Chers amis,

Vous connaissez vraisemblablement Pinocchio sous les traits dont l’a doté Walt Disney dans son dessin animé de 1940.

Si tel est le cas, Pinocchio est pour vous un brave petit pantin influençable, dont le seul vrai défaut est de mentir (son nez s’allonge), mais dont le fond est bon ; il est d’ailleurs, à la fin, récompensé de son courage en devenant un « véritable petit garçon ».

Cette version est plus qu’édulcorée par rapport au récit original de Carlo Collodi.

Car Pinocchio, en réalité, est un perfide vaurien, et de la pire espèce.

Encore à l’état de bout de bois, il se met à insulter les visiteurs de l’atelier de Gepetto. Dès que sa bouche est sculptée, il s’en sert pour tirer la langue[1].

Quand, au chapitre 4, un sage grillon apparaît (c’est le personnage de Jiminy Cricket dans le film de Disney) pour lui enseigner les limites à ne pas franchir… Pinocchio l’éclate à coups de marteau !

La suite du récit est à l’avenant : Pinocchio se révèle paresseux, lâche, cupide et il a des tendances meurtrières.

Malgré tout, il parvient régulièrement à donner le change en se faisant passer pour un enfant modèle.

Pour tous ses méfaits, il est pendu à un chêne (puis ressuscité) et fait même quatre mois de  prison !

Pourquoi on ne retient (à tort) que le nez qui s’allonge de Pinocchio

Le Pinocchio de Disney et le Pinocchio de Collodi se ressemblent beaucoup de l’extérieur : ce sont tous les deux des pantins de bois, dont le nez s’allonge quand ils mentent.

Mais chez Disney, le mensonge est un défaut enfantin : Pinocchio ment, comme tout enfant, par facilité, par faiblesse, sans penser à mal.

Chez Collodi, c’est différent : les mensonges et le nez qui s’allonge de Pinocchio sont systématiques et sont une manifestation de sa malignité et de son pouvoir de nuisance.

Pinocchio est foncièrement égoïste : uniquement guidé par la recherche de son propre intérêt, il n’hésite pas à trahir ceux qui lui accordent sa confiance, à commencer par son père.

Dans la première version de son histoire, Collodi faisait mourir Pinocchio. Finalement il lui fit connaître la rédemption… in extremis.

Mais le texte de Collodi est puissant car il nous enseigne que le mensonge, quand il est systématique, est le marqueur flagrant : 1 – de la recherche aveugle de son propre intérêt (argent, plaisir) ; 2 – de l’absence complète de morale pour y parvenir.

Maintenant, je vais vous parler de… Pfizer.

Car nous avons maintenant non seulement la preuve que cette entreprise pharmaceutique a outrageusement menti pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché de son vaccin anti-Covid…

… Mais qu’elle n’a pas hésité, elle non plus, à éclater à coups de marteau sa bonne conscience pour parvenir à ses fins. 

Révélations dans un journal médical professionnel

Souvenez-vous, c’était il y a tout juste un an : sur la foi des résultats positifs d’un essai clinique de phase 3, le vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 était autorisé par les Britanniques, avec une rapidité jamais vue.

Symboliquement, nos voisins d’outre-manche vaccinèrent en tout premier un certain… William Shakespeare – décédé six mois plus tard d’un AVC[2] (à l’époque le lien entre vaccination anti-Covid et problèmes cardiovasculaires n’était pas aussi clair qu’aujourd’hui).

La France, puis le reste du monde, emboita le pas à l’Angleterre en autorisant précipitamment, et en dépit de toutes les règles d’autorisation de mise sur le marché des médicaments, cette injection génique.

Et c’est d’Angleterre qu’est venue cette semaine la première faille dans ce fameux essai clinique trop beau pour être vrai, un an après donc.

