Alfred Kubin, vers l’inconnu (1900/01) (© Leopold Museum, Vienne, Photo : Leopold Museum, Vienne / Manfred Thumberger © Eberhard Spangenberg / Bildrecht, Vienne, 2021)
Chers amis,
J’étais dans une salle de cinéma déserte.
Je cherchais désespérément à me cacher d’un homme qui me pourchassait… un couteau de cuisine à la main.
Quand l’homme a fini par me trouver, recroquevillé sous un siège, il m’a poignardé en pleine poitrine, du côté du cœur…
… et je me suis tout à coup réveillé le souffle coupé, tout tremblant et transpirant.
J’avais 4 ou 5 ans. C’est un des premiers cauchemars dont je me souviens.
Je n’ai jamais refait cet affreux cauchemar depuis, mais je n’ai jamais cessé d’accorder de l’attention à mes songes depuis et de m’interroger sur leur signification.
J’imagine qu’il vous arrive à vous aussi de vous réveiller en pleine nuit, le cœur battant à tout rompre…
…avant de soupirer de soulagement quand vous vous rendez compte que cette inondation qui allait engloutir votre maison ou cette nuée d’araignées qui grouillait sur votre corps tétanisé n’était qu’une invention cauchemardesque ?
Bien sûr parfois les rêves ne sont que des rêves, un méli-mélo de souvenirs de la journée écoulée, sans message significatif, qui aident simplement votre cerveau à mémoriser ce qui est important et à laisser de côté ce qui ne l’est pas.
Et si vous avez déjà essayé de décoder un rêve en cherchant dans un de ces nombreux « Dictionnaires des rêves », vous savez qu’il est facile d’y voir un peu tout et son contraire…
Mais contrairement aux rêves, les cauchemars sont généralement des indicateurs plus évidents d’un stress important, d’une tension intérieure, d’un choc émotionnel ou de traumas passés.
À quoi servent-ils ? Qu’essaient-ils de nous dire ? Qu’est-ce qui les provoque ?
Pourquoi les cauchemars sont-ils nécessaires ?
Lorsque je suis devenu papa pour la première fois, je fus surpris et bouleversé en entendant mon fils se mettre parfois à pleurer en plein sommeil.
C’étaient des pleurs profonds, qui se calmaient sans qu’il ne se réveille.
Je me disais que pour un si petit être, distinguer le rêve (ou le cauchemar) de la réalité devait être bien difficile.
On sait aujourd’hui que les bébés font spontanément beaucoup de cauchemars… et que ceux-ci tendent à être de moins en moins fréquents, jusqu’à l’âge de 60 ans où ils disparaissent quasiment (à vous de me dire en commentaire si, ayant dépassé cet âge, c’est le cas).
C’est donc bien que les cauchemars doivent avoir un rôle dans notre maturation psychique.
Les dernières recherches en psychologie et neurosciences montrent que les cauchemars sont des créations psychiques nécessaires au bon fonctionnement de votre corps et de votre cerveau pour au moins 2 raisons :
1) Digérer vos émotions négatives
Les cauchemars jouent le rôle de « soupape de décompression » face à des émotions qui n’ont pas été exprimées consciemment pendant la journée, ou face à un trop plein d’émotions impossibles à gérer pour le moment.
Cette idée est en réalité ancienne et vient du fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud, et de sa théorie – largement contestée ou du moins nuancée depuis – selon laquelle nos rêves ne seraient QUE l’expression de nos désirs inconscients et réprimés.
Plusieurs études récentes semblent pourtant lui donner en partie raison et montrent effectivement que le fait de censurer nos pensées et émotions, créent ce que les psychologues appellent un « effet rebond ».
Une étude de 2015[1] menée sur 87 personnes a montré une corrélation significative entre la tendance qu’a une personne à vouloir contrôler ses pensées (en cherchant par exemple à se distraire pour ne pas penser, ou encore en évitant de penser à ses problèmes) et la tendance à faire des cauchemars. Une étude de 2017[2] en arrivait aux mêmes conclusions.
