Chers amis,
Vous êtes 35 à avoir commenté ma lettre de dimanche dernier, intitulée « Souriez, vous êtes infantilisé »[1].
34 de ces 35 commentaires sont des messages de soutien et de remerciement. Je vous remercie à mon tour pour votre appui. Vos commentaires m’obligent, et m’engagent à poursuivre mon travail.
C’est toutefois à celui de ces 35 commentaires qui se porte en faux contre ma lettre de la semaine dernière que j’aimerais aujourd’hui répondre.
Parce que l’on gagne toujours davantage à répondre aux critiques, qu’à les ignorer.
Ce commentaire est signé Patrick, qui m’écrit :
« Bonjour, avant je me disais: ce garçon est bien râleur en souriant. Puis est arrivé le complotisme et maintenant vous sortez de vos attributions en flirtant avec la politique. Arrêtez, vous plombez l’ambiance!, les gens ont bien plus besoin qu’on leur chasse leurs idées noires plutôt que de leur en rajouter. Vos élucubrations sont personnelles!, gardez les pour vous, s’il vous plait!
La vie est toujours belle!! »
Cher Patrick, vous avez raison : la vie est toujours belle
Je conçois que l’image que vous pouvez faire de moi via mes lettres correspond à celle d’un « râleur », voire pessimiste – complotiste, je ne suis pas d’accord, mais j’y reviendrai.
Ainsi, Patrick, je tiens d’abord à vous dire que j’aime la vie, et que, tout comme vous, je la trouve belle, et merveilleuse.
Il m’arrive, presque tous les jours, d’admirer la beauté du ciel, la forme de nuages, la couleur d’un coucher de soleil.
Chaque jour ma famille et mes enfants remplissent ma vie de joie, comme hier encore lorsque ma fille de cinq ans et demi m’a dit que dehors il y avait du « brouilloire » ; elle voulait bien évidemment dire « brouillard », et sa sortie nous a charmés, sa mère et moi.
J’ai, par ailleurs, la chance immense de travailler avec des personnes talentueuses et engagées : celles qui me permettent techniquement de vous envoyer ces lettres, celles, thérapeutes et auteurs, qui ont comme moi à cœur de transmettre des solutions utiles pour votre santé.
J’éprouve une grande joie à partager de bons repas, des promenades, des conversations, en famille ou avec des amis.
Je trouve également, sachez-le, beaucoup de réconfort et d’ouverture dans mes multiples lectures simultanées (je lis toujours plusieurs livres en même temps : romans, essais, livres d’histoire, etc., sans parler des études scientifiques !).
Bref, cher Patrick, vous avez raison : la vie est toujours belle.
Je vous le dis avec cœur, car c’est ce que je ressens chaque jour.
Et, croyez-moi, c’est parce qu’elle est belle que je tiens à en défendre ce qui fait, à mes yeux, la beauté : la santé, la conscience du monde qui nous entoure, et la liberté de penser.
Trouver la vie belle, c’est bien, mais ça ne suffit pas
Ainsi, on peut trouver la vie belle, sans toutefois fermer les yeux sur sa face plus sombre, ni se taire face aux dangers qu’elle peut comporter.
Cette attitude, Patrick, est à mes yeux comparable à celle d’un promeneur sur une plage admirant la beauté de la mer, tout en perdant conscience que la marée monte, et qu’elle pourrait l’emporter.
Ou celle d’une personne si éprise d’un paysage de bord de mer, qu’elle choisit de s’acheter une maison sur le littoral, sans se rendre compte que l’érosion de la côte, à moyen ou long terme, risque de la faire s’effondrer.
Apprécier la beauté de la vie non seulement n’interdit pas d’en regarder en face les périls, mais nécessite même une certaine lucidité, afin d’en mieux jouir.
Je trouve la vie magnifique, et c’est donc avec une profonde conviction que je me consacre, tant que faire se peut, à la défense de tout ce qui en fait la beauté : la santé, la liberté et les liens sociaux.
