100 000 morts en France
Chers amis,
Plus personne ou presque ne se souvient de l’épidémie de grippe asiatique qui a sévi en France en 1957-58.
Pourtant, il y a des leçons à tirer de cette épidémie particulièrement meurtrière.
100 000 morts, surtout des jeunes
La grippe asiatique de 1957 a fait environ 100 000 morts[1] en France, contaminé 20 % de la population mondiale, totalisé deux millions de victimes à travers le monde[2].
La France comptait alors 43 millions d’habitants[3] contre 67 millions aujourd’hui.
100 000 morts c’est donc énorme, autant que les pertes françaises pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Une grande partie de ces 100 000 morts étaient des adolescents[4], l’exact inverse de ce qui arrive aujourd’hui. Les personnes âgées, pour une raison inexplicable, étaient mieux protégées contre le virus et les jeunes les principales victimes.
Malgré sa gravité, la grippe asiatique n’a pas engendré le dixième des mesures que nous connaissons aujourd’hui.
Il s’agissait aussi d’un virus venu de Chine pour lequel personne n’était préparé. Ce virus tuait aussi en créant une pneumonie sévère. Les hôpitaux étaient aussi débordés. Les médecins étaient aussi au bord de la crise de nerf et travaillaient nuit et jour…
Une personne sur cinq fut infectée en France… !
Et pourtant, les écoles n’ont pas fermé, l’activité économique ne s’est pas arrêtée du jour au lendemain, personne n’a parlé de fin du monde… et la population n’a pas été confinée.
Pourquoi ?
La première épidémie « moderne »
Cette grippe asiatique était apparue en Chine, dans les provinces du Yunnan et du Guizhou[5].
En février 1957, le virus est à Singapour. En avril, il a déjà contaminé 250 000 personnes à Hong Kong. En juin, il a déjà fait entre 70 000 et 115 000 morts aux États-Unis.
Le virus a fait le tour de la planète en 6 mois, alors que l’humanité était nettement moins mobile que de nos jours.
Ce fut le premier virus grippal à être suivi « à la trace » et en temps réel par les virologues de l’époque.
La grippe asiatique de 1957 peut être considérée, à ce titre, comme la première épidémie « moderne », avec un virus 20 à 30 fois plus meurtrier que la grippe hivernale.
Pourtant je le répète, aucune des mesures prises à l’époque par les gouvernements n’est comparable avec ce qui se passe en ce moment pour le Covid-19.
Fermer les écoles ? Pour quoi faire ?
Un article publié par le journal La Tribune en 2009[6] raconte l’absence complète de réaction des pouvoirs publics de tous les pays.
Le virus arrive en France et en Europe en juin.
« En juin 1957, le secrétariat d’État à la Santé publique affirme que « l’épidémie de grippe asiatique ne justifie pas d’inquiétude particulière ». La presse se veut donc rassurante. « La maladie n’a rien d’alarmant jusqu’à présent », assure « Le Figaro ». Les victimes signalées à l’étranger – 100.000 cas aux États-Unis, cinq enfants victimes de la maladie au Royaume-Uni-, n’émeuvent guère. Mais, dès la rentrée scolaire, le ton change. Fin septembre, « Le Figaro » donne la parole au Dr Peretti. Ce conseiller municipal parisien souhaite « renvoyer à une date ultérieure la rentrée scolaire, l’école étant un foyer de contamination par excellence ». Il ne sera guère écouté. »
Le début de la réaction, en 1957, ressemble donc à celle que nous avons connue en janvier-février chez nous.
Mais il n’y a pas eu de branle-bas de combat ensuite. Un vaccin sera réalisé, mais basé sur la mauvaise souche de la grippe, il n’aura aucun effet.
On peut tirer trois leçons de ces 2 épisodes distants de plus de 60 années.
1 – Pour la première fois, les États font passer la santé avant l’économie
Le Pr Jean-Noël Fabiani, historien de la médecine, fait remarquer qu’en 2020 c’est la première fois dans l’Histoire que les gouvernements du monde donnent la priorité à la santé de leurs populations sur leurs intérêts économiques. Vous pourrez lire son analyse complète dans le prochain numéro d’Alternatif Bien-Être.
En effet, jamais une épidémie n’avait poussé la plupart des États touchés à « geler » leur activité et à enfermer à double tour leur population pour tenter d’enrayer la propagation d’une maladie.
