Chers amis,
Dans les années 1930, les scientifiques occidentaux découvrent à Madagascar une petite plante dont les feuilles ressemblent à de petits nénuphars.
Ils la nomment Centella asiatica.
Il faudrait mettre « découverte » entre guillemets car cette plante est bien connue, depuis des siècles, par les médecins traditionnels malgaches qui l’utilisent notamment pour soigner les mutilations provoquées par la lèpre.
Cette plante contient une molécule que l’on nomme l’asiatocide. Celle-ci se révèle avoir de très précieuses capacités cicatrisantes :
- Elle améliore la formation de collagène ;
- Elle favorise l’angiogenèse (processus de croissance des vaisseaux sanguins)[1].
Les médecins traditionnels malgaches – mais aussi les médecins ayurvédiques, en Inde – l’utilisaient donc à bon escient !
Le médicament qui a servi de tremplin aux médecines naturelles
L’histoire continue : les exceptionnelles qualités de Centella asiatica amènent un botaniste français, Pierre Boiteau, et un chercheur malgache, Albert Rakoto Ratsimamanga, à développer un médicament cicatrisant sous forme de crème : le Madécassol.
Sa commercialisation au début des années 1950 connaît un succès considérable. Dans le monde entier les hôpitaux l’adoptent.
La particularité, c’est que Pierre Boiteau et Albert Rakoto Ratsimamanga ne sont pas des professionnels de l’industrie pharmaceutique mais des défenseurs des molécules naturelles et des médecines traditionnelles.
Grâce aux retombées financières du Madécassol ils fondent en 1958 l’Institut malgache des recherches appliquées (l’IMRA).
Son but est d’explorer les bienfaits des plantes médicinales de Madagascar et de développer, dès que c’est possible, des remèdes naturels peu coûteux et accessibles au plus grand nombre[2].
Depuis plus de 60 ans, les membres de cet Institut :
- parcourent l’île de Madagascar à la rencontre des guérisseurs et à la recherche des plantes endémiques ;
- ont documenté l’utilisation médicale traditionnelle de plus de 6000 plantes ;
- ont produit plus de 40 médicaments et compléments alimentaires à base de plantes.
L’un des grands « faits d’armes » de l’IMRA est le Madeglucyl, un médicament antidiabétique tiré du fruit du jamelonier qui était employé depuis longtemps en médecine traditionnelle malgache[3].
Le remède anti-Covid de l’IMRA
Vous avez peut-être entendu parler de l’IMRA il y a environ un an, puisque c’est à cet institut de recherche que l’on doit le Covid-Organics (CVO), décoction de plantes composée notamment d’Artemisia Annua, présentée par le président malgache comme un traitement préventif et curatif au Covid[4].
Ce traitement, vous vous en souvenez, a été moqué par les grands médias internationaux.
En toute franchise, je ne sais pas s’il est efficace ou pas.
Par contre, le Covid ne tue pas à Madagascar !
L’île est à ce jour le 161è pays dans le classement par mortalité du Covid avec 27 morts par millions d’habitants contre 1649 pour la France et 2125 pour la Belgique[5].
Ne nous voilons pas la face : si le traitement anti-Covid de l’IMRA a été délibérément marginalisé par la communauté internationale, ce n’est pas pour son efficacité ou son inefficacité… c’est parce qu’il s’écarte des pratiques de l’industrie pharmaceutique.
Par ses protocoles de test d’une part mais surtout par son « traitement » commercial : imaginez… distribuer un produit inspiré de savoirs traditionnels, quasi gratuitement !
Ironiquement, alors que cet Institut est en partie né de l’initiative d’un botaniste français… une telle approche de la santé est inenvisageable en France.
Pourquoi ces solutions ne voient-elles pas le jour en France ?
Car dans notre pays une chape de plomb extraordinaire pèse sur les solutions de santé d’origine naturelle.
Elle a plusieurs origines, politiques et financières.
L’un des premiers coups mortels a été donné par le régime de Vichy, qui a rendu hors-la-loi le diplôme d’herboriste. Ce scandale perdure depuis 80 ans. Il est représentatif de la toute-puissance de 2 entités qui se partagent l’autorité de la santé de nos concitoyens : l’Ordre des médecins d’une part, l’Ordre des pharmaciens d’autre part.
