelligence de la bactérie qui s’adapte à l’environnement, en appréciant sa propre situation chimique et celle de ce qui l’entoure ?
alessandro pendesini – Bruxelles
D’où l’importance de l’éducation, de la culture et surtout de la foi ! Un reproche à ces chercheurs ainsi qu’aux Atali, Menc, Gates et autres Soros, c’est qu’ils ont oublié ces trois valeurs dans leur analyse, et que les hommes ne sont pas que des animaux. Si les cobayes avait su que la terre était ronde et que peupler une autre planète était envisageable, ils auraient organisé des migrations en dehors de leur enclos et acquis les technologies.
@Alain
Vous affirmez :
« et surtout de la foi… » Qu’entendez-vous par foi ? Devons-nous étudier la nature ou la sacraliser ?
« les hommes ne sont pas que des animaux…. » c’est vrai ! En fait la définition académique anthropologique de notre espèce est que nous sommes des primates particuliers ou «singes épiphénoménaux de l’espèce humaine » ni plus ni moins ; que cela nous déplaise ou pas.
Cordialement
alessandro pendesini
Bonjour,
Quelle belle expérience et que de leçons à en tirer! Cela montre que nous avons beaucoup de réactions purement « animales » , que nous sommes soumis à nos pulsions ou comportements innés bien plus que nous ne le croyons ou le voulons et ceci par manque de réflexion ou d’analyses sur nous-mêmes. Nous réagissons de façon biologique et non « spirituelle » ou « humaine ».
Que se serait-il passé si au fur et à mesure que la colonie augmentait, si l’expérimentateur avait augmenté la surface de leur enclos au fur et à mesure que la colonie se développait en nombre?
Un survol de l’histoire de l’humanité nous apprend que les peuples ont émigré depuis toujours vers d’autres cieux; est-ce uniquement le plaisir de la découverte ou bien la pression de la démographie qui fait que l’on part parce que les ressources ne peuvent plus nourrir tout le monde?
Cette pression démographique ne pourrait-elle pas expliquer la plupart des déplacements à travers l’espace de notre planète terre? Les migrations préhistoriques, les croisades, la conquête des continents baptisée colonisation, toujours avec une intense agressivité qui fait déclarer que « l’autre » est un sous-être? Et pourquoi pas les camps de destruction de notre XXeme siècle le plus « civilisé » puisque le dernier en date? Destruction de masse au profit d’êtres qui se croient supérieurs et plus civilisés (puisque ayant les armes de destructions les
plus efficaces).
Notre planète n’est pas extensible d’où la surpopulation qui provoque cette agressivité, ces castes (les plus riches ), cet égoïsme forcené de ceux qui détiennent le pouvoir…. et cet ahurissant besoin d’amasser beaucoup plus que ce dont nous avons besoin (je pense surtout à ces milliardaires qui n’en ont jamais assez et à bien d’autres…)
Que ce serait-il passé si l’expérimentateur avait augmenté la surface de l’enclos régulièrement?
L’expérience mériterait d’être faite et nous pourrions en tirer des conclusions concernant notre pitoyable humanité si fière de sa supériorité sur le reste du règne animal
@Gentiane : vous affirmez :
« Nous réagissons de façon biologique et non « spirituelle » ou « humaine »…
Je crains qu’il y ait un oxymore dans votre phrase ! Car notre esprit est l’aboutissement d’une matière biologique hautement organisée de notre encéphale. Sans elle, point d’esprit…
NB Pour plus de détails, je vous invite à lire sur wikipedia mon article sur la personnalité humaine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Personnalit%C3%A9
Quel judicieux parallèle entre le monde animal et l’humain ! Et quelle belle leçon de vie ! Ce qui pourrait nous éviter de finir comme ces souris, c’est l’intelligence (dont seul l’humain serait doté), à condition toutefois que nous lui donnions les moyens de supplanter l’instinct animal. La conscience humaine n’est pas toujours honnête.
Bonjour Rodolphe, j’aime toujours lire vos mails(et quelques fois j’y réponds) ainsi que votre revue.
