Chers amis,
Une tribune regroupant 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, a été publiée il y a trois jours sur le site internet Regards.fr.
Je suis comme vous, je n’en avais pas entendu parler.
Car AUCUN grand média n’a évoqué cette tribune.
Heureusement le bouche à oreille fonctionne et j’ai pu y avoir accès grâce à un ami médecin.
J’ai été surpris par la véhémence de cette tribune, mais je partage leur colère.
Leurs arguments sont sans appel.
Je vous en envoie le texte intégral ci-dessous… en attendant avec impatience vos commentaires.
Bien à vous,
Rodolphe
Texte publié le vendredi 29 octobre 2020 :
Près de 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier des mesures de confinement.
C’est un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l’été dernier. La stratégie de communication du ministère de la Santé s’est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à le faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias mainstream lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l’instrument privilégiés de cette communication.
Et, force est hélas de constater qu’ils jouent très bien le rôle qui leur a été assigné. S’appuyant mécaniquement sur les chiffres, cette communication consiste à ne s’intéresser qu’aux indicateurs les plus alarmants, en les changeant au fil du temps si celui qu’on utilisait ne permet plus d’envoyer le message espéré.
Et si un indicateur a une évolution en dents de scie, la communication se fait uniquement les jours où les chiffres augmentent. Il n’y a qu’un seul message possible.
Avant-hier, 27 octobre, la manipulation a encore opéré. La totalité des médias a titré sur les prétendus 523 morts : « Du jamais vu depuis le confinement ». Or ce chiffre était faux. Selon Santé Publique France, il y a eu 292 morts à l’hôpital le 27 octobre, contre 257 la veille (le 26) et 244 (en baisse donc) le 28. Mais l’on ajoute les morts en EHPAD qu’une fois tous les quatre jours en les cumulant. Prétendre compter les morts quotidien ce jour-là revient donc à gonfler artificiellement les chiffres. Et c’est étonnamment ce qui s’est passé la veille de l’allocution annoncée du président de la République, qui a repris à son compte ce chiffre faux. Est-ce un détail ? Non, ce n’est hélas qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.
Une deuxième vague prétendue « plus terrible encore que la première »
C’est le président du « Conseil scientifique » (M. Delfraissy) qui le disait il y a quelques jours : arriverait une deuxième vague « plus forte encore que la première » et nous serions déjà dans « une situation critique ». Ce genre de prédiction catastrophique constitue une manipulation d’un Conseil qui n’est pas scientifique mais politique. Rien ne permet non plus d’affirmer que, sauf confinement, « d’ici quelques mois, c’est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer », comme l’a pourtant prétendu hier soir le président de la République. Enfin, il est également faux de dire que nous ferions comme tous nos voisins européens. A ce jour, seuls l’Irlande et le Pays de Galles ont reconfiné la totalité de leur population.
Il serait urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93% sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85% ont moins de 60 ans ; il s’agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie. Au final, moins de 1% de la population est donc « à risque » et c’est uniquement elle qu’il faut protéger.
Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 1er septembre et le 20 octobre, jour où nous avons fait ce calcul), 7.621.098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38.100 individus ont été hospitalisés (0,5%) et 6.593 ont été admis en réanimation (0,09%) avec un test positif au Covid. En d’autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5% et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91%.
Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appelle un délire.
Hier, le 28 octobre, 3045 personnes étaient en réanimation. Comment parler de saturation lorsque l’on se souvient que, fin août, le ministre de la Santé annonçait 12.000 lits disponibles si besoin (quatre fois plus donc). Où donc sont ces lits ?
On dit alors : « Oui, mais l’hôpital est submergé par le Covid ».
Manipulation encore, pour trois raisons. D’abord, les tests ayant été généralisés depuis juillet, toute personne entrant à l’hôpital porteuse d’une trace du Covid est comptée comme un « hospitalisé Covid » même si elle vient en réalité pour son cancer ou son hypertension. Et c’est la même chose si elle entre en réanimation ou si elle décède.
