Adressé à : M. Laurent Fabius, ancien Premier Ministre, président du Conseil Constitionnel
Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel,
Il y a quelque vingt-cinq années de cela – ce qui ne nous rajeunit pas – je vous faisais une lettre afin de solliciter un stage à la médiathèque François Mitterrand, dans la ville où j’habitais avec mes parents.
Vous étiez le maire de cette ville, Grand-Quevilly, et j’étais un adolescent qui pensait que s’adresser directement à vous permettait de mieux retenir votre attention.
Aujourd’hui, vous êtes le Président du Conseil Constitutionnel, et moi un citoyen inquiet des dérives antidémocratiques et liberticides auxquelles la gestion de la crise sanitaire est en train de servir de prétexte.
Je vous fais cette lettre avec le même espoir, sincère, que vous saurez la prendre en compte. Simplement, l’enjeu dépasse cette fois-ci ma personne : il concerne l’ensemble de nos concitoyens.
Le Conseil Constitutionnel a en effet été saisi pour se prononcer sur l’instauration du pass vaccinal.
Cette saisine est soutenue par des femmes et hommes politiques de tous horizons, mais aussi par une immense pétition populaire ayant rassemblé 1,3 million de Français.
Votre institution a le devoir de censurer cette loi.
Le 5 août 2021 vous faisiez la liste des motifs vous conduisant à déclarer le pass sanitaire conforme à la Constitution[1].
Nous vous appelons à le constater vous-même : ces motifs sont caducs.
Voici ce que vous écriviez dans votre avis :
“En adoptant les dispositions contestées, le législateur a entendu permettre aux pouvoirs publics de prendre des mesures visant à limiter la propagation de l’épidémie de covid-19. Il a ainsi poursuivi l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé«
« Les dispositions contestées prévoient que les obligations imposées au public peuvent être satisfaites par la présentation aussi bien d’un justificatif de statut vaccinal, du résultat d’un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination ou d’un certificat de rétablissement à la suite d’une contamination. Ainsi, ces dispositions n’instaurent, en tout état de cause, ni obligation de soin ni obligation de vaccination«
« En cinquième lieu (…) la présentation des documents est réalisée sous une forme ne permettant pas de connaître « la nature du document détenu » et ne s’accompagne d’une présentation de documents d’identité que lorsque ceux-ci sont exigés par des agents des forces de l’ordre«
Vous avez pu le vérifier :
- L’ancien pass sanitaire n’a pas limité les contaminations, au contraire elles ont explosé ces deux derniers mois, à l’occasion d’une 5ème vague historique
- Le nouveau pass vaccinal rendrait la vaccination obligatoire dans les faits, le gouvernement ayant supprimé la validité des tests de dépistage pour obtenir un pass
- Les contrôles d’identité pourront désormais être effectués par des restaurateurs, des cafetiers ou encore des ouvreurs de salles de spectacle, là où vous rappeliez que seuls les agents des forces de l’ordre ont ce pouvoir.
- Le Conseil rappelait que son autorisation du 5 août 2021 était justifiée par son caractère temporaire (au départ, jusqu’au 15 novembre 2021, puis repoussée au mois de juillet 2022). Il ne vous a pas échappé que la loi instaurant le Pass vaccinal ne comprend, elle, aucune date prévue de fin d’application.
Cette nouvelle loi est donc contraire à l’esprit comme à la lettre de la Constitution de la Vème République dont vous avez la garde. Elle est aussi contraire aux propres avis écrits par le Conseil Constitutionnel.
Aucun Français ne pourrait comprendre que le Conseil puisse valider une loi bafouant de manière manifeste certaines libertés publiques fondamentales. Ni se déjuge quelques mois après avoir pris position pour rappeler au gouvernement les limites imposées par notre droit.
Je vous demande, par conséquent, de peser de tout votre poids auprès des membres du Conseil Constitutionnel pour que cette loi soit censurée.
En le faisant, vous écouterez la voix de millions de Français qui ne veulent pas que soient créées, dans la patrie des libertés, deux classes de citoyens n’ayant pas accès aux mêmes droits. Vous sanctionnerez une obligation collective de vaccination déguisée ne présentant aucune limite de durée, dans un cadre légal où tout acte médical est censé être consenti de façon libre et éclairée, et non contrainte[2].