Mais là vous sombrez dans le catastrophisme !!!! Même si actuellement « on » nous prend pour des cobayes, nous ne sommes pas des souris, même si nous avons 90% de gènes en commun, en aurions nous 99,9% que ça ne changerait rien !!! Les gènes ne sont qu’un tout petit bout de notre Réalité !!! Le corps aussi d’ailleurs … Nous sommes des êtres conscients de nous mêmes et ça change TOUT. Nous sommes même pour certains d’entre nous, conscients d’un au delà de nous mêmes : les souris le sont-elles ??? On est aussi semblables à des souris qu’un diamant l’est à une mine de crayon : tous les eux en carbone pourtant.
Nous pratiquons la méditation pour une élévation de l’âme (ou de la conscience), pas les souris que je sache !!!! . Dans la Conscience du TOUT: comment est-il encore pensable qu’on observe des animaux souffrir et mourir pendant 600 jours pour satisfaire une curiosité humaine scientifiquement erronée !!! Je suis scientifique et consciente que la science ne nous permet d’aborder qu’un tout petit petit morceau d’une Réalité plus grande que nous. : le mental ne peut pas y avoir accès, ni les mots, ni les formes ne le décrivent. Ce scientifique ne devait pas avoir une once d’humanité pour procéder à cette expérimentation. Quand on a conscience du TOUT, comment peut-on encore détruire la VIE : c’est se détruire soi même …. GRATITUDE à ELLE dans tous ses aspects, les agréables et les désagréables ……… Merci de votre article qui m’a permis d’exprimer un petit morceau e ma pensée…..
@Arlette :
Vous affirmez :
« Je suis scientifique (vraiment ? et dans quel domaine pratiquez-vous la science ?) et consciente que la science ne nous permet d’aborder qu’un tout petit petit morceau d’une Réalité plus grande que nous. : le mental ne peut pas y avoir accès, ni les mots, ni les formes ne le décrivent »….Arlette dixit !
Certains philosophes, parmi lesquels les heideggeriens les plus dévots, en concluent que la physique est incapable de décrire les aspects les plus fondamentaux du réel, et la disqualifient en tant que mode de connaissance trompeur. Mais trop souvent par le passé nous nous sommes rendu compte que ce sont nos intuitions immédiates qui sont imprécises : si nous en étions restés à elles, nous penserions encore que la terre est plate et que le Soleil tourne autour d’elle. Les intuitions viennent de notre expérience limitée. Se fier aux intuitions immédiates, plus qu’aux résultats d’un examen collectif, rationnel, attentif et intelligent, n’est pas sagesse : c’est la présomption du petit vieux qui se refuse à croire que le vaste monde au-delà du village où il vit puisse être différent de celui qu’il a, lui toujours connu.
NB : -L’idée « postmoderne » que tout est moralement permis, que tout est licite et surtout que toute opinion en vaut une autre permet également la diffusion et le développement de cet irrationnel et contamine même la science. La charge de la preuve revient toujours à celui qui affirme quelque chose de nouveau et plus la chose affirmée sort du cadre des lois établies, a fortiori si elle entre en conflit avec ces lois, plus les preuves apportées pour étayer cette proposition doivent être robustes.
Voilà pourquoi une opinion n’en vaut pas une autre. Voilà pourquoi une « hypothèse de salon » n’est point une « hypothèse de travail » et pourquoi l’adjectif scientifique ne s’attribue point à la première allégation venue, fut-elle d’un quidam qui se prétend scientifique et en exhibe les titres.
Bien à vous
alessandro pendesini
Tout y est. L’expérience a dû être très bien menée à la vue des résultats. Je sais que le destin de l’humanité présente sera exactement le même que celui de ces souris; la sagesse divine nous ramènera au centre de l’Etre. Les signes de déclin sont déja très nombreux parmi les humains…
il y a effectivement matière à réflexion , il est troublant de constater que l’évolution de ces souris « au paradis « ,de leur comportement fait apparaitre beaucoup de similitudes avec les comportements humains ( clans , domination…) , c’est la notion même de « PROGRES » qui est à rédéfinir…
Dommage qu’il n’y ait pas un seul conseil pratique donné !