Comme un boomerang, ces pensées et émotions inexprimées viennent alors hanter nos nuits… avec plus de force encore.
Si vous vous interdisez fréquemment d’exprimer ce que vous pensez ou ressentez devant les événements stressants de la journée, vous risquez donc de voir vos émotions négatives rejaillir régulièrement sous forme de cauchemars.
Et si un cauchemar vous réveille, c’est le signe que cette « digestion émotionnelle » n’a pas pu s’accomplir jusqu’au bout.
Quelque chose en vous « bloque » encore.
Même abordées sous un prisme métaphorique, « pour de faux », si j’ose dire, vos émotions refoulées semblent trop intenses pour être acceptées et surmontées. Il peut alors être bon de faire un peu d’introspection (j’y reviens !)
Dans d’autres cas, vous avez sans doute remarqué que le cauchemar ne vous réveille pas directement. Même si l’inconfort et le souvenir sont bien présents au réveil, ou s’il vous revient au cours de la journée, votre nuit n’a pas été hachée et votre sommeil n’a pas été troublé outre mesure.
Les spécialistes parlent alors plutôt d’un « mauvais rêve », et ce serait le signe que votre « digestion émotionnelle » se porte bien.
Dans tous les cas, une fois les émotions problématiques digérées, les cauchemars doivent normalement disparaître.
2) Vous préparer à des menaces
Mais il y a une autre théorie, plus moderne et complémentaire, qui tente d’expliquer le sens des cauchemars.
Deirdre Barrett, professeure de psychologie à l’université de Harvard et spécialiste des rêves, la résume ainsi : « Les cauchemars sont la façon dont l’esprit anticipe anxieusement de mauvais événements et cherche quoi faire »[3].
Autrement dit, les cauchemars seraient une sorte d’entraînement pour faire face à nos peurs… non pas héritées du passé, mais plutôt en vue de préparer l’avenir.
Notre cerveau nous placerait dans des situations effrayantes, en imaginant le pire, pour nous enseigner comment réagir.
De sorte que si nous nous retrouvons confrontés à une telle situation dans la vraie vie, nous serons plus à même de réagir de manière logique et efficace, sans céder à la panique, parce que nous avons « déjà vécu » cette situation (en pire !).
C’est en ce sens qu’on peut comprendre le cauchemar – très courant chez les jeunes mamans – qui consiste à voir son bébé tomber du lit ou par la fenêtre.
Une étude récente[4], basée sur les scanners cérébraux des volontaires, tend à confirmer cette hypothèse. Elle a montré que les personnes qui faisaient le plus de cauchemars ressentaient moins de peur (signalée par une activation des cortex cingulaire et insulaire dans le cerveau) que les autres lorsqu’on leur présentait des images effrayantes.
Un instinct de survie ?!
D’après les défenseurs de cette théorie, dont fait partie la Pr Deirdre Barrett, ce mécanisme de défense serait un héritage de nos ancêtres, remontant au temps où se rappeler que le village de l’autre côté de la colline pouvait vous attaquer pendant la nuit ou qu’un animal sauvage pouvait bien se tapir dans la pénombre était une question de vie ou de mort…
« Dans les temps anciens, un trauma passé – par sa nature même – avait toutes les chances de se reproduire, explique Deirdre Barrett. Avoir des cauchemars récurrents rappelant ce trauma nous aidaient à rester sur nos gardes. »
Mais les hommes modernes n’auraient plus autant besoin de ce mécanisme instinctif du cerveau, câblé « en mode survie, estime-t-elle. Cet instinct pourrait même être dommageable chez les personnes qui souffrent de stress post-traumatique, et qui se voient condamnées à revivre encore et encore leur traumatisme… alors que la probabilité qu’un tel événement se reproduise serait quasiment nulle.
Le langage symbolique qui s’exprime dans nos cauchemars n’aurait pas évolué depuis.