Ensuite, si les chiffres de l’hospitalisation et de la réanimation augmentent bel et bien, cela n’a rien d’exceptionnel : c’est au contraire ce qui se produit chaque année à la même époque (automne-hiver) mais que l’on fait semblant d’avoir oublié. Un Alzheimer généralisé s’est-il emparé de nos politiques et des journalistes ? Faut-il rappeler qu’en janvier 2020, à la veille de la crise du Covid, 1000 médecins dont 600 chefs de service des hôpitaux avaient menacé de démissionner pour dénoncer « un hôpital public qui se meurt » ?
La vérité est que les gouvernements ne veulent pas investir dans l’hôpital public où l’on maltraite les professionnels et où l’on a perdu près de 70.000 lits en 15 ans lors même que la médecine de ville est saturée et que les services d’urgence voient leur fréquentation augmenter d’année en année. Oui, l’hôpital est en tension mais ce n’est pas fondamentalement à cause du Covid ! C’est essentiellement à cause de la maltraitance politique dont ce service public est l’objet de manière générale depuis plus de 20 ans, et tout particulièrement depuis que les politiques y ont introduit comme partout une politique du chiffre et de la rentabilité inspirée du management des grandes entreprises.
La vie sociale amputée, la démocratie en péril
La vérité est que le confinement (qui sera peut-être prolongé au-delà du 1er décembre) crée bien plus de problèmes qu’il n’en résout. Son bilan mondial n’est associé à aucune réduction mesurable de la mortalité tandis que son principal résultat observable est d’abord de mettre au chômage des centaines de milliers et peut-être demain des millions de personnes, surtout évidemment parmi les plus fragiles (emplois précaires, CDD, intérim, personnes payées à la prestation, saisonniers, etc.), et de menacer de disparition la plupart des petites entreprises, souvent familiales, autres que les commerces de bouche, dont l’activité quotidienne est la seule source de revenu. Gageons que les très grands groupes s’en satisferont car ils les rachèteront sans doute demain.
Ces mesures de confinement ont ensuite pour effet d’amputer la vie sociale de la plupart des liens sociaux autres que familiaux. Un certain style de vie et de pensée embourgeoisé s’en satisfaisait certes au printemps dernier, chaque enfant ayant sa chambre pour vivre son intimité, son ordinateur pour rester en contact avec l’école et son smartphone avec forfait illimité pour échanger en permanence avec ses amis, les parents faisant du télétravail, sortant chaque jour faire leur footing dans des rues et des espaces verts « où on entendait de nouveau les oiseaux », et se faisant livrer des repas à domicile s’ils avaient la flemme de faire à manger ou la peur d’aller se mêler à la populace dans un supermarché.
Mais de quelle proportion de la population cette vie est-elle le quotidien en confinement ? Qui ne voit que le confinement fait exploser les inégalités sociales, les échecs scolaires, les violences intra-familiales, les troubles psychologiques et les renoncements au soin ? Qui ne sait qu’il entraîne déjà dans d’autres pays des soulèvements et des émeutes de la faim ? Et qui comprend que les oiseaux ont bon dos et que ces petits moments de répit procurés par la panique des humains ne sont rien au regard de leur lente extinction ?
Quant à la démocratie, elle est mise sous cloche par l’état d’urgence permanent et le confinement. Qu’est-ce qu’une démocratie sans liberté d’aller et venir, de se réunir et de manifester ? Qu’est-ce qu’une démocratie où il n’y a quasiment plus personne dans les hémicycles des assemblées parlementaires ? Qu’est-ce qu’une démocratie où la justice est paralysée faute de pouvoir audiencer ? Qu’est-ce qu’une démocratie où, finalement, il n’y a plus qu’un pouvoir exécutif ? Qu’est-ce qu’une démocratie où tout ceci s’impose par la peur et la culpabilisation, voire la censure et la mise en accusation de quiconque refuse d’y céder ?