Ces deux entités se battent férocement, sans s’en cacher, pour garantir un « pré carré » à leurs corps de métier (médecins et pharmaciens). Leur moyen le plus efficace est de tenter de frapper d’illégalité tout ce qu’ils perçoivent comme concurrence à leur pratique.
La mainmise de ces corporations sur la santé de millions de personnes pose un problème moral et politique.
Car elles bénéficient du soutien de deux autres acteurs majeurs :
- le Ministère de la santé d’une part, prompt à « criminaliser » toute approche de santé s’éloignant de sa ligne idéologique. Nous en avons un exemple retentissant avec le Covid-19 puisque le gouvernement mise absolument tout sur les vaccins… et rien sur la prévention et les traitements, ce qui est absurde ;
- l’industrie pharmaceutique d’autre part, dont les « poids lourds » arrosent les universités de médecine et les médecins ayant une forte influence (l’appellation est « key opinion leaders » ou KOL) pour s’assurer la promotion et la diffusion de leurs médicaments.
Concrètement, quelles conséquences cela a-t-il pour notre santé ?
Solutions trop efficaces… et trop peu chères !
Le plus grave est que des approches thérapeutiques entières et des solutions sont inaccessibles aux patients français car elles ont été déclarées « illégales ».
L’Artemisia Annua, cette fameuse plante si prometteuse contre le Covid-19 et qui a valu au Dr Tu Youyou, en 2015, un prix Nobel de médecine pour sa découverte de ses bienfaits contre le paludisme… il est impossible de s’en procurer en France. C’est illégal.
Des interdictions typiquement françaises de ce type (car on peut se procurer de l’Artemisia dans les pays voisins !) il y en a une liste longue comme un jour sans pain.
La seconde conséquence, beaucoup plus sournoise, est la marginalisation et la décrédibilisation de ces solutions alternatives ou naturelles.
Je vous parlais de l’homéopathie : son déremboursement par la sécurité sociale en a fait depuis 18 mois une « médecine alternative ». Ni interdite ni approuvée par le gouvernement, elle est dans une zone grise… non remboursée.
Il en va de même pour toutes les solutions naturelles. Oui, je dis bien toutes.
Je vous propose de faire une expérience facile et édifiante.
Allez sur l’un des sites internet d’herboristerie de référence en France, par exemple le site de l’Herboristerie du Palais-Royal, à Paris[6].
Voici le descriptif qu’on y trouve pour une huile essentielle bien connue, l’HE de Ravintsara :
À présent, rendez-vous sur le site de l’IMRA. Voici la description pour la même HE :
Ce qui doit nous frapper, c’est que la description française du produit ne comprend que l’origine et le nom latin du produit !
Tandis que la description malgache indique clairement les applications santé du produit : antivirale, intéressante pour dégager les voies respiratoires, etc.
Est-ce à dire que les herboristes du Palais-Royal ne connaissent pas les bienfaits de l’HE de Ravintsara ?
Bien sûr qu’ils les connaissent… mais ils n’ont pas le droit d’en parler, encore moins de l’afficher !
La loi les en empêche. La loi française, évidemment.
Officiellement, tous les vendeurs de plantes, de tisanes et d’huiles essentielles n’ont aucun droit d’afficher les propriétés santé des produits qu’ils vendent, en France.
L’industrie pharmaceutique y voyant une intolérable concurrence (« leur efficacité n’est pas prouvée » disent-ils), il est interdit de faire figurer leurs effets en toutes lettres sur les produits et les lieux de vente.
Ces produits naturels, connus et utilisés depuis des siècles, aucun laboratoire ne peut poser de brevet dessus, et donc en tirer des bénéfices colossaux, contrairement… à un vaccin anti-Covid flambant neuf.
Voici où nous en sommes : seuls les patients informés, par le bouche-à-oreille, des revues comme Alternatif Bien-Être ou Plantes et Bien-Être, ou les enseignements de la naturopathe Anne Portier dans Naturopathie pour tous, connaissent les bienfaits de ces produits non seulement efficaces et souvent dépourvus d’effets secondaires.
Cela ne les dispense pas de consulter soit un médecin, un naturopathe ou tout autre professionnel de santé, évidemment. Et il faut le faire, car ces produits sont efficaces, parfois redoutablement !