Une théorie qui a du sens… quand on sait que, d’après une étude américaine de 2016, les cauchemars les plus fréquents des Américains étaient de se voir tomber de haut, d’être poursuivi, ou de mourir brutalement[5]… alors que les peurs les plus courantes déclarées par les Américains tournaient autour du manque d’argent, de la crise climatique, et de la politique du gouvernement[6].
Cherchez le sens caché
Il est tout à fait normal de faire des cauchemars, tant que vous n’en faites pas chaque nuit pendant plusieurs jours voire semaines d’affilée, cela vous aide simplement à réguler vos émotions.
Si un cauchemar vous tire brusquement des bras de Morphée, ne cherchez pas à vous rendormir tout de suite, mais prenez le temps de revenir à la réalité.
Allumez la lumière, buvez un verre d’eau, faites quelques exercices de respiration, le temps que votre pouls et votre état émotionnel reviennent à la normale.
En revanche si d’une nuit sur l’autre, le même cauchemar revient, c’est le signe d’un blocage émotionnel ou qu’un obstacle dans votre vie doit être surmonté.
Votre cerveau cherche probablement à vous montrer la voie.
Il peut alors être bon de chercher à interpréter le sens caché de votre cauchemar.
Focalisez-vous sur ce que vous ressentez plutôt que sur une analyse froide et factuelle, et concentrez-vous sur ce que les images évoquent en vous, spontanément, puis par jeu d’association.
Tâchez d’en discerner la dimension symbolique au-delà du contenu manifeste :
- Rêver que vous vous retrouvez nu en public, par exemple, renvoie assez logiquement à une peur du regard de l’autre, dont il s’agira de comprendre l’origine.
- Rêver que vous perdez vos dents, autre cauchemar très courant, est associé par la majorité des psychologues contemporains à une peur du changement (qui renverrait symboliquement à la chute des dents de lait pendant l’enfance)[7], voire à une angoisse de la mort. L’ancienne interprétation de Freud qui y voyait un sentiment… d’impuissance sexuelle (pour changer !) tend aujourd’hui à être délaissée.
Ce sont là deux exemples faciles à interpréter, mais parfois nos cauchemars sont si bizarroïdes que l’aide d’un professionnel peut s’avérer nécessaire.
(À ce propos, j’ai une surprise pour ceux d’entre vous qui me liront jusqu’au bout !)
Si vos cauchemars deviennent envahissants ou trop fréquents
La majorité de la population fait en moyenne 1 cauchemar par mois, a estimé une étude menée à Hong Kong[8].
Mais environ 5% de la population fait des cauchemars chaque semaine[9]. Une fréquence jugée excessive, dans la mesure où cela peut nuire à la qualité de votre sommeil et à votre bien-être.
Si interpréter votre cauchemar ne suffit pas à vous en défaire et qu’il revient encore et toujours, sachez que plusieurs thérapies montrent de bons résultats :
- l’EMDR, basée sur la désensibilisation et le « retraitement » des perceptions négatives par des mouvements des yeux ;
- la thérapie cognitive dite par répétition d’images mentales ;
- ou encore l’hypnose, qui cherche elle aussi à vous replonger en douceur dans le scénario récurrent de votre cauchemar jusqu’au moment où tout dégénère… et vous incite à imaginer une fin plus positive.
L’importance de l’hygiène de vie
Faire des cauchemars fréquemment peut simplement être le résultat d’un grand nombre de stress accumulés, sans que cela implique toujours la nécessité d’aller creuser dans votre inconscient.
Vous le savez mais je vous le rappelle au passage : vous devez éviter les écrans, les films violents, les excitants et l’activité physique le soir pour profiter d’une nuit sereine.
Certains aliments, à commencer par le fromage et les plats épicés, sont fréquemment accusés de provoquer des cauchemars, sans que cela n’ait jamais été prouvé. Une chose est certaine en revanche : les dîners trop copieux et l’alcool sont à proscrire.