Chacun, en conscience, tirera les conséquences qu’il veut de tous ces dramatiques constats. Nous n’appelons pas à la révolution et nous ne faisons pas de politique partisane. Mais nous voulons dire que nous en avons plus qu’assez qu’on nous demande de nous comporter comme les moutons de Panurge au nom d’un principe de précaution totalement dénaturé et d’interprétations statistiques relevant de la manipulation.
Nous réclamons qu’on en finisse avec cette panique sanitaire, qu’on donne aux soignants les moyens de remplir leurs missions de santé publique, qu’on cesse de violenter des pans entiers de la société et qu’on sorte de cet état d’urgence permanent pour bâtir démocratiquement une politique sanitaire consensuelle.
Signataires :
Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS
Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN
Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097
Paul Touboul, Professeur de cardiologie à l’université Lyon 1
Pierre-Yves Collombat, ancien sénateur du Var, ancien vice-président de la commission des lois
Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la Prévention
Marc Rozenblat, président du syndicat National des médecins du sport-santé
Christian Celdran, Directeur Régional des Affaires Sanitaires et sociales (DRASS) honoraire
Chantal Brichet-Nivoit, médecin et correspondante de l’Académie d’Ethique à l’Université de Paris
Dominique Eraud, médecin, présidente de la coordination nationale médicale santé environnement
Louis Fouché, médecin anesthésiste, réanimateur hospitalier
Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur hospitalier
Gilles Perrin, médecin anesthésiste réanimateur
Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’INSERM
Rose-Marie Castello, médecin du Travail
Sroussi Hubert, médecin généraliste (Montbéliard)
Cécile Bourdais, maîtresse de Conférences en Psychologie à l’Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis
Marie Estripeaut-Bourjac, professeur Émérite à l’Université de Bordeaux
Rémy Marchal, professeur des universités à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
Marie-Laure Cadart, médecin et anthropologue
Jean-Jacques Vallotton, médecin généraliste (39)
Florence Lair, radiologue libérale, Blois
Gilles Guglielmi, professeur de droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas, Directeur du Centre de Droit public comparé
Éric Desmons, professeur de droit public, université Sorbonne Paris Nord
Alain Wurtz, professeur émérite de Chirurgie Thoracique, Université de Lille
Bernard Dugué, ingénieur des Mines, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie
Elizabeth Oster, avocat à la Cour, ancien membre du Conseil National des Barreaux
Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS
Mathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS
Alexandra Menant, docteur en biologie, chercheuse au CNRS
Alain Deville, physicien, professeur émérite à l’Université Aix-Marseille
Thierry Oblet, Maître de Conférences en Sociologie, Université de Bordeaux
Éric Plaisance, professeur de sociologie à l’Université Paris Descartes
Thierry Flaget, Conseiller principal d’éducation
Marc Cognard, professeur de biologie et physique-chimie en lycée
Cesare Mattina, enseignant/chercheur à Aix-Marseille Université
Nathalie Chapon, Enseignante et Chercheure à Aix-Marseille Université
Elise Carpentier, professeur de droit public à l’Université d’Aix-Marseille
Marc Roux, professeur Honoraire de Zootechnie
Pascale Gillot, Maître de conférences en philosophie, Université de Tours
Charalambos Apostolidis, Professeur de droit international à l’Université de Bourgogne
Didier Blanc, Professeur de droit public à l’Université de Toulouse
Christophe Leroy, Biologiste, Docteur en Biologie Moléculaire et Cellulaire
Dominique Domergue Anguis, gynécologue
Evelyne Fargin, professeur de chimie à l’Université de Bordeaux