La France compte sur vous en ce moment historique, pour simplement faire respecter ses droits et ses libertés. Nous espérons que vous ne la décevrez pas.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel et cher Laurent Fabius, l’expression de ma plus haute considération.
Rodolphe Bacquet
Sources :
[1] https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/communique/decision-n-2021-824-dc-du-5-aout-2021-communique-de-presse
[2] http://www.revuedlf.com/droit-administratif/sur-la-liceite-dune-obligation-vaccinale-anti-covid/
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Pas besoin de préciser: c’est parfaitement clair :accord total!
J aimerai bien cosigner votre lettre…Si 1 million de personnes signent elle aura plus de poids…
Merci pour votre ténacité, votre dévouement, votre courage ! Fasse le ciel qu’il vous entende, mais je suis très, très sceptique !!!
Un grand merci à vous Rodolphe pour votre combat,Vous êtes notre lueur d’espoir dans cet obscurantisme ambiant.Votre démarche auprès du CC et de monsieur Fabius est une pierre de plus à votre(notre)combat dont j’adhère pleinement.Je fais partie de ces soi-disant sous-citoyens revoltes et indignes.
Gratitude à vous .
Bonjour Rodolphe,
Vous écrivez merveilleusement bien et tout est dit dans votre lettre. Espérons que le conseil constitutionnel prendra la mesure de la folie qui s’est emparée de nos dirigeants. J’ai vraiment peur de l’avenir qu’ils nous préparent… Merci pour votre courage dans cette bataille, merci pour nous qui n’aspirons qu’à une vie sereine dans laquelle nous serions libres de nos choix de santé. Merci merci merci
Votre lettre très argumentée est un modèle d’une requête adressée sans aucune agressivité
Elle mérite d’etre entendue sinon c’est la confirmation que nous sommes gouvernés par une caste diabolique
Bravo et merci pour cette lettre , je n’ai malheureusement plus aucune illusion sur la bienveillance de nos gouvernants;
Bravo à vous Monsieur pour le courage et la merveilleuse de vos prises de décisions en ces temps si inquiétants. Tout ce texte révèle en clarté la parfaite vérité. Je vous confie à l’Esprit. Très cordialement.
B. van den Branden de Reeth
Bravo !
merci pour tous ces articles qui nous soutiennent, et belle initiative envers M Fabius , il se rappellera » Responsable mais pas couplable »
Ce qui me choque dans le pass-vaccinal, c’est qu’une personne non vaccinée, mais étant immunisée car ayant eu le covid, doive cependant subir le vaccin pour l’obtention de vivre librement. N’est-ce donc que l’ARN et la protéine Spike que l’on veut nous obliger à recevoir ?
Nous manquons cruellement de Voltaire et de Zola car les mots « Liberté, Egalité, Fraternité » qui figurent sur les frontons de nos mairies sont bafoués !
Je trouve votre démarche honorable et courageuse, de nombreuses personnes se sont engagés dans cette voie juste, fort heureusement.
Cependant, les faits sont là.. ils restent sourds aux injonctions.. ils ne respectent pas la Constitution, bafouée chaque jour et méprisent ouvertement les citoyens. Ils détruisent des vies, des destins, impunément et depuis de longs mois.
Des avocats ont fait des recours, des scientifiques éminents ont témoigné et sont régulièrement confrontés aux stoïcisme, au mensonge et la mauvaise foi de ce gouvernement sourd arrogant et déterminé… à poursuivre son projet funeste, qui dépasse largement des considérations sanitaires et éthiques.
Nous sommes entrés dans une ère de folie ou la démocratie se meurt lentement, trahie au plus haut niveau.
Cependant, chaque pierre apporte un peu d’espoir et de force à l’édifice pourtant fragile.
Vous faites partie de cette communauté de personnes humaines qui gardent et défendent avec coeur et noblesse, ce qu’il y a de plus cher, notre humanité et nos droits fondamentaux piétinés et je vous en remercie du fond du coeur.
Nous ne devons pas oublier qui nous sommes et ce qui fait notre essence, le coeur et l’âme indissociables qui nous constituent, comme des êtres qui pensent, qui aiment et qui souffrent et qui sont bien plus précieux que ce qui les constituent.. et les guident.! Aujourd’hui, à cause de la violence abjecte, de l’ignominie d’un petit nombre qui détient un pouvoir trop élevé pour eux.
