Chers amis,

Le virus du Covid se porte très bien, merci pour lui !

Il contient tous les signes d’un infection virale saisonnière classique efficace et en pleine forme :

  • il est très contagieux et donc facilement transmissible ;
  • il provoque de la fatigue, de la fièvre et de la toux…
  • autrement dit il est, dans 99,99 % des cas, bénin.

Je rappelle à toutes fins utiles que le succès à long terme d’un virus repose à la fois sur sa forte viralité et sur sa faible virulence.

Quand je parle de « succès », je parle de la capacité du virus à cohabiter durablement avec ses hôtes – en l’occurrence, vous, moi, nous – ; et pour cela, il y a une condition simple à remplir : être très contagieux sans être ni mortel, ni trop dangereux.

Autrement dit, les virus du Covid suivent le même chemin que les virus de la grippe depuis un siècle, qui sont pour l’essentiel dormants à la belle saison, et circulent de nouveau plus activement durant les saisons froides et humides, lorsque les conditions météorologiques et nos habitudes sociales leur permettent de se répandre plus facilement.

Cette « bonne santé » du Covid tient à une qualité fondamentale : c’est son immense potentiel mutagène, c’est-à-dire son agilité évolutive, qui lui permet de s’adapter en permanence à son nouveau « public », l’être humain.

Mais le plus admirable là-dedans, c’est que le Covid apprend ses leçons… mais pas l’industrie pharmaceutique, ni le grand public.

Le nouveau variant dominant en est la preuve éclatante.

Les héritiers d’Omicron

Voici plusieurs mois que les nouveaux variants du Covid ne font plus la Une des journaux et des chaînes d’info en continu.

Il y a deux ou trois ans, chaque nouveau variant engendrait une série de réflexes pavloviens à base d’annonces épidémiologiques catastrophistes, de confinements et de mesures prophylactiques tantôt utiles, tantôt absurdes.

Ce n’est plus le cas. Et c’est heureux.

Le variant du Covid circulant actuellement en France a néanmoins un peu « percé » dans la presse grand public… avec un traitement totalement différent.

« La Dépêche », par exemple, parle de « retour fracassant du Covid » et de « l’explosion du nombre de cas »[1] ; mais désigne le SARS-CoV-2 (le virus à l’origine du Covid) comme un « virus respiratoire saisonnier », dont le retour est lié à la baisse du thermomètre.

Dont acte !

Le variant responsable de cette hausse a été nommé Pirola[2]. Il est presque asymptomatique… et très contagieux.

« Pirola » est en fait l’autre nom du variant JN.1, issu de la source prolifique d’Omicron, celle-là même qui était apparue il y a deux ans, au seuil de la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal.

Je vous indiquais à l’époque pourquoi Omicron allait dans le « sens de l’histoire » de l’évolution du Covid et signait probablement la fin de l’état de pandémie, ce variant étant très contagieux et peu virulent[3].

Le succès de Pirola, comme de son arrière-grand-père Omicron, tient à une notion extrêmement simple : l’échappement immunitaire[4].

L’échappement immunitaire, qu’est-ce que c’est ?

Qu’est-ce que l’échappement immunitaire ?

Lorsque votre système immunitaire, qui a développé des défenses contre une « version » d’un virus, se retrouve face à une nouvelle version de ce même virus, deux choses peuvent se produire :

  • soit cette nouvelle version est suffisamment proche de la précédente, et les défenses acquises se réactivent ;
  • soit cette nouvelle version est au contraire assez différente de la précédente rencontrée pour rendre ces défenses acquises obsolètes.

Ce phénomène est connu par cœur de tous les épidémiologistes et, mieux encore, il est en principe anticipé par les laboratoires pharmaceutiques.

C’est très exactement la raison pour laquelle, chaque année, un nouveau vaccin contre la grippe est produit : le virus de la grippe circulant pour la saison 2023-2024 n’est pas le même que celui de l’année précédente, et de toutes les années d’avant encore.

Chaque année les labos parient par conséquent sur la souche de la grippe qui sera dominante en hiver (je dis « parient » car ils sont contraints de développer le vaccin bien avant l’hiver).

Et, chaque année, l’efficacité du vaccin contre la grippe dépend étroitement du pari qu’ils ont fait : si la souche dominante est en fin de compte différente de celle à partir de laquelle ils ont fabriqué leur produit, celui-ci aura autant d’efficacité qu’un placebo.

Cela fait des décennies que c’est ainsi.

Mais qu’en est-il des « vaccins » anti-Covid ?

L’efficacité d’un gri-gri

Je ne vais pas revenir ici sur l’efficacité largement douteuse des vaccins anti-Covid au moment où ils ont déferlé à marche forcée sur le monde.