David Lepoutre, professeur de sociologie, Université de Paris Nanterre
Isabelle Vinatier, professeur émérite de sciences de l’éducation à l’Université de Nantes
Marie Touzet Cortina, Maître de Conférences à l’Université de Bordeaux
Murielle Dellemotte, Médecin du Travail
Monique Lamizet, médecin
Bernard Lamizet, ancien professeur d’université à Sciences Po Lyon
Monique Romagny-Vial, professeur des universités
Jean-Jacques Robin, Juriste ancien directeur d’établissements médico-sociaux
Sébastien Aubert, professeur agrégé de Génie Mécanique, Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
Laurence Maury, psychologue (psychologie sociale et cognitive)
Isabelle Aubert, Maitre de conférences HDR à l’Université de Bordeaux
Thierry Gourvénec, pédopsychiatre
Michèle Leclerc-Olive, chercheure retraitée CNRS-EHESS
Hélène Banoun, pharmacien biologiste, Docteur ès-sciences pharmaceutiques
André Cayol, enseignant chercheur retraité de l’Université de Compiègne Sorbonne
Shanti Rouvier, Docteure en Psychologie Clinique et Psychopathologie
Jean-Michel de Chaisemartin, psychiatre des Hôpitaux Honoraire
Gilles Mottet, enseignant artistique compositeur
Marta Barreda, Médecin généraliste, spécialiste en Santé Publique
Camille Allaria, Sociologue, chercheuse associée au CNRS
Pierre Duchesne, Psychanalyste
Michel Angles, médecin généraliste (12)
Daniel Robinson, médecin généraliste (Ecully)
Jean-Pierre Eudier, Chirurgien-Dentiste
Christian Perronne, médecin infectiologue
Christine Claude-Maysonnade, avocate (Tarbes)
Eugenia Lamas, chercheuse en éthique, INSERM
Hervé Joly, directeur de recherche CNRS, Lyon
Sylvie Laval, psychiatre
Daniel Chollet, médecin pneumologue
Brigitte Agostini, infirmière libérale, Propriano
David Esfandi, psychiatre-addictologue, Bordeaux
Thiou Sandrine, médecin généraliste à Besançon
Ariane Bourgeois, Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine
Emmanuelle Lemonnier, médecin généraliste, Villenave d’Ornon
Jean-Jacques Coulon, médecin généraliste Bourges
Marc Richevaux, magistrat, maître de conférences à l’Université du Littoral Côte d’Opale
Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS
Brigitte Weiss, Médecin généraliste
Laura Giusti, Médecin psychiatre
Mylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRS
Eric Bouvier, pharmacien
Bernard Cornut, polytechnicien
Mohamed Zelmat, biologiste médical
Dominique Jaulmes, médecin retraitée, ancien PHTP AP-HP
Anne Marie Begue-Simon, ancien maître de conférences des Universités en sciences humaines, ancien médecin et expert honoraire près des Tribunaux
Tanguy Martinelli, médecin généraliste à Issigeac (Dordogne)
Caroline Mecary, Avocate aux barreaux de Paris et du Québec, Ancien Membre du Conseil de l’Ordre
Bernard Banoun, Professeur de littérature allemande, Sorbonne Université, Faculté des Lettres
Hugues Debotte, Conseiller en droit
Sendegul Aras, avocat au barreau de Strasbourg, Membre du Conseil de l’Ordre
Amandine Thomasset, psychiatre, praticien hospitalier
Lisbeth Girard Claudon, Médecin généraliste
Benoît Rousseau, juge des libertés et de la détention (Cayenne)
Cécile Fortanier, docteur en Économie de la Santé, Cadre Hospitalier
Delphine Rive, médecin généraliste (Rezé)
Claude Gautier, professeur de philosophie, École Normale Supérieure de Lyon
Nathalie Caradot, médecin généraliste
Michel Soussaline, chirurgien AIHP- ACCAHP
Nicolas Sembel, professeur de sociologie à Aix-Marseille Université
Roland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie à l’Université de Strasbourg
Maryse Esterle, sociologue, enseignante-chercheure honoraire de l’université d’Artois
Lucie Jouvet Legrand, Maîtresse de Conférences en Socio-Anthropologie
Caroline Petit, chercheuse au CNRS, USR 3608
Pascal Lardellier, Professeur de sciences de la communication à l’Université de Bourgogne
Aurélia Vessière, Chercheur en maladies infectieuses
Marie-José Minassian, philosophe
Fausto Lanzeroti, Ostéopathe D.O.
