Chers amis,
La DGCCRF – acronyme imprononçable de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes – a les « médecines non-conventionnelles » dans le collimateur.
Ce n’est pas nouveau : en 2018, ce département rattaché au ministère de l’économie avait réalisé une première « campagne de contrôles dans ce secteur ».
Mais entre-temps, la crise du Covid a eu lieu et la DGCCRF n’a pas lésiné sur les moyens pour, dixit le nouveau rapport publié il y a quelques jours[1], « élargir le champ des investigations » à près d’une cinquantaine de disciplines différentes, « des plus connues comme la naturopathie ou la réflexologie, à certaines plus rares comme les guérisseurs Reiki ou des pratiques revendiquant une action sur les ondes ou les flux d’énergie. »
Ce rapport est riche d’enseignements… sur la DGCCRF elle-même.
Oui, le contrôle est nécessaire
Tout d’abord, je vais peut-être vous surprendre, mais j’estime normal, et sain, que l’État s’intéresse aux pratiques thérapeutiques sortant du cadre de la médecine officielle.
Cette surveillance devrait poursuivre deux buts sains :
- Identifier et poursuivre les « charlatans » – car, oui, dans le domaine des médecines naturelles, il y a aussi des abus, qui nécessitent une vigilance de notre part d’autant plus importante que ces rares escrocs portent préjudice aux autres thérapeutes, pour l’écrasante majorité honnêtes ;
- Contribuer à légitimer ces pratiques en attestant de leur conformité au droit et à la loi ; autrement dit les sortir de l’ornière de « l’alternatif » accusé de peu de sérieux.
Le problème, c’est que ce rapport passe à côté de ces objectifs.
Plus exactement, il dévoile des critères pour le moins surprenants concernant le premier (identifier les abus et les escrocs) ; et se positionne très nettement contre ces médecines conventionnelles concernant le second !
Critères ubuesques
Les services de la DGCCRF, au terme d’une enquête de presque un an, « ont relevé un taux d’anomalie de 66% ».
66% !!!
Ce chiffre alarmant laisse entendre que deux tiers des praticiens de médecines non-conventionnelles auraient des pratiques frauduleuses !
Mais la lecture des critères retenus pour identifier les « pratiques commerciales trompeuses » laisse pantois.
Si vous êtes debout, asseyez-vous ; si vous êtes assis, accrochez-vous.
Voici ce que la DGCCRF reproche aux praticiens :
1 – Le fait que certains soient installés, je cite, « à proximité ou au sein même de lieux de santé (maison de santé, cabinet médical pluridisciplinaire…). Cette proximité, sans plus de précision sur la non-appartenance au corps médical du praticien est source de confusion pour le consommateur. »
Traduction : ces médecines dites non-conventionnelles n’ont rien à voir avec la santé, et devraient être installées loin, très loin des cabinets médicaux – auprès des casinos, des parcs d’attraction ou même des lieux de prostitution j’imagine !
2 – La reprise de « codes » médicaux, comme l’installation de plaques sur le lieu d’exercice, le recours à des logos ressemblant à un caducée ou encore la présence d’ouvrages médicaux dans les salles d’attente ou les cabinets.
Traduction :
- Amis naturopathes, dévissez vos plaques, pour signaler votre présence, un post-it fera l’affaire ; à la rigueur un graffiti ;
- Bien qu’il existe depuis 2500 à 3000 ans, et qu’on en trouve des variations dans la mythologie grecque et la médecine ayurvédique, le caducée, apprend-on, est donc l’apanage unique de l’Ordre des médecins – tant pis pour l’Histoire !
- Pour les ouvrages en consultations, amis thérapeutes, préférez Picsou Magazine au Larousse de la médecine, vous vous épargnerez un rappel à l’ordre pour pratique commerciale trompeuse !
3 – L’usage, par les thérapeutes, de termes de santé et de maladie.