Nous sommes des millions confrontés à une maladie affreuse, la corruption et à souffrir dans une lente agonie, abandonnés par nos élites, mais nous ne devons pas tomber dans le piège qu’ils nous tendent et glisser vers la violence, sinon la répression sera encore plus destructrice.
Merci à vous Cher ami, d’utiliser les moyens légaux pour essayer de faire avancer les choses et garder cette connexion essentielle et vitale pour nous et pour nous rassembler et défendre nos intérêts, nos vies.
Bonjour,
Il est temps que cette discrimination cesse !
Bonjour Monsieur Bacquet,
Je tiens à vous remercier très sincèrement pour votre engagement, et vos actions s’agissant de la préservation de nos droits et libertés fondamentales, mises à l’épreuve dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire COVID 19.
De formation juridique, issue de la faculté de Droit d’Aix-en-Provence, promotion DESS 2018, la question des Droits et libertés m’interpelle profondément, dans le cadre de cette situation sanitaire inédite que nous vivons depuis plus de deux ans.
Nous faisons partie des Français qui ont fait le choix de la non vaccination technologie ARN, non pas parce-que nous sommes ANTI VAX, , nous saluons toutes les avancées en la matière depuis des décennies, mais après une longue réflexion issue d’une analyse stratégique, que je vous livre infra.
N’hésitez pas à relayer cette position, à toutes fins utiles.
VERS UNE STRATEGIE DE GESTION DE LA CRISE SANITAIRE COVID 19 AVEC PRESERVATION DES LIBERTES
Toute stratégie et plan d’actions impulsés par des acteurs passent par :
1) L’analyse des données du terrain, un diagnostic de la situation optimal
2) La définition d’objectifs clairs et réalisables
3) La mise en place de moyens techniques opérationnels pour atteindre les objectifs
Plus globalement, toute stratégie de gestion d’une crise sanitaire, implique un savoir-Faire et un Savoir Etre, au service de l’intérêt général.
Revenons sur ces différents points.
1- L’Analyse du terrain – Les chiffres liés à la crise sanitaire
Cette analyse du terrain et des chiffres communiqués, sont incomplets, parcellaires, comme le taux de décès, le nombre de formes graves. Certaines analyses sont complètes, en revanche, en ce qui concerne la définition des populations à risques, mais pas suffisamment exploitées par les acteurs de gestion de crise, pour bâtir une stratégie de gestion optimale. D’autres facteurs liés à la logistique ou à la difficulté d’application de certains protocoles, notamment dans les milieux hospitaliers ou scolaires, entravent aussi la mise en place d’une stratégie efficace.
-Le nombre de décès
Les pouvoirs publics, par l’intermédiaire de médias, semblent avoir une vision covido-centrée alarmiste de la situation sanitaire. Il appartient aux différents intervenants nationaux et internationaux qui sont acteurs dans la gestion de cette crise, de nous communiquer plus de données, et de connaissances en toute transparence et objectivité.
Quelques chiffres nous donnent une vision plus globale et réaliste de la dangerosité de cette épidémie, COVID 19 ; en effet le taux de mortalité est de moins de 0,1 % de la population mondiale…et 0.0013% de la population dont l’âge est compris entre 0 et 19 ans .
Il est nécessaire de s’appuyer davantage sur des données issues de la réalité du terrain, car les statistiques compulsées à partir de modélisations informatiques révèlent de nombreuses limites.
Il convient d’analyser des données plus réalistes et adéquates, afin de les analyser stratégiquement et de les relayer pour favoriser la connaissance. Certains chiffres communiqués sont scandés de manière systématique, quotidienne et l’on peut s’interroger sur l’utilité de ces données tant sur le plan du partage de la connaissance, que s’agissant de la stratégie de gestion de cette crise. Tel est le cas des statistiques relatives au nombre de cas positifs qui se multiplient en France de manière exponentielle ; ces données sont scandées de manière récurrente par différents acteurs et sont susceptibles d’être très anxiogènes pour la population. D’autant que le nombre de cas positifs n’est pas un indicateur qui nous permet d’évaluer le nombre de formes graves et de décès liés au covid. En effets les formes graves et les décès représentent peu de cas en comparaison au nombre exponentiel de cas positifs.
Un des objectifs prioritaires de la politique sanitaire est de protéger les gens, des formes graves, et donc prioritairement les personnes à risques et éviter les décès.