Jean-Marc Le Gars, Avocat au Barreau de Nice
Michel Deshaies, Professeur de Géographie, Université de Lorraine
Thierry Orsiere, Ph D HDR, Ingénieur de Recherche en Toxicologie Génétique à Aix Marseille Université
Jean-Luc Viaux, professeur émérite de psychologie à l’Université de Rouen
Jacques Bouaud, chercheur en informatique médicale
Jean-Michel Crabbé, médecin généraliste (Besançon)
Patrick Bellier, pneumologue
Isabell Erhardt, médecin généraliste
Franklin Joulie, Chirurgie Gynéco-Obst (Nantes)
Pascal Sacré, Anesthésiste-réanimateur
Aurélien Dyjak, docteur en sociologie, formateur
Jean-Luc Stanek, Santé Navale et chirurgien-dentiste
Jeanine Jemet, médecin généraliste
Rosa Gutierrez Silva-Lenud, infirmière, diplômée en Santé publique
Claude Amzallag, musicien
Bénédicte Helfer, Expert Science de Régulation
Nicole Foulquier, Avocat (Beziers)
Claude Murtaza, médecin généraliste
François Gastaud, Chirurgien orthopédiste
Gérard Ostermann, Professeur de Thérapeutique, Médecine Interne, Psychothérapeute
Michel Boudet, Médecin généraliste
Anne-Elisabeth Migeon, Diététicienne/Nutritionniste
Béatrice Adam, Kinésithérapeute
Maylis Ferry, post-doctorante en science politique au Centre Émile Durkheim
Pierre Sonigo, directeur de recherche et développement
Rik Verhellen, médecin généraliste
Alain Le Hyaric, Médecin de Santé publique, Paris
Koryna Socha médecin, PH, docteur en sciences médicales
Jean Baptiste Mouzet, praticien hospitalier gériatre, Maine-et-Loire
Gérard Le Roux, médecin généraliste retraité
Jean Jacques Gandini, Avocat honoraire, Montpellier
Marie Monguet, psychologue clinicienne
Jean-Marc Rehby, médecin généraliste (Lille)
François de Chabalier, psychiatre, épidémiologiste
Cynthia Galand, infirmière diplômée d’état
Jérôme Reynier, Docteur en psychologie sociale
André-Pierre Bouillet, médecin généraliste (Talant)
Jean-Dominique Michel, socio-anthropologue
Maryse Pechevis, Avocat à la Cour (Montpellier)
Nadège Pandraud, enseignant-chercheur à Aix-Marseille Université
Didier Delaitre, médecin légiste, Le Bourget
Peter El Baze, médecin Ancien attaché des Hôpitaux du CHU de Nice
Heike Freire, philosophe et psychologue, spécialiste de la Pédagogie Verte
Dominique Leiber, médecin généraliste
Pascal Roman, Professeur de Psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse à l’Université de Lausanne
Maxime Langevin, Doctorant en mathématiques appliquées
Hélène Chollet, Docteur en médecine
Béatrice Petit, médecin généraliste
Raphaël Sendrez, masseur-kinésithérapeute et ostéopathe
Nicole Chaudiere, pharmacienne
Karim Souanef, maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille
Vincent Manns, médecin généraliste acupuncteur
Martine Mérour, pneumologue
Myriam Balsat, médecin généraliste
Yves-Marie Mattheyses, Infirmier Anesthésiste
Anne Atlan, Directrice de Recherches au CNRS, Généticienne des populations et Sociologue
Caroline Mouzet-Heaulme, Médecin généraliste
Dominique Bouvier, pharmacienne
Nicole Roattino, pharmacienne Praticien Hospitalier
Evelyne Jaumary-Lapeyre, avocat, docteur en Science Politique
Sybille Burtin-Philibert, Médecin spécialiste de Santé Publique
Laurent Durinck, médecin anesthésiste
Véronique Ahari, médecin nutritionniste
Nathalie George, médecin du travail et épidémiologiste
Frédéric Schnee, médecin gériatre coordonnateur en Ehpad