Alors là, c’est le pompon. Le rapport cite des exemples extrêmes, tel un « libérateur d’entités » prétendant agir sur la grippe… mais peut-on décemment reprocher à un acupuncteur ou à un réflexologue de parler à son patient (pardon, à son client) de santé ?!
De qui se moque-t-on ????
Guerre culturelle
Ces critères témoignent ni plus ni moins d’une offensive menée conjointement par l’État et la « médecine traditionnelle » – et qui n’est nulle autre que la médecine conventionnelle, et chimique – contre les médecines dites alternatives.
Cette offensive a pour armes d’attaque l’appropriation culturelle non seulement des symboles de la santé, mais aussi des mots eux-mêmes (« santé », « maladie »).
Ne croyez-vous pas, Mesdames et Messieurs de la DGCCRF, que l’abus n’est pas du côté des naturopathes qui osent parler de santé, mais bel et bien de cette forme d’inquisition leur reprochant jusqu’à la situation physique de leur lieu d’exercice ?
Ces abus visent non pas à encadrer ces pratiques non-conventionnelles, mais bel et bien à les marginaliser, pour ne pas dire à les démolir.
À cela, il y a une bonne raison.
Et cette bonne raison est aussi une bonne nouvelle.
La population française de moins en moins dupe des lacunes et des abus de la « médecine conventionnelle »
Cette enquête sur les médecines alternatives témoigne en effet d’un phénomène, que le rapport de la DGCCRF admet d’ailleurs sans fard : la désaffection croissante des Français pour la médecine conventionnelle, et le recours de plus en plus fréquent à d’autres méthodes thérapeutiques.
La bonne nouvelle, elle est là : « 40% des Français auraient recours à des « traitements alternatifs », est-il noté en introduction du rapport.
C’est moins que la Suisse, où cette proportion avoisinait déjà les 50% (soit un patient sur deux) il y a déjà dix ans[2], ou que l’Allemagne, où elle atteint… 81%[3] !
Sous le rapport de l’intégration des thérapies alternatives au modèle de santé, la France en est donc encore à l’âge de pierre.
Mais c’est en train de changer.
Le rapport de la DGCCRF note que le mouvement s’est particulièrement amplifié depuis la crise du Covid : y’a-t-il un signe plus clair des limites que perçoivent nos concitoyens de notre système de santé ?
Autrement dit, cet essor témoigne, dans notre pays, autant d’une plus grande ouverture pour les soins sortant du strict domaine de l’allopathique, que d’une prise de conscience du poids des intérêts financiers de l’industrie pharmaceutique, des coupes budgétaires de l’État et des positions de plus en plus dogmatiques de l’Ordre des médecins dans leur santé.
L’Allemagne et la Suisse, pour citer à nouveau nos voisins directs, ne considèrent pas la santé en termes de « médecine conventionnelle » contre « médecine non-conventionnelle » : les deux sont complémentaires.
Ainsi, l’homéopathie, la médecine anthroposophique, la phytothérapie, ou encore la thérapie neurale et la médecine traditionnelle chinoise sont partie intégrante de l’assurance santé de base en Suisse[4].
Nous devons résister à cette opposition stérile
Cette guerre menée aux médecines douces est un effet de notre époque, aggravé par le Covid, mais particulièrement grave en France.
Le rapport de la DGCCRF n’est qu’un boulet de canon supplémentaire lancé dans le cadre d’une entreprise de décrédibilisation et de démolition de ces thérapies libres.
Ma conviction et mon travail, vous le savez, me conduisent à défendre et à promouvoir ces méthodes de santé aujourd’hui dans le collimateur de l’État, au détriment de vous et nous, patients.
Je fais cela avec passion mais aussi esprit critique, pour ne pas non plus laisser libre cours à n’importe quelle pseudo-thérapie farfelue qui n’a pas donné de preuve sérieuse de son efficacité.
