Chers amis,

Tandis que le monde entier attend comme le messie un vaccin contre le Covid-19, une étude britannique dénonce l’inefficacité d’un vaccin controversécelui contre le papillomavirus, censé protéger du cancer du col de l’utérus.

Vous n’entendrez pas parler de ce revirement dans les médias, silence scandaleux mais pas si étonnant.

Car remettre publiquement en question l’efficacité d’un vaccin est d’ordinaire considéré comme un crime de lèse-majesté pharmaceutique. Dans le contexte actuel, cela passerait pour un geste fanatique.

Pourtant, l’étude dont je vous parle émane de la Royal Society of Medicine, la plus prestigieuse institution sanitaire de Grande-Bretagne, existant depuis plus de deux siècles.

Il s’agit donc de la réunion des plus grands scientifiques médicaux du pays.

Leur étude dénonce l’inefficacité des vaccins anti-HPV, les plus connus étant le Gardasil et le Cervarix.

Fiabilité douteuse

Les vaccins anti-HPV ciblent le papillomavirus humain (HPV), un virus sexuellement transmissible qui affecte quatre personnes sur cinq au cours de leur vie[1].

Ce virus est donc extrêmement courant, et la plupart des porteurs ne développent aucun problème de santé après avoir été contaminés.

Un médecin allemand, Harald zur Hausen, a un jour fait part de son opinion selon laquelle le papillomavirus pouvait conduire au cancer du col de l’utérus.

Je dis bien « opinion »… car ce médecin n’a établi qu’un lien statistique. Aujourd’hui encore, rappellent les auteurs de l’étude britannique qui vient d’être publiée, « le mécanisme de progression partant de l’infection au HPV jusqu’au cancer du col de l’utérus n’est pas bien compris[2] ».

Mais il n’en fallait pas plus pour que l’industrie pharmaceutique conçoive un vaccin « anti-cancer du col de l’utérus »… en ciblant quelques souches du HPV.

Rappelez-vous, je vous en ai déjà parlé.

Il y a un an, je vous expliquais dans une lettre :

  • pourquoi le principe même de ce vaccin était douteux – un cancer, ce n’est pas une maladie contagieuse comme la rougeole ou la rage, on ne peut pas être « vacciné » contre le cancer ;
  • que la preuve de l’innocuité de ce vaccin n’avait pas été faite (il a « sauté » en neuf mois les étapes de validation, qui prennent normalement trois ans minimum) ;
  • que depuis sa mise sur le marché, l’incidence du cancer du col de l’utérus n’avait pas du tout baissé, et qu’elle repartait même à la hausse[3]!

Autrement dit : non seulement les bienfaits des vaccins anti-HPV n’avait pas été démontrés, mais la preuve de leur absence de danger n’avait pas été apportée !

Vous pouvez retrouver cette lettre ici.

Les Drs Nicole et Gérard Delépine ont consacré un livre accablant à ce scandale sanitaire, intitulé Hystérie vaccinale[4].

Aujourd’hui, ce sont très précisément ces bienfaits « illusoires » que l’étude de la Royal Society of Medicine dénonce.

Efficacité « surestimée »

Les publications scientifiques doivent répondre à des normes de rigueur et de « retenue » très fortes pour être publiées. Il faut savoir les interpréter.

Ainsi, quand une étude émanant de la Royal Society of Medicine martèle que l’efficacité des vaccins anti-HPV a été « surestimée », il faut comprendre qu’elle n’est pas efficace… voire que sa prétendue efficacité a été montée de toutes pièces.

Pour ce faire, les chercheurs de la Royal Society of Medicine ont analysé les résultats de pas moins de 12 essais randomisés en double-aveugle du Cervarix et du Gardasil.

Ces chercheurs ont fait ce qui aurait dû être fait il y a des années, au moment où ces vaccins ont brûlé toutes les étapes de leur mise sur le marché : ils ont pris du recul.

Leur lecture fouillée des études est passionnante, elle révèle comment les concepteurs de ces vaccins ont pu tromper leur monde en prétendant que leur produit était efficace.

Trois trompe-l’œil !!!

Il faut savoir que le papillomavirus est susceptible de créer, au niveau du col de l’utérus, une dysplasie cervicale.

Il s’agit de cellules anormales, que l’on appelle des néoplasies cervicales intra-épithéliales.

Nom de code : CIN (retenez bien cet acronyme, il est important).

Or, ces néoplasies cervicales intra-épithéliales, ou CIN, sont de trois ordres, en progression par ordre de gravité : CIN 1, CIN 2, CIN 3.

Les CIN1 sont totalement bénignes et sans symptômes.

Les CIN3 sont le dernier stade avant que l’on parle d’adénocarcinome in situ (AIS) : c’est le cancer du col de l’utérus.

Or, déclarent les chercheurs de l’étude britannique, aucune des 12 études ne permet de conclure à une efficacité du vaccin contre le stade CIN3, ni l’AIS.

En fait, les études laissent penser à une efficacité des vaccins… contre le CIN1, donc le stade le plus bénin – pas davantage.