La revue médicale professionnelle de référence au Royaume-Uni, le British Medical Journal,   a en effet publié mardi dernier une longue enquête[3] sur ce fameux essai clinique de phase 3 qui a valu à Pfizer-BioNTech son sésame pour être injecté dans l’organisme de centaines de millions d’êtres humains.

Cette enquête donne la parole à Brook Jackson, qui travaille depuis quinze ans comme attachée de recherche clinique.

En août 2020, elle est embauchée par une société texane, Ventavia, qui gère 3 centres d’essai pour Pfizer. Un millier de patients participent déjà à l’essai.

Cette professionnelle des essais cliniques est frappée par plusieurs irrégularités :

  • Le personnel qui administre les produits manque très souvent de qualification ;
  • Ce même personnel ignore, et donc contrevient, aux règles élémentaires des études randomisées en double aveugle ;
  • Le personnel qui effectue les contrôles de qualité est submergé par le nombre de problèmes qu’ils trouvent ;
  • Les vaccins eux-mêmes ne sont pas conservés à la bonne température ;
  • Des patients sont laissés sans surveillance dans le couloir ;
  • Et… il n’y a pas de suivi scrupuleux et documenté des effets secondaires!!!!

Brook Jackson accuse in fine Ventavia d’avoir ni plus ni moins falsifié les données de l’étude clinique.

Brook Jackson informe à plusieurs reprises Ventavia de ces problèmes, en vain.

Elle envoie alors une plainte par courrier électronique à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, le 25 septembre 2020.

Le jour-même, elle est licenciée par Ventavia. L’entreprise redoute évidemment une visite de contrôle (qui n’aura effectivement pas lieu).

Toutes ces informations ne viennent pas d’un obscur site complotiste, mais du journal médical de référence en Grande-Bretagne, auquel Brook Jackson a fourni des dizaines de documents internes de l’entreprise : photos, enregistrements audio et e-mails.

Les documents sont accablants et prouvent que des erreurs et des fraudes en escalade ont été commises dans au moins une partie des centres ayant réalisé les essais cliniques pour Pfizer-BioNTEch.

Faut-il s’en étonner quand on connaît l’état d’improvisation et de précipitation complètes dans lequel ces essais ont été menés ?

Fraude, corruption et silence coupable

L’enquête du British Medical Journal lève le voile sur l’absence complète d’intégrité d’au moins une partie des essais cliniques Pfizer.

Ce n’est pas là un « mensonge gentil » à la Pinocchio version Disney : c’est du mensonge répété et immoral à la Pinocchio version Collodi – systématique, assumé et cynique.

Le but ultime de ces contrefaçons d’essais cliniques, que Michel de Lorgeril avait déjà relevées à la seule lecture des rapports de l’industriel Pfizer, était évidemment de gagner le plus vite possible les parts de marché annoncées d’un vaccin anti-Covid.

Est-ce nouveau ?

Non !!!

Entre 1995 et 2009, 42 condamnations pour corruption, tromperie et danger sanitaire ont été prononcées contre Pfizer par les tribunaux, aboutissant à des amendes d’un montant de 6,5 milliards de dollars[4].

La démarche reste profitable financièrement pour Pfizer, dont les gains sont bien supérieurs au montant de ces amendes.

Qui oserait sérieusement croire que, pour son vaccin anti-Covid, une fois de plus réalisé et testé dans la précipitation, l’industriel américain s’est brusquement acheté une morale et un code de bonne conduite ?

Le grillon a été éclaté à coups de marteau par Pfizer, il y a bien longtemps.

Même joueur joue encore

Hasard ou coïncidence ? Ce vendredi, soit quelques jours à peine la révélation de ce scandale, le même Pfizer annonce une efficacité « écrasante » pour une pilule conçue par le laboratoire contre les formes graves de Covid.

Son antiviral Paxlovid (ritonavir) s’est « avéré efficace pour réduire le risque d’hospitalisation ou de décès de 89 % par rapport au placebo chez les adultes à haut risque non hospitalisés atteints de Covid-19 », annonce un communiqué de l’industriel[5].