D’abord, la santé est le socle de tout bonheur.
La santé est devenue politique
Vous me reprochez, Patrick, de « flirter avec la politique ».
Sachez que je ne suis encarté chez aucun parti, et que je ne me suis présenté à aucune élection.
Le fait est que la santé, outre qu’elle fait depuis plusieurs décennies l’objet d’une prédation économique de plus en plus pesante, en particulier de la part de l’industrie pharmaceutique – chacun est de moins en moins patient, et de plus en plus client – a pris une tournure éminemment politique.
Cela peut vous plaire ou non, mais c’est comme ça.
Quand un président de la République déclare lors d’une allocution solennelle que « nous sommes en guerre » parce qu’un virus émerge ; quand plusieurs gouvernements du monde mettent au pas des centaines de millions de citoyens afin de leur injecter un produit pharmaceutique de facto expérimental ; quand des lois sont votées les unes après les autres pour contraindre votre consentement éclairé et restreindre toujours davantage votre libre-arbitre médical…
… alors, oui, la santé est politique.
Ma conviction est que quand on est en bonne santé, qu’on se sent bien dans son corps, on est mieux disposé à s’ouvrir au monde, à aimer, à créer.
C’est pourquoi je défends non seulement le droit de choisir, en conscience, ce qui peut vous aider au quotidien, et d’une manière plus globale, une approche naturelle de la santé : protéger ce qui vous nourrit véritablement, en évitant les poisons invisibles qui affaiblissent votre immunité ou perturbent votre équilibre.
Un exemple très concret, qui date de cette semaine.
Ikigaï contre Ehpad
J’étais, mardi dernier, à la rencontre Okinawa organisée à Paris, où j’ai retrouvé mes vieux complices les Drs Suzuki et Curtay, sept ans après notre voyage dans cet archipel du Japon, champion du monde de la longévité en bonne santé :

Leurs interventions nous ont permis de rappeler et résumer ce qui fait le secret de la longévité des centenaires d’Okinawa : leur ikigaï, leur joie de vivre, leur façon de s’alimenter, l’immense respect voué aux aînés, la culture de l’entraide…
… mais aussi de faire la liste, lucidement, de tout ce qui s’oppose aujourd’hui à l’adoption de ce mode de vie dans notre société : le fait que l’on compte un fast-food pour 2000 habitants en France, la pollution ahurissante de l’eau, la progression pathogène de l’isolement et l’individualisme, l’hypnose croissante des plus jeunes par les écrans des smartphones, le fait de reléguer nos aînés dans des Ehpad…
Nous vivons dans un monde où notre alimentation, notre environnement et même nos modes de vie sont devenus les premiers ennemis de notre santé.
Célébrer ce qui fait la beauté du mode de vie d’Okinawa, ça n’est pas s’extasier d’une « formule » gagnante sur le plan de la santé tant physique que mentale : c’est aussi se battre pour que perdure ce qui en fait la beauté et le succès, et comprendre ce qui la menace très concrètement.
Avec qui avez-vous ri cette semaine ?
Je vais plus loin.
Les confinements liés à la pandémie ont démontré combien l’isolement peut être destructeur.
Pourtant, la vie sociale est indispensable pour la santé mentale et physique.
Ce sont nos relations humaines, les échanges, les rencontres qui colorent notre quotidien et nous offrent des raisons de sourire même dans les moments sombres.
Défendre la beauté de la vie, c’est donc aussi protéger ces instants de partage, d’entraide et de communion, comme on le fait dans la plupart des sociétés traditionnelles comme Okinawa.
Mais chez nous ?
Le même jour que cette rencontre Okinawa, « Le Monde » titrait sur l’épidémie de solitude touchant maintenant même les jeunes[2] :

Autrement dit, les dégâts causés par la solitude ne sont plus le triste apanage des plus âgés, chez nous : ils ont contaminé toute la société, y compris la génération en principe la plus disposée à la « joie de vivre ».
Cette évolution mortifère touche toutes les générations, et presque toutes les classes sociales.
