Chers amis,
La chercheuse américaine Kelly A. Turner a enquêté sur des « rémissions inespérées » de cancer auprès de 1500 patients ayant déjoué les pronostics de leurs médecins.
Il ne s’agit pas toujours de rémissions « spontanées », l’auteure parle de rémissions « radicales » ou « inespérées ».
Certains de ces patients ont suivi des traitements anticancéreux conventionnels, c’est-à-dire une chimiothérapie et/ou une radiothérapie.
Mais tous ont fait autre chose, en parallèle ou à la place de ces traitements conventionnels.
Tous ces patients auraient dû, en tout état de cause :
- soit être morts au moment où Kelly Turner a mené cette enquête car ils avaient été déclarés condamnés par leurs médecins ;
- soit être toujours porteurs d’un cancer.
Il s’agit donc de survivants ayant déjoué tous les pronostics d’oncologues et de médecins allopathes, et souvent même de leur entourage…
Le tout premier point commun
Qu’ont fait les médecins qui assistent à ces rémissions ?
Rien.
« J’ai demandé à tous les oncologues que je rencontre s’ils ont déjà connu un cas (de rémission inexplicable) dans leur pratique et, à ce jour, ils ont tous répondu par l’affirmative. »
« Je leur demande alors s’ils ont pris le temps de publier un article à ce sujet dans une revue médicale. Jusqu’à présent, ils ont tous répondu par la négative[1]. »
Kelly Turner, elle, est allée rencontrer ces « guéris inexplicablement du cancer ».
Elle a identifié 75 facteurs qui ont pu jouer un rôle dans leurs guérisons.
9 facteurs revenaient systématiquement.
Son livre, intitulé Radical Remission en anglais, a été traduit en français sous le titre Les 9 clés de la rémission.
Un facteur apparaît dans tous les récits de ces rémissions « inespérées » : le refus du pronostic. Je parle bien de pronostic vital ici.
Ce refus du pronostic témoigne de la part de ces patients d’un esprit d’indépendance vis-à-vis de leur médecin.
L’avis de ce dernier n’a pas constitué, pour eux, l’alpha et l’oméga de leur parcours de patient. Il n’a constitué « qu’un » avis – celui d’un médecin allopathe, d’un oncologue spécialiste. En quelque sorte, ces patients « considéraient le corps médical comme des consultants »[2].
Malgré le choc et le bouleversement du diagnostic, ces hommes et ces femmes se sont dit qu’ils ne pouvaient pas en rester là.
Ils ont décidé de faire quelque chose « en plus », refusant de subir passivement un lourd traitement en croisant les doigts pour qu’il soit efficace, ou attendre anxieusement la mort.
Ce qu’on mange peut favoriser la rémission du cancer
Le premier « quelque chose en plus » ne vous surprendra pas : changer radicalement d’alimentation.
Kelly Turner cite Hippocrate : « que ton alimentation soit ta première médecine ».
Il faut avoir en tête que ce livre a été écrit par une Américaine, et qu’il traite de cas de patients américains. Or, pour un Américain, dont les habitudes alimentaires sont largement peuplées de produits transformés, trop sucrés, trop salés, trop gras, bourrés de pesticides et d’OGM, adopter une « alimentation saine » est un défi beaucoup plus grand que pour nous, en Europe.
Kelly Turner résume ainsi[3] les changements alimentaires opérés par ses patients :
- diminution considérable ou totale de la consommation de sucre, viande, produits laitiers et aliments raffinés ;
- augmentation significative de légumes et de fruits ;
- choix d’aliments issus de l’agriculture biologique…
La marche ne paraît pas trop haute, à nous Européens. La plupart d’entre vous avez déjà adopté ces principes fondamentaux, qui constitue aujourd’hui la base d’une bonne alimentation santé.
Par contre l’auteure déplore l’indigente culture générale de la plupart des médecins et oncologues pour ce qui touche à la nutrition.
Ce n’est pas vraiment leur faute : je rappelle que dans la formation d’un médecin en France… il n’y a quasiment pas de cours de nutrition. C’est ahurissant.
L’eau et le jeûne
Kelly Turner apporte plusieurs autres informations importantes.
La première, c’est l’importance de l’eau : ces patients ayant connu une rémission radicale boivent de l’eau filtrée.
