Chers amis,
Voici la liste des 9 solutions naturelles pour soulager vos douleurs :
- L’huile essentielle de menthe poivrée, ou menthe anglaise
Elle reste l’un des moyens de lutte les plus connus.
On peut appliquer 1 à 2 gouttes (pas plus) sur les tempes, ou sur un point particulier d’acupuncture, le « 36 estomac » [1] ; plutôt le matin car tonifiante, mais ne répétez pas trop l’application au risque d’obtenir l’effet inverse.
On peut aussi la respirer ou en mettre une goutte sous la langue pour stimuler sa concentration intellectuelle ou après un repas chargé.
Elle a des propriétés anesthésiantes. Elle est totalement contre-indiquée chez la femme enceinte, la femme allaitante, l’enfant (de moins de trois ans), le cardiaque, l’hypertendu et l’épileptique.
On peut l’associer avec une goutte d’huile essentielle de mélisse.
En cas d’anxiété associée à la douleur, on peut aussi proposer de placer sur les poignets 1 ou 2 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie et masser légèrement.
- L’écorce de saule blanc (Salix alba)
L’usage de cet écorce dans le traitement des maux de tête est officiellement reconnu par la Commission E et l’ESCOP [2].
C’est une plante antalgique qui tend à réguler doucement les fièvres.
Le saule blanc contient de la salicine, précurseur de l’acide acétylsalicylique (aspirine) et en partage les contre-indications : enfants, adolescents, traitements anticoagulants, ulcères, femmes enceintes ou allaitantes.
- La grande camomille (Tanacetum parthenium)
C’est la plante couramment proposée contre la migraine et les maux de tête.
On utilise les feuilles de la grande camomille pour leur teneur en parthénolide, une substance antagoniste de la sérotonine qui joue un rôle prépondérant dans l’apparition des migraines : migraines de l’étudiant, de la ménopause, d’origine hépatique, ou cataméniales (qui surviennent 2 ou 3 jours avant le début des règles) [3].
L’OMS reconnaît son efficacité pour soulager cette pathologie.
Prise en traitement de fond sur plusieurs mois, cette plante permettrait de réduire la fréquence et l’intensité des symptômes (douleurs, nausées, vomissements, sensibilité aux bruits et à la lumière…).
En pratique, on peut la prendre en tisanes ou sous la forme d’extraits standardisés, seule ou associée. Je la conseille en comprimés d’extraits standardisés de 200 milligrammes au moins dosés à 0,2 % en parthénolides. Prévoyez un comprimé matin et soir en prévention et jusqu’à trois comprimés d’un coup en cas de crise.
Elle est contre-indiquée pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 18 ans.
- Le Ginkgo biloba
Son autre nom est “arbre aux 40 écus”. Il est bien connu pour ses capacités à résister au feu, à la pollution et à la radioactivité. C’est un anti-inflammatoire, antioxydant, vasodilatateur, fluidifiant sanguin, qui améliore la circulation cérébrale et pourrait, selon certains, prévenir les infarctus et les AVC [4]. Il permettrait d’améliorer les bourdonnements d’oreille et la mémoire.
En cas de tendance migraineuse, on peut préconiser des supplémentations, de préférence en extraits standardisés à raison de 500 à 1 000 milligrammes par jour en une ou deux prises.
L’homéopathie peut aussi venir à votre secours
- Glonoïnum en 4 ou 5 CH : pour ces céphalées aggravées par la chaleur et les émotions où votre visage devient rouge, que votre tête semble éclater et que vos carotides battent… ;
- Iris Versicolor, répété en dilutions 4 ou 5 CH : pour ces céphalées frontales ou ces migraines précédées de troubles de la vue (phosphènes), de nausées, de brûlures digestives… particulièrement les jours de repos ;
- Belladonna aux mêmes dilutions : pour ces céphalées intenses, avec visage rouge, sensation de battement du pouls dans le cerveau, de douleurs dans les globes oculaires, aggravées par le bruit et la lumière, améliorées dans l’obscurité et/ou la tête penchée en arrière… ;
- Sanguinaria : pour ces migraines localisées autour de l’œil droit, souvent avec vomissements et bouffées de chaleur… ;
- Spigelia : pour ces douleurs avec palpitations plutôt à gauche, au-dessus de l’œil, irradiant vers l’arrière de la tête, à leur maximum en milieu de journée…
Il y en a beaucoup d’autres que votre homéopathe vous conseillera mieux que quiconque et qui seront encore plus actifs avec des médicaments de fond, c’est-à-dire de terrain en plus hautes dilutions, voire un similimum comme Sepia, Natrum Muriaticum, Ignatia, Sulfur, Silicea, Pulsatilla ou Psorinum…
Vérifiez aussi que vous buvez suffisamment car les maux de tête peuvent être un symptôme précoce de déshydratation. De même, si vous êtes en hypoglycémie, cela peut générer des maux de tête. Mangez quelque chose mais évitez le sucré et les index glycémiques trop élevés.
Enfin, n’oubliez pas de faire régulièrement de l’exercice, d’être attentif à votre respiration, d’essayer de pratiquer régulièrement de la « cohérence cardiaque » [5] et surtout, de marcher au moins trente minutes par jour en accélérant le pas de temps en temps, ou mieux encore, de vous intéresser aux pratiques dites « d’exercice intensif fractionné » [6] que vous adapterez bien soigneusement (après un éventuel examen médical) à votre âge et à votre condition physique.
En dehors de l’acupuncture ou de la réflexologie plantaire, le yoga, la relaxation et les massages peuvent vous aider à retrouver une « tête bien faite et indolore ».
Portez-vous bien,
Rodolphe
Sources :
[1] Face externe de la jambe, une main sous le genoux, entre le muscle et l’os
[3] https://www.nutrition-conseil.com/?cn-reloaded=1
[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17704974/
[5] https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=la-coherence-cardiaque
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