Passer des moments de joie en famille est devenu, pour beaucoup, un luxe.
Alors, oui, Patrick, la vie est belle, mais elle est pourtant de plus en plus triste pour un nombre croissant de nos semblables.
Reconnaître cela, à mes yeux, ça n’est pas « plomber l’ambiance », comme vous dites : on ne peut tenter de remédier à un fléau qu’en en prenant conscience.
Et la liberté ?
Enfin, votre accusation en « complotisme ». Ou, comme vous le dites encore, à propos de mes « élucubrations ».
Lorsque je dénonce, d’une part la généralisation annoncée de la télésurveillance algorithmique, et d’autre part la molle indifférence de nos concitoyens face à ce programme, je ne crois sincèrement pas faire du complotisme ni élucubrer en direct.
Le fait est avéré, à tel point qu’il a été repris tel quel dans les grands médias.
Le lendemain ou le surlendemain de ma pétition, je suis tombé sur une séquence de l’émission de Cyril Hanouna, « Touche pas à mon poste », dans lequel l’avocat en droit public Fabrice Di Vizio dénonçait exactement le même danger.
Les autres invités, tous sans exception des habitués des plateaux télé, dont l’inénarrable Bernard Montiel, ex-animateur de « Vidéo Gag » invité on-ne-sait-pourquoi à s’exprimer sur ce sujet, ne voyaient pas le problème d’être filmés, décodés et enregistrés en permanence puisque, disent-ils, « ils n’ont rien à se reprocher ».
Chacun ses opinions.
Pour ma part, je soutiens la position de Maître Di Vizio qui désire, je cite, continuer à « vivre dans un pays dans lequel la liberté est la règle et la police l’exception, et non l’inverse »[3].
La liberté n’est pas une valeur abstraite. C’est un droit fondamental, aujourd’hui, menacé dans tant d’aspects de notre vie.
Que ce soit la liberté d’expression, de mouvement ou même de penser, il est crucial de la défendre face au rouleau-compresseur technocratique qui la rogne méthodiquement par tous les bouts.
Vous pouvez considérer que « la vie est belle » et, à ce titre, continuer à regarder ailleurs.
Pour ma part, je trouve également que la vie est belle, mais j’aimerais que mes enfants puissent se dire la même chose dans vingt, voire déjà dix ans, sans qu’un arsenal de technologies liberticides ne dictent les règles de leur vie.
Car, au rythme actuel, je comprends qu’une part croissante de gens, vieux comme jeunes, se sentent isolés, contraints.
Aimer la vie demande aujourd’hui, comme à d’autres époques, de ne pas être simplement contemplatif, mais combattif.
J’ai mes moments de contemplation de la beauté, et j’espère bien continuer à les avoir, tout comme vous. Continuez à être un contemplatif, Patrick. Mais ne me reprochez pas d’être combattif. Sans quoi il y aura de moins en moins de raisons de célébrer la vie.
Je serai heureux de lire votre opinion à ce sujet.
Portez-vous bien,
Rodolphe
[1] Bacquet Rodolphe, « Souriez, vous êtes infantilisé », Alternatif Bien-Être, 6 octobre 2024 : https://alternatif-bien-etre.com/alternatif-bien-etre/souriez-vous-etes-infantilise/
[2] Raybaud Alice, « Une « épidémie de solitude » se répand chez les jeunes », Le Monde, publié le 8 octobre 2024 : https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/10/08/une-epidemie-de-solitude-se-repand-chez-les-jeunes_6346484_4401467.html
[3] « Vidéosurveillance Algorithmique : gros clash avec Maître Di Vizio et Cyril qui se lâche ! », vidéo issue de l’émission « Touche pas à mon poste », parue sur TikTok : https://www.tiktok.com/@tpmp/video/7421490748522056993
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Répondre à Elisabeth Duchossoy Annuler la réponse
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Bonsoir Rodolphe, je voulais vous remercier pour cette lettre, et pour les nombreuses autres que j’ai pu lire de vous.