Je vous avoue que je ne connais pas les caractéristiques de l’eau du robinet aux États-Unis. Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’elle peut être plus polluée que chez nous. Mais l’eau filtrée, ou l’eau minérale de source, restent quoi qu’il arrive plus intéressante du point de vue santé que l’eau du robinet.
La deuxième, c’est l’importance du jeûne – qui permet à la fois de mieux supporter les effets secondaires d’une chimiothérapie[4] et d’affamer les cellules cancéreuses[5] – un « réflexe » pris par de nombreux patients, comme Shin Terayama dont je vous parlais la semaine dernière[6].
John a arrêté de manger des edamames et des haricots de soja
La troisième… c’est qu’il n’y a pas une seule alimentation anti-cancer, hormis évidemment les incontournables comme la réduction radicale du sucre.
L’histoire de John, atteint d’un cancer de la prostate, l’illustre à merveille.
Ce cinquantenaire a décidé de tester les uns après les autres tous les aliments réputés anti-cancer en observant leurs effets sur son taux de PSA.
Il s’est ainsi aperçu que certains fonctionnaient… alors que d’autres faisaient grimper son taux de PSA, comme les edamames, des haricots de soja !
Il fit de sa cuisine un véritable laboratoire pour trouver l’alimentation qui permettait de garder son taux de PSA au plus bas… Il est en rémission depuis plus de vingt ans.
Pourquoi de telles variations ?
« il n’existe pas un seul type de cancer de la prostate ou du sein, mais plutôt divers sous-types qui réagissent différemment aux traitements. Pour certains sous-types, les edamames biologiques, non OGM, pourraient exercer une action anticancéreuse mais, pour d’autres, ils pourraient au contraire favoriser le cancer »[7], explique l’auteur.
Un quatrième principe en découle, c’est qu’il ne faut pas s’enfermer dans un cercle vicieux d’orthorexie, où l’on se « force » à « manger sain ». Il faut plutôt essayer de savoir ce qui est bon pour nous.
Compléments et plantes médicinales
Parlons maintenant des plantes et des compléments alimentaires.
« La principale différence entre les médicaments chimiques et les compléments ou plantes médicinales, c’est que les premiers sont généralement conçus pour tuer les cellules cancéreuses, tandis que la plupart des seconds visent à renforcer le système immunitaire de façon qu’il puisse éliminer ces cellules[8]. »
Comme pour la nutrition, cette approche est souvent minimisée, voire totalement ignorée, dans les approches conventionnelles du traitement contre le cancer.
Dans son livre, elle aborde les « grands classiques » des compléments et plantes anti-cancer, ceux pour lesquels la documentation scientifique est maintenant fournie :
- les EGCG du thé vert (que l’on retrouve en grandes quantités dans le thé matcha) ;
- la vitamine C à haute dose ;
- le curcuma ;
- les probiotiques[9]…
Il y en a évidemment bien d’autres. Et comme pour l’alimentation, il s’agit de faire ses propres réglages, en fonction du cancer que l’on peut avoir développé.
Si vous voulez en savoir plus sur les compléments et les plantes anti-cancer, je vous invite à vous tourner sans tarder vers le programme audio que le Dr Dominique Rueff a spécialement consacré à ce sujet.
Pour Kelly Turner les vitamines et compléments sont un « pansement » destiné à compenser la dégringolade de la qualité nutritive de nos aliments modernes, un « coup de pouce » pour favoriser notre immunité.
J’aborderai, dans ma prochaine lettre, d’autres facteurs d’immunité anti-cancer.
Portez-vous bien,
Rodolphe
[1] Turner, K. A. (2018). Les 9 clés de la rémission. J’ai Lu, Paris : France, p.26
[2] K. Turner, op. cit., p.84
[3] K. Turner, op. cit., P.35
[4] Raffaghello, L., Lee, C., Safdie, F. M., et al. (2008). Starvation-dependent differential stress resistance protects normal but not cancer cells against high-dose chemotherapy. Proc Natl Acad Sci 105(24):8215-20. doi: 10.1073/pnas.0708100105. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18378900/
[5] Ponisovskiy, M. R. (2011). Warburg effect mechanism as the target for theoretical substantiation of a new potential cancer treatment. Crit Rev Eukaryot Gene Expr. 21(1):13-28. doi: 10.1615/critreveukargeneexpr.v21.i1.20. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21967330/
[6] https://alternatif-bien-etre.com/solutions-venues-d-ailleurs/42-minutes-avant-le-lever-du-soleil/
[7] K. Turner, oP ; cit., p.64
[8] Ibid., p.141
[9] Ibid., p.155
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Super intéressant, merci.
