Chers amis,
Je suppose que, comme moi, vous vous souvenez précisément de ce que vous faisiez au moment des attentats du 11 septembre 2001, de l’endroit où vous vous trouviez, avec qui vous étiez.
Dans vingt ans, nous nous souviendrons tout aussi nettement de ce 16 mars 2020 où, en quelques heures, pour freiner la contagion exponentielle d’un virus :
- nous nous sommes enfermés à double tour pour une durée indéterminée ;
- il s’est vendu en 48h autant de pâtes alimentaires qu’en un an[1] ;
- circuler dans la rue sans dérogation ni « raison valable » est devenu passable d’une amende de 135 à 375 euros ;
- un président de la république a asséné à plusieurs reprises à la télévision que nous étions « en guerre ».
Je comprends l’intention du président et de ses conseillers.
Mais, peut-être comme moi, ces propos ont sonné faux à vos oreilles.
Oui, nous vivons une crise sanitaire exceptionnelle. Mais non, nous ne sommes pas en guerre.
À mon sens, ce discours martial qui a marqué les consciences, peut à terme faire plus de mal que de bien.
Une initiative louable, mais très maladroite
Je me trouvais chez la célèbre naturopathe Anne Portier lorsque le président a parlé lundi soir.
Nous avons assisté à cette communication importante ensemble, partagés entre la gravité de la situation et le malaise de cette répétition : « nous sommes en guerre ».
Je suis rentré chez moi le lendemain (hier donc), juste après avoir posté la vidéo gratuite où elle partage avec vous ses solutions de naturopathe dans la crise actuelle.
J’ai eu la confirmation que la confusion entre mesures de sécurité et abus d’autorité pouvait (allait) devenir notre quotidien quand j’ai appris que l’une des filles d’Anne Portier avait été arrêtée par la police en début d’après-midi parce qu’elle avait voulu emmener jouer ses deux jeunes enfants au bord d’une rivière où ne passe jamais personne.
Comprenez-moi bien, je comprends l’idée derrière ces mesures. Et je pense que les gouvernements ont raison d’organiser le confinement.
Depuis mon retour, je me suis confiné moi-même, comme tout le monde. Avec ma femme, mes trois jeunes enfants (dont le plus jeune a à peine un an) et notre chat.
Les cas de contagion ont désormais une courbe de croissance exponentielle dans notre pays, comme dans d’autres pays d’Europe.
Vu la virulence du Covid-19, mais aussi vu le fait que le « mode de contagion » du virus reste encore mal compris (on vient d’apprendre que le virus pouvait survivre trois heures à l’air libre contrairement à ce que l’on pensait jusqu’ici[2]), le seul moyen à notre portée pour « casser » cette courbe, c’est de limiter les contacts au maximum.
C’est la façon dont est organisé le confinement chez nous qui pose problème.
Pour trois raisons.
Celles et ceux qui ont connu la guerre savent ce que c’est – et ça n’est pas ça
La première raison est morale.
Je n’ai pas connu de guerre et espère n’en jamais connaître.
Mais je garde le souvenir ému de récits dramatiques de mes grands-parents, qui ont connu la dernière guerre mondiale, et d’un oncle qui a connu la guerre d’Algérie.
Parler de « guerre » avec autant de facilité, c’est insultant pour les personnes qui l’ont connue et en ont été marquées dans leur chair.
C’est également insultant pour ceux qui sont, en ce moment, réellement en guerre : en Syrie, au Darfour, au Yémen etc.
En temps de guerre, le repas de demain est incertain… si par bonheur on a pu manger le jour-même. Les denrées alimentaires sont rationnées… quand elles sont disponibles.
En temps de guerre, les stocks des supermarchés ne sont pas renouvelés.
En temps de guerre, nos appartements et maisons sont menacés : ils peuvent être bombardés, réquisitionnés par les forces militaires de notre pays. Ils peuvent disparaître à la moindre alerte aérienne.
En temps de guerre, mettre le nez dans une rue désertée peut nous coûter la vie – pas une amende.
En temps de guerre, chaque famille est brutalement séparée et traumatisée par la mobilisation générale – pas invitée à rester chez elle à faire l’école à ses enfants, à lire des livres ou regarder des films, à continuer de travailler à distance.
Mes amis, nous ne sommes pas en guerre.
Nous sommes en confinement sanitaire.
Une autre différence entre le temps de guerre et le moment que nous vivons rend cette comparaison obscène et contre-productive.
La voici.