Thierry Medynski, médecin généraliste
Teddy Francisot, Avocat à Montpellier
Blanche Magarinos-Rey, avocate au Barreau de Paris
André Bonnet, avocat au barreau de Marseille
Hélène Palma, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille
Jean Luc Wabant, avocat
Guy Chapouillié, Professeur Emérite à l’ENSAV de Toulouse
Évelyne Gandais, Dermatologue
Nicole Karsenti, Médecin généraliste
Fabien Giboudot, médecin généraliste (39)
Gwennola Nouet Berthelot, docteur en médecine (49)
Édith Delbreil, avocate au barreau d’Avignon
Serge Rader, Pharmacien, Paris
Valérie Giraud, Sage-femme sexologue
Emmanuel Sarrazin, médecin généraliste
Franck Enjolras, psychiatre et anthropologue
Anne Catherine Martin, médecin généraliste
Paul-André Bellot, chirurgien dentiste
Francine Barouch, médecin Homéopathe (Nice)
Catherine Delmas, médecin généraliste, Toulouse
Jean Emsallem, médecin angéiologue
Morgane Miègeville, cadre de santé
Patricia Melot, médecin généraliste
Sylvie Huitorel, infirmière libérale (56)
Marc Arer, médecin généraliste (Saint-Etienne)
Philippe Bos, anesthésiste-réanimateur retraité
James Masy, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Rennes 2
Benoit Marpeau, maître de conférences en histoire, université de Caen-Normandie
Anne-Gabrielle Mottier, orthophoniste
Lidia Wacheux, aide-soignante
Bénédicte Dassonville, médecin généraliste
Christophe Dargere, sociologue, chercheur associé au Centre Max Weber
Tamara Baron, psychologue
Dominique Géraud-Coulon, médecin rééducateur (Gap)
Pierre Maugeais, médecin généraliste (30)
Françoise Giorgetti-D’Esclercs, médecin Oto-rhino-laryngologiste, CHU Marseille
Paul Report, retraité, ancien magistrat des tribunaux administratifs et cours Aude Meesemaecker, infirmière, naturopathe, Montpellier
Marianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale, Sorbonne-Université
Emmanuel Krivine, chef d’orchestre, directeur honoraire de l’orchestre national de France
Les lecteurs lisent aussi...
Astra-Zeneca : une trahison qui fera date
3 séquelles inquiétantes du Covid-19
On en sait plus sur l’efficacité du masque…
Covid : le lent réveil des scientifiques
Répondre à kiki Annuler la réponse
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Tout ce qui est rapporté et dénoncé est criant de vérité et justifie la colère qui monte partout dans le Pays. Vous nous sollicitez par votre communication, ce qui est louable et je vous en remercie,
Vous annoncez avoir 200000 inscrits à votre lettre, je pense que toutes ces personnes si on leur donnait la possibilité de se manifester en leur permettant de prendre position en soutenant toutes ces signataires dignes de foi qui se sont mobilisés alors cela nous permettrait d’être plus actifs que réceptifs, de donner plus de sens et de force à la prise de responsabilité en tant que citoyens d’un Etat démocratique en passe de devenir une dictature .
Le plus grave c’est que nos représentants n’agissent plus, ne sont plus présents dans l’hémicycle et que l’exécutif a la voie libre pour prendre le pouvoir, promulguer des décrets sans validation du Parlement c’est- à -dire de nos élus et donc du peuple.. Il est temps, tant qu’il nous reste un peu de souffle, de hurler STOP aux mensonges et à la manipulation qui nous mènent tout droit au chaos. Nous voulons retrouver notre dignité, elle passe par le retour de la liberté.