C’est une mesure inédite, avec l’efficacité discutable que l’on sait.
Elle témoigne d’un changement de mentalité majeur, autant de la part de la population que des gouvernements…
2 – Sommes-nous moins fatalistes qu’il y a 60 ans ?
Le philosophe André Comte-Sponville dit que notre réaction face au Covid-19 est un « oubli que nous sommes mortels »[7].
Et de fait, on constate aujourd’hui une tendance à prendre plus au tragique la mort d’individus isolés que de groupes de personnes.
En 1957, voir une génération d’adolescents sévèrement touchée par un fléau mortel n’a pas paru plus préoccupant que ça.
Car on avait connu pire : la peste qui avait décimé la moitié de la population européenne au XIVème siècle, deux guerres mondiales terriblement meurtrières, la grippe espagnole etc…
Une épidémie comme la grippe asiatique pouvait donc apparaître comme une plaie inévitable destinée à revenir de temps à autre. Mieux valait courber le dos et pleurer ses morts qu’essayer à tout prix d’enrayer une maladie contre laquelle on ne pouvait pas grand-chose.
Aujourd’hui, qu’une maladie émergente puisse emporter nos proches nous paraît insupportable.
On peut voir le verre d’eau à moitié plein ou à moitié vide sur cette réaction collective :
- à moitié plein : ça y est, les gens ont pris conscience de la valeur de la vie humaine et refusent de voir leurs semblables emportés sans rien faire, ils se rendent compte que la santé et la vie sont le bien le plus précieux sur terre, avant l’économie ;
- à moitié vide : nous sommes devenus tellement orgueilleux que nous ne sommes plus capables d’accepter ce que nos aïeux affrontaient bravement, sans dramatiser : que nous sommes vulnérables et qu’il faut continuer à vivre malgré cette vulnérabilité.
Vous vous demandez peut-être…
…et vous, Rodolphe, comment voyez-vous les choses ? Le verre à moitié plein ou à moitié vide ?
Eh bien moi je crois qu’il y a d’autres verres !
3 – Nous nous berçons d’illusions sur la santé et la médecine
C’est la troisième leçon que je tire de ces événements : la « prise de conscience » de la valeur de toute vie humaine est selon moi une illusion.
L’épidémie actuelle nous fait en effet oublier les centaines de milliers de morts par an dues au cancer, à Alzheimer, au diabète, aux accidents cardio-vasculaires.
Nous ne sommes pas devenus moins fatalistes, nous nous sommes focalisés sur cette maladie, le Covid-19, dont l’émergence et la contagiosité nous a pris de court et nous obsède. Alors qu’elle reste, en comparaison, beaucoup moins meurtrière.
En réalité nous sommes victimes de l’idée que la médecine peut tout. Si nous développons un cancer, Alzheimer, ou un diabète, nous avons le sentiment que la médecine a une solution à nous apporter. Avec le Covid-19 nous sommes frappés d’impuissance. Et donc de panique.
Ce que nous oublions, c’est que les solutions offertes par la médecine au cancer, aux AVC, au diabète, sont monumentalement imparfaites ! La preuve, ce sont les décès dus au cancer qui se chiffrent par millions chaque année ![8]
Parce que ce sont des maladies de civilisation, liées à notre pollution, notre mauvaise alimentation, notre sédentarité, nos ondes omniprésentes… Le mal est profond, il faudrait traiter les causes avant de traiter ces maladies. Et nous sommes loin du compte.
Le Covid-19, lui, n’est pas plus dangereux que le cancer et le diabète. Il l’est même plutôt moins. Mais la médecine officielle n’y apporte à ce jour aucune réponse.
D’où le confinement précipité, le débat enragé sur l’hydroxychloroquine, la machine à fantasmes complotistes réouverte sur l’origine du virus, les stratégies de déconfinement qui partent dans tous les sens…
Nous sommes dépassés parce que nous avons l’impression de ne rien maîtriser.
Mais en réalité nous ne maîtrisons pas plus le Covid-19 que les grandes maladies chroniques, connues depuis bien plus longtemps et plus meurtrières…
Et les vaccins alors ?
Et les vaccins me direz-vous ?