Seulement des allusions, bref business.
« L’entraide, c’est un rayon de ☀️ qui brille toujours »
Jeanne
Bonjour,
Ce qui devrait faire la différence est que l’homme est équipé par nature de capacité que les souris n’ont pas. La première est évidemment la parole, l’expérience n’est basée que sur les comportements pulsionnels et donc innées. L’homme de part sa condition peut, et la déjà fait, dépasser ce stade faut-il encore qu’ils s’en donne les moyens.
Je précise que je ne parle ni d’intelligence ni de connaissance je serais plus dans le registre du savoir. Savoir qui nous sommes en tant qu’individu, comment nous nous interfaçons dans un contexte social, comprendre et réagir à l’ego, le narcissisme, la jalousie, la gourmandise, la luxure, la paresse et l’avarice.
Comme vous le constaterez une partie de ces mots viennent des péchés capitaux. La colère est nécessaire comme l’envie mais pas la jalousie qui naît de l’envie et de l’orgueil.
Bref, l’homme peut avoir de beaux jours devant lui si il apprend, enfin, la modération, en évitant les extrêmes , c’est là qu’est notre capacité et nulle part ailleurs.
Chaque individu se doit d’être autonome envers lui même et envers les autres. Et ce dans tous les sens du terme que ça soit physique ou psychologique. Et j’ajouterai personnellement psychanalytique mais faut-il encore avoir le courage de s’affronter…
@Stephane :
Le fait que la propension de l’esprit humain à regarder vers l’avenir, et à s’inquiéter est plus développée que chez les animaux inférieurs, peut probablement expliquer beaucoup de réalisations uniques chez l’homme, mais aussi de ses échecs les plus évidents.
L’homme est le seul animal doté d’une conscience élaborée et d’une raison évoluée, mais c’est aussi le seul dont le comportement peut s’avérer complètement irrationnel.
Raisonner, c’est délibérer et décider, mais les limites du raisonnement humain sont nombreuses.
Les cerveaux humains fonctionnent fondamentalement en termes de reconnaissance de structure plutôt que de logique. Ils sont hautement constructifs pour établir des structures et en même temps constamment portés à l’erreur et, parfois, même à l’horreur !
NB -Il y a une série de connexions imparfaites entre les systèmes émotionnels et cognitifs au stade actuel de l’évolution du cerveau humain. Cet état de choses est une partie du prix que nous payons pour le fait d’avoir des capacités cognitives fraîchement évoluées et pas encore complètement intégrées dans notre cerveau limbique paléo-mammalien. C’est ici que le bât blesse….
Bien à vous
alessandro pendesini
Bonjour Rodolphe,
Vraiment très riche votre article. J’ai envie de le faire passer à tous ceux que je connais. Cela est effrayant, et en cela, très enrichissant.
Un très grand merci
Guy
Avis personnel. La publication est super, ecrasante, pas des mots pour pour exprimer exactitude de l »ecrit. Je peux dire seulement BRAVISSIMO!!!
et bien, si ceci pouvait arriver le plus rapidement pour les humains, ça pourrait encore sauver le reste du monde, les autres êtres vivants … hélas aucun risqUe que cela se produise, avant que toutes les harmonieux écosystèmes de la planète ne soient détruits par notre espèce malfaisante, entraînant notre perte avec beaucoup de souffrance pour des milliards d innocents
Bonjour
….. « Plusieurs commentateurs, depuis, y vont vu une forme de prémonition de l’effondrement qui attend notre civilisation, confrontée à un vieillissement problématique (en Occident), et à une pression démographique de plus en plus lourde partout »….Dit l’article :
La logique doit plus à l’art du mathématicien et aux fantasmes de la raison qu’à la simple introspection. L’homme est dans l’incapacité de correctement quantifier son incertitude et, surtout, l’effet objectif de celle-ci, non seulement sur son raisonnement, mais sur ses attitudes à venir.
Si nous parvenons à mettre en œuvre l’ensemble des intelligences humaines et les allier à un sens éthique, peut-être augmenterons-nous alors nos chances de survie sur cette planète, et mêmes contribuerons-nous à sa prospérité.