Si le nombre de cas positifs augmente, c’est parce que l’on teste de manière plus massive et que le variant OMICRON est plus contagieux ; la réalité du terrain révèle qu’un grand nombre de cas positifs n’induit pas un grand nombre de cas graves et de décès. En effet, il est nécessaire de Déconnecter le nombre de cas positifs du nombre de cas graves et du nombre de décès, surtout avec le variant Omicron qui s’avère très contagieux mais moins virulent.
Force est de constater que certaines données font défaut, et seraient nécessaires pour bâtir une stratégie de gestion de la crise sanitaire optimale. En effet, il convient de distinguer, le nombre de décès en France, en fonction des profils à risques, ou pas, de leur statut vaccinal, d’effectuer une ventilation entre non vaccinés, vaccinés avec un schéma vaccinal complet, ou vaccinés avec un schéma vaccinal incomplet.
Les données sont trop parcellaires et incomplètes tant en termes de mise en place d’une stratégie de gestion de la crise sanitaire optimale, que de transmission d’une bonne connaissance à la population.
En outre, si certaines analyses sont complètes, en ce qui concerne la définition des populations à risques, elles n’ont pas été suffisamment utilisées pour bâtir une stratégie de gestion de crise sanitaire optimale
– Les populations à risques
De nombreuses études scientifiques mondiales, et diverses données collectées par les hôpitaux sur le terrain, attestent du fait que les personnes admises en réanimation et décédant sont des personnes majoritairement de plus de 60 ans et ou présentant des pathologies, risques de comorbidités, obésités ou des individus immuno- dépressifs. Nous avons l’immense honneur d’avoir une équipe de scientifiques au CHU de Marseille, sous l’égide du professeur Raoult, qui s’investit depuis plus de deux ans dans le cadre sanitaire, avec transparence, probité, expertise. Pour quelles raisons ces études et vidéos qui diffusent de la connaissance n’ont pas été largement relayées par les acteurs de la gestion de la crise sanitaire ? D’autant que certaines de ces études ont été visionnaires et ont largement anticipé, notamment le phénomène de mutation du virus COVID 19 sous formes de variants.
Au vu des études rapportées par le CHU de Marseille, et beaucoup d’autres analyses scientifiques dans le monde entier, ce sont les personnes à risques, eu égard à l’âge, à des pathologies, des comorbidités, les personnes obèses ou immunodépressives, qui sont les plus vulnérables, qu’elles soient vaccinées ou pas, lorsqu’elles sont hospitalisées. Toutefois, les informations relayées à la population concernant les hospitalisations font très peu état de ces profils à risques et nous indiquent périodiquement que les non vaccinés engorgent les hôpitaux.
Il appartient aux différents acteurs concernés, de définir très précisément le terme de non vaccinés, il y a des non vaccinés mais aussi des personnes qui n’ont pas leur schéma vaccinal complet, c’est-à-dire de 2 ème, 3 ème dose, selon le cas. En effet ces précisions, comme aussi la proportion des personnes à risques admises en services de soins intensifs, sont fondamentales pour une meilleure définition de la stratégie de gestion de la crise sanitaire.
Les informations qui nous sont communiquées sont donc là aussi incomplètes parcellaires et ne permettent pas de faire avancer de manière efficace la connaissance et la gestion de la crise sanitaire.
Au CHU de Marseille un seul cas OMICRON est décédé début janvier d’après les données réelles du terrain et il avait eu 3 doses de vaccins et avait plus de 85 ans, donc une personne à risque.
Dans la lignée de ce constat relatif au manque de données, sur quelle analyse objective se fonde- t-on pour indiquer que les non vaccinés engorgent les services de soins hospitaliers ? En effet, certains éléments factuels indéniables sont susceptibles de justifier l’engorgement des services soins hospitaliers
– L’engorgement des services de soins hospitaliers
Les problèmes de logistiques, l’absentéisme des soignants sont indéniablement une cause majeure de l’engorgement des services de soins.
En effet, il est à noter une suppression significative de lits au cours de ces dernières années, une baisse des effectifs des soignants ; ce recul d’effectifs a été accentué cette dernière année avec les arrêts maladie, les démissions liés aussi à l’obligation vaccinale des soignants.
La politique massive de tests révèle aussi ses limites en termes d’efficacité et de cout économique.