Je peux comprendre Patrick, il semble rejeter l’idée qu’on s’oriente sur ce qui ne va pas, les injustices, les problèmes. On peut confondre une attitude de fixation (plus ou moins morbide) sur les problèmes, avec une autre attitude, totalement différente, volontaire et responsable, consistant à observer avec clairvoyance, puis se positionner et agir pour résoudre le problème. La première est un triste constat d’échec et d’impuissance, la seconde une prise en main des choses dont on est conscient. Cela me rappelle un extrait lu récemment chez un de mes philosophes favoris :
« Et c’est là le point crucial dans la vie de n’importe qui : quand on arrête d’être ce qui résout, ce qui pose et résout les problèmes, et qu’on commence à être soi-même un problème. …
« Vous pouvez repérer ce point dans la vie de toute personne. … Et la seule façon dont vous puissiez le rendre bien portant, ce serait de le mettre dans le rôle de celui qui pose et qui résout les problèmes. …
« Une personne est vivante dans la mesure où elle a cette confiance-là. Elle est morte quand elle l’a perdue. »
—L. Ron Hubbard
Bravo ! pour votre excellente réponse ! bonne continuité dans votre excellent travail de conscientisation.
Francine
Merci Rodolphe pour cette lettre qui résume bien la situation et ma façon de penser.
J’avoue que parfois je préfère fermer les yeux sur tout ce qui se passe, mais je ne veux pas devenir une petite grenouille qui ne réagit plus lorsque l’eau se met à bouillir alors que l’eau n’a pas arrêté de devenir de plus en plus chaude sans que la petite grenouille réagisse et saute hors de cette eau dangereuse !
Je reste consciente de ce qui se passe et j’agis de mon mieux pour aider les personnes qui viennent vers moi, soit au travers mes ateliers de SouffleVoix, soit par mes soins en Magnétisme Humaniste, soit en tant que Gestalt Thérapeute. (Si cela vous intéresse vous pouvez aller voir mon site https://leventquichante.fr/ , mais j’imagine qu’avec tous les courriers qui vous arrivent vous n’aurez pas le temps.)
Bien à vous
Claire
Oui Rodolphe la liberté et la démocratie sont tout simplement en danger et c’est bien triste de constater cette évolution négative un peu partout…. la confiance et l’insouciance ont plus ou moins disparu…heureusement on peut se ressourcer dans la culture, les lectures etc…
BRAVO ,Monsieur Rodolphe Bacquet
Votre courrier est super et tellement vrai et beau
Je vous suis depuis de longues années par vos courriers et vous êtes tellement humain ,que je me retrouve en vous
Restez comme vous êtes et continuez ainsi
L A VIE EST BELLE et je la savoure tous les jours en faisant différentes choses
Merci beaucoup
LUCIENNE
Cher Rodolphe, même si je ne suis pas toujours d’accord avec vous, je soutiens totalement votre réponse à Patrick.
Médecin généraliste retraité mais toujours actif dans de nombreux domaines (enseignant en phyto-aromathérapie, conférencier, auteur de plusieurs livres dont un nouveau en préparation)) dont l’approche énergétique de la santé, je suis, comme vous, « complotiste ». Je vous félicite vivement pour votre action positive. Poursuivez sur cette voie lumineuse.
Très cordialement,
Hervé Staub
J’ai lu avec attention votre réponse à Patrick. Je me suis inscrite récemment à votre lettre. Je « tente » de lire avec attention tout ce qui concerne le MIEUX VIVRE avec les contradictions que cela entraîne.
Mais je me réfère à l’Histoire et au Passé avec tout ce qui avait été rejeté au moment où le sujet émergeait mais n’était pas reconnu par les Sages du moment. Aujourd’hui nos avancées dans tous les domaines sont le résultat positif de ceux qui ont perçu les possibilités d’évolution et d’avancées qui émergeaient à leur époque et aussi bien sûr les dénonciations des actions négatives qui étaient considérées à l’époque comme des « avancées » alors que s’étaient plutôt des « reculs »….
