Chers amis,
Les publicités que l’on trouve dans les journaux et magazines papier en disent long sur la ligne éditoriale et économique de ses dirigeants.
Personne ne s’étonne de trouver des pubs pour Chanel ou Hermès dans Elle ou Madame Figaro ; les mêmes, dans Libération, c’est à la fois plus amusant et plus évocateur.
Ce dernier exemple est intéressant car il laisse apparaître le fait que, malgré sa ligne réputée à gauche, Libération est évidemment un média mainstream comme les autres, non seulement dépendant des subventions de l’État, mais également nourri par les annonceurs qui ont de l’argent… et que la rédaction n’a pas intérêt à faire fuir.
Le lecteur, lui, prend ce qui vient.
Je ne vous écris pas tout cela ce matin pour polémiquer artificiellement. Je veux évoquer avec vous un cas, banal, qui touche à la santé, à la nutrition et à l’industrie.
Un cas tiré du numéro de ce mois-ci de Science & Vie.
Une pub pour Chocapic dans Science & Vie : pourquoi c’est problématique
Science & Vie est le « premier magazine européen de l’actualité scientifique », annonce-t-il.
Je ne sais pas si c’est vrai, mais avec une diffusion à plus de 135 000 exemplaires l’an dernier – un chiffre en baisse constante depuis plus de vingt ans, puisqu’en 2003 il tirait encore à plus de 300 000 – ça reste un beau tirage compte tenu du paysage en ruines qu’est la presse aujourd’hui.
Jeune adolescent, j’étais abonné à Science & Vie Junior, et, adulte, je continue à consulter la version « pour les grands », car j’y relève parfois quelques articles intéressants.
Je ne m’attends jamais à y trouver des comptes-rendus et encore moins des opinions qui dérogent à la doxa scientifique en vigueur, c’est entendu, mais sous le rapport de la vulgarisation scientifique, c’est plutôt réussi.
Mais là, pour une fois, c’est une page de publicité qui m’a fait bondir.
Il m’arrive souvent, au détour d’une lecture, de tomber sur un encart publicitaire qui me fait hausser les sourcils.
Là, ça dépasse les bornes.
Dans un magazine scientifique – lieu où l’on est en droit d’attendre rigueur et indépendance – je suis tombé sur une publicité pour… des céréales industrielles :

Avec un dessin jovial, un slogan séduisant et une mise en avant de l’« agriculture régénératrice », la marque Chocapic tente de nous faire croire qu’elle nourrit la planète et notre santé de façon écoresponsable.
Comme si ajouter une poignée de blé complet suffisait à transformer un produit ultra-transformé, sucré, pauvre en nutriments, en aliment vertueux.
Le plus troublant n’est pas tant la publicité elle-même.
Après tout, les industriels font leur métier : vendre.
Et Nestlé, le groupe auquel appartient la marque Chocapic, fait actuellement tout son possible pour rattraper l’image désastreuse provoquée par une longue série de scandales sanitaires, le dernier en date étant la fraude sur les eaux minérales naturelles en France et en Suisse, où des traitements interdits ont masqué la contamination de l’eau[1].
Ce n’est que l’énième avatar d’une longue série, comme le titrait par exemple Le Monde l’an passé :

Nestlé est aussi régulièrement brocardé pour sa communication problématique : « En bon papa universel, le géant agroalimentaire n’hésite jamais à dispenser ses recettes aux grandes personnes qui fixent les règles et décident ce que des millions d’enfants ont à manger », écrivait une autre enquêtrice l’an dernier[2].
Non, là, c’est l’endroit où se trouve la publicité qui est étonnant : nous ne sommes pas à la télévision, entre deux dessins animés, ou dans une publication jeunesse.
Nous sommes dans un journal scientifique, et cela me pose deux problèmes.