Certains médicaments favorisent aussi la survenue de cauchemars : les bêta-bloquants (prescrits en cas de maladie du cœur ou d’insuffisance cardiaque), ceux contenant de la dopamine ou un précurseur de la dopamine (comme ceux utilisés contre la maladie de Parkinson), ou encore certains antidépresseurs et somnifères (Stilnox ou Zolpidem)…
Certains remèdes homéopathiques simples peuvent aider: je vous recommande Gelsemium, Ignatia, ou Coffea tosta.
Enfin avoir une attitude plus positive au cours de la journée, en vous concentrant sur tout ce qui va bien dans votre vie, vous aidera aussi à accumuler moins d’émotions négatives… et vous n’aurez alors pas besoin de les éliminer la nuit dans vos songes.
Ma surprise pour vous
Mais si vous vous sentez prêt à un travail plus en profondeur pour comprendre les origines cachées de vos souffrances…
Si vous voulez vaincre les démons intérieurs qui hantent vos nuits, j’ai trouvé pour vous un véritable « sage » passé maître dans l’art d’interpréter le langage symbolique du corps et de l’esprit.
Il a mis au point une méthode révolutionnaire pour déraciner les blocages émotionnels à la source.
Dans l’une des vidéos que j’ai tournée avec lui et à laquelle vous allez pouvoir accéder, il va même vous montrer son « rituel du soir » composé de 5 mouvements simples (comme « la douche énergétique »), inspirés de la médecine chinoise, qui vous garantissent une nuit sans cauchemar.
Je ne vous en dis pas plus : si vous voulez le découvrir, je vous invite à cliquer ici.
Un dernier mot : n’hésitez pas à me faire part des cauchemars qui vous hantent ou qui vous ont marqué ou en commentaires de cette lettre.
Je les lirai avec attention, et peut-être pourront-ils aider d’autres personnes à trouver « la clé » de leurs propres cauchemars !
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
Sources :
[1] Malinowski, J. E. (2015). Dreaming and personality: Wake-dream continuity, thought suppression, and the Big Five Inventory. Consciousness and Cognition: An International Journal, 38, 9–15. https://doi.org/10.1016/j.concog.2015.10.004
[2] Malinowski, J. E. (2017). High Thought Suppressors Dream More of Their Negative Waking-Life Experiences Than Low Thought Suppressors. Dreaming. DOI:10.1037/drm0000061 https://www.researchgate.net/publication/320964292_High_Thought_Suppressors_Dream_More_of_Their_Negative_Waking-Life_Experiences_Than_Low_Thought_Suppressors[3] Love, T. (14.01.2020). Nightmares Are Good for You, According to Scientists. https://elemental.medium.com/nightmares-are-good-for-you-according-to-scientists-e22fe3660166
[4] Sterpenich V, Perogamvros L, & Tononi, G (2019). Fear in dreams and in wakefulness: Evidence for day/night affective homeostasis. Wiley Online Library. https://doi.org/10.1002/hbm.24843
[5] Hyde M (15.09.2021). What are the Most Common Nightmares? Amerisleep. https://amerisleep.com/blog/what-are-the-most-common-nightmares/[6] Chapman University (16.10.2018). America’s Top Fear 2018. https://blogs.chapman.edu/wilkinson/2018/10/16/americas-top-fears-2018/
[7] Moulas C. (6.05.2016). La question de la semaine : pourquoi rêve-t-on que l’on perd ses dents ? LCI.fr. https://www.lci.fr/insolite/la-question-de-la-semaine-pourquoi-reve-t-on-que-lon-perd-ses-dents-1510002.html
[8] Li SX, Zhang B, Li AM, & Wing YK. (2010). Prevalence and correlates of frequent nightmares: a community-based 2-phase study. Sleep 33(6):774-780. doi:10.1093/sleep/33.6.774[9] Rek S, Sheaves B, & Freeman D. (2017). Nightmares in the general population: identifying potential causal factors. Soc Psychiatry Psychiatr Epidemiol. 52(9):1123-1133. doi:10.1007/s00127-017-1408-7
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Tenho 75 anos e nunca tive um pesadelo na vida. Tambem não tenho sonhos ou não me lembro deles. Isto tem algum significado?