C’est ce travail empirique d’investigation, de terrain, qui, je l’espère, contribue à vous donner la possibilité de faire le moment venu le bon choix, de façon informée et éclairée, pour votre santé.
Ne nous laissons pas priver de cette liberté fondamentale !!!
Portez-vous bien,
Rodolphe
[1] DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). (14.03.2022). Attention aux risques des pratiques de soins « non conventionnelles ». https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/attention-aux-risques-des-pratiques-de-soins-non-conventionnelles
[2] Baumann P (29.09.2020). « Une intervention médicale sur cinq est inutile ». L’Illustré. https://www.illustre.ch/magazine/une-intervention-medicale-cinq-inutile
[3] Devillard A (2019). L’Allemagne – pays de prédilection pour la médecine alternative. Une vue panoramique. Cairn, Allemagne d’aujourd’hui, 229 (73-78). https://www.cairn.info/revue-allemagne-d-aujourd-hui-2019-3-page-73.htm
[4] Chandrasekhar A. (27.04.2020). Les médecines alternatives, intégrées dans le système de santé suisse. SWI, swissinfo.ch. https://www.swissinfo.ch/fre/sant%C3%A9_les-m%C3%A9decines-alternatives–int%C3%A9gr%C3%A9es-dans-le-syst%C3%A8me-de-sant%C3%A9-suisse/45713852
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Cette attaque masquée est ignoble et moyenâgeuse. Un déni absolu de créativité… Je répète: attitude moyenâgeuse digne de l’époque je l’espère révolue ou on pensait avec certitude que la terre était plate…
bonjour Rodolphe,
Je suis plus que critique envers bigpharma et tout ce qui y est manipulé. Mais je ne souscris pas non plus à tout ce que vous proposez. Car reste encore et toujours un mélange entre de vraies pratiques médicales comme l’acupuncture, ou l’homéopathie, la phytothérapie, la nutrition, la bonne psychologie, … , et des pratiques qui utilisent des « énergies » non naturelles, ou ont des sources nettement ésotériques ou occultes (reiki, sophrologie,…) et dangereuses en réalité pour le patient à moyen et long terme. Quant au yoga, chi gong, méditation transcendantale, et autres pratiques orientales, elles ne sont pas neutres et ne sont pas à conseiller non plus. Parlons de relaxation, de gymnastique douce, de réapprendre à marcher, à utiliser son corps, mais pas de yoga! Nous ne sommes pas des orientaux et notre culture est autre, nos buts aussi. Dans cet article, s’il y a un point avec lequel je pourrais discuter, c’est bien celui du mélange effectif entre des pratiques médicales « saines », et des pratiques issues de sources non neutres voire occultes, dans ces centres médicaux. On habitue ainsi le public à tout confonde! ce n’est pas une bonne chose. Un sophrologue n’a pas de place dans ces cabinets! Caïcedo ne vise pas la santé, mais la modification de conscience (comme le yoga ne vise pas la santé, mais la dilution dans le grand tout, et l’ouverture des chakras, etc…). Cherchez les origines et les buts servis par les pratiques que vous pronez, vous risquez d’être surpris, sauf à imaginer (ce que j’espère faux!) que vous avez le même but que les mondialistes! J’apprécie depuis longtemps votre travail pour contrer bigpharma, et proposer des alternatives aux médocs. Mais ne tombez pas dans l’excès inverse qui est de d’accréditer tout ce qui semble soulager, mis sur le marché, et qui en réalité ne guérit pas mais, pour faire simple, déplace des symptômes et donne l’illusion ainsi de guérir. C’est un sujet très grave car le mal fait par ces pratiques, non comprises dans leur but véritable, est parfois bien pire que celui fait par des médocs (que j’évite!) car invisibles au premier abord. J’aimerais vraiment que vous fassiez le tri en discernant, pour continuer un travail nécessaire de donner au public des moyens sains et vérifiés de se soigner hors big Pharma!