Le premier, c’est que l’on cible évidemment les parents, voire les grands-parents, en s’efforçant de les convaincre que Chocapic est une marque amie de la nature, durable et écoresponsable. Après tout, c’est logique : ce sont eux qui achètent les céréales que mangent leurs enfants ou leurs petits-enfants.
Évidemment, ça ne change rien au fond du problème, sur lequel je vais revenir dans un instant ; c’est tout simplement du greenwashing : Nestlé tente de redorer son image de marque, sacrément écornée par tous ces scandales à répétition.
Ce serait même assez touchant de maladresse, si cela ne concernait pas la santé de millions d’enfants.
Le second, c’est qu’une publication scientifique à si grand tirage devrait être – je sais que c’est un vœu pieu – un sanctuaire, autrement dit un espace protégé, dans lequel les informations reposent sur les faits, pas sur les budgets marketing.
En laissant de telles publicités s’y glisser, c’est la frontière entre information et promotion qui s’efface. Et avec elle, la confiance du lecteur.
Cela ne fait que démontrer une fois de plus, malheureusement, à quel point la presse grand public reste pendue aux crochets de l’industrie, qu’elle soit pharmaceutique ou agro-alimentaire.
Tout à coup, Chocapic s’intéresse aux vers de terre
La communication publicitaire de Chocapic repose donc sur son engagement auprès d’agriculteurs « à moins de 300 km de nos usines françaises » (donc : même pas en France, aha, je ne vous parle même pas du bilan carbone du transport de ces céréales « écolo » !) qui diminuent le labour des sols.
On trouve maintenant dans ces champs, c’est fabuleux, rendez-vous compte, des vers de terre, « signe d’un sol en bonne santé ».
C’est tout à fait vrai que la présence de vers de terre témoigne de la bonne santé du sol.
Mais derrière l’image d’un sol fertile et d’un ver de terre heureux, la réalité reste remarquablement inchangée : c’est que ces céréales produites en « agriculture régénératrice » subissent ensuite un traitement en usine qui les enrichit en sucres, en additifs et autres composés chimiques.
C’est là le résultat de procédés industriels qui n’ont rien de « régénératif » pour l’organisme humain.
Le message subliminal est clair : si c’est dans un magazine scientifique, c’est que c’est validé par la science.
Rien n’est plus trompeur.
La colonisation des bols de céréales de petit-déjeuner
Un ouvrage publié récemment, intitulé Le Petit-déjeuner, un repas inutile ? et signé Gilles Fumey, raconte par le menu, si j’ose dire, comment les industriels américains puis européens ont investi les autorités de santé au XXème siècle pour présenter le bol de céréales du matin comme un repas santé indispensable aux enfants :
« Kellogg’s colonise les bols des enfants à partir de 1968 avec une publicité agressive. Lorsque des start-up comme OpenFoodFacts dissèquent dans les années 2010 les céréales Trésor de Kellogg’s (celles de Nestlé ne sont pas loin), les standards de qualité explosent : 85 % de graisses et de sucres dont une très forte d’acides gras saturés et sucres ajoutés »[3].
L’an passé, une étude publiée dans la revue Nutrients en 2024[4] révélait que moins de 3 % des céréales pour enfants sont bonnes pour la santé ; nous en parlions dans Secrets de nutrition :
« En 2024, le Club européen des diététiciens de l’enfance (Cede) a mené l’enquête en analysant 559 produits identifiés comme des céréales pour le petit-déjeuner, vendus en France, en Belgique et au Luxembourg. Ses conclusions risquent de ne pas plaire aux grands groupes de l’agroalimentaire : moins de 3 % d’entre eux obtiennent un Nutri-Score A ou B (version 2024). À titre de comparaison, plus de 44 % des autres céréales – celles qui ne ciblent pas spécifiquement les jeunes – affichent un bon score.
« Pourquoi un tel écart ? Pour plaire aux enfants ! Les industriels n’hésitent pas à bombarder leurs produits de sucres ajoutés type saccharose ou sirop de glucose, dont raffole le palais des petits. Seul hic (mais pas des moindres), ces ingrédients entraînent une hypoglycémie réactionnelle qui empêche la concentration et provoque une nouvelle envie de sucre dans les deux heures.