À ce stade, les auteurs de l’étude britannique dénoncent 3 trompe-l’œil :

1 – Des études invalides sur le plan du cancer

Les études ayant servi à « valider » l’efficacité des virus anti-HPV n’ont pas été conçues pour vérifier leur efficacité contre le cancer du col de l’utérus (ce qui aurait pris plusieurs décennies) : elles n’ont pu cibler que les CIN, c’est-à-dire les stades précurseurs… et bénins.

2 – Des vaccins efficaces… contre des anomalies bénignes !

La seule preuve apportée par ces études est donc leur efficacité sur les CIN-1. Or, ces néoplasies se résorbent le plus souvent d’elles-mêmes.

On ne peut donc en conclure que ces vaccins sont efficaces contre les stades avancés, voire cancéreux. 

3 – La loterie des souches de papillomavirus

Il existe plus d’une centaine de souches différentes du papillomavirus, dont seulement 12 seraient susceptibles de mener à un cancer du col de l’utérus[5].

Or, les vaccins anti-HPV ne ciblent qu’entre 2 et 7 souches de ces 12 souches cancérigènes.

C’est donc une singulière loterie !

On connaît l’effet pervers de cette loterie : les femmes vaccinées ne se testent plus au frottis (ce qui est le moyen le plus efficace de diagnostiquer un risque).

Depuis la mise sur le marché de ces vaccins, on assiste donc… à une recrudescence des cas de cancers du col de l’utérus[6].

Autres méthodologies douteuses

Ce ne sont pas les seuls problèmes de méthodologie pointés par les chercheurs britanniques, qui dénoncent :

  • la persistance d’infections au HPV malgré le vaccin (un comble) ;
  • le manque de représentativité des participantes aux études, par rapport à la population générale ;
  • la probable proportion de « faux-positifs » au HPV, ce qui rend dès lors les résultats… biaisés.

Le Japon précurseur

Ces problèmes de méthodologie douteuse ne doivent pas faire oublier les très fortes suspicions d’effets secondaires provoqués par les vaccins anti-HPV, au premier rang desquels on trouve le syndrome de Guillain-Barré, une grave maladie auto-immune.

Au bout d’un an d’une des campagnes officielles de vaccination, le Japon a cessé de recommander le vaccin, suite à des dizaines de cas de « syndromes de brûlures chroniques[7] ».

Une décision courageuse. Et en France ?

Eh bien, en France… le ministère de la Santé a décidé en décembre 2019 d’étendre sa recommandation de vaccination aux garçons[8].

Cette supercherie démontrée par l’étude britannique va-t-elle enfin ouvrir les yeux de l’État français ?

Je précise que l’étude est tellement importante que la Royal Society of Medicine permet de la consulter intégralement et gratuitement en ligne (en anglais évidemment). Vous trouverez le lien en source de cette lettre[9].

Il faudrait, pour que cette étude ait un effet politique, qu’elle trouve un écho dans les grands médias. Ce n’est pas le cas pour le moment.

C’est dans l’espoir que vous diffuserez cette information que je vous ai écrit cette lettre.

Portez-vous bien,

Rodolphe


[1] Syrjanen K, Hakama M, Saarikoski S, Vayrynen M, Yliskoski M, Syrjanen S, et al. Prevalence, incidence, and estimated life-time risk of cervical human papillomavirus infections in a nonselected finnish female population. Sex Transm Dis 1990; 17: 15–19

[2] Claire P REES , Petra Brhlikova and Allyson M Pollock, “Will HPV vaccination prevent cervical cancer?”, Journal of the Royal Society of Medicine; 2020, Vol. 113(2) 64–78 DOI: 10.1177/0141076819899308

https://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1177/0141076819899308

[3] Dr Nicole DELEPINE, “Prévention du cancer du col par gardasil : un échec”, 25 mai 2019 sur docteure.nicoledelepine.fr, consulté le 20 mai et disponible ici :

[4] Nicole et Gérard Delépine, Hystérie vaccinale, octobre 2018, Fauves éditions.

[5] IARC. Biological Agents – A Review of Human Carcinogens – Human Papillomaviruses. Lyon: IARC, 2012.

[6] Cf. n.3

[7] NAU Jean-Yves, « Ombres et lumières sur la vaccination anti-HPV », Rev Med Suisse 2013; volume 9. 1444-1445, disponible sur ce lien : https://www.revmed.ch/RMS/2013/RMS-393/Ombres-et-lumieres-sur-la-vaccination-anti-HPV

[8] Le Monde avec AFP, « Le vaccin contre les papillomavirus désormais recommandé aux jeunes garçons », le  16 décembre 2019 sur lemonde.fr, consulté le 20 mai 2020 et disponible ici : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/12/16/le-vaccin-contre-les-papillomavirus-desormais-recommande-aux-jeunes-garcons_6023054_1650684.html

[9] Claire P REES , Petra Brhlikova and Allyson M Pollock, “Will HPV vaccination prevent cervical cancer?”, Journal of the Royal Society of Medicine; 2020, Vol. 113(2) 64–78 DOI: 10.1177/0141076819899308

Etude disponible en ligne ici : https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0141076819899308