Chers amis,
L’Ordre des médecins a prononcé hier, à l’encontre du Pr Henri Joyeux, une interdiction d’exercer la médecine durant deux ans à dater de 2024[1].
Le Pr Henri Joyeux, personnalité poil-à-gratter du milieu politico-sanitaire français pour son franc-parler, était dans la ligne de mire de l’Ordre des médecins depuis plusieurs années.
Mais la raison pour laquelle cette décision tombe maintenant est lourde de sens.
Le Pr Henri Joyeux est sanctionné pour avoir eu raison avant tout le monde !!
L’AFP et Le Monde insistent sur ses « positions infondées sur le plan médical ».
Les journalistes font allusion aux pétitions lancées par le Pr Joyeux en 2014 et 2015 contre les pratiques vaccinales enfantines, et notamment le remplacement du vaccin DTPolio trivalent (trois-en-un) obligatoire, par un vaccin hexavalent (six-en-un).
A l’époque seuls trois vaccins étaient obligatoires en France : diphtérie, tétanos et polio.
Mais les médecins ne pouvaient plus effectuer ces trois vaccins qu’en les associant à trois autres vaccins… parce que le « trivalent » n’était plus disponible !
Personne ne sait si les labos pharmaceutiques avaient « organisé » cette pénurie ou non.
Toujours est-il que le Pr Joyeux demandait un simple retour à la loi.
Ce qu’omettent de dire l’Ordre des médecins et les journaux, c’est que le Conseil d’Etat, en février 2017, avait donné pleinement raison à Henri Joyeux.
Le 8 février 2017, le Conseil d’Etat reconnaissait en effet que « que, depuis plusieurs années, aucun vaccin correspondant aux seules obligations légales de vaccination des enfants de moins de dix-huit mois, prévues par les articles L. 3111-2 et L. 3111-3 du code de la santé publique, n’est commercialisé en France.
Ainsi qu’il résulte des informations mises à disposition du public par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, et comme le reconnaît le ministre, le » kit spécifique » comportant ces seules trois vaccinations obligatoires.[2] »
Non seulement Henri Joyeux avait raison… mais il avait gagné.
Jusqu’à un événement politique, inimaginable quelques mois encore auparavant : l’élection d’Emmanuel Macron.
2017 : le coup de Trafalgar de Pasteur/Sanofi
En 2017, quelques semaines après l’élection d’E. Macron, son premier ministre Edouard Philippe annonçait son intention de rendre obligatoires 11 vaccins, et non plus 3, pour nos enfants.
C’était un déni de démocratie, un « coup d’état » pharmaceutique qui contournait le décision prise par le Conseil d’État cinq mois plus tôt.
À qui profitait cette décision ?
Je rappelle qu’à l’époque, le Pr Alain Fischer (déjà lui !) était président du Conseil de vaccination, et Agnès Buzyn, ministre de la santé.
Or :
- le Pr Alain Fischer, Président du Comité de Vaccination, était déjà en lien étroit avec le laboratoire Sanofi dont il avait reçu en 2013 le Prix “Sanofi-Pasteur”;
- Agnès Buzyn, ministre de la Santé, avait reconnu dans le journal Le Parisien que « les industriels allaient gagner de l’argent avec cette mesure ». On parle de 110 à 120 millions €/an ;
- Elle était au Conseil d’Administration (« board ») de deux laboratoires très impliqués dans les vaccins, Novartis et Bristol-Meyers Squibb, de 2009 à 2011 ;
- Emmanuel Macron lui-même avait publiquement bénéficié de l’intense soutien pour sa campagne de Serge Weinberg, président de Sanofi, principal producteur français de vaccins !
En octobre 2017, le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires était voté à l’Assemblée nationale[3].
La victoire légale et démocratique du Pr Joyeux avait duré 8 mois… sans qu’elle soit mise en œuvre.
La sanction contre le Pr Joyeux est un acte scandaleux de révisionnisme
J’ai l’impression que tout le monde a oublié cette histoire…
Ça ne m’étonne pas : ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire.
Aujourd’hui, non contents d’avoir contourné la décision du Conseil d’État en 2017, les représentants de l’ordre politico-pharmaceutique ont décidé de faire payer à Henri Joyeux sa victoire de 2017.
Comprenez bien ce qu’il se passe : il s’agit de convaincre l’opinion publique, les Français, que le Pr Joyeux avait eu tort.
Avant que le Conseil d’État ne donne raison au Pr Joyeux – le Conseil de l’Ordre avait déjà essayé de radier Henri Joyeux pour deux ans… mais cette sanction avait été ensuite annulée par la chambre disciplinaire, indépendante du Conseil de l’Ordre.