« Cette étude révèle également que la quasi-totalité des céréales analysées (80,1 %) entre dans la catégorie des aliments ultra-transformés (classement Nova 4)[5]. »
Le message seriné pendant des années comme une vérité indiscutable qu’un bon bol de céréales le matin, c’est l’assurance d’un petit-déjeuner équilibré, est l’une des plus dangereuses illusions entretenues par la publicité depuis la fin des années 1960.
Et comme souvent en nutrition, plus une affirmation est martelée par la publicité… plus il faut s’en méfier.
Même si ces boîtes colorées qui promettent énergie, vitalité et bonne santé, sont estampillées bio, et même lorsqu’il s’agit de flocons de blé complet, les céréales du petit-déjeuner posent plusieurs problèmes insolubles, quel que soit le bout par lequel on les prend.
Les 3 (gros) problèmes des céréales au petit-déjeuner
Ces problèmes insolubles peuvent essentiellement être ramenés à trois :
D’abord, c’est un pic de sucre déguisé : les céréales (même sans sucre ajouté) se transforment rapidement en glucose une fois digérées.
Résultat : une glycémie qui grimpe en flèche, puis redescend brutalement en milieu de matinée. Vous connaissez la suite : coup de fatigue, fringale et envie de grignoter.
Ensuite, le blé moderne n’a rien d’innocent, complet ou pas.
Le blé d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui d’hier. Sélectionné pour contenir davantage de gluten et pousser plus vite, il est souvent mal toléré par notre système digestif. Même en version « complète », ses fibres irritent parfois l’intestin et entretiennent une inflammation de bas grade, insidieuse mais réelle.
Enfin, les céréales industrielles passent par des procédés d’extrusion à haute température et haute pression, qui détruisent en partie leurs nutriments et modifient la structure de leurs protéines.
Résultat : on fait avaler aux enfants un produit loin, très loin de la simple « graine nourricière » que nos ancêtres consommaient.
C’est pourquoi la comm de Nestlé pour présenter les Chocapic comme une céréale bonne pour la planète et la santé me fait, au mieux, sourire : il n’y a en effet que les vers de terre pour y trouver leur compte.
Pour les systèmes digestifs autres que ceux des lombrics, les céréales industrielles ne sont vraiment pas la panacée.
Et vous savez la meilleure ?
C’est que même la presse grand public commence à en convenir !
Ainsi, le concurrent direct de Science & Vie, à savoir Sciences et Avenir, s’est lui aussi fait l’écho de l’étude de Nutrients révélant le score sanitaire catastrophique des céréales destinées aux enfants[6].
En revanche, je n’ai pas trouvé d’article équivalent dans les archives de Science & Vie… Peut-être parce que l’accord publicitaire avec Nestlé était déjà en vigueur ?
Le petit-déjeuner reste une question sensible, mais la solution est simple
Le petit-déjeuner reste une question non seulement traitée de façon disparate d’un pays à l’autre, mais sensible.
Gilles Fumey, dans l’ouvrage que j’ai évoqué plus haut, rappelle par exemple qu’en Allemagne on petit-déjeune très tôt, et salé, tandis qu’en Italie on se contente souvent d’un espresso pris debout – notamment parce que les repas du soir sont plus tardifs et plus riches qu’en Allemagne !
La France, dans cette affaire, est hélas une victime consentante des industriels, et je connais beaucoup de parents qui n’arrivent pas à proposer autre chose que des céréales ultratransformées à leurs bambins (dois-je préciser que les enfants concernés souffrent de gros problèmes de concentration et d’hyperactivité ?).
Alors, que faire ?
Faut-il bannir le petit-déjeuner ?
C’est une option, dans la mesure où chacun a des rythmes et des besoins différents.