Mais combien de patients ont même conscience qu’il existe d’autres solutions de santé que celles des médicaments ?
À Madagascar, ils sont majoritaires.
En France, nous sommes une infime minorité.
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
[1] Jantwal, A., Durgapal, S., Upadhyay, J. et al. (2021). Chapter 3.2.5 – Centella asiatica in Naturally Occurring Chemicals Against Alzheimer’s Disease, 257-269. https://doi.org/10.1016/B978-0-12-819212-2.00021-9
[2] Fondation Albert et Suzanne Rakoto Ratsimamanga. https://imra-ratsimamanga.mg/
[3] Ratsimamanga, S. U. (2001). Eugenia Jambolana: Madagascar. Sharing Innovative Experiences, 7. https://www.researchgate.net/publication/260386591_Eugenia_Jambolana_Madagascar
[4] Meyer-Vacherand, E. (12.05.2020). Le Covid-Organics, le traitement malgache qui pose question. Le Temps. https://www.letemps.ch/sciences/covidorganics-traitement-malgache-pose-question
[5] https://www.worldometers.info/coronavirus/
[6] https://www.herboristerie.com/huiles-essentielles/554-ravintsara-en-huile-essentielle-bio.html
Les lecteurs lisent aussi...
Quinze ans sur un îlot de sable
L’énigme des « Covid-longs »
Pourquoi le vaccin Covid n’existe pas (encore)
Répondre à Joelle Annuler la réponse
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Bonjour,
Quand on cherche un naturopathe, on tombe sur des dizaines de gens dont la plupart sont manifestement des charlatans.
Comment savoir si un naturopathe est compétent, sérieux et digne de confiance ?
Nous les consommateur d’artémisia annua interdit uniquement en France nous sommes considérer comme des complotistes, ors les vrais complotistes sont les menteurs du gouvernement qui interdise cette plante, mais qui veulent empoisonner la population par la peur, je sort chaque jour sur les marchés de différent endroit normalement j’aurai du attraper depuis bien longtemps le Covid 19 avec tout ce monde que je rencontre, mais pas question de me laisser injecter le vaccin qui et une merde grandeur nature, les ministre ont beau montrer comment il se sont fait vacciner, je ne croit pas un seul mot, il se sont fait injecter du vin blanc d’Alsace du Riesling à coup sûre
Bonjour, Bien avant le covid nous consommons avec ma fille du ravintsara tous les matins, 2 gouttes dans une cuillère de miel acheté au marché, 4 spirulines, zinc une géllule. Nous mangeons de l’ail tous les jours depuis le covid ainsi que de la mousse au chocolat (oeufs bio chocolat à 70 % pour vitamines D et magnésium). Nous avons la chance depuis août 2020 de vivre en Lozère à 1187 m d’altitude et consommons également de l’ail des ours en salade que nous récoltons en forêt. Nous pensons avoir eu le covid en mars 2020 car nous étions toutes les deux très fatiguées, courbatures, plusieurs jours mais n’avons pas perdu le goût ni l’odorat. Avant nous vivions en HLM et avons été obligées de partir car pression d’un voisin, menaces. Nous avons quitté la Drôme 400 m d’altitude pour un petit village de Moins de 200 habitants, seulement 78 habitants l’hiver.Nous avons eu un hiver très dur Mais avons gagné la paix, le respect, la gentillesse. Merci encore pour tous vos conseils. Que Dieu vous garde tous avec votre équipe
Bonjour,
Je suis adepte des médecines douces depuis mon enfance et je reçois depuis plusieurs années toutes les newsletters de SNI Editions, qui m’ont apporté beaucoup de connaissances dans mon cheminement personnel.
Je voudrais vous envoyer ce témoignage concernant l’artemisia.
Mon mari est atteint d’un cancer du poumon depuis 1 an environ., avec des métastases un peu partout, et surtout au cerveau. Notre médecin traitant, homéopathe et phytothérapeute a entrepris un protocole de chimio naturelle avec l’artémisia (donnée à très fortes doses durant 1 semaine par mois, à raison de 30 gélules le 1e jour et 10 gélules les autres jours), an plus d’autres compléments alimentaires (vitamines C et D, Omega 3, propolis verte etc. Il est maintenant en phase terminale, mais sans aucune douleur, aucun médicament, une tension parfaite, et surtout un taux d’oxygène maximum. Par contre, le cerveau est très atteint et il est handicapé parce qu’il n’arrive plus du tout à s’exprimer. Il est également très affaibli.