Cette nouvelle spectaculaire tombe à point pour détourner l’attention de ces essais vaccinaux mal menés.

Le problème, c’est que ce résultat (zéro décès chez les testeurs de la pilule, et 10 décès chez les patients ayant pris un placebo) est celui… d’une phase 2.

Autrement dit, Pfizer demande une mise sur le marché « urgente », avant même la phase 3 de son essai clinique…. Soit encore plus tôt que pour son vaccin !

Ça a marché une première fois… Pourquoi pas une deuxième ?

Voici une pratique digne d’une médecine à grand spectacle – et qui bafoue une fois de plus, au nom de l’urgence, le principe de précaution.

Recherche scientifique : oui, la fraude progresse

Pfizer n’est pas un délinquant isolé.

Je me rappelle que, dès que j’ai exprimé mes premières réserves face à l’arrivée des « vaccins anti-Covid », plusieurs personnes m’ont reproché de ne pas accorder foi aux « progrès de la science ».

Je rétorquai alors (j’ai cessé depuis de prêcher dans le désert) que la « science » était l’œuvre de gens comme les autres, certains probes et talentueux, d’autres cyniques et tricheurs.

Bref, les scientifiques sont des êtres humains, avec leurs qualités et leurs défauts, et surtout leurs limites, qu’elles soient méthodologiques… ou morales.

Or, des pirates, il y en a de plus en plus dans le monde de la recherche scientifique.

L’intelligence artificielle leur facilite la tâche en leur permettant de produire ex nihilo des études scientifiques sans fondement sérieux, et de plus en plus de comités de lecture s’y laissent prendre.

En 2016, on estimait le nombre d’études scientifiques falsifiées à 0,2% de celles publiées annuellement[5].

En 2021, cette proportion s’élèverait à 2%[6] !!!

Cela peut sembler peu, mais des centaines de milliers d’études sont publiées chaque année : le nombre d’études falsifiées s’élève donc au moins à des dizaines de milliers !

Quand la science devient une actrice politique de premier plan, comme c’est le cas actuellement avec le Covid, cette fraude devient plus tentante encore, car il est très facile d’instrumentaliser les études.

Rappelez-vous de l’étude publiée en 2020 par the Lancet qui concluait à l’inefficacité de l’hydroxychloroquine comme traitement du Covid-19 : cette étude a conduit à la suspension de son emploi.

Mais deux semaines plus tard, coup de théâtre : cette étude était fausse[7] ! Elle fut retirée.

L’hydroxychloroquine, elle reste suspendue en France… alors que la « preuve » de son inefficacité était falsifiée.

Il y a un an, les gouvernements et une partie de la population étaient tellement en attente d’études annonçant l’efficacité d’un vaccin, qu’ils s’y sont laissés prendre comme des nuées de phalènes autour d’un lampadaire.

Si vous doutez encore de l’instrumentalisation de la science par l’industrie pharmaceutique et mais également les politiques, lisez bien ce qui va suivre.

Le décompte des vaccinés parmi les nouveaux cas de Covid

Ces mensonges systématiques ne sont en effet pas seulement le fait d’industriels et de scientifiques peu scrupuleux et intéressés : les politiques leur emboîtent le pas.

Alors que l’épidémie de Covid est annoncée repartir en Allemagne, les médias répètent le même message : c’est une épidémie de non-vaccinés !

En est-on si sûrs ?

En réalité, en fin de semaine dernière, une « erreur de méthode de calcul » ( ! ) a été révélée. Je cite le journal Le Parisien[8] :

Autrement dit, les messages du gouvernement que vous entendez à la radio : « Aujourd’hui en France, 8 personnes sur 10 hospitalisées à cause de la Covid-19 ne sont pas vaccinées. On peut débattre de tout, sauf des chiffres » repose donc…

… sur…

… une erreur de calcul.