Bonjour M. Bacquet,
je vous remercie pour vos lettres de santé que je lis en général avec beaucoup d’intérêts et je réagis par rapport à la dernière (pour moi) qui parlent du cancer et de l’état d’esprit.
Dans cette lettre, vous abordez l’eau et sa qualité et c’est le domaine dans lequel je travaille. Les connaissances concernant l’eau sont en général très limitées (là aussi, les futurs médecins lors de leurs études ne reçoivent pas d’information à ce sujet) et souvent fausses. En règle général, on conseille de boire soit l’eau du robinet (chlorée et en fonction de la région plus ou moins fortement minéralisée, sans vie) soit de l’eau en bouteille (polluants plastiques, minéralisée, sans vie).
Selon mon expérience, il faut justement une eau sans chlore, avec le strict minimum de minéraux (parce que non assimilables), sans polluants en général et une eau vivante. Donc une filtration poussée et ce qu’on appelle une dynamisation (vortex, aimants, cristaux de roche, etc) s’imposent !
On (la médecine en général, mais aussi le public) oublie que l’homme est constitué à 70% d’eau, mais que certains organes en contiennent jusqu’à 90%. L’eau est notre premier aliment.
Je conseille à ce sujet les travaux du Professeur Louis-Claude Vincent, qui a créé la Bioéléctronique de Vincent (BEV) et qui sont très abordables, bien expliqués et en français.
Je vous souhaite de continuer avec vos lettres et publications comme vous le faites depuis un certain temps.
Cordialement
les edamames, des haricots de soja fermentés dans le tempeh (par exemple), par des moisissures et des bactéries lactiques. Sont-ils dangereux?
Comme très souvent je trouve vos lettres intéressantes agréables originales et pleines de bienveillance
Je suis vege de longue date et déclenche en 2015 un myélome après un choc émotionnel traité par chimios et auto greffe ainsi que parallelement avec des pilules favorisant mon immunité venant d’Italie..
Je trouve vos constats totalement cohérents et…. rassurants
Si je peux vous suggérer un sujet que vous avez peut-être déjà abordé concernant la rémission des cancers.. Cela serait la puissance de l’humour accessible au travers de vidéos amusantes par exemple ou par tout autre moyen..
Bonne continuation
Cordialement Francis
MERCI POUR TOUS VOS ARTICLE
PEUT ON QUERIR DU DIABETE A 40 ANS
J URINE DEJA PLUSIEURS FOIS LA NUIT
MERCI DE TOUT COEUR
Pertinent, nuancé, documenté. Merci encore une fois. Vous lire m’insuffle une grande dose d’une émotion édifiante : j’ai le sentiment d’exercer du pouvoir sur ma vie.
Bonjour je souhaiterais lire votre source no 9 Ibid p. 155 concernant votre article très intéressant sur guérir le cancer peut on évoquer l’état d’esprits ?
Merci
j’ajoute aussi que depuis longtemps nous avons, mon épouse et moi, supprimé les laitages de vache en consommant un peu de fromage de chèvre et surtout de brebis au lait cru et diminué considérablement la viande rouge.
Bonjour,
ayant eu il y a 6 ans un cancer de la vessie avec construction d’une néo-vessie, j’ai eu une chimio qui s’est très bien passée avant l’opération et sur conseil de mon médecin traitant anthroposophe j’ai pratiqué un jeûne léger, j’ai supprimé le sucre y compris à l’hôpital et j’ai eu des injections de viscum album que j’ai continuées à faire encore aujourd’hui mais en diminuant les doses et le nombre.
tout s’est bien passé jusqu’à maintenant et j’ai un 1 scanner de vérification par an actuellement.