Mon fils de 14 ans, qui commence les cours à 7h30, ne petit-déjeune pas le matin, contrairement à ses sœurs plus jeunes, qui commencent plus tard.
Il n’a tout simplement pas faim aussi tôt, et il a raison de ne pas se forcer à manger.
En revanche, si vos enfants ou vous-même avez faim le matin, réinventer le petit-déjeuner n’est pas si compliqué.
Il vaut mieux, dans tous les cas, commencer par du salé, même si vous tenez à une note sucrée, laquelle devrait n’intervenir qu’à la fin.
Essayez par exemple :
- un œuf à la coque ;
- de l’avocat ;
- une tartine de tapenade ;
- un bout de fromage (de chèvre ou de brebis idéalement) :
- un yaourt nature (chèvre ou brebis également) avec quelques noix ;
- ou simplement un morceau de pain au levain traditionnel, tartiné de purée d’amande.
C’est ce qu’il y a, vous l’avez compris, sur la table du petit-déjeuner chez moi. Il y a également du natto (je vous en ai déjà parlé), mais je dois convenir que c’est assez spécial ; j’en donne cependant de temps en temps à mes filles, à leur demande !
Vous verrez, la satiété et la clarté d’esprit tiennent bien plus longtemps qu’avec un bol de céréales, bio, aux céréales complètes, et rendant heureux (ou non) les vers de terre.
Portez-vous bien,
Rodolphe
P.-S. : la disparition de Robert Redford cette semaine m’a beaucoup touché car j’aimais beaucoup cet acteur et réalisateur. Je n’ai pas la télé, mais je ne doute pas que plusieurs chaînes ont dû rediffuser certains de ses films les plus célèbres en hommage, dont Out of Africa, Butch Cassidy et le Kid ou Les Hommes du Président.
Cependant, si je n’avais qu’un seul film de Robert Redford à vous conseiller, ce serait Les Trois jours du Condor, de Sydney Pollack, sorti il y a exactement 50 ans ( ! ). Déjà, Redford y est absolument fabuleux. Il joue le rôle d’un employé d’une petite cellule de la CIA, spécialisé dans l’analyse de romans d’espionnage pour y détecter des idées utilisables. Un jour, il sort acheter le déjeuner et revient pour découvrir que tous ses collègues ont été assassinés. Sachant qu’il ne peut faire confiance à personne, il se cache, tente de comprendre qui a tué ses collègues, qui veut le tuer lui, et pourquoi.
L’interprétation de Redford est prodigieuse dans toute l’évolution du personnage : il est, au départ, facétieux et insouciant, puis dépassé et bouleversé, et enfin inventif et déterminé. Et puis, ce film m’apparaît aujourd’hui comme une allégorie de la fragilité du simple citoyen, même (et surtout) informé, face aux institutions tentaculaires. Non seulement il n’est qu’un rouage remplaçable que la machine peut sacrifier sans scrupule, mais il se rend compte que les structures censées protéger les citoyens peuvent se retourner contre eux.
Ce qui pouvait paraître relavant de la paranoïa ou du complotisme dans l’Amérique des années 1970 est aujourd’hui d’une actualité dérangeante, à trois semaines de l’adoption par l’UE d’une loi autorisant le « scannage » de tous les passages et photos partant de votre téléphone portable.
Je vous recommande donc de le regarder ce film si vous ne le connaissez pas !