Cette alerte est saisissante et à diffuser largement! que dire de la maltraitance organisée en EHPAD ou en institution pour personnes en situation de handicap sous couvert de protection de ces personnes vulnerables ; elles sont mis en isolement de type carcéral ( 5 jours enfermées dans leur chambre) des lors qu’elles reçoivent une visite ou qu’elles reviennent de we dans leur famille. Les témoignages sont hallucinants…
Bonjour,
Je partage aussi la colère de ces professionnels de santé et tous les intervenants de ce collectif.
En effet, on fait peur aux gens, on nous manipule, je dirai même que l’on nous musèle au propre comme au figuré!! On nous prive de nos droits, qui sont pour certains, fondamentaux à une bonne santé!! J’ai des enfants, dont un petit garçon en maternelle, il commence sa vie sociale hors de la maison et on lui montre quoi du monde extérieur? La peur, la distanciation, l’agressivité… Cela me révolte, j’ai un sentiment d’injustice et je ne sais pas comment crier ma colère de toute cette hypocrisie et toute cette manipulation. Dans quel monde vit-on ?
Comment faire quand on nous menace d’amendes ou d’emprisonnement?
Merci à vous et aux personnes de ce collectif.
Cordialement.
Bonjour. Je ne suis ni chercheur, ni médecin, ni personnel hospitalier mais il y a longtemps que j’ai compris ce que ce gouvernement cherche à faire. en effet il faut supprimer tous les petits commerces aux détriments des grandes surfaces et autres. Il ne doit y avoir que des très riches et puis comme après une guerre mondiale la dette sera éffacée et nous repartiront à zéro sauf que les petits ne pourront pas se refairent. voilà ce que je pense!!!! De toute les façons on nous prend pour des imbéciles et je pèse mes mots.
Enfin !!! Enfin !!! C’est dit tout haut ce que beaucoup de monde pense tout bas.
Mais comment faire bouger cet état de choses ? aux prochaines élections ? bien sûr !!! mais….. cela suffira-t-il ? En attendant, je prends sur moi pour devoir subir cette affligeante bêtise.
Bonjour,
Je ne suis ni médecin, ni épidémiologiste. La maladie est là et c’est un fait. Cependant, il est inacceptable de se laisser ainsi manipuler au nom de notre soi-disant sécurité et celle des autres cela va de soi. Cependant, quel sont nos recours ? Descendre dans la rue ? Manifester ? Ils sont tellement nombreux à prendre des vessies pour des lanternes….
Y-a-t-il un homme à la barre du « FRANCE » car j’ai bien l’impression que nos politiciens sont complètement perdus dans ce brouillard d’incertitudes de cette pandémie sanitaire. Le gouvernement savait qu’une deuxième vague était prévisible, que le virus redeviendrait virulent à l’automne. Qu’ils avaient appris de leurs erreurs et que le gouvernement serait prêt à affronter la dite « 2ème vague » annoncée beaucoup plus « meurtrière » que la 1ère. Pourquoi nous annoncer une saturation proche de notre système hospitalier alors que des mesures avaient été annoncées pour l’augmentation de lits en réanimation. Comme le précise l’article, où sont donc passés ces nouveaux lits de réanimation. Vu la dette abyssale où sera entraînée notre pays, pourquoi ne pas faire marcher la machine à faire des billets pour permettre notre service de santé à faire face et de pouvoir accueillir en toute quiétude les nouveaux cas à traiter. Faudra-t-il qu’une guerre civile éclate pour que l’état réagisse que l’état d’urgence est déjà dépassé ? Une « 3ème vague » est annoncée à partir de la mi Janvier 2021, un nouveau confinement sera de nouveau mis en place. Qu’adviendra-t-il de notre beau pays la FRANCE ? Quel pays allons-nous laisser à nos enfants ? La race humaine est-elle condamnée ?