Un « ennemi invisible » que les gouvernements n’ont pas su voir venir
Emmanuel Macron n’est malheureusement pas le premier président à parler de « guerre » face à une maladie.
Vous vous rappelez peut-être le texte que j’ai consacré, il y a quelques mois, aux terribles désillusions de la « guerre contre le cancer ».
C’est un autre président, l’Américain Richard Nixon, qui avait proclamé cette guerre en 1971.
Cette guerre, vous le savez, n’a jamais été remportée. Aujourd’hui les cas de cancers battent tous les records.
Face à la maladie grave, il semble que la plupart des gouvernements ne réfléchissent qu’en termes d’attaques, de contre-attaques, de défaites, et de victoires, comme face à un ennemi classique.
C’est noir, ou blanc.
Mais une maladie n’est pas un « ennemi » – ni même un « ennemi invisible » comme le dit monsieur Macron[3].
Un ennemi a pour but de nous soumettre, ou de nous tuer. C’est lui ou nous !
Le Covid-19 n’a ni l’intention de nous soumettre, ni celle de nous tuer.
Le Covid-19 est une catastrophe naturelle.
Il s’apparente beaucoup plus au tsunami asiatique de 2004 qui avait fait 220 000 morts, au tremblement de terre en Haïti (280 000 morts en 2010), ou à la canicule de 2003 qui avait fait 70 000 morts en Europe.
Ce que je veux vous dire, c’est qu’en tant que catastrophe naturelle, le Covid-19 révèle surtout les faiblesses de notre société et son manque de prévoyance.
Avec le Covid-19 ce sont la globalisation, l’absence d’anticipation de nos gouvernements, le manque de moyens de nos hôpitaux qui sont, d’abord, responsables de la propagation de ce virus.
Ce virus est sérieux et inédit par sa virulence, mais c’est AUSSI l’étincelle qui a mis le feu aux poudres répandues et accumulées depuis 50 ans.
Nous ne vaincrons pas le Covid-19, qui va de toute façon muter et revenir, un jour, sous une autre forme. Comme tous les virus de ce type.
Je rappelle que nous n’avons jamais gagné la guerre contre la grippe saisonnière, qui fait entre 290 000 et 650 000 morts par an malgré l’arme réputée absolue : les vaccins.
En revanche, nous pouvons – nous devons – nous en protéger, apprendre à le maîtriser pour qu’il fasse le moins de dégâts possibles.
C’est ce que nous essayons de faire avec ce confinement, qui doit se doubler d’un effort de chacun pour renforcer son immunité.
Nous n’avons pas besoin de panique et d’anxiété, mais de calme et de retenue
Comme au football, Emmanuel Macron a marqué contre son camp, celui de ses concitoyens. Il a voulu marquer les esprits et produire un électrochoc pour faire rentrer les Français dans le rang.
Ce faisant il a aussi alimenté la peur – la peur d’attraper la maladie, la peur de manquer, la peur de l’avenir, la peur de l’autre.
Infliger aujourd’hui des amendes aux gens qui sortent de chez eux, je trouve cela lamentable. Il faut un sacré culot pour faire un procès en irresponsabilité à une population toute entière, quand l’État avait tous les moyens de nous préparer à une telle crise depuis quinze ans (voir mon message « Cours d’auto-défense contre le coronavirus »)…
Je pense que ma colère est légitime. Vous ne devez surtout pas vous « faire avoir » par le discours infantilisant des autorités.
Nous n’avons pas besoin de ces scènes de panique ni de ce climat anxiogène, que le gouvernement, en postant policiers et militaires au coin de chaque pâté de maison, entretient.
Nous avons au contraire besoin de nous débarrasser de nos peurs : celle de la maladie, celle de manquer, celle de l’autre.
Revoyez la vidéo que je vous ai envoyée hier avec Anne Portier : elle explique très bien l’effet délétère que provoque la peur d’une maladie… qui augmente même le risque de l’attraper.
Nous avons besoin de calme, de pensées positives, et surtout de solutions à notre portée et efficaces, tout en restant à la maison.
Partager avec vous les outils dont je dispose pour cela, vous le savez, est l’une des missions que je me suis fixées, pour vous, durant cette période.
C’est ce que je vais continuer à faire en vous envoyant, notamment, des conseils liés à l’immunité et les manières naturelles de l’augmenter.
Demain j’ai une petite surprise : je vous enverrai une vidéo pour vous relaxer et prendre soin de votre corps. Nous en avons tous bien besoin.