Je suis dans ce cas : refus de toutes les solutions conventionnelles mais élaboration et suivi d’un protocole personnel : bain de siège, jeune intermittent, jus de légumes, jus de citron, séances d’infrarouge, massage avec huiles essentielles et huiles de ricin, modifications alimentaires et séances d’autohypnose de programmation. Je crois que dans la plupart des cas, le cancer n’est rien car le terrain est tout n’en déplaise à ces oncologues cyniques et à ces labos qui fabriquent des molécules qui vous privent de toute dignité tout en vous entrainant dans la mort. Alors bien sûr, pour moi qui n’ai pas peur du cancer, attraper la covid me semble anecdotique et leur vaccin, je leur laisse. Je n’ai jamais acheté ni masque et ni leur cochonnerie de solution hydroalcoolique. J’ai éteint définitivement la TV depuis mars 2020 et suis totalement imperméable à ces menaces sanitaires qu’ils agitent par contre, je suis très préoccupée par la perte de nos libertés et très affligée de rencontrer tous ces gens manifestement en proie à une panne générale du cerveau.
Bon Jour,
Tout d’abord, un grand MERCI pour vos articles très enrichissants.
En lisant votre article, j’ai souri car criant de vérité. J’ai été opéré en Urgence d’un cancer du côlon et suite aux examens, il est apparu des tâches sur le foie dont je vais être opéré. Quand j’ai appris la nouvelle, je n’ai pas focalisé sur le mot CANCER qui n’est qu’une conséquence mais plus sur la cause de sa venue. Je suis depuis plusieurs années dans le développement personnel, alors j’ai fait des recherches sur le rapport psychosomatique des organes touchés et là toute ma vie à défiler. J’ai tout pris à bras le corps et j’ai travaillé le lâcher-prise et la colère en pratiquant l’hypnothérapie, l’art-thérapie, j’ai fait faire mon thème natal pour compléter mon thème karmique, et me suis offert ma peinture de l’Âme. De tout cela, mon corps ne faisait que m’avertir que quelque chose devait changer, et m’a permis de découvrir ce qui m’empêchait d’avancer, et GRÂCE au cancer, je peux devenir cette merveilleuse personne qui était tapie dans l’Ombre !
« QUAND SERT » LA VIE…. AU DELÀ DE NOS CROYANCES LIMITANTES.
Aucune ombre ne peut éteindre la lumière… Alors briller et réchauffer vos coeurs en pleine conscience.
Bonjour,
Merci pour cet article plein de bon sens auquel je tiens à ajouter mon témoignage . Quand le 5 juillet 2019 , mon vétérinaire a découvert sur mon chien ue tumeur cancéreuse à la vessie grosse comme mon poing , il m’a dit ceci « certains vétérinaires vous proposeraient l’opération qui consiste à enlever la vessie , et mettre une poche , je suis contre , ça va servir à quoi , on va le prolonger d’un mois , voir 2 pour des souffrances inutilesje n’en vois pas l’intérêt ! On a alors parlé de produits pour stimuler ses défenses immunitaires et d’extranase (mais me disant que l’extranase il fallait en trouver de la bonne) ! Et j’en ai trouvé sous forme de bromealine 2500 GDU ! J’ai commencé à lui en donner et au bout de 15 jours , a tumeur avait diminué de moitié et 3 semaines plus tard il ne sentait plus rien au toucher ! on a refait une écographie , la tumeur était complètement asséchée , ratatinée
A noter que le 5 juillet 2019 mon loulou en avait pour un mois à vivre ! Il a vécu 1 an et demie de plus et est parti à l’âge de 14 ans et demie , pas du tout de sa tumeur . En effet 4 jours avant j’étais chez mon vétérinaire et sa tumeur était nickel ! A noter que ce vétérinaire ne me faisait pas payer les visites !
bonjour quel systeme est il le plus efficace pour filtrer l,eau ?
Bonjour
Article très intéressant. Je suis suivie depuis 2017 pour un cancer des ovaires. J’essaie en effet de modifier mon alimentation. J’aimerais pouvoir commander le livre de Mme TURNER, en français ! comment faire ?
Je vous remercie par avance, et bravo pour vos articles.
Mme Marie-Claude HOAREAU de l’île de la RÉUNION
Il faut aussi lire « ma croisade contre le cancer « de Guy Tenenbaum qui lui aussi avait reçu le diagnostic de cancer de la prostate stade 4 terminal avec quelques mois d’esperence de vie il y a maintenant trois ans et il est toujours vivant et en pleine forme et il a une chaîne YouTube « CANCERTHERAPIE « et continue ses recherches avec l’association « survivre au cancer » j’ai préfacé son livre disponible sur Amazon format papier ou KINDLE tous les droits d’auteur servent à la recherche en médecine intégrative contre le cancer