Il ne fait aucun doute que le médecin a réussi à bloquer les cellules cancéreuses du poumon et à éviter les complications pulmonaires grâce à l’artemisia.
Bonjour, merci pour vos articles; cela rassure de ne pas être seule à penser la même chose.
Artemisia se trouve en France. Comment préparer la décoction, à quelle dose et combien de temps. Ses risques ?. Merci
Pour un Mahon T Cezary)
Quel plantes?
C’est, malheureusement, tellement vrai ce que vous dites. Ça me met en rage !!
Perso je suis en train de me préparer a quitter la France et meme l’EU pour aller m’installer soit a Taiwan le pays/ile de ma femme ^^ soit peut-etre meme Madasgacar (et les femmes magnifiques aussi je l’avoue lol) et ou les guérisseurs et autres herboristes sont fort respectés …..pas comme en France ou ils sont pourchassés comme des criminels…. j’attends que tout le troupeau de blaireaux (pas tous car bcp n’auront pas vraiment le choix!) se fassent vacciner avec leur ARN satanique …je regle 2/3 affaires et au revoir gentlemen/women faites vous tatouer par les diablotins en blouse blanche si cela vous chante pour avoir le droit de continuer votre petite vie ET SURTOUT a pouvoir continuer de détruire la seule planète que vous avez a votre disposition dans tout l’univers (quoique vous dise Evil Musk avec son Mars Program) afin de mener une vie inutile de destruction et d’aliénation spirituelle /// Sincérement bon courage !!!
Bonjour. J’ai utilisé le Madecassol en crème en 1964 pour une blessure grave au genou. Puis j’ai utilisé la poudre pour soigner les bobos de mes animaux du chien au cheval. Maintenant il faut le commander en pharmacie et on a l’impression de venir d’une autre planète ! Il y a un autre produit que jai utilisé pour soigner la varicelle de ma fille en 82 : le baume Parkipan je crois. Introuvable maintenant, et ma fille n’a gardé aucune cicatrice.
Merci de continuer de nous informer.
Ah j’oubliais, je fait aussi pousser des plants d’artemisia annua dans mon jardin!
Bravo vous etes une hero méconnue ….il va en falloir des M comme vous !!
c’est tellement vrai! En France les politiques sont « vendus » aux lobbies pharmaceutiques qui nous empoisonnent plutôt que nous soigner. J’ai eu le covid l’an dernier (15 jours au lit perte d’odorat pendant 4 jours) et je me suis soignée avec Ravintsara, vitamine C, vitamine D, zinc et propolis… j’ai 63 ans en surpoids et j’ai déjà fait 2 pneumonies (donc à risque) et je suis toujours là. J’ai travaillé 36 ans dans l’industrie pharmaceutique mais je me soigne avec des produits naturels (HE, plantes…). Ma plus grande peur c’est que l’on nous impose leurs vaccins « merdiques ». Etant atteinte de maladies auto-immunes, j’ai peur de ne pas y survivre. Inutile de vous dire que je résiste.
Quand s’arrêtera cette folie??
Bravo vous etes une héro méconnue ….il va en falloir des M comme vous !!
Ok avec vous moi je prends l’armoise vitamine c zinc vitamine d on aurait du en proposer mais ça ne rapporte pas à l’état et surtout au labo honteux de voir ça
Rodolphe bonsoir
Un petit bémol sur les allégations
Il est possible d’alléger sur une quarantaine de compléments alimentaires (en ce qui me concerne ) laboratoire FENIOUX Pour info. J’apprécie néanmoins vos prises déposition
Bien cordialement
Christian FENIOUX
Je suis d’accord avec vous, c’est bien dommage que les naturopathe ne soit pas reconnue. Idem pour la Belgique il dise que c’est des charlatan mais pourtant avant que les pharmacien excite il n’y avait que ça, naturellement, BIG PHARMA rapporte plus !!!!!!!!
Continuer a nous informer
Grand Merci a vous et porter vous bien