À demain et portez-vous bien,
Dernière minute : J’apprends à l’instant que le conseil des ministres, réuni ce mercredi, vient de voter un texte d’état d’urgence sanitaire qui « prévoit notamment la restriction de certaines libertés », selon l’AFP, donnant « pouvoir au premier ministre de prendre (…) les mesures générales limitant la liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion et permettant de procéder aux réquisitions de tout bien et services nécessaires afin de lutter contre la catastrophe sanitaire[4] ».
Rodolphe
P.S. : Je repense avec tristesse à la façon dont notre hôpital public faisait parler de lui, il y a exactement un an. Le 18 mars 2019 avait eu lieu la première journée de grève dans des hôpitaux publics en France, demandant une sorte de « Plan Marshall » pour l’hôpital, incluant plus de moyens, financiers, matériels et humains. La réponse du gouvernement ? Quelques primes accordées aux personnels soignants. Si Agnès Buzyn et Emmanuel Macron avaient, à l’époque, pris la mesure de l’état de l’hôpital public français, nous n’en serions pas à ce niveau de saturation des effectifs et dispositifs face à la crise.
[1] France info, journal de 18h, 17 mars 2020
[2] « Aerosol and Surface Stability of SARS-CoV-2 as Compared with SARS-CoV-1 » Dr. van Doremalen, Mr. Bushmaker, Mr.Morris – Disponible sur : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2004973?query=featured_home
[3] Même si, ironiquement, l’Elysée avait les moyens de le voir venir, vus les rapports alarmistes du CNRS qui se sont accumulés sans jamais être pris en compte (voir ma lettre de samedi consacrée à Bruno Canard).
[4] « Coronavirus : l’exécutif veut instaurer un état d’urgence sanitaire » Le Figaro avec AFP – Disponible sur : https://www.lefigaro.fr/politique/coronavirus-le-gouvernement-veut-autoriser-la-declaration-d-un-etat-d-urgence-sanitaire-20200318
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Pas du tout d’accord avec votre polémique, c’est stérile aussi
Je comprends et pense comme vous que le mot guerre est un peu fort.cela m’a fait du bien de vous lire et restons positif.A mon avis on nous cache beaucoup de choses et je n’ai plus confiance à ce gouvernement.Cordialement.
Merci, merci , merci Rodolphe de cet article qui remet les choses au clair. Du fond du cœur grand merci.
Non, nous ne sommes pas en guerre. Remarquable article qui correspond exactement à ce que je pense, en tous points. Gouverner c’est prévoir (notamment en matière de politique de santé, de moyens humains et matériels) et là hélas les gouvernements successifs n’on pas su prévoir. Bien entendu au point où nous en sommes nous ne pouvons que respecter les consignes de confinement et il ne s’agit surtout pas de polémiquer. Il faut s’en sortir. Mais Il reste un peu choquant de constater que la responsabilité est parfois rejetée sur les français, indisciplinés et qui ne saisiraient pas la gravité de la situation
Bonjour.
J’ai lu avec attention votre texte intitulé : « Non, nous ne sommes pas en guerre », dans lequel vous tirez à boulets rouges contre certains choix lexicaux opérés par notre président lors de son allocution ; vous vous évertuez à contester notamment l’emploi de « guerre », mot que vous jugez inapproprié à désigner la lutte que nous menons contre un ennemi invisible qui nous accable et nous tue.
C’est votre droit, certes, mais à l’évidence, en rédigeant ce texte, par ailleurs intéressant à bien des points de vue, vous n’avez pas tenu compte du fait qu’il est des mots – et la langue française, vous le savez bien, en regorge – qui s’emploient au propre et au figuré. C’est justement le cas de « guerre ».
Vous trouverez, ci-après, un extrait de l’article « Guerre » du Trésor de la langue française informatisé, qui illustre clairement, exemples à l’appui, quelques emplois figurés du vocable en question.
Quoi qu’il en soit, et pour conclure, j’ai personnellement la ferme conviction que cette guerre, nous allons la gagner.
Cordialement
P. Ligas
Lexicologue
Guerre
[…]
2. P. ext. et au fig. [La guerre peut s’exercer contre quelque chose, traduisant la volonté de destruction de l’homme] Action menée contre toute chose à laquelle on attribue une valeur nocive. Faire la guerre aux abus, à la drogue, au laisser aller, au tabac. On me dira que je fais la guerre aux titres, mais je n’aime pas ce titre d’Épaves qui affiche le naufrage (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. 2, 1862, p. 253) : 19. … il s’accommodait mal de l’extrême licence, souvent affectée, du milieu littéraire qu’il fréquentait. Il partait en guerre, contre les vers alexandrins, contre Mendès, contre les mœurs, contre l’époque, et terminait souvent un récit par cette phrase, qu’accompagnait un grand rire amusé (car il s’amusait de son indignation même) : Mais enfin, Gide! Où allons-nous? GIDE, Si le grain, 1924, p. 537.