….. « D’autres, au contraire, arguent que l’homme n’est pas une souris, et que la société humaine ne peut « s’auto-détruire » de la sorte : l’humanité est plus intelligente que cela, et ne saurait subir le même sort qu’une colonie de rongeurs »…Dit l’article :
Comme presque tous les rôles culturels requièrent plusieurs intelligences, il importe donc de considérer l’individu comme détenteur d’un éventail d’aptitudes, plutôt que d’une faculté unique de résolution de problèmes qui seraient mesurables par des tests papier-crayon. La maturité dans un domaine n’implique pas l’équivalent dans un autre, pas plus que l’existence d’une prédisposition dans une discipline ne signifie que l’individu sera talentueux dans une autre.
Sans oublier que le cerveau humain est un système sélectionniste, et non instructionniste ! Et que certains individus manifestent un talent exceptionnel dans un contexte pathologique !
On n’est jamais intelligent que de l’intelligence des autres… au néolithique, Einstein n’aurait sans doute inventé « que » un nouveau moyen de mesurer les peaux d’ours.
P.S. Peut-on parler d’une intelligence de la bactérie qui s’adapte à l’environnement, en appréciant sa propre situation chimique et celle de ce qui l’entoure ?
alessandro pendesini – Bruxelles
D’où l’importance de l’éducation, de la culture et surtout de la foi ! Un reproche à ces chercheurs ainsi qu’aux Atali, Menc, Gates et autres Soros, c’est qu’ils ont oublié ces trois valeurs dans leur analyse, et que les hommes ne sont pas que des animaux. Si les cobayes avait su que la terre était ronde et que peupler une autre planète était envisageable, ils auraient organisé des migrations en dehors de leur enclos et acquis les technologies.
@Alain
Vous affirmez :
« et surtout de la foi… » Qu’entendez-vous par foi ? Devons-nous étudier la nature ou la sacraliser ?
« les hommes ne sont pas que des animaux…. » c’est vrai ! En fait la définition académique anthropologique de notre espèce est que nous sommes des primates particuliers ou «singes épiphénoménaux de l’espèce humaine » ni plus ni moins ; que cela nous déplaise ou pas.
Cordialement
alessandro pendesini
Bonjour,
Quelle belle expérience et que de leçons à en tirer! Cela montre que nous avons beaucoup de réactions purement « animales » , que nous sommes soumis à nos pulsions ou comportements innés bien plus que nous ne le croyons ou le voulons et ceci par manque de réflexion ou d’analyses sur nous-mêmes. Nous réagissons de façon biologique et non « spirituelle » ou « humaine ».
Que se serait-il passé si au fur et à mesure que la colonie augmentait, si l’expérimentateur avait augmenté la surface de leur enclos au fur et à mesure que la colonie se développait en nombre?
Un survol de l’histoire de l’humanité nous apprend que les peuples ont émigré depuis toujours vers d’autres cieux; est-ce uniquement le plaisir de la découverte ou bien la pression de la démographie qui fait que l’on part parce que les ressources ne peuvent plus nourrir tout le monde?
Cette pression démographique ne pourrait-elle pas expliquer la plupart des déplacements à travers l’espace de notre planète terre? Les migrations préhistoriques, les croisades, la conquête des continents baptisée colonisation, toujours avec une intense agressivité qui fait déclarer que « l’autre » est un sous-être? Et pourquoi pas les camps de destruction de notre XXeme siècle le plus « civilisé » puisque le dernier en date? Destruction de masse au profit d’êtres qui se croient supérieurs et plus civilisés (puisque ayant les armes de destructions les
plus efficaces).
Notre planète n’est pas extensible d’où la surpopulation qui provoque cette agressivité, ces castes (les plus riches ), cet égoïsme forcené de ceux qui détiennent le pouvoir…. et cet ahurissant besoin d’amasser beaucoup plus que ce dont nous avons besoin (je pense surtout à ces milliardaires qui n’en ont jamais assez et à bien d’autres…)
Que ce serait-il passé si l’expérimentateur avait augmenté la surface de l’enclos régulièrement?
