Chers amis,

Nous savons qu’un manque de temps de sommeil est associé à une augmentation du risque de mort précoce et de démence.

Mais la durée du sommeil n’est pas la seule dimension à prendre en compte : sa qualité est tout aussi primordiale. 

Une étude menée au Japon, et dont les conclusions ont été communiquées lors du congrès de la société européenne de cardiologie en 2017, établit un lien très net entre un sommeil très agité et une augmentation radicale du risque de souffrir de troubles cardiovasculaires[1]

Quelque 13 000 habitants d’Hiroshima se sont portés volontaires pour cette étude d’observation qui fait le lien entre l’augmentation de maladies coronariennes et d’infarctus et un sommeil de mauvaise qualité : tous les patients atteints d’une maladie coronarienne éprouvaient des difficultés à s’endormir et à rester endormis toute la nuit.  

Il faut entendre par « mauvaise qualité du sommeil » :

  • La difficulté chronique à s’endormir : avoir besoin d’une demi-heure ou plus pour s’endormir chaque soir est associé à un risque majoré de 50 % de subir une attaque cardiaque. 
  • Un temps de sommeil insuffisant (moins de six heures) qui majore ce même risque de 24 %. 
  • Des réveils fréquents durant la nuit
  • Un sommeil trop long (plus de neuf heures). 

Il s’agit d’une étude statistique, c’est-à-dire que si le lien de cause à effet est établi, il n’est pas totalement élucidé. Globalement, la fragmentation et/ou l’insuffisance du sommeil conduit notamment à une plus grande fatigue du système nerveux, et perturbe des fonctions vitales : respiration, pouls, pression artérielle. 

Il existe toutes sortes de moyens naturels d’améliorer la qualité de son sommeil… à commencer par ne pas utiliser de somnifères ! Les tisanes, et globalement la phytothérapie, font partie des moyens les plus connus. 

Il y a quelques réflexes de base à adopter : 

  • Éviter les repas trop chargés le soir (la digestion demande de l’énergie et fatigue l’organisme) ;
  • Fuir les écrans lumineux LED le soir : leur exposition retarde la sécrétion de mélatonine (l’hormone du sommeil) ; 
  • Se ménager des moments de méditation et de pause. 

Si vous éprouvez des difficultés à vous endormir, pensez à : 

  • Optimiser vos apports en magnésium ; 
  • Vous supplémenter en mélatonine.

Portez-vous bien !

Rodolphe


[1] https://www.eurekalert.org/pub_releases/2017-08/esoc-psi081817.php