Merci pour cet article auquel j’adhère
Si vous me le permettez, je vois un point supplémentaire qui pourrait justifier également le confinement avec restriction d’activité dans le sens où ce confinement avec restriction de l’activité économique, notamment au niveau des professions libérales et commerciales (pour exemple : la vente des produits dits non essentiels) entraîne de facto (et c’est normal) une indemnisation des personnes concernées.
Cela va entraîner indubitablement une dette abyssale de l’état qu’il va bien falloir payer un jour.
Alors, je vois déjà les beaux discours qui nous annonceront qu’il n’y a pas 36 solutions,
que les deux seules solutions seront de :
1/ soit payer plus d’impôts ou
2/ de vendre (de privatiser) un grand nombre d’entreprises et organismes publiques afin de régler la dette engendrée par ces arrêts d’activité.
Et voilà une bonne technique pour faire accepter à toute la population la vente des biens et services publics ou semi-publics que nous avons payés tous ensemble avec nos aïeux.
Cela me fait penser à une histoire, pas si ancienne que cela d’ailleurs : la Grèce.
Vous endettez un état puis vous privatisez une bonne partie de ses biens.
A bon entendeur ….
Cordialement
Cloclo
Mais alors, quel serait le véritable dessein des actuels dirigeants politiques de ce monde ?
Ces signataires sont courageux, ce sont de belles personnes, mais il ne faut pas croire que nos dirigeants sont incompétents, ils appliquent un plan concerté (un agenda) eugéniste. Ce sont des criminels et les journalistes qui font parti de la manipulation aussi. Tous ces gens seront punis.
ils sont eux-memes à la solde des quelques puissants qui imposent leur point de vue aux chefs d’état serviles.
La Biélorussie, la Suède semblent résister et s’en sortir, mais ils ne l’ébruitent pas .
Les médias ne relaient pas tout, loin de là; ils racontent tous la meme chose….humhum bizarre!!
Une précision suite à mon précédent commentaire :
Dominique Rossi : président de la Commission médicale d’établissement)
Jean Olivier Arnaud (Directeur général de l’AP-HM).
une telle polemique reflet d’incertitudes partagées me fait penser à un certain philosophe allemand…:la vie ne vaut rien,il ne se passe jamais rien et cependant tout arrive..mais cela est indifférent (chercher l’erreur)
Bonjour,
Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur signataire, vient d’être convoqué par la Direction de l’AP-HM ce jeudi 5 nov. à 16h. Il ne fait pas bon avoir un discours contradictoire. Si vous voulez le soutenir, envoyez votre message de soutien courtois, respectueux à :
laetitia.padovani1@ap-hm.fr (secrétariat général)
dominique.rossi@ap-hm.fr
jeanolivier.arnaud@ap-hm.fr
Gratitude à tous ces Humains dignes de ce nom. Puissent-ils faire des émules, et nous réveiller de l’Hypno-Anésthésie générale.
ce qui m’interroge, c’est le pourquoi de ce confinement !! quand on sait les ravages que cela provoque !!
où va t’on ? j’avoue que j’ai très peur de cet avenir qui se profile à l’horizon –
J’ajouterais volontiers un pragraphe sur l’anesthésie des mouvements associatifs qui ne peuvent plus remplir leurs rôles de lanceurs d’alertes, de régulateur des diverses commissions où d’habitude on consent à les écouter, d’interlocuteurs tolérés sur des questions où la société a mis un demi-siècle avant de consentir à les entendre.
Pourquoi parmi les signataires n’ai-je jamais vu le nom d’un responsable de France Nature Environnement par exemple ? Il y a pourtant parmi eux des scientifiques…
Jacques DEBEAUD-LAFOREST, professeur de mathématiqes en retraite, vice-président de FNE Allier, vice-président de Frane.