L’expérience mériterait d’être faite et nous pourrions en tirer des conclusions concernant notre pitoyable humanité si fière de sa supériorité sur le reste du règne animal
?
@Gentiane : vous affirmez :
« Nous réagissons de façon biologique et non « spirituelle » ou « humaine »…
Je crains qu’il y ait un oxymore dans votre phrase ! Car notre esprit est l’aboutissement d’une matière biologique hautement organisée de notre encéphale. Sans elle, point d’esprit…
NB Pour plus de détails, je vous invite à lire sur wikipedia mon article sur la personnalité humaine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Personnalit%C3%A9
Quel judicieux parallèle entre le monde animal et l’humain ! Et quelle belle leçon de vie ! Ce qui pourrait nous éviter de finir comme ces souris, c’est l’intelligence (dont seul l’humain serait doté), à condition toutefois que nous lui donnions les moyens de supplanter l’instinct animal. La conscience humaine n’est pas toujours honnête.
Bonjour Rodolphe, j’aime toujours lire vos mails(et quelques fois j’y réponds) ainsi que votre revue.
Mais là vous sombrez dans le catastrophisme !!!! Même si actuellement « on » nous prend pour des cobayes, nous ne sommes pas des souris, même si nous avons 90% de gènes en commun, en aurions nous 99,9% que ça ne changerait rien !!! Les gènes ne sont qu’un tout petit bout de notre Réalité !!! Le corps aussi d’ailleurs … Nous sommes des êtres conscients de nous mêmes et ça change TOUT. Nous sommes même pour certains d’entre nous, conscients d’un au delà de nous mêmes : les souris le sont-elles ??? On est aussi semblables à des souris qu’un diamant l’est à une mine de crayon : tous les eux en carbone pourtant.
Nous pratiquons la méditation pour une élévation de l’âme (ou de la conscience), pas les souris que je sache !!!! . Dans la Conscience du TOUT: comment est-il encore pensable qu’on observe des animaux souffrir et mourir pendant 600 jours pour satisfaire une curiosité humaine scientifiquement erronée !!! Je suis scientifique et consciente que la science ne nous permet d’aborder qu’un tout petit petit morceau d’une Réalité plus grande que nous. : le mental ne peut pas y avoir accès, ni les mots, ni les formes ne le décrivent. Ce scientifique ne devait pas avoir une once d’humanité pour procéder à cette expérimentation. Quand on a conscience du TOUT, comment peut-on encore détruire la VIE : c’est se détruire soi même …. GRATITUDE à ELLE dans tous ses aspects, les agréables et les désagréables ……… Merci de votre article qui m’a permis d’exprimer un petit morceau e ma pensée…..
@Arlette :
Vous affirmez :
« Je suis scientifique (vraiment ? et dans quel domaine pratiquez-vous la science ?) et consciente que la science ne nous permet d’aborder qu’un tout petit petit morceau d’une Réalité plus grande que nous. : le mental ne peut pas y avoir accès, ni les mots, ni les formes ne le décrivent »….Arlette dixit !
Certains philosophes, parmi lesquels les heideggeriens les plus dévots, en concluent que la physique est incapable de décrire les aspects les plus fondamentaux du réel, et la disqualifient en tant que mode de connaissance trompeur. Mais trop souvent par le passé nous nous sommes rendu compte que ce sont nos intuitions immédiates qui sont imprécises : si nous en étions restés à elles, nous penserions encore que la terre est plate et que le Soleil tourne autour d’elle. Les intuitions viennent de notre expérience limitée. Se fier aux intuitions immédiates, plus qu’aux résultats d’un examen collectif, rationnel, attentif et intelligent, n’est pas sagesse : c’est la présomption du petit vieux qui se refuse à croire que le vaste monde au-delà du village où il vit puisse être différent de celui qu’il a, lui toujours connu.
NB : -L’idée « postmoderne » que tout est moralement permis, que tout est licite et surtout que toute opinion en vaut une autre permet également la diffusion et le développement de cet irrationnel et contamine même la science. La charge de la preuve revient toujours à celui qui affirme quelque chose de nouveau et plus la chose affirmée sort du cadre des lois établies, a fortiori si elle entre en conflit avec ces lois, plus les preuves apportées pour étayer cette proposition doivent être robustes.