Comme l’explique Le Monde, « L’affaire était remontée jusqu’au Conseil d’Etat qui a cassé en 2019 la décision de la chambre disciplinaire, ouvrant la voie à une nouvelle procédure. C’est à l’issue de celle-ci que la chambre, cette fois, a bien radié Henri Joyeux.[4] »
Autrement dit, le Pr Joyeux est gravement sanctionné, en 2023, pour avoir eu raison de 2014 à 2017.
C’est du révisionnisme, ni plus ni moins.
Je suis inquiet pour l’avenir de la santé dans notre pays.
Non seulement il ne paraît plus possible de s’opposer aux politiques médico-pharmaceutiques de notre gouvernement sans être inquiété et poursuivi, mais même ceux qui s’y sont opposés par le passé, et ont obtenu gain de cause, sont impitoyablement harcelés et agressés.
Le Pr Joyeux est victime de ce système. Sa sanction a été de toute évidence prononcée pour dissuader les futurs discours libres et discordants.
Nous devons donc défendre le Professeur Henri Joyeux.
Et pour cela nous devons en appeler à la justice dans notre pays.
C’est l’avenir de votre santé dans un pays libre qui est en jeu.
Rodolphe Bacquet
[1] LeMonde.fr, « Le professeur Henri Joyeux est interdit d’exercer la médecine à la suite de déclarations fallacieuses contre certains vaccins », 11 septembre 2023 ; disponible ici : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/09/11/le-professeur-henri-joyeux-est-interdit-d-exercer-la-medecine-a-la-suite-de-declarations-fallacieuses-contre-certains-vaccins_6188858_1650684.html
[2] https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000034056265#:~:text=la%20vaccination%20antit%C3%A9tanique%20%22.-,Aux%20termes%20de%20l’article%20L.,Conseil%20de%20la%20sant%C3%A9%20publique.
[3] https://www.lemonde.fr/sante/article/2017/10/27/l-assemblee-nationale-vote-le-passage-de-3-a-11-vaccins-obligatoires_5207043_1651302.html#:~:text=Huit%20autres%2C%20aujourd’hui%20seulement,d%C3%A9bats%20ont%20parfois%20%C3%A9t%C3%A9%20vifs.
[4] Le Monde, art. cit.
Les lecteurs lisent aussi...
Faut-il boire du lait végétal ?
Un banquet de Noël au Moyen-Âge
Coca et kola sont dans un bateau
L’aluminium partout, que faire ?
La meilleure huile d’olive de France
Laisser un commentaire Annuler la réponse
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Ce qui arrive au Professeur Joyeux est scandaleux ! ! !
Bonjour,
Je suis tout à fait d’accord avec cet article, mais le lien permettant de signer la pétition mène à toutes les pétitions de « Les lignes bougent » : https://www.leslignesbougent.org/petitions/.
On ne sait chercher la bonne.
A bientôt après la petite mise au point.
Tout à fait d’accord avec vous.
Le lien pour la pétition ne permet pas d’y accéder et même en cherchant on ne la trouve pas, étrangeté ou juste problème informatique?
Chercher à qui profite cette radi à tion et vous aurez les vrais coups ables.
Bonjour, Le lien pour la pétition emmène vers la page générale de Les Lignes Bougent – difficile de retrouver la pétition pr le Pr Joyeux ! en page 3 toujours pas trouvée.
Merci
Pour la pétition soutenant le professeur Henri joyeux, le lien pour la signer n’est pas valide… Bizarre ! Qui est responsable de ça ?
Je suis opposée à cette panoplie de vaccins et scandalisée par la sanction appliquée au Professeur Joyeux.
Je n’ai pas trouvé la pétition en ligne, est-ce encore une manipulation pour lui nuire ?
Lettre au Pr Alain Fischer, Mr Vaccinations-France.
1/ Protection contre la transmission par les vaccins injectables = 0. 2/ Surtout les vaccins contre le covid-19. A cause de la dimension vasculaire de cette corona-virose.
1/ Question. Par quel principe, mécanisme, ou mode d’action, des anticorps produits dans le « milieu intérieur » (circulation) par un vaccin injectable pourraient-ils empêcher des virus (comme celui du covid-19) ou des bactéries (comme celles de la coqueluche) présent(s) dans les voies aériennes (milieu extérieur) de se multiplier et de se transmettre, par l’air, à l’entourage proche ?
On sait, depuis les années 50, avec le vaccin « injectable » dans la circulation( Salk-Lepine) et les années 60 avec le vaccin « oral » local, tissulaire (Sabin), contre la « polio », que les vaccins « injectables »confèrent seulement une protection individuelle alors que les vaccins « locaux », tissulaires, assurent une protection individuelle doublée d’une protection contre la transmission
6 septembre 2021. Dans l’étude de l’Institut Pasteur (EPIDÉMIOLOGIE DU SARS-COV-2 DANS UNE POPULATION VACCINÉE ET IMPLICATIONS POUR LE CONTRÔLE D’UN REBOND AUTOMNAL), l’Institut avertit : « Il est donc important que les personnes vaccinées continuent à respecter les gestes barrières et porter un masque pour se protéger de l’infection et éviter de CONTAMINER leurs proches ».