Le chiffre est faux ! Mais est-ce une erreur, ou un mensonge à la Pinocchio ?

Je vous laisse juge.

Toujours est-il que l’information commence à être diffusée par les médias mainstream… qui en tirent une conclusion pour le moins époustouflante !

Regardez cet article de RMC :

Autrement dit : chaque nouvelle hospitalisation de patient au « schéma vaccinal complet » apporte la preuve des limites étroites de ladite vaccination anti-Covid.

Et la conclusion qu’on en tire, c’est qu’il faut une dose supplémentaire !

Dans une logique marchande, c’est correct : l’immunité acquise par le vaccin, faible et limitée dans le temps, implique qu’on fasse des rappels réguliers (tous les 6 mois).

Dans une logique scientifique, et sanitaire, c’est évidemment absurde !!! Il faut :

  • Améliorer l’immunité naturelle ;
  • Poursuivre la recherche de traitements contre les formes graves de Covid.

Les gouvernements, actuellement, ne soutiennent ni l’un ni l’autre.

Rappelez-vous du grillon éclaté à coups de marteau

A présent que vous entendez partout des alertes de la « reprise » de l’épidémie, je vous invite à vous souvenir de deux choses :

  • Le bruit médiatique qui est fait autour de cette reprise a pour rôle d’inciter plus encore à la vaccination : que ce soit pour une première double-dose… ou une troisième dose ;
  • Le Covid-19 est voué à évoluer comme un virus saisonnier, circulant de plus en plus, mais de moins en moins dangereux.

Prétendre que la moindre quantité de cas graves et d’hospitalisations dans le cadre de cette cinquième vague est due à la vaccination est donc un beau mensonge : cette moindre dangerosité fait partie intégrante du « destin » évolutif du Covid-19, qui est de demeurer parmi nous, tout en étant de plus en plus inoffensif.

La politique unique anti-Covid de la vaccination est un contre-sens : son principe repose sur une fraude scientifique, et son application, à la fois sur une vue à court-terme de nos gouvernants, et sur l’appât du gain des industriels.

Les uns comme les autres ont, sur ce chapitre, éclaté depuis longtemps leur grillon à coup de marteau. Veillons à limiter le nombre de leurs victimes collatérales.

Portez-vous bien,

Rodolphe Bacquet


Sources :

[1] http://www.crdp-strasbourg.fr/je_lis_libre/livres/Collodi_Pinocchio.pdf 

[2] https://www.lematin.ch/story/le-1er-homme-vaccine-au-monde-est-decede-651018416849

[3] https://www.bmj.com/content/375/bmj.n2635

[4] https://www.contractormisconduct.org/contractors/188

[5] Sicard S (05.11.2021). Covid-19 – Pfizer arrête l’étude sur sa pilule efficace à 89% et demande sa mise sur le marché en urgence. L’Indépendant. https://www.lindependant.fr/2021/11/05/covid-19-pfizer-arrete-letude-sur-sa-pilule-efficace-a-89-et-demande-sa-mise-sur-le-marche-en-urgence-9910488.php

[6] https://www.rts.ch/info/sciences-tech/7808474-quelque-700-etudes-scientifiques-sont-retirees-chaque-annee-pour-fraude.html#:~:text=Les%20fraudes%20scientifiques%20r%C3%A9pertori%C3%A9es%20sont,2%25%20des%20%C3%A9tudes%20publi%C3%A9es%20annuellement.

[7] https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/les-etudes-scientifiques-elles-aussi-victimes-des-fraudeurs-1636058806

[8] https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/06/04/hydroxychloroquine-trois-auteurs-de-l-etude-du-lancet-se-retractent_6041803_1650684.html

[9] https://www.leparisien.fr/societe/sante/six-patients-covid-hospitalises-sur-dix-ne-sont-pas-vaccines-pourquoi-ces-donnees-ont-ete-corrigees-29-10-2021-M5BZMI5UFZCITN45SIDMTUJBYE.php