Merci pour votre contribution à ce renouveau, à réaliser sans confusion,
Françoise
Merci Françoise pour votre commentaire. Je suis effectivement totalement d’accord avec vous et vous dîtes les choses de façon très claire.
Pour ma part, je suis psychologue-psychanalyste et dans les milieux de la médecine alternative, la psychanalyse en particulier est extrêmement mal vue. Ce qui fait que les psychanalystes et les psychologues, quand ils ne sont pas cognitivo-comportementalistes, sont ostracisés pratiquement partout, que ce soit par la médecine « conventionnelle » ou par les médecines alternatives. L’air de rien, il y a un très gros point commun entre ces deux médecines, à savoir que seul le corps est digne d’attention et d’intérêt. Si vous êtes malade, c’est soit que… votre nourriture n’est pas la bonne, soit que vous êtes stressé, soit que vous ne vous relaxez pas assez, etc, etc. Et les remèdes sont toujours les mêmes : yoga, méditation, changement d’alimentation, etc, etc.
Quant aux causes réelles des maladies, lesquelles la plupart du temps partent du psychisme, et donc, de mauvaises relations lesquelles remontent à loin, d’une enfance perturbée, de conflits non résolus, etc, elles ne sont en général pas du tout prises en compte dans ces médecines du « tout corporel ». Seuls quelques courants de pensée très minoritaires, comme ceux qui s’interrogent sur le sens des maladies ont vaguement droit de cité. Quant à la psychanalyse qui a pour but principal de retrouver le sens premier, et d’agir de façon symbolique, c’est à dire principalement en libérant la parole, eh bien, elle bien souvent moquée, mise de côté. Je sais de quoi je parle pour avoir subi très régulièrement des attaques et moqueries de la part des tenants des médecines naturelles, qui n’ont rien à envier à ce qui se passe du côté de la médecine officielle…
Laurence, vous êtes fâchée après vos confrères et consœurs ? Les médecins ne vous envoient donc pas régulièrement des patients ? Pourtant, ils sont nombreux à leur dire que leur problème de santé est psychologique… quand ils n’en comprennent pas les causes. C’est tellement banal ! On entend si souvent des gens qui se sont adressés à des médecins en pure perte. Le diagnostic ? C’est psychologique !
J’ai moi-même subi les effets de cette incapacité à reconnaître leur incompétence : pour de l’arthrose cervicale ! Trois médecins à l’hôpital (chef de service de médecine générale, neurologue, psychiatre) qui n’ont pas su comprendre que mon problème était dû à une banale arthrose cervicale. Oui, ça parait dingue. Et encore, je ne vous raconte pas la somme d’âneries proférées par le chef de service ! Indigne !
Vous trouvez que les médecines naturelles, parallèles, non-conventionnelles, traditionnelles (appelez-les comme vous voulez) sont dangereuses ? Tournez-vous vers la médecine conventionnelle et comptez-en les victimes : vous allez être surprise.
Bien sûr, je ne dis pas qu’il n’existe pas des médecines non-conventionnelles sans risque. Et effectivement, parfois, certaines médecines sont assorties d’une philosophie « douteuse ».
En toute médecine, chacun doit pouvoir garder son libre-arbitre.
C’est affligeant ! C’est de la censure et c’est de la manipulation de la population, c’est de la propagande déloyale et mensongère. Bref, c’est une honte ! Depuis la crise du covid je me demande où sont les VRAIS médecins, où sont les VRAIS journalistes et nos gouvernants me font très très peur. On est dans l’apologie du mensonge et de la désinformation. A notre époque, lorsqu’on reçoit une info, la première des choses à faire et de douter, la deuxième et de vérifier (mais pas n’importe où), la troisième est d’essayer de faire connaître la vérité le plus possible autour de soi. Or, comme nous avons été habitués à faire confiance à nos « hautes autorités compétentes », trop peu de personnes ont ce réflexe. Espérons un réveil des populations avant qu’il ne soit trop tard. Merci pour ce que vous faites, M. Bacquet !