Voilà pourquoi une opinion n’en vaut pas une autre. Voilà pourquoi une « hypothèse de salon » n’est point une « hypothèse de travail » et pourquoi l’adjectif scientifique ne s’attribue point à la première allégation venue, fut-elle d’un quidam qui se prétend scientifique et en exhibe les titres.
Bien à vous
alessandro pendesini
Intéressant je le transmet à mes filles😊
Très bel article.
Ecrit avec beaucoup de talent, comme toujours.
Tout y est. L’expérience a dû être très bien menée à la vue des résultats. Je sais que le destin de l’humanité présente sera exactement le même que celui de ces souris; la sagesse divine nous ramènera au centre de l’Etre. Les signes de déclin sont déja très nombreux parmi les humains…
il y a effectivement matière à réflexion , il est troublant de constater que l’évolution de ces souris « au paradis « ,de leur comportement fait apparaitre beaucoup de similitudes avec les comportements humains ( clans , domination…) , c’est la notion même de « PROGRES » qui est à rédéfinir…
Dommage qu’il n’y ait pas un seul conseil pratique donné !
Seulement des allusions, bref business.
« L’entraide, c’est un rayon de ☀️ qui brille toujours »
Jeanne
Bonjour,
Ce qui devrait faire la différence est que l’homme est équipé par nature de capacité que les souris n’ont pas. La première est évidemment la parole, l’expérience n’est basée que sur les comportements pulsionnels et donc innées. L’homme de part sa condition peut, et la déjà fait, dépasser ce stade faut-il encore qu’ils s’en donne les moyens.
Je précise que je ne parle ni d’intelligence ni de connaissance je serais plus dans le registre du savoir. Savoir qui nous sommes en tant qu’individu, comment nous nous interfaçons dans un contexte social, comprendre et réagir à l’ego, le narcissisme, la jalousie, la gourmandise, la luxure, la paresse et l’avarice.
Comme vous le constaterez une partie de ces mots viennent des péchés capitaux. La colère est nécessaire comme l’envie mais pas la jalousie qui naît de l’envie et de l’orgueil.
Bref, l’homme peut avoir de beaux jours devant lui si il apprend, enfin, la modération, en évitant les extrêmes , c’est là qu’est notre capacité et nulle part ailleurs.
Chaque individu se doit d’être autonome envers lui même et envers les autres. Et ce dans tous les sens du terme que ça soit physique ou psychologique. Et j’ajouterai personnellement psychanalytique mais faut-il encore avoir le courage de s’affronter…
@Stephane :
Le fait que la propension de l’esprit humain à regarder vers l’avenir, et à s’inquiéter est plus développée que chez les animaux inférieurs, peut probablement expliquer beaucoup de réalisations uniques chez l’homme, mais aussi de ses échecs les plus évidents.
L’homme est le seul animal doté d’une conscience élaborée et d’une raison évoluée, mais c’est aussi le seul dont le comportement peut s’avérer complètement irrationnel.
Raisonner, c’est délibérer et décider, mais les limites du raisonnement humain sont nombreuses.
Les cerveaux humains fonctionnent fondamentalement en termes de reconnaissance de structure plutôt que de logique. Ils sont hautement constructifs pour établir des structures et en même temps constamment portés à l’erreur et, parfois, même à l’horreur !
NB -Il y a une série de connexions imparfaites entre les systèmes émotionnels et cognitifs au stade actuel de l’évolution du cerveau humain. Cet état de choses est une partie du prix que nous payons pour le fait d’avoir des capacités cognitives fraîchement évoluées et pas encore complètement intégrées dans notre cerveau limbique paléo-mammalien. C’est ici que le bât blesse….
Bien à vous
alessandro pendesini
Bonjour Rodolphe,
Vraiment très riche votre article. J’ai envie de le faire passer à tous ceux que je connais. Cela est effrayant, et en cela, très enrichissant.
Un très grand merci
Guy
Nous avons besoin du bien et du mal du bonheur et de la souffrance
Utopie ce n’est pas pour nous