– L’engorgement des ARS
Les ARS sont engorgées et de plus en plus par des tests qui sont des faux positifs ou faux négatifs. Cela fausse indéniablement les statistiques liés au recensement des cas positifs. Quant à la traçabilité et au repérage des cas contacts, elle est de plus en plus limitée face à la recrudescence des tests. En raison de la flambée des cas positifs, beaucoup de personnes ciblées comme cas contact risquent de ne pas être prévenues par l’ARS ou prévenues tardivement car les organismes sont saturés ; les cas contacts qui ne seront pas prévenus ou prévenus tardivement ne pourront pas s’isoler et continueront à véhiculer le virus
La traçabilité des cas contacts et positifs engendre de lourdes contraintes administratives aussi pour les Etablissements scolaires.
Les difficultés d’application des protocoles sanitaires dans les établissements scolaires
Les protocoles liées à la traçabilité des cas positifs, et cas contacts, en lien avec les ARS engendrent de lourdes contraintes administratives pour les Etablissements scolaires, avec la fermeture de nombreuses classes. Le personnel administratif et enseignant doit s’adapter à des modifications permanentes des process en la matière. A cet égard des mouvements de grève sont initiés par des collectifs de l’enseignement national.
En tout état de cause, l’analyse de terrain, atteste des limites de la politique vaccinale de masse et témoigne d’une efficacité limitée du Vaccin ARN
– Les limites de la politique vaccinale de masse et l’efficacité limitée de la technologie ARN
< L’analyse du terrain montre que la politique de vaccination de masse ne permet pas un contrôle efficace de l’épidémie COVID 19, en outre le vacciné ARN peut contracter le virus et le transmettre. Cela est relayé par de nombreuses études scientifiques et communiqués, dans le monde entier, l’OMS, la Défenseure des droits en France, le Directeur de la ligue des droits de l’homme en France et bien d’autres instances, et personnalités de la scène nationale ou internationale.
< La technologie ARN est appliquée à certaines maladies depuis plusieurs années, comme le Sida, le Cancer, mais pour la 1 ère fois en tant que vaccin. Son efficacité est limitée en raison de la mutation du virus, avec de nombreux variants, mais aussi car il dispose d’une protection limitée dans le temps, environ 3,4 mois. En outre, des effets secondaires sont susceptibles d’être induits par le vaccin ARN, comme l’attestent certaines études tous pays confondus, mais ce sont des informations très peu relayés, incomplètes, parcellaires.
Au vu de ces premiers éléments d’analyse, chiffres, données incomplètes, parcellaires, force est de constater qu’aucun diagnostic précis à partir de données pragmatiques, n’a été réalisé pour bâtir une stratégie de gestion de la crise sanitaire efficace.
En outre, la mise en œuvre d’un plan d’actions de gestion de crise, efficace, implique la définition d’objectifs clairs, là encore la stratégie actuelle révèle toutes ses limites.
2. Vers la définition d’objectifs clairs, réalisables
Dans cette stratégie de gestion de crise COVID 19, il est impératif de définir des objectifs clairs liés à la santé, et réalisables.
Les acteurs de la gestion de la crise COVID 19 en France, comme dans certains autres Pays, semblent avoir comme objectif principal d’Eradiquer l’Epidémie ; or ce n’est pas un objectif réalisable à court terme. Il est illusoire de penser enrayer une épidémie virale en un an. D’Ailleurs, force est de constater que la politique vaccinale de masse n’a pas permis d’enrayer l’épidémie, ni même de la faire reculer par rapport à l’année dernière, comme l’atteste notamment la flambée épidémique actuelle avec le variant OMICRON, et la multiplication exponentielle du nombre de cas positifs.
Les chiffres et données relatives au terrain, les objectifs poursuivis par les principaux acteurs de la gestion de la crise ne sont pas définis et présentés de manière claire.
L’objectif prioritaire, est de protéger les personnes à risques et d’éviter les décès. Dans cette perspective, la vaccination de masse est inopérante, et la vaccination devrait être davantage orientée vers les personnes à risques telles qu’elles sont clairement identifiées par différentes études à l’Echelle mondiale. Une approche donc plus ciblée, est nécessaire, en associant différents partenaires et notamment les médecins traitants, en encourageant la médecine de proximité pour favoriser le suivi de ces personnes à risques.
Un autre objectif fondamental étant de favoriser la santé, et soigner la population, indépendamment d’autres enjeux ou conflits d’intérêt.