Nous vivons dans une société patriarcale, et effectivement, on ne doit pas remettre en question la pensée dominante. Nous ne sommes pas autorisés à penser par nous-mêmes. Et ça, ça fait des dégâts considérables !
Un an et demi que je ne suis pas allée chez mon médecin piqueur dolipraneur. Je découvre toutes les solutions alternatives et je vais très bien. Merci covid, que j’ai eu sans difficultés, pour ce grand réveil tous azimuts !
EN meme temps comme les médecines conventionnelles ont été créé POUR NE SURTOUT PAS SOIGNER SOUS AUCUN PRETEXTE ……..bah oui les toubibs sont des vendeurs de medocs pour les Big-Labs) il faut bien se tourner vers autre chose …..sauf si tu as décidé de terminer en cobaye zombie a la sauce ARN (mensonger) 🤣🤣🤣 Perso je suis né qu’avec que des prblms de santé (ma mere ayant eu 2 fausses couches avant ma naissance selon la science omnisciente elle ne pouvait pas avoir d’enfants !!!) ca m’a pris presque 20 ans pour EXPERIMENTER ET COMPRENDRE LES CAUSES PROFONDES DU MAL …….résultat a 48 ans je suis en parfaite santé (pas vu un toubib depuis 15 ans min.) et j’en fait a peine 35 ans (les gens sont toujours stupéfaits de savoir mon vrai age ils me prennent presque pour un gamin alors que j’ai grave bourlinguer aux 4 coins du monde et j’ai réchappé a pas mal de trucs de ouf ….genre Cancer 👹 ET CE TOUT SEUL GRACE A DU JEUNE COURT REGULIER (3 mois) + JEUNE INTERMITTENT PENDANT +5 ANS + REGIME VEGAN voir meme Raw Vegan pendant 3 ans 🙏🙏🙏
JEUNE COURT REGULIER (tous 3 mois) pas pendant 3 mois …..hein fait pas ca stp 🤓
Julius, vous êtes donc « né dedans » ! Votre histoire familiale vous a permis de prendre du recul par rapport à la médecine conventionnelle.
Par contre, elle soigne, si, mais ne guérit pas. Il faut conserver la clientèle ! Les labos ne sont que des entreprises comme les autres : elles ne s’intéressent qu’à leur rentabilité. Depuis longtemps, on sait qu’il y a des médicaments efficaces qui sont créés, mais pas passés à la production de masse car pas assez rentables. Et depuis la pandémie, on sait à quel point ils ont pris le pouvoir sur quasi tous les gouvernements.
La mèdecine conventionnelle , parlons en ……Pour info j’ai complètement fait régresser une tumeur cancéreuse à mon chien sans opération , sans chimio , sans rayons , avec de la bromelaine hautement dosée ! Solomidès , carzodelan qui dans les années 70/80 guérissaient les patients du cancer , traitements censurés par les escrocs de politique , scientifiques qui n’ont vu que leur enjeu financier ! Et oui les amis , opérer du cancer ça rapporte gros .
⚠️ Attention ⚠️
En Suisse comme dit dans votre dernier article la médecine alternative n’est PAS compris dans l’assurance de base, c’est une assurance complémentaire qui est à nos frais tout comme l’assurance de base LAMAL. Il n’y a pas de sécurité sociale en Suisse et pour le citoyen cela devient aussi cher qu’un loyer pour une famille de 4 personnes…
On n’a jamais rien assis sur 2 pieds!!! Nous avons ici une occasion puissante d’illustrer ce principe.
Ainsi en Suisse, nous avons la médecine conventionnelle qui dépend d’un système officiel s’appuyant sur des offices officiels mais qui a mis en évidence avec la covidémie une fracture franche entre les médecins
il y a les médecines alternatives qui considèrent les patients comme des êtres complexes et qui relèvent de l’art médical,
il y a les thérapies complémentaires qui proposent certains gestes ou démarches qui visent certaines dimensions de l’être humain.
