Nous vivons l’âge d’or des découvertes sur le jeûne

Chers amis,

Nous vivons actuellement l’âge d’or des découvertes scientifiques sur le jeûne.  

Longtemps cantonné au religieux et méprisé par la majorité des médecins occidentaux, le jeûne révèle à chaque nouvelle étude scientifique un nouveau secret. 

C’est ce qui vient de se produire dans un laboratoire du National Institute of Aging, à Bethesda (Etats-Unis).

Ce laboratoire a déjà livré de nombreuses révélations sur les bienfaits du jeûne, sous la houlette du Dr. Mark Mattson.

Les précédentes découvertes du Dr Mattson ont permis de confirmer que le jeûne intermittent permettait de réduire significativement les risques de :

  • Diabète
  • Cancer
  • Asthme
  • Obésité
  • Maladies neurodégénératives.

Mais la découverte qu’il vient d’effectuer avec son équipe va bien au-delà du seul domaine de la protection et de la prévention.

Amélioration de toutes les performances cognitives

Le Dr Mattson s’intéresse, je vous le disais, tout particulièrement au jeûne intermittent.

Pour des raisons qui tombent sous le sens, ces recherches d’avant-garde se font d’abord sur des souris. Cette fois-ci, le Dr Mattson s’est intéressé à l’effet du jeûne intermittent sur le cerveau de souris en bonne santé.

Il ainsi fait jeûner un jour sur deux un groupe de quarante souris tandis qu’un autre groupe était nourri normalement.

Les chercheurs se sont très vite aperçus que les souris qui jeûnaient un jour sur deux se comportaient différemment des autres.

Elles étaient plus alertes.

Pour en avoir le cœur net, ils ont enregistré l’activité cérébrale de ces souris. Et ils se sont aperçus que les parties de leur cerveau impliquées dans l’apprentissage et la mémoire étaient plus actives.

Ces souris apprenaient mieux, se souvenaient mieux. Elles étaient plus attentives, plus « dégourdies ».

Pour tout vous dire, je ne sais pas comment on juge qu’une souris est plus dégourdie qu’une autre – peut-être trouve-t-elle plus rapidement un bout de fromage ? Ou s’échappe-t-elle plus rapidement d’un chat lancé à ses trousses ?…

Mais surtout : pourquoi le jeûne rendait-il ces souris plus intelligentes ?

La protéine qui booste le cerveau

L’équipe du Dr Mattson a en fin de compte découvert que le cerveau des souris qui jeûnaient un jour sur deux avait une production 50 % plus importante que la normale d’une protéine très spécifique : le facteur neurotrophique issu du cerveau.

Derrière ce nom un peu compliqué se cache un ange gardien doublé d’un magicien.

Ange gardien, parce qu’il protège les neurones en bonne santé et les aide à survivre.

Magicien, car il permet aux neurones et aux synapses – les lignes de communication entre les neurones – de se multiplier !

Une plus grande quantité de neurones et de liaisons entre ces neurones = une plus grande réactivité et de meilleures performances intellectuelles.

Et, d’un coup, tout s’éclaire : les souris qui jeunaient voyaient leur capital de neurones et de communications nerveuses augmenter grâce au BDNF !

La production de cette protéine mi-ange gardien, mi-magicien, est stimulée par les corps cétoniques, ce composé synthétise par notre organisme lorsque nous jeûnons, et dont je vous ai parlé plusieurs fois.

Des souris plus intelligentes sans manger moins

Il y a un détail intéressant que je n’ai pas encore évoqué avec vous.

Les souris qui jeûnaient un jour sur deux, et qui étaient de fait plus intelligentes que leurs congénères nourries normalement, ne mangeaient pas moins.

Elles ont reçu exactement le même nombre de calories !

Autrement dit, cet avantage pour leur cerveau a été permis non parce qu’elles auraient moins mangé… mais parce que leur rythme d’alimentation était différent

Un rythme qui leur a permis d’alterner une période d’alimentation normale avec une période de jeûne.

Evidemment, cela reste une étude faite sur des souris. Mais, d’après le Dr Mattson, tout laisse à penser que des bienfaits analogues devraient être observés chez des humains pratiquant le jeûne intermittent.

A très vite,

Rodolphe