[1] https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/les-eaux-minerales-de-nestle-mises-en-cause-dans-une-enquete-du-monde-et-de-franceinfo-28459258.html#:~:text=Vid%C3%A9os%20et%20audio,2%20min.&text=2%20min.,-En%20France%2C%20la&text=Deux%20m%C3%A9dias%20fran%C3%A7ais%20ont%20eu,affectant%20plus%20de%204000%20personnes. – « Les eaux minérales de Nestlé mises en cause dans une enquête du Monde et de France Info », site de la RTS, 4 avril 2024
[2] https://www.publiceye.ch/fr/regard/nestle-ou-les-recettes-dun-scandale-mondial – Géraldine Viret, « Nestlé ou les recettes d’un scandale mondial », in. Public Eye, 2 mai 2024
[3] Gilles Fumey, Le Petit-Déjeuner, un repas inutile ? », Éditions d’en bas, 2025 p.62
[4] Richonnet C. et al., « Nutritional Quality of Breakfast Cereals on the French, Belgian and Luxembourg Markets: Which Cereals for Children? », Nutrients, 2024, doi: 10.3390/nu16162701. PMID: 39203837; PMCID: PMC11357527
[5] Secrets de nutrition n°59, avril 2025, p.15
[6] https://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/cereales-du-petit-dejeuner-une-etude-revele-que-celles-pour-enfants-sont-les-pires-pour-eux-voici-par-quoi-les-remplacer_180821 – Isabelle O’Gomes, « Céréales du petit déjeuner : une étude révèle que celles pour enfants sont les pires pour eux, voici par quoi les remplacer », in Sciences et Avenir, 18 septembre 2024
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Répondre à Brigitte M. Annuler la réponse
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Bien cher Rodolphe … permettez-moi de vous appeler comme cela, j’ai l’âge d’être votre mère, vous ressemblez beaucoup à mon fils, et je vous lis depuis longtemps.
Je voudrais vous souhaiter un bon anniversaire (demain lundi 22 septembre, selon ce que vous nous avez dévoilé dans une lettre précédente). Alors, bon anniversaire !
Pour ee qui est du petit-déjeuner, mes petits enfants prennent un oeuf les matins des jours scolaires, je trouve que c’est une très bonne idée.
Pour le natte, je n’arrive pas à en trouver. Je continue de chercher.
Bien amicamicalement
la France est devenue un bordel ambulant, chacun fait ce qu’il veut, il n’y a pas de contrôle. Et si nous dénonçons quelque chose, on nous tape sur la g…….A noter. Depuis janvier 2023, autorisation par l’UE d’ajouter des insectes dans l’alimentation humaine (surtout dans la farine). Depuis 2025 je crois, ces ont les chenilles qui entrent dans nos aliments. Des protéines. Ils déciment sciemment des troupeaux d’ovins, de bovins, de canards ou les vaccinent à l’ARNm (gare aux non-vaccinés). Donc, suppression de l’agriculture et son remplacement par la viande de B.Gates fabriquée en laboratoire. La société dérape sérieusement au profit d’une élite mortifère et satanique. La contre-réponse n’est absolument pas à la hauteur. C’est effrayant.
Bonjour, je suis complètement d’accord avec votre article et je trouve dommage de la part d’un magazine comme Sciences et Vie d’afficher ce genre de pub – et désolée, même si vos propositions de petit déj sont saines, le natto n’a rien d’appétissant pour moi (moi aussi, je suis normande, pour moitié par mon père et limousine par ma mère)! Pour le reste, il faudra que j’essaye, mais il faudra que je sois dans un meilleur contexte et environnement… Pour Robert Redford, j’approuve totalement votre choix – sinon, j’aime aussi beaucoup Jeremiah Johnson qu’ils ont passé sur Arte, je crois. C’est aussi un de ses meilleurs films ; pour ma part, j’appréciais beaucoup l’homme pour sa simplicité et sa discrétion, ainsi que son intelligence. Bonne journée!
Un autre point intéressant dans le contrôle subliminal des cerveaux, ce sont les films et les séries. Je regarde avec attention ce qu’il y a sur les tables lorsqu’une scène d’une série ou d’un film montre le petit déjeuner (en général en famille). C’est systématique, des céréales, du lait et du jus d’orange, plus des tartines évidemment, Vériefiez…
C’est exact – je suis tout à fait d’accord avec vous! Je crois que ça s’appelle le placement de produit. Bonne journée!