Très chères balivernes !
Bonsoir Rodolphe,
mon cauchemar récurrent : Je suis poursuivie par 4 personnes qui finissent par m’attraper, m’asseoir sur une chaise, me ligoter, et me vacciner… Ça, c’est le côté « sportif » qui n’est pas franchement un cauchemar ! Le vrai arrive après :
Je revis intensément, dans son intégralité, le choc anaphylactique du 19 Août 2013 qui m’avait fait m’effondrer sur le paillasson de ma voisine. Je vous passe tous les détails horribles et termine ce bref récit par la phrase que je n’oublierai jamais, prononcée par le médecin du SAMU : en parlant de l’infirmière et de l’injection d’adrénaline, il me dit « vous pouvez la remercier, elle vient de vous sauver la vie »
Je pensais pourtant avoir rétrospectivement contrôlé, accepté, et m’être adaptée à cet évènement traumatisant en prêtant une extrême attention à ce que j’ingérais , alimentaire, médicament, hygiène de vie, etc…
Et bien après le harcèlement du Xième appel doucereux d’une médecin de la CPAM qui me promettait : « vous êtes une personne à risques, l’injection se fait donc à l’hôpital, en toute sécurité ; vous serez gardée en observation 1/2 heure après l’injection. VOUS NE RISQUEZ RIEN »…
Mon esprit s’est violemment révolté : « Mais qu’est-ce que vous en savez, vous, que je ne risque rien ? »
Elle a raccroché immédiatement….. Je me suis donc aperçue qu’en appuyant sur la gâchette, les souvenirs traumatiques remontent très facilement.
Je ne crois pas mon cas désespéré, je pense juste que mon corps refuse de toute ses forces l’injection d’une thérapie génique dont les effets aussi bien immédiats qu’à court, moyen et long termes sont loin d’être anodins Merci à Michel Odoul dont les écrits m’ont déjà inspirée mais je ne peux pas suivre cette formation (71 ans, petite retraite) et merci à vous Rodolphe pour tout votre travail de recherches et d’informations.
Bien sincèrement.
Les cauchemars sont forcéments un refoulement du subconscient face à l’adversité rencontré dans notre sphère de vie .
Depuis six mois au moment de mon réveil je vois des films défilés de périodes avant ma naissance . Expl / Je me trouve avec des colons américains , époque 18èmes ? ou encore celle de la belle époque , Mais aussi avec des militaires Allemands de la dernière guerre ect . mes visons ne dures qu’une minute soit en couleur ou en noir et Blanc . Une jeune dame était assise habillé d’une robe munie d’une toque blanche en dentelle . Elle retira sa chaine avec une croix pour me la donner . j’étais éveillé avec les yeux fermés . je pense que je revois mes réincarnations .
Cordialement
Bonjour Rodolphe l’article sur les cauchemars m’ interpelé
Voilà des années que je fais les mêmes cauchemars sans pour autant vraiment comprendre le sens. Je courre dans un hall de gare , je trouve le train dans laquelle je dois embarquer une fois sur le quai je n’arrive pas à embarquer il part sans moi.Autres cauchemars récurrents, je me trouve dans une ville non éclairée entourée de gens louches qui essaie de me faire du mal mais je trouve toujours un moyen de les éviter en courant vers une rue éclairée.Un autre cauchemar, je me trouve dans un endroit avec de belles maisons entour de personnes , des visages bien distincts que dans la réalité je n’ai jamais connus ou rencontrés et pourtant dans mon cauchemar je peux très bien les voir et décrire leurs physiques en me réveillant. Qui sont-t-ils!?