Nous ne savons plus qui croire, qui écouter : vous nous dites que le virus ne peut vivre « que » 3h à l’air libre, or, j’ai vu un infectiologue à la télé hier soir mercredi 18/3 qui a affirmé que ce virus pouvait rester actif sur les surfaces touchées pendant 4 à 5 jours ! Donc, si je vais faire mes courses et que je ramène chez moi un pack d’eau, un paquet de café ou un sac de patates qui a été touché par quelqu’un porteur du virus, je risque non seulement de me faire contaminer mais de le rentrer chez moi et qu’il y reste et contamine toute personne qui viendrait à la maison pour mes soins infirmiers ! Qui croire, que penser ? Je suis hypertendue sous traitement depuis plus de 30 ans . J’ai déjà essayé les remèdes naturels mais mon hypertension est trop ancienne et résiste à tout, je suis donc sous bétabloquants qui maintiennent ma tension sous le seuil dangereux. Je prends ma tension deux fois par jour et depuis deux jours, après chaque journal télévisé j’ai une tension à 15/8 tellement je m’énerve à cause de ces nouvelles contradictoires ! J’ai donc décidé de ne plus regarder de JT le soir, mais seulement à 13h, ensuite je sors avec mon chien, j’ai la chance de vivre en bord de mer et cela me permet de me calmer et de me changer les idées car je fais partie d’un groupe à risque, même si je ne me sens pas stressée. Je dois préciser que ce n’est pas l’angoisse d’être malade qui est présente car je fais très attention à moi et je ne suis pas paranoïaque ,mais c’est le catastrophisme ambiant,probablement fait pour pousser les gens à respecter les mesures de confinement ô combien trop tardives ! On dit ainsi qu’en Italie il y a beaucoup + de décès que partout ailleurs,mais on ne précise pas que ces morts avaient en moyenne 82 ans et avaient déjà une ou plusieurs maladies dont des cancers et du diabète,et un fort pourcentage étaient des fumeurs ! Voilà les nouvelles que j’appelle « tronquées ». Tant qu’à nous en donner, qu’on nous dise la vérité et pas ce qui nous fait paniquer plus encore que la maladie !
« Mon pauvre monsieur (sic) pourquoi voulez-vous que le Conseil de l’Ordre poursuive des violeurs et des pédophiles, ils sont au Conseil de l’Ordre ! » m’avait dit – ou prévenu ? – une des secrétaires de l’Ordre des médecins du Conseil Régional d’Île-de-France en avril 1993 tandis qu’elle me remettait le dossier jaune sur la couverture duquel était inscrit au feutre noir Clinique Elmelik et alors que sa plainte ne portait pas sur ce genre d’exaction, mais sur la violation des règles les plus élémentaires de la médecine, de la chirurgie et des Droits de l’Homme ….
Bonjour !
Pourquoi polémiquer puisque vous dites qu’on a besoin de calme. Vos propos ne vont pas tout à fait dans ce sens et je le regrette.
Cordialement.
Merci pour cette lettre; je suis d’accord avec vous; cet « amalgame » avec la guerre est absurde et irrespectueuse en effet de celles et ceux qui la vivent ; et il convient en effet d’être vigilants sur les dérives sécuritaires; Puisqu’on sait maintenant qu’il y a des traitements dépistons et traitons, c’est tout! Plutôt qu’attendre des mois et des années un vaccin! Pour autant bien sûr que nous devons être responsable et ne pas faire n’importe quoi ; mais verbaliser c’est intolérable; et c e climat anxiogène na va pas aider , bien au contraire . J’ai des pensées en particulier pour ces personnes confinées qui ont un conjoint violent ou des parents violents….quel est le plus grand risque: se faire taper dessus ou « attraper » le virus?
Et de s pensées chaleureuses et de gratitude bien sûr pour tous ceux qui soignent et ceux qui continuent de travailler à nous approvisionner ;
Bonjour, ne peut-on arrêter ces polémiques inutiles ? Si on nous laisse voter ce n’est pas bien, si on avait reporté les élections, ça n’aurait pas été bien non plus. Quand on nous a laissés sortir, ce n’était pas bien, mais quand on nous a imposé de rester chez nous…. on a entendu « pourquoi avoir attendu aussi longtemps ?? »… Là, le sujet est « est-ce une guerre » ou pas. Est-ce utile de polémiquer là-dessus ? Guerre pour les uns, pas guerre pour les autres….