Alors aujourd’hui je reste très réservée aussi bien pour l’acceptation de ce qui est considéré comme un progrès que par le rejet de ce qui apparaît comme une manipulation de l’individu.
Pour moi la première chose à promouvoir c’est la mise au service de tous de la compréhension des « Neurosciences » pour permettre à chacun de faire connaissance avec le fonctionnement de son corps.
J’espère avoir pu, avec ces quelques lignes, réussir à préciser mes réserves et aussi ma confiance dans ce qui se cherche aujourd’hui et qui sera peut-être la Vérité de demain…
Très cher Rodolphe,
Je suis tout à fait d’accord avec votre point de vue…
Effectivement, la vie est belle…
Je vais même plus loin que vous ! Nous faisons tout pour la rendre encore plus belle chaque jour, grâce à nos valeurs, notre institution, nos convictions, notre amour pour notre famille, nos enfants et notre entourage et surtout le respect pour autrui !
Néanmoins, la vie n’est pas facile et tous ceux qui nous gouvernent, de près ou de loin, nous pourrissent la vie !
Les médias, la politique, les enjeux financiers et économiques pèsent lourd sur la balance « bien-être ».
Heureusement que nous avons d’autres sources d’informations, d’intérêts et de loisirs !!!
Bravo Rodolphe, continuez cette démarche valorisante et bienveillante. Bien à vous
Il serait indispensable que des personnes comme vous puissent se faire entendre a bien plus grande échelle afin d’ouvrir toutes ces consciences fermées, aveugles ou vivant dans le déni! La liberté a et sera toujours le combat de chacun d’entre nous pour la conserver, la protéger et ce depuis la nuit des temps. Aujourd’hui encore bien plus qu’hier elle est en danger, dans tous les domaines. Nous la confisquer c’est réduire l’humanité à l’esclavage, la faire rentrer dans des cases étiquetées afin de la contrôler définitivement. Malheureusement beaucoup d’entre nous ne comprennent pas ce qui se passe et ne font aucun lien avec tous les événements politiques, économiques et même sociaux qui se déroulent chaque jour.
Bien trop souvent j’ai envie de crier: « Ouvrez les yeux bon sang, regardez et réfléchissez à ce qui se passe autour de vous avant qu’il ne soit trop tard ! Ou bien taisez- vous et ne faites pas d’enfants pour ne pas leurs transmettre un monde sans liberté faute de ne pas l’avoir défendu!
Merci de tout coeur pour vos lettres informatives et pour tout le travail que vous faites. Il faudrait des personnes comme vous en politique pour vous faire entendre!
Merci pour toutes vos lettres et celle-ci en particulier. Oui continuez de défendre la liberté.
Je partage ce que vous dites sur la solitude. Nous vivons dans une société de plus en plus déshumanisé avec le tout informatique. Comme vous je me bats au quotidien contre cela, contre ces technocrates qui nous gouvernent et qui veulent gérer notre vie. Un grand oui à la liberté et un grand non aux algoritmes.
Merci encore et continuer de défendre toutes ces valeurs
Bonjour à tous.
Je suis réellement touché par vos deux témoignages, Rodolphe et Patrick. Oui, les deux. Car ils illustrent, l’un comme l’autre, les réalités auxquelles vous vous référez, vos réalités propres. Elles traduisent des points de vue et des convictions opposées, ancrées dans vos expériences respectives et qui me semblent bien illustrer cette dualité qui sépare notre société et pour aller plus loin, notre humanité dans son ensemble.
Bigre ! Un simple échange suite à la publication – très pertinente ! – de l’article de Rodolphe parle de l’évolution de notre humanité ? J’en suis persuadé.
L’Homme, dans sa trajectoire, est de plus en plus confronté à la nécessité de se positionner, individuellement, et de choisir, en pleine conscience s’il le souhaite et le peut, ses orientations, ses choix de vie, ses valeurs, son éthique, ses convictions profondes, …. Et ça nécessite d’accepter d’explorer ce qui a pu affecter et affecte encore cette joie profonde avec laquelle il est venu au monde (l’enfant est pure joie), et qui a pu été malmenée depuis.