N’attendons pas de miracle. Le vaccin de la grippe asiatique de 1957 a loupé sa souche et il en sera peut-être de même en 2020. L’épidémie de 1957 s’est calmée naturellement et le vaccin a été oublié.
Notre Covid-19 est en effet un des virus dont la capacité de mutation désarçonne les chercheurs.
Les vaccins à venir présentent un grand risque d’être inefficaces.
Ils rempliront les poches des labos pharmaceutiques ça c’est certain, et le laboratoire qui le produira est attendu comme le messie.
Mais ils auront davantage pour fonction de rassurer que d’immuniser.
Portez-vous bien,
Rodolphe
[1] LATRIBUNE.FR, « 1957, 100 000 morts », en octobre 2009 sur latribune.fr, consulté le 20 avril 2020 et disponible ici : https://www.latribune.fr/journal/edition-du-2210/enquete/294134/1957-100.000-morts.html
[2] FOURNIER Noémie, le 3 avril 2020 sur lenouvelliste.ch, « Coronavirus, un air de déjà vu ? En 1957 la grippe asiatique frappait l’ensemble du monde », consulté le 20 avril 2020 et disponible ici : https://www.lenouvelliste.ch/dossiers/coronavirus/articles/coronavirus-un-air-de-deja-vu-en-1957-la-grippe-asiatique-frappait-l-ensemble-du-monde-925779
[3] Archives du journal Le Monde, « En 1956 la population française s’est accrue de 346 000 habitants », le 1er janvier 1957,consulté le 20 avril 2020 et disponible en ligne sur ce lien : https://www.lemonde.fr/archives/article/1957/01/01/en-1956-la-population-francaise-s-est-accrue-de-346-000-habitants_2330165_1819218.html
[4] Cf. n.1
[5] GUALDE Norbert, Comprendre les épidémies : La coévolution des microbes et des hommes, Les Empêcheurs de penser en rond – Le Seuil, 2006, p. 117
[6] Cf. n.1
[7] Par France Inter, « Le coup de gueule du philosophe André Comte-Sponville sur l’aprés-confinement », le 14 avril 2020, consulté le 20 avril 2020 et disponible ici : https://www.franceinter.fr/idees/le-coup-de-gueule-du-philosophe-andre-comte-sponville-sur-l-apres-confinement
[8] « Cancer » sur le site de l’Organisation Mondiale de la Santé, en septembre 2018 sur who.int, consulté le 20 avril 2020 et disponible sur ce lien : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cancer
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
bien dit, on croit que la medecine doit guerir tout!
je suis infirmiere et j’ai vu bien des choses…
sommes nous vraiment aveuglé tous?
Bonjour
Merci grandement pour l’ensemble de votre travail.
Nous avions bien commencé cette approche de l’autosuffisance alimentaire en visant en parallèle l’autonomie liée la santé. Nous pensons « santé » et non plus « maladie » comme avant. Nous le sentions et avons agit en autodidactes, avec le coeur, l’envie et la conviction. Votre travail nous rassure et nous conforte dans ce que nous faisons.
J’ai un petit commentaire à faire sur :
« c’est la première fois dans l’Histoire que les gouvernements du monde donnent la priorité à la santé de leurs populations sur leurs intérêts économiques ». Je pense que c’est faux. Leur intérêt est encore une fois bien économique sous couvert de la santé. Nous ne nous sommes pas redressés du crack de 2008 malgré ce que l’on nous raconte (voir la situation des banques, la pauvreté en augmentation,…) un nouveau crack est imminent et la sur-information covid (je devrais même dire désinformation) a été opportune pour camoufler la situation. Et certains en profitent une fois de plus pour faire de bonnes opérations financières. Je pense entre autres aux vaccins mais aussi à l’interdiction de vendre l’Artemisia Annua ou Afra. Mais pourquoi donc? ;)
Je vous souhaite une bonne continuation dans vos travaux.
Sébastien
Les pertes humaines en France durant la seconde guerre mondiale furent de 550 000 et non pas 100 000 comme mentionné dans l’article. 220 000 militaires et 330 000 civils.
en 1957,j’étais dans une école à Bron(rhone),j’avais 18 ans.Et 1une semaine de vacances commençait.Malade,j’ai rejoint l’arrêt de car (je ne sais comment) pour aller dans mon village ,en Savoie.95 km environ.Je n’ais aucun souvenir de la suite.Soins? Visite du Médecin?Par la suite,on m’a dit que j’avais eu la fameuse grippe.