Même un média comme « Libération », défenseur acharné des politiques vaccinales du gouvernement, a admis que la capacité des vaccins anti-Covid à empêcher la transmission du virus était « indéterminée » lors de leur lancement, « avant de décliner avec l’émergence des variants »[5].

(Par la suite Libé a même réécrit l’Histoire, en déclarant tranquillement que cette inefficacité n’avait « jamais fait l’objet d’un mystère »[6]… alors que toute publication dévoilant cette information était qualifiée de complotiste et d’antivax – passons)

Or les produits qui continuent à être administrés aujourd’hui à des milliers de patients en France sont toujours les mêmes.

C’est-à-dire qu’il s’agit de « vaccins » conçus sur le modèle de la souche originale du SRS-CoV-2… éteinte depuis bien longtemps !

Ces produits étaient caducs moins d’un an après leur lancement.

Le fait qu’ils soient aujourd’hui encore présentés comme des vaccins anti-Covid est purement et simplement mensonger.

À la vitesse d’évolution du SARS-CoV-2, c’est comme si vous prétendiez vous protéger en 2024 de la grippe avec un vaccin ciblant la souche de 1985.

C’est un produit préhistorique, ayant l’efficacité d’un gri-gri.

Les laboratoires qui continuent à produire les vaccins anti-Covid, Pfizer en tête, n’ont pas adopté l’hygiène des fabricants de vaccins anti-grippe, qui mettent à jour une nouvelle formule chaque année (sur le modèle du « pari » que je vous ai exposée plus haut).

Ils continuent à écouler le même « vaccin », et médecins et infirmières continuent à l’injecter… comme si de rien n’était.

Aussi, le réflexe – pavlovien une fois de plus – consistant à inciter les gens à aller se faire vacciner à chaque nouveau variant du Covid est, pardonnez-moi l’expression, complètement idiot.

Ces journalistes, mais également, hélas, les autorités de santé avec eux, se contentent de répéter une même injonction qui a, depuis longtemps, perdu toute raison d’être.

Mais, manifestement, ceux qui brandissent ce gri-gri persistent à se croire utiles, et ceux qui persistent à les entendre, à se croire protégés.

Portez-vous bien,

Rodolphe Bacquet

P.-S. : À l’heure où j’écris ces lignes (mercredi 15 novembre, à midi), déjà 1253 exemplaires du tout nouvel Almanach de la santé naturelle qui vient de paraître ont été commandés :

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[1] Anne-Laure de Chalup, « Covid-19 : l’explosion du nombre de cas cet automne est une surprise… pourquoi le virus fait un retour en force », ladepeche.fr, 14/11/2023, disponible sur : https://www.ladepeche.fr/2023/11/14/covid-19-lexplosion-du-nombre-de-cas-cet-automne-est-une-surprise-pourquoi-le-virus-fait-un-retour-en-force-11577178.php

[2] HR, « Covid-19 : irritation des yeux, problèmes de peau, diarrhées… le variant « Pirola » présent en France à l’origine de symptômes inédits », ladepeche.fr, 11/11/2023, disponible sur : https://www.ladepeche.fr/2023/11/11/covid-19-irritation-problemes-de-peau-diarrhee-que-provoque-le-nouveau-variant-pirola-present-en-france-depuis-fin-aout-11574276.php

[3] Rodolphe Bacquet, « Pourquoi l’expansion d’Omicron pourrait en réalité être une bonne nouvelle », La lettre Alternatif Bien-Être, 01/12/2021, disponible sur : https://alternatif-bien-etre.com/coronavirus/pourquoi-lexpansion-domicron-pourrait-en-realite-etre-une-bonne-nouvelle/

[4] Johann Foucault, « Covid-19. Viralité, symptômes… Ce que l’on sait de JN.1, un nouveau variant détecté en France », actu.fr, 13/11/2023, disponible sur : https://actu.fr/societe/coronavirus/covid-19-viralite-symptomes-ce-que-l-on-sait-de-jn-1-un-nouveau-variant-detecte-en-france_60328895.html

[5] « Transmission du Covid-19 : les autorités ont-elles menti sur l’efficacité du vaccin pour justifier les pass sanitaire et vaccinal ? », www.liberation.fr, Service Checknews, 14/10/2022, disponible sur : https://www.liberation.fr/checknews/transmission-du-covid-19-les-autorites-ont-elles-menti-sur-lefficacite-du-vaccin-pour-justifier-les-pass-sanitaire-et-vaccinal-20221014_JEAR5KU73RFNTPRDWQCLHSNZQE/

[6] Ibid.