En Suisse, il y a la médecine de base entretenue par chacun avec les cotisations obligatoires. Il y a un certain temps, les médecins avaient le choix de pratiquer une thérapie choisie (alternative ou complémentaire) dans la mesure où ils avaient leur Diplôme Fédéral et reçu le Droit de pratique.
Maintenant, le système officiel par la faîtière des caisses maladie surveille leurs pratiques selon la statistique des coûts par patient et par année, et selon la catégorie de spécialisation, sans tenir compte du résultat des traitements. Le raisonnement est simpliste : il n’y a pas d’étude randomisée en double aveugle, ce qui tombe sous le sens puisque l’individu nécessite un traitement global qui lui est propre.
Or, comme les médecines alternatives exigent du temps pour une écoute consciencieuse du patient avec des consultations à répétition pour connaître toujours mieux leurs fonctionnements et leurs réponses aux traitements modulés selon les symptômes (alors que les protocoles dictés par la médecine conventionnelle et qui dépendent du diagnostic avant tout sont beaucoup plus rapides à exécuter Ou alors le médecin renvoie à un confrère, ce qui ne sera pas compter sur sa statistique.
Ainsi un médecin qui se fait épingler par la faîtière des caisses maladie à cause de la statistique de coûts sera condamné à des sanctions importantes ou alors payer une amende et « invité » à s’abonner à l’assurance complémentaire pour que ses patients puissent être remboursés en partie donc sont forcés eux-mêmes à y souscrire en sus de la cotisation obligatoire. A signaler qu’avant de les accepter, les assurance vérifient qu’ils ne soient pas malades afin de ne pas les rembourser pour une maladie déjà connue, ou alors les refusent carrément. A noter que ce système dénie le gros bagage du médecin qui se voit ainsi réduit.
Comme souvent je suis entièrement d’accord avec vous d’autant plus que je suis gynécologue (médecine classique) et que je viens d’entamer une formation en Naturopathie.les 2 médecines se complètent (pour le plus grand bien de la médecine classique, où o,n manque de personnes et de temps et qui reste important pour la prise en charge urgente et de stade dépassé, qui sont actuellement très fréquents). Mais bien sûr le champs des médicaments chimiques se restreint. Alors cherchez le coupable de tourte cette mascarade.
Une bonne fois pour toutes : Arrêtez de vous « former » en Naturopathie . Laissez les Naturopathes travailler Il y en a suffisamment sur le marché ( par exemple 135 naturopathes dans les Alpes Maritimes en 2022 contre 65 en 2014 !!! ) . A quand un numérus clausus ?
Finalement la DGCCRF va aider peut- être les Naturopathes en limitatnt ses installations en surnuméraire
La question du contrôle des pratiques de santé non-conventionnelles sur la base de la preuve de leur efficacité n’a pas lieu d’être. C’est encore une fois considérer les personnes comme de grands enfants à protéger d’eux-mêmes. Je peux avoir recours à des pratiques efficaces pour moi qui ne le sont pas pour d’autres. Personne n’a à décider de quelle pratique j’ai besoin. Le charlatanisme est le propre de la médecine conventionnelle financée par la Sécu. Il suffit de voir la campagne d’injection expérimentale anti-covid et les milliards d’euros générés par Big Pharma. Sans parler des morts et des dégâts collatéraux.
Merci Aude pour votre commentaire. Cette fâcheuse tendance à vouloir tout réglementer au motif que l’individu n’aurait pas de discernement est exaspérante (pour le dire poliment).
Tout est dit ! D’ailleurs Pfizer a déjà été condamné pour charlatanisme (entre autres puisqu’il a une quarantaine de procès à son passif). Ca ne donne pas envie de tester les produits qui sortent d’un tel labo.