J’ai travaillé avec un Médecin qui habitait près de la Pitié Salpétrière en 1918 Elle (le médecin)racontait qu’enfant elle voyait les brancards rentrer d’un coté de l’hopital et les cerceuils sortir de l’autre
Bonjour, il est vrai que la réaction à cette épidémie est difficilement compréhensible.
Je vous invite à regarder cet interview de Valérie Bugault, qui a fait une thèse qui a
duré 10 ans sur le “gouvernement mondial” .
Pour elle plus de secrets et elle dévoile l’essentiel de ce qui se trame dans l’ombre
derrière le scénario de la pandémie.
https://www.youtube.com/watch?v=AKaXg5755lk&feature=youtu.be
Bonne santé
video plus disponible !
Je vous remercie de votre commentaire très judicieux, sur la situation que vous vivons depuis près de 2 mois. Je vous approuve à 100%.
Je suis personnellement totalement dépassée par la façon dont la crise a été annoncée, présentée, puis gérée. Depuis le début, je ne comprends pas ce qui se passe dans la tête de nos dirigeants, ainsi que dans celle des gens en général.
On arrête tout pour 20000 morts en quelques semaines alors que normalement il y a des dizaines de milliers de morts par an, pour toutes sortes de causes.
J’ai le sentiment qu’on nous manipule, et pourtant, je ne suis pas une obsédée du complot. Mais là, c’est incompréhensible.
Je vous remercie donc encore de pointer la façon absurde dont cette épidémie est prise en charge par les gouvernants et la société dans son ensemble et dans le monde entier !
Une fidèle lectrice C
Même si l’article permet et à juste titre de relativiser plusieurs pandémies dramatiques et notamment celle de 1957, pour autant il ne faudrait pas trop minimiser celle que nous vivons à l’heure actuelle et le lourde tribu que payent nos soignants pour nous soigner. Rappelons qu’à cette effet, les soignants ont guéri de par le monde 700.000 patients lourdement touchés et dont 40.000 français sauvés et plus de 20.000 décès ont été dénombrés à ce jour. Si, nous n’en sommes pas à 100.000 morts (comme l’article le souligne pour la grippe asiatique en 57), nous avons sauvés 40.000 personnes et perdues 21.000…
Ce qui porte à un total de plus de 60.000 personnes concernées sur environ 2 mois, ce n’est pas mal, non ?
Avec un facteur non négligeable d’une contamination assez foudroyante. Il semble donc assez normal de mettre en oeuvre les moyens (qui d’ailleurs n’ont pas été suffisants au départ; masques, hydroalcoolique et tests, blouses… soulignons au passage qu’en à peine deux mois plus de 8000 décès dans les EHPAD et des dizaines de milliers de soignants infectés dont 15 médecins sont décédés).
Donc, ne soyons pas excessif et remerciant malgré tout que le gouvernement ait fait ces choix prioritaires de mettre en premier la santé des français (malgré encore une fois que les anticipations furent assez aléatoires…) avec une partie de l’économie activés en parallèle afin d’éviter de mourir de fin ou d’anémie aussi…
Donc pas de comparaison hâtive et attendons de voir où nous en serons en septembre 2020…
Merci Rodolphe pour cet excellent article. Il relativise les choses et nous en avons grand besoin. C’est pour ce genre d’article que je continue mon abonnement à Alternatif Bien Etre. Merci encore
Bonjour,
Merci pour cet article et les réflexions que vous partagez, c’est toujours super intéressant et instructif de vous lire . Cependant sur le nombre cité de 100 000 morts pour la grippe asiatique de 57-58, il semblerait que l’on ne puisse être aussi affirmatif, celui-ci varie selon les sources et se situerait plutôt autour de 25 000, 30 000 pour la grippe de Hong Kong de 68 (cf. par exemple le check news de Libération
https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/22/une-grippe-asiatique-avait-elle-vraiment-fait-100-000-morts-en-france-en-1957-1958_1782091
Ceci n’enlève rien bien entendu à la tragédie que représentent toujours ces pandémies quel que soit le nombre de décès engendrés, mais bon autant prendre toutes les précautions possibles quand il s’agit d’appuyer ses propos sur des chiffres… Propos sur lesquels je suis par ailleurs en accord total, notamment sur le changement de regard et d’acceptation de la société actuelle de la maladie et de la mort, le traitement et la communication de l’information par les médias etc, etc…
Bien à vous
Heureuse de vous lire , je me sens moins seule . Dés le début de cette » épidémie » j’ai pensé à un prétexte mondial pour mettre à mal l’économique et le social de notre belle planète …………………ils ( nos politiques et nos médias ) ont gagné !!!! Ce que j’ai découvert aussi , c’est la quantité incroyable de gens manipulables . Le totalitarisme mondial……………….voilà ce qui me fait peur ! Portez-vous bien , Carole .