Laissons chacun penser comme il le sent ???? L’important est de rester chez soi.
En attendant, des personnes dévalisent les supermarchés et les pharmacies, ce qui est totalement anormal, anti-solidaire, et ils n’ont pas commencé lorsqu’on a parlé de guerre.
D’autres trouvent débile de devoir remplir une attestation, pour sortir. Débile même de devoir rester chez soi. J’espère juste qu’ils n’auront aucun impact grave dans leur entourage, et qu’ils ne contamineront personne.
Mais ARRETEZ vos polémiques. Toujours facile de dire après coup ce qu’il aurait fallu faire, et si le terme est bon ou pas, etc…
Donnez les bonnes consignes d’utilisation des médecines naturelles, et voilà.
J’avoue que je m’étais inscrite à plusieurs newsletters de santé alternative, mais que mon problème aujourd’hui est de supporter les titres de vos mails, qui sont toujours en mode « guerre », justement. Toujours en train de vous bagarrer contre tous, au lieu de juste nous donner les bonnes méthodes. ça me fatigue…. :-(
Tout a fait d accord avec vous. Le personnel soignant quelqu il soit, était depuis quelques années déjà pressurees, manque de moyens , matériels, de reconnaissance pour leur travail . Pompiers, assistantes sociales, infirmières… étaient pris à parti dans différentes villes,quartiers. Et maintenant on les encense, mais leur donnera t on les moyens nécessaires à leur bon fonctionnement plus tard, ou retomberont ils dans l oubli, comme les services d ordre qui lors des attentats nous protégeaient lors des menaces d attentats et que l on dénigre après… Le gouvernement a pris du temps à prendre des mesures, et l organisation en est désastreuse pour les personnels soignant et les gens.. De plus ils maintiennent un terrain anxiogène comme vous le dites. Aucun bon sens…
Excellente analyse et conclusion ! Plutôt que d’alimenter la peur, apprenons à nourrir la paix en tout être et en nous même
Merci 🙏
Bonjour Rodolphe et merci pour cet article de pleine conscience.Il est parfois en ce moment ce genre de discours de modération des esprits qui vont dans le sens de l’essentiel de la conduite à tenir.Ici le bon sens à appliquer sans modération pour passer la crise et en sortir gagnant plutôt que les contrôles à tout va.Je pensais qu’en période alerte attentat nous pouvions échapper à l’exercice sans discernement de l’état policier les effectifs ayant d’autres préoccupations en matière de sécurité des individus.Je me suis manifestement trompé…
La place de l’état impose en effet calme et efficacité dans la gestion de crise et il y a là un manquement évident.La population ne s’y est pas tant trompée qu’elle félicite les soignants qui tentent malgré le manque de moyens de gérer efficacement l’afflux de malades.La peur irraisonnée est forcément source de désordre dont nous n’avons surtout pas besoin.
Encore merci, les discours comme le vôtre prouve la veille des consciences contre la non maîtrise de la situation.
Bonjour,
merci Rodolphe. Vous êtes un être précieux.
Nous avons tous besoin de lire des messages comme celui-ci.
La peur, c’est ce que je ressent autour de moi, chez mes voisins fragiles. Moi même parfois, j’ai des doutes et des craintes. Mais je sais que ce virus est surtout un message de la terre à l’humain, puisqu’il ne semble pas comprendre à quelle point elle est précieuse , et qu’elle est en danger. Peut-être (je l’espère de tout mon cœur) que beaucoup d’entre nous comprendrons alors qu’il faut revenir à l’essentiel et arrêter de consommer sans raison, et de consumer notre si belle planète.
Alors merci d’être là.
Tous ensemble, grâce à des personnes lucides et censées comme vous, nous finirons par y arriver.
Belle journée.
Je ne vous rejoins pas complètement car je pense qu’une grande partie de la population française n’est pas mature, ne réfléchit pas. Il est donc nécessaire de « faire choc » pour une prise de conscience un peu sérieuse et pour réveiller le sens des responsabilités et la solidarité fortement inexistante dans notre pays. Une pandémie est une attaque effectuée non par des humains mais par un virus. C’est donc bien d’une guerre dont il s’agit car il faut se défendre contre un ennemi!!! Et les moyens de défense peuvent être en partie liés à des méthodes narurelles.
Merci pour vos conseils habituels mais ne politisez pass le débat qui est trop grave pour polémiquer…
Je précise que j’ai 77 ans!