Favoriser la santé c’est aussi rassurer la population, l’informer et mettre en place des actions qui la sécurise. Or de nombreuses études, et observations cliniques révèlent un climat anxiogène, une recrudescence de troubles psychologiques liés à la crise sanitaire, et à sa gestion, particulièrement au sein de la jeune population française.
De fait, quand un diagnostic ne s’appuie pas suffisamment sur des données, réelles, adéquates, et que des objectifs définis sont peu clairs ou illusoires, les moyens techniques opérationnels mis en place, pour atteindre ces mêmes objectifs, pèchent par excès d’inefficacité.
3. Vers la mise en place optimale de moyens techniques et opérationnels pour atteindre des Objectifs
C’est précisément parce-que l’objectif d’Eradication de l’Epidémie COVID 19 à court terme, est illusoire, que la Vaccination ARN de masse, est limitée, en termes d’efficacité ; et les mesures, telles que le Pass Vaccinal, également. Quant au vaccin ARN s’agissant de son efficacité en tant que moyen de protection, l’analyse, doit se faire en fonction d’une approche in concreto, bénéfice- risque.
– Le dispositif de vaccination ARN de Masse
La politique de vaccination de masse, à travers le pass sanitaire, et le Projet de loi relatif au Pass vaccinal en cours, est instituée comme un moyen d’éradiquer l’Epidémie COVID 19. Or, comme déjà constaté, ces dispositifs ne permettent pas de contrôler l’Epidémie et encore moins de l’Eradiquer. A ce jour, la majorité de la population Française est vaccinée et l’épidémie COVID 19 flambe à travers le dernier Variant Omicron. A l’échelle mondiale, cela est tout à fait vérifiable, notamment en Australie, dernièrement, en un mois une épidémie extraordinaire (représentant 80 % des cas depuis le début de leur épidémie) s’est déclarée à la suite de plus de 40 millions d’injections dans la dernière campagne vaccinale de masse. Ce constat est transposable à d’autres pays. En outre certaines études en cours, semblent établir une corrélation entre la vaccination ARN de masse et la multiplication des cas positifs COVID 19.
Le bénéfice en termes d’efficacité sanitaire, lié à ces dispositifs est donc très discutable.
En revanche, les risques liés à la mise en place de ce dispositif, sont conséquents et variés.
Cette politique vaccinale de masse, engendre des conséquences économiques néfastes ( coûts des vaccins ARN, des tests en masse, coût des arrêts de travail liés aux isolements cas contact, cas positif, ralentissement de la productivité et des prestations de services en général, liés aux arrêts de travail consécutifs aux isolements … ) . Les effets sont aussi préoccupants sur les plans psycho-sociaux, avec une vision covido-centrée, très anxiogène.
La société se clive profondément, entre les vaccinés et les non vaccinés, comme l’attestent certaines études et sondages en France.
Les différents pass, restreignent, de fait, les libertés d’Aller et venir et subordonnent à un Qr Code, l’exercice de différents droits et libertés, comme le droit de travailler, d’accéder aux établissements de restauration, de culture, de voyager…..
De plus, l’on peut légitimement se poser la question de savoir quelle a été la motivation des Français de moins de 60 ans, qui ont eu recours au Vaccin ARN ?
Est-ce une confiance absolue en la technologie ARN pour se protéger du virus, ou bien, la peur d’être malade, de mourir, ou encore l’envie de préserver leurs libertés ?
Il est à parier qu’un nombre significatif des ces Français ont eu recours au Vaccin ARN, par soucis de préserver leurs libertés. Certains sondages pourraient permettre de vérifier cette hypothèse.
Au fond, le thème de liberté anime bien le peuple entier, certains optent pour le vaccins ARN pour conserver leurs libertés d’aller et de venir, de travailler… et d’autres le refusent pour défendre d’autres libertés, de penser, de disposer de leurs corps.
Les sociologues, les anthropologues, les économistes et d’autres spécialistes, analyseront tous ces éléments dans quelques temps .
Quoiqu’il en soit, cette approche bénéficie- risque, relative aux dispositifs de Pass sanitaire et Vaccinal, nous permet de constater que de nombreux droits et libertés fondamentaux sont en recul, alors que l’Epidémie COVID 19, ne l’est pas !
– La technologie ARN Vaccinale
Il s’agit d’intégrer davantage l’approche bénéfice risque, dans l’analyse du bien fondé du vaccin ARN.