29 Novembre 2022. Conférence de l’Institut Pasteur de Lille. Pr Patrice Debré: « On vaccine mal contre la transmission ».
Une centaine de vaccins d’administration tissulaire (nasale, orale) contre le covid-19 sont- en développement dans le monde et quelques pays (Inde, Chine, …) ont déjà entamé des campagnes de vaccination (vaccin tissulaire) et des pays de l’Union Européenne ont totalement renoncé à la vaccination contre le covid-19 ( la Pologne refuse même de payer son quota « d’achats groupés »).
Le vaccin « tissulaire », nasal (spray )ou oral, outre qu’il confère une immunité humorale propre au vaccin « injectable », assure une protection contre la transmission par le développement d’une immunité tissulaire empêchant la multiplication virale dans les voies aériennes.
Pr Alain Fischer, Mr Vaccin du gouvernement, membre titulaire de l’Académie de Médecine de France :
2020. « En ce qui concerne le vaccin contre le Covid-19, on ignore, à ce jour, s’il bloque la transmission de la maladie. »
2021, le Pr déclare (pour étudier l’effet du vaccin sur la transmission), « Il faudrait des études (…) Donc c’est extrêmement lourd, c’est juste pas faisable. »
Juin 2022. Pr Alain Fischer : « Même avec Omicron, le vaccin protège un peu contre la transmission. Un peu, c’est mieux que rien. ».
30 mars 2023. L’équipe du Dr Camille Locht du Centre d’Infection et d’Immunité de Lille a proposé un nouveau vaccin nasal contre la coqueluche, au nom de code #BPZE1.
« La vaccination contre la coqueluche est réalisée chez les nourrissons avec deux injections de vaccin, respectivement à l’âge de 2 et 4 mois ». Pourquoi alors un vaccin nasal ? Voici la réponse de l’Institut Pasteur de Lille « Si les vaccins actuels (injectables) protègent contre le développement de la maladie chez l’adulte, ils n’empêchent pas la transmission de la bactérie entre individus ».
Avril 2023. Sur le site de l’OMS, on lit, à propos du BCG, le vaccin injectable contre la tuberculose : « Le vaccin prévient la tuberculose à l’extérieur des poumons, mais pas dans les poumons.».
2/ Les vaccins injectables ne protègent pas contre la transmission. A fortiori, les vaccins contre le covid-19. Ceux à ARNm et les autres. Voici pourquoi, en principe.
Au début de la pandémie du covid-19, on pensait que cette corona-virose était une affection « respiratoire », semblable aux précédentes, le SRAS et le MERS. Cependant, l’on ne comprenait pas pourquoi l’oxygène, administré chez les personnes qui avaient « compliqué », ne passait pas la barrière air-sang pulmonaire. Lorsque l’on avait mis en évidence la dimension vasculaire de cette virose (thrombopathie /endothélite), on avait redressé les protocoles thérapeutiques ( Héparine). Les microthromboses pulmonaires diffuses, formées « in situ » dans le poumon et non d’une migration secondaire, empêchaient les échanges gazeux dont l’absorption de l’oxygène au niveau de l’interface air-sang. Les personnes infectées par le virus du covid-19 sont déjà contagieuses et transmettent les virus à l’entourage avant l’apparition de tout symptôme. La réponse immunitaire, stimulée par une première dose de vaccin (primo-vaccination) met 2 à 3 semaines pour se mettre en route. Celle des rappels, dite de « réveil », serait plus rapide.
Toutefois, si les microthromboses diffuses pulmonaires empêchent le passage de l’oxygène, un « élément chimique simple », par la barrière pulmonaire ( sens air-sang), comment les antigènes produits par le vaccin injectable (immunoglobulines), des glycoprotéines à « 4 chaînes », 2 « lourdes » (H) + 2 chaînes « légères » (L), pourraient-ils franchir cette barrière (sens sang-air) pour « attaquer » les virus présents dans le tractus respiratoire ?
Mervi Dr Joyeux pour tout ce que vous faites !
Le lien ne fonctionne pas. Impossible de trouver cette pétition!
Bonjour,
Je suis aussi scandalisée que vous, et je souhaite signer la pétition. Or celle-ci n’est pas visible ou accessible, de mon côté du moins. Est-ce normal ? Le lien aurait-il été censuré ?
Bonjour
Mais Où signer ?
L’argent ne soigne pas il détruit la santé des gens !
La honte…..
d’accord avec vous, mais impossible de trouver la pétition et signer