Merci.
Une fois de plus voici un article objectif et clair.
Soyons vigilants face à cet état qui veut maîtriser tout.
Notre santé nous appartient. La nature et ceux qui la regarde, l’étudie avec intelligence nous offrent des moyens sûrs et efficaces pour nous soigner.
Cela fait des années que je suis abonnée a vos revues, et j’ai beaucoup de plaisir à aussi lire vos lettres. Celles-ci me font connaitre des sujets inconnus, me font réfléchir à tout ce qui nous entoure. J’avoue que j’en fais part à ma sphère familiale, amicale, et c’est des PRISES DE CONSCIENCE et d’ échanges de pensées entre nous. Continuez à nous ouvrir l’esprit. Merci pour tout.
Merci Rodolphe Bacquet pour votre implication pour plus de santé, plus d’harmonie, plus de lumière.
Perso, retraitée, ex-diététicienne- nutritionniste( formatée par la médecine traditionnelle) mais éclairée par une petite formation en naturopathie, je suis en accord total avec vos témoignages.
Récemment, j’ai lu plusieurs ouvrages de « channels », le plus concis et précis étant « tuning in » et bien qu’il ait été écrit il y a une dizaine d’années. Je mets au défi quiconque de se poser une question fondamentale après sa lecture.
Le monde entrerait depuis 2 ans dans une période de transition et celle-ci durerait sans doute encore plusieurs années, période durant laquelle « l’ombre » s’agiterait en continu via l’injection de peur distribuée surtout par les médias. Et la bonne posture ne serait pas la « bataille » mais de faire grandir un autre monde, bienveillant, solidaire, sain, de développer notre regard.
Nous aurions à chaque instant le choix d’accompagner la maladie du monde via l’égrégore composé de nos peurs entretenues soit d’impulser sa santé et son renouveau via des comportements éthiques, solidaires, éclairés, respectueux de notre corps physique et mental et bien sur, en respectant la nature.
Le message global de ce livre de channeling et d’autres d’ailleurs, est un grand message d’espoir, une belle lumière est au bout de cette « métamorphose ».
Pour moi, vous faites partie de ces acteurs qui œuvrent énergiquement.
Alors un grand merci à vous,
Avec ma gratitude,
Bon, je suis praticienne et enseignante Reiki, il n’est note et dit nulle part que nous sommes des guérisseurs, nous ne le prétendons même pas, nous nous servons de l’énergie qui nous entoure, nous servons de canal pour la transmettre à nos clients et l’énergie fait le travail qu’elle a à faire, ni plus ni moins !!!!! Peut être oserais-je dire que cet article est mensonger ?
Belle journée à vous et merci pour vos articles 🙏
Vous avancez que vous servez de canal. Comment pouvez-vous être sûre que vous êtes un canal neutre? De plus, « l’énergie fait le travail qu’elle a à faire » mais elle consiste en plusieurs longueurs d’onde . Par conséquent, tant le canal que les différentes caractéristiques de l’environnement où se déroulent la rencontre peuvent influencer le passage des longueurs d’onde et leurs intensité. A quoi s’ajoute la disponibilité de la réceptivité du receveur.
Les deux médecines sont complémentaires, un patient qui suit un traitement a vie à aussi besoin que son corps se renforce d’une autre manière, les médicaments peuvent perdre en efficacité avec le temps. L’utilisation des 2 médecines renforcent la guérison, d’ailleurs un bon praticien de la médecine dite non conventionnelle ne dira jamais à son patient qu’il faut interrompre la prise de ces médicaments.
Le temps évolue et si les malades s’orientent simultanément vers une autre médecine, cela prouve la limite d’une vision de la société, les 2 médecines doivent s’entendre car elles sont complémentaires
Bonjour
Je suis toujours tres impartial dans mes jugements et sans parti pris.Les elements de la DGRFF me semblent tout a fait fondés sur l’entretien de la confusion.