Ces trois cauchemars je les fais très souvent, presque toutes les semaines.J’essaie de trouver un sens à ces cauchemars mais en vain.
À un moment donné je me suis dit , on essaie de me prévenir de quelque chose? Mais, je ne vois pas jusqu’à présent pourquoi je fais ces cauchemars.
Bonjour
et ne pas rêver du tout depuis 30 ans, n’est-ce pas encore pire? a cause de traitements psychiatriques contre-indiqués et incompatibles entre eux!! merci les amis! (primum non nocere?????) Et ne pas se plaindre car ce serait un déni! Merci pour vos réflexions sur ce sujet – cordialement – Madeleine Chevassus
Effectivement, je fais des cauchemars, tous reliés au passé, cela est la cause de la non communication avec mon père surtout, je me bats avec lui et j’ai parfois souhaité sa mort lorsque j’étais jeune, parce qu’il ne représentait que « l’autorité » ce qui après réflexion était normal enfant de l’assistance , né sous x, il n’avait jamais connu de père,
placé dans une ferme plus commis qu’enfant. Mais le plus désagréable était son comportement avec ma mère, non, il ne la battait pas mais monté dans la hiérarchie sociale (en partie grâce à elle qui l’avait fait travailler) il la délaissait et n’était pas gentil du tout. Elle avait eu 6 enfants, j’étais le dernier (1947) elle aussi de l’assistance publique et ayant eu le même cursus, fille de ferme et « esclave » devenue éclusière dans une maison sans chauffage autre que le poêle à bois et charbon .C’était une autre époque, elle née en 1909 lui en 1910, elle disait de lui, mauvais mari mais bon père, ce que j’ai toujours mis en doute.
Les années passant nos relations se sont améliorées mais je ne lui jamais pardonné.
Bonjour, votre lettre me touche beaucoup car je fais des cauchemars toutes les nuits et cela depuis des années
Jai 64 ans et cela ma vidée de mon énergie .
Jai fait toutes les thérapies possible, je dors mieux mais ma montre connecté m’annonce 9 hr 12 min
mise au lit 22:47 reveille 9;01 ( c’est dimanche) Sommeil léger 6hr 30 Min
profond 36 min. ……. Réveil 1 hr 2 min …..Sommeil paradoxal 2hr 6min, C’est a dire je me réveil très fatigué car c’est le sommeil profond qui me manque et les 2 + de cauchemars, me vide d’énergie .
Cela a vraiment gâché ma vie….Dans le développement personnel depuis plusieurs années, jai vue des améliorations de mes bloquages et peurs mais ce nest pas encore ça
Merci pour vos news letters .
Bonjour
D’après certaines études académiques plus de 70% des personnes interrogées disent avoir fait une fois au moins un rêve prémonitoire. Si l’on est certain que ce témoignage n’est pas reconstitué après coup et qu’il survient dans un contexte de très faible probabilité que ces faits soient liés au hasard, alors il ne peut que persuader le rêveur d’être visionnaire. D’un autre côté, 70 à 80% des rêves ont un contenu négatif, et l’immense majorité est oubliée, ou retenue d’une façon suffisamment vague pour que sa trace soit malléable après coup. Il suffit qu’un événement dans la journée fonctionne comme un indice pour en rappeler la trace, et le rêveur aura l’impression d’avoir anticipé l’événement réel, sans imaginer qu’il a oublié des milliers d’autres événements en rêve. De plus, nos rêves baignent dans notre vie quotidienne et en sont totalement imprégnés. Dans ce contexte, il n’est pas totalement surprenant qu’une mère rêve de problèmes concernant ses enfants et que, dans l’ensemble des possibles, certains surviennent réellement……..