Vous avez raison sur la totalité de vos commentaires. Personnellement, si je regarde ce qui se passe depuis 40-50 ans (j’ai 68 ans cette année) du point de vue spirituelle, et j’ai acquis une certaine expérience dans ce domaine, que je ne vais pas développé ici, je pense que c’est effectivement « l’après COVID-19 » qui sera important. Le monde d’aujourd’hui s’est laissé chloroformé par les infos-intox et ne voit plus ce qui se prépare devant nos yeux. Ce que je crains, et dont je souhaite me tromper, c’est que la mise en place d’un vaccin contenant des produits qui seront probablement mis à notre insu, ou contenant une puce RFID contenant toutes nos données personnelles, bancaires y compris médicales, ce qui pourrait être un argument pour nous imposer ce vaccin. La suppression de la monnaie (vecteur du virus…) pourrait nous obliger à avoir cette puce RFID pour toute transaction (achat-vente y compris de vos courses…) Et là je pense que vous commencez à comprendre où je veux en venir… un gouvernement mondiale (qu’Hitler et les sociétés secrètes qui était derrière lui, comme aujourd’hui d’ailleurs, il ne faut pas se leurrer, avait tenter d’instaurer par la forces) avec un contrôle total de la population grâce à la puce RFID 666…
Tout ce bataclan autour de ce virus n’est là que pour instaurer la peur, permettant alors au gouvernement d’imposer ce qu’ils veulent et le faire accepter par une population qui a perdu sa faculté de raisonnement, son discernement.
Cette « après épidémie » de Macron ne sera peut-être pas ce que les gens imaginent…
Bon je m’arrête, parce qu’il y aurait tellement à dire…
Bonne fin de confinement!
Bonjour
D’abord,j’aime bien vos lettres,j’y trouve du bon sens, un équilibre entre approbation de certains aspects de la médecine classique ,mais aussi une certaine critique(moi même père médeçin formidable mais fermé à la kiné,sans parler des plantes!!)
J’ai bien aimé le discours de Comte Sponville
J’ai 70 ans,4 enfants,9 petits enfants,sportive et mince,seulement des problèmes mécaniques(articulations un peu âbimées par l alpinisme) et heureuse de vivre!!
Pourquoi,vu que ce sont des personnes âgées ou ayant des problèmes particuliers qui sont touchées par le virus,ne déciderait on pas que ce soit celles çi qui restent confinées plus longtemps (moi comprise!) En plus, les personnes âgées sont déjà à la retraite et ne font pas marcher directement l’économie.Cela permettrait aux travailleurs,plus jeunes, de gagner leur vie sans trop de risques
J’accepte volontiers de rester enfermée plus longtemps pour que mes enfants puissent continuer à survivre. D’ailleurs je ne supporte pas l’idée de leur coûter une fortune,ainsi qu’à la société, dans une extrême vieillesse alors que des enfants n’ont pas d’éducation correcte et que des travailleurs n’ont pas une vie correcte
Merçi de votre attention
Propos tout à fait sensés et réalistes
Il serait bon de donner le nombres de décès causés par par la grippe espagnole par rapport à la population d’alors. Ce fut la plus meurtrière de toutes.
Bonjour, excellente analyse. Ancien praticien de kiné, ostéopathie, MTC, il y a trente ans déjà, je « secouais » mes patients leur expliquant que refuser de souffrir, de mourir c’était refuser de vivre. Inutile de vous dire les réactions à cette époque. Aujourd’hui c’est pire car on a plus le droit de mourir.
« 100 000 morts autant que les pertes françaises pendant la seconde guerre mondiale » dites vous; Les juifs, gitans, communistes etc…exterminés dans les camps n’étaient donc pas français?