Oui, notre nature profonde est bien joyeuse. Merci, Rodolphe, de le rappeler dans votre article. Nous pouvons tout à fait aborder les réalités sombres que vous déclinez très justement dans votre article « Souriez, vous êtes infantilisé » tout en portant un regard clairvoyant et porteur d’espérance sur les processus mêmes de destructions que nous croisons (vaccinations forcées, dégradation climatique, contrôles deshumanisants, chasses aux « nouvelles sorcières », ….).
C’est avec la joie, de la même façon, que nous pouvons comprendre une personne qui a pu commettre des délits graves, ou encore accompagner une personne qui arrive en fin de vie : en s’appuyant sur cette joie de toucher l’autre dans son essence profonde, dans ce qu’elle a de meilleur en elle, et ce, quelles que soient les actions qu’elle a pu commettre.
Je peux comprendre votre agacement, Patrick, à recevoir les points évoqués par Rodolphe, et qui vous paraissent bien sombres. Mais à travers mes propres expériences de vie, j’ai peu à peu compris que le « plomb » que vous mentionnez n’est pas « dans l’ambiance » comme vous dites, mais bien en moi-même. A moi d’accepter oser explorer ce plomb là. Et je peux le faire dans l’enthousiasme et la joie de me découvrir (y compris, et surtout peut-être mes parties plus « sombres »). Et malheureusement, il n’y a pas de recettes pour chasser les idées noires des autres : ils doivent s’en charger eux-mêmes !
Je ne résiste pas, enfin, à partager ici l’invitation à découvrir les enseignements extraordinaires transmis par Gitta Mallasz et ses amis hongrois, au cours de leurs expériences vécues durant la 2nd guerre mondiale et qui nous orientent vers le champ de la Foi, non pas une foi dogmatique de confession quelconque, mais bien cette force vivante – et joyeuse ! -qui nous fait croître intérieurement.
Merci à tous les deux et belle journée à tous !!
André
Bonjour André,
Merci pour votre longue réponse à ma lettre ; sachez que les « Dialogues avec l’ange » sont un de mes livres de chevet.
Bien à vous,
Rodolphe
Merci, Rodolphe.
Qu’il est chaleureux de croiser ses pairs le long de lignes de fréquences voisines !…
Je suis ravi que la qualité de vos contributions touchent autant de personnes, y compris les « Patrick » qui doivent également retenir toute notre attention et notre bienveillance. D’ailleurs la « réactivité » n’est-elle pas l’antichambre de la « créativité, pour peu que nous remettions de l’ordre dans le mot lui-même (!).
Très belle continuation à vous et à vos projets.
Les imbéciles qui accusent les autres de complotisme ne comprennent pas que cela ne marche plus ; c’est comme les accusation « Extrême Droite ». S’il y a des complotistes, c’est parce qu’il y a des comploteurs… Donc, les complotistes sont plutôt des gens bien qui dénoncent des types plus ou moins louches
Merci, Monsieur Bacquet pour votre réponse à Patrick, en tous points juste, réaliste et bienveillante, malgré l’ accusation de complotiste ! Il y a, hélas, beaucoup de personnes qui manquent de discernement, trop influencées par les médias et leur entourage, sans doute, alors que vos lettres pourraient tant les éclairer, si elles étaient accueillies avec un brin d’humilité et de réflexion … Vos informations me sont très précieuses, en ces temps confus, et je vous encourage et vous remercie de les poursuivre, pour défendre nos droits et nos libertés si injustement bafoués !
Evelyne
Alors là, BRAVO, très belle réponse, constructive et bien écrite, bravo !
Bravo pour votre réponse à Mr Patrick…
Vos articles sont très pertinents et le combatif est nécessaire aujourd’hui plus que jamais!
Merci à vous et continuez de nous éclairer ainsi!