La balance bénéficie risque, penche en faveur du bénéfice du vaccin ARN pour les personnes de plus de 50 ans et les autres personnes à risques. Le vaccin ARN est globalement protecteur pour ces cibles là. Mais l’efficacité de cette technologie vaccinale est limitée dans le temps en termes de protection, et l’immunité qu’elle confère diminue également au fil des mutations avec des nouveaux variants.
En revanche, aucune étude ne nous permet de dire que pour les personnes non à risques, et les personnes de moins de 50 ans, la balance penche en faveur du bénéfice vaccin ARN, plutôt que du risque.
Les chiffres de l 'INSEE concernant le taux de mortalité des personnes de moins de 50 ans, en France entre 2019 et 2021 sont significatifs, et témoignent d’un recul de la mortalité en 2021 par rapport à 2019. Quant à la mortalité chez les personnes de 0-19 ans, les chiffres sont aussi significatifs.
S’agissant des effets secondaires induits par le vaccin ARN, les informations qui sont relayées sont encore trop parcellaires et incomplètes et ne rassurent pas la population. Parmi ces effets, il y a aussi l’effet nocebo. Un individu est un être physique mais il a aussi une dimension psycho- émotionnelle, et cet élément est fondamental lorsque l’on administre un traitement, une médication, quels qu’ils soient. Ces effets Nocebo, comme la fièvre, les vertiges, les douleurs articulaires et d’autres plus graves encore, sont susceptibles de se produire lorsque le patient pense que le produit qu’il a consommé ou qu’on lui a injecté va avoir des effets néfastes sur son organisme. Certaines études, mais aussi des essais de laboratoires comme ceux initiés par PFIZER, ont d’ailleurs constaté des effets Nocébo liés au Vaccin ARN.
En outre, il existe des traitements, solutions alternatives ou des approches liées à des médecines parallèles tendant à renforcer notre système immunitaire. Force est de constater que les informations relayées dans ce domaine sont incomplètes ou bien laissent beaucoup de questions en suspens. Le traitement préconisé par le professeur Raoult, à base d’hydroxychloroquine aurait dû faire l’objet d’une étude mondiale avec les plus grands professeurs de médecines dont le professeur Raoult, pour réfléchir avec transparence et expertise à l’opportunité de lancer un protocole global. Toutefois cette approche santé initiée par le professeur Raoult a été avortée ; il serait souhaitable de clarifier cela. De même qu’il serait opportun, de penser à honorer ce professeur par un prix Nobel et une légion d’honneur, tant ses travaux, son engagement, son expertise et sa probité, sont extraordinaires.
Au vu de l’ensemble de ces éléments, la stratégie de gestion de la crise sanitaire COVID 19, en France, présente de nombreuses limites. Force est de constater qu’en l’absence d’un plan d’actions cohérent, fondé sur une analyse affinée, objective du terrain avec une approche stratégique, holistique et anticipatrice des problématiques, un bon nombre de décisions et actions, diligentées, se révèlent disparates et dépourvues de cohérence.
Plus globalement, toute stratégie de gestion implique un Savoir- Faire et un Savoir Etre, au service de l’intérêt général.
– Le Savoir-faire fait écho à la stratégie, à la nécessité d’impulser un diagnostic réel et affiné, de la situation sanitaire, de définir des objectifs clairs, réalisables avec la mise en place de moyens techniques opérationnels, dans l’esprit d’une approche bénéficie risques.
– Quant au Savoir être, il recoupe, le charisme naturel, la probité, l’exemplarité, et d’autres valeurs fondamentales qu’un Leader doit véhiculer. Fédérer, mettre sa disponibilité, ses compétences, au service de l’intérêt général en faisant abstraction de ses intérêts propres.
Diriger c’est Animer, et donc, d’un point de vue étymologique latin, c’est donner Vie. Il est fondamental de continuer à donner Vie au Peuple, tout en préservant le droit qui lui est inhérent : sa Liberté !
Diriger c’est être Inspirant, Motivant, Fédérateur, c’est prendre soin de « ses ressources » donc du peuple, et de ce qui l’anime fondamentalement, les libertés ! Celles qui sont inscrites dans notre histoire, et qui font la grandeur de la France.
Un chef des armées éclairé qui part en guerre, pour triompher de l’ennemi, gagnera le combat grâce à une stratégie optimale de combat, en favorisant la cohésion au sein de son Armée !
Merci de vous faire le porte-parole des Français (et Européens ayant envie de garder des contacts avec les Français) Vous avez mon soutien.