A l’avenir, manipulerons-nous tous notre sommeil afin de mieux apprendre ? Beaucoup d’étudiants le font déjà spontanément : ils révisent une leçon importante juste avant de s’endormir. Attention toutefois à ne pas confondre ces découvertes, dont l’efficacité est démontrée, avec l’idée fausse que l’on peut acquérir des compétences nouvelles tout en dormant. Certains charlatans vendent des enregistrements audio sensés de vous faire apprendre une langue étrangère pendant la nuit –l’expérience montre qu’ils n’ont aucun effet. Le cerveau endormi n’apprend pratiquement rien, il ne peut que rejouer ce qu’il a déjà éprouvé.
Cordialement
alessandro pendesini
Bonjour cher monsieur certains de mes cauchemars sont liés à mes vies antérieurs , les autres sont liés à une étape de mon passé , mais depuis j ‘ ai commencé à pardonner , mais ce n ‘ est pas pour autant oublié . Je vous remercie par avance pour votre réponse . Bien à vous . Marie – Victoria – Frédérique Fuzelier .
Votre article Me parait intéressant, que J’ai lu par Hasard,
Mais Je n’ai pas le temps maintenant de M’y pencher, et Vous demanderai de bien vouloir
Me le appeler par une Newsletter par exemple,
Merci
Bonjour! j’ai la chance de faire très rarement des cauchemars qui sont alors généralement liés à des excès lors du diner…mais j’ai découvert qu’une drogue généralement prescrite pour favoriser le sommeil m’en provoque immanquablement…la mélatonine! jusqu’à présent personne ne m’a donné d’explication???
En auriez vous une? Merci d’avance!
Bonjour Rodolphe,
Cette lettre sur les cauchemars m’a fait écho. Je vous explique pourquoi.
Lorsque j’étais jeune, mes parents ont divorcé. A partir de ce moment s’en est suivi une descente aux enfers pour moi. Je faisais le même cauchemar quasiment toutes les nuits, j’avais peur de m’endormir. Dans ce cauchemar, j’étais seule et perdue dans une immense prairie, puis j’y vois une cabane en bois dans les arbres. Lorsque je monte de cette cabane, une espèce de démon avec un visage terrifiant m’y attend. Rien que d’en reparler, j’en ai des frissons…
J’ai fais ce cauchemar pendant des mois entiers. Étant jeune, je ne pouvais pas savoir pourquoi.
Puis, après être allé voir un psychologue (a cause du divorce de mes parents que je vivais mal), ce cauchemar à cessé de venir me hanter la nuit.
Mais aujourd’hui, grâce à vous je comprends pourquoi… c’était donc toutes ces énergies négatives que je n’arrivais pas a digéré en tant qu’enfant…
Merci pour votre lettre Rodolphe. Vous me donnez enfin les réponses à une question que je me pose depuis des années.
J’ai hâte de vous lire à nouveau !
Portez-vous bien également.
Article très intéressant. Qui ne s’est jamais posé de questions sur un rêve ? Il faut savoir se pencher sur son histoire personnelle mais ce n’est pas chose facile. Je ne me souviens pas souvent de mes rêves mais il y en a un dont le souvenir me revient parfois bien qu’il soit très ancien et je cherche toujours son interprétation, même si j’y vois un lien assez fort avec un tournant dans ma vie.
ton article est interessant Rodolphe; reste à savoir où on fixe la limite entre mauvais rêve et cauchemar? Moi personnellement, je fais parti des personnes qui rêvent qu’ils se retrouvent nu en public, puisque c’est un rêve qui est récurrent dans la tête des gens, suivant ta citation. D’ailleurs l’explication que tu donnes sur ce rêve est intéressante. Personnellement, je ne qualifierai pas cela de cauchemar mais plutôt de mauvais rêve… Enfin des rêves qui nous mettent en situation inconfortable et dont on se passerait bien! Et à côté de cela j’ai remarqué que les « bons rêves » ne se reproduisent pratiquement jamais, alors que les rêves – on va dire négatifs à défaut de parler de cauchemars – reviennent régulièrement, et ce sont les mêmes depuis des décennies… Je suis à 4 ans de la soixantaine, donc on va voir, si comme tu le dis, tout cela s’arrête à 60 ans!…