Chers amis,

La Haute Autorité de Santé vient de rendre son avis et recommande de lever l’obligation vaccinale des soignants[1] :

Le ministre de la santé François Braun a d’ores et déjà annoncé qu’il suivrait cet avis.

C’est un immense soulagement.

Oui, on peut pousser un « ouf » comparable à celui qui vient lors de l’annonce de la libération d’un otage.

Sauf que, dans le cas, les otages se dénombrent par milliers.

Ils sont si nombreux que personne n’en connaît le nombre exact.

 « Ouf », mais aussi « mieux vaut tard que jamais »

Après ce « ouf », on peut se dire « mieux vaut tard que jamais ».

La France prend cette décision avec un sacré train de retard sur ses voisins, qui avaient soit renoncé à l’appliquer (comme la Suisse) ou déjà levée (comme l’Italie).

Cette décision marque pour beaucoup la fin d’un an et demi de galère indescriptible.

Combien de carrières, et de vies tout simplement, ont été brisées par l’obligation vaccinale ?

Après le soulagement, reste malgré tout l’amertume, et le sentiment d’un énorme gâchis : combien de soignants ne reviendront pas ?

Combien de femmes et d’hommes qui avaient cette mission chevillée au corps, ne rentreront pas dans le giron d’un système qui les a jetés comme des indésirables ?

Après la réintégration doit venir le temps de la réparation, et de la réhabilitation.

A vous tous, qui avez souffert et lutté, j’adresse mes plus solidaires pensées.

Portez-vous bien,

Rodolphe Bacquet

[1] https://www.lefigaro.fr/demain/sante/covid-19-le-gouvernement-suivra-l-avis-de-la-has-qui-recommande-de-lever-l-obligation-de-vaccination-des-soignants-20230330