Chers amis,

La musique peut avoir des bienfaits réellement spectaculaires sur votre santé et votre bien-être.

En tout cas une certaine musique.

Pour vous en parler, je vous invite d’abord à me suivre dans la jungle amazonienne.

Un tourne-disque dans la jungle

Les bassins de l’Orénoque et de l’Amazone, en Amérique du sud, sont durant des siècles restés terrae incognitae, motivant de multiples expéditions militaires ou scientifiques.

Certains de ces aventuriers étaient mus par la recherche de l’Eldorado, d’autres par l’un de ces nombreux serpents de mer de la géographie : trouver les sources de l’Orénoque.

La plupart furent des échecs retentissants : la jungle impénétrable et les Indiens hostiles ont littéralement fait disparaître dans la nature hommes et équipage, à l’instar du célèbre Percy Fawcett, dont Hergé s’est inspiré pour son personnage de Ridgewell dans L’Oreille cassée.

D’autres en sont revenus vivants, et ont livré de beaux récits.

C’est le cas d’Alain Gheerbrant, qui en 1949 et 1950, fut l’un des derniers explorateurs à traverser des pans de l’Amazonie réputés infranchissables (la Sierra Parima) et à entrer pacifiquement en contact avec des tribus considérées comme sauvages et cannibales.

L’un des moyens auxquels Gheerbrant eut recours pour nouer le contact avec les Indiens fut un tourne-disque.

Et plus exactement un disque en particulier : une symphonie de Mozart.

« La stupeur les paralysait »

Les premiers Indiens auxquels Gheerbrant fait écouter du Mozart sont les Piaroas, une tribu dont certains membres ont déjà entendu de la musique occidentale, plus précisément « des airs de jazz éraillés » dans les Jukes Box des cafés tropicaux.

Mais voici ce qui se produit lorsque, « au maximum de puissance, Pierre fit démarrer une symphonie de Mozart.
            « Les Indiens se turent tous à la fois. La stupeur les paralysait. On entendit des bruits de pas pressés au-dehors. La natte fermant notre porte se souleva et de nouveaux hommes vinrent silencieusement s’immobiliser auprès des précédents, les visages tendus vers la machine.[1] »

Cet épisode est le point de départ de l’acceptation de la petite équipe ethnographique par la tribu.

On pourrait croire que cet effet de stupeur est dû à la découverte, pour des tribus amazoniennes de la fin des années 1940, de la technologie inouïe du tourne-disque.

Mais non.

Quelques mois plus tard, lorsque Gheerbrant rencontre les redoutables Maquiritares, aux confins du Vénézuela, il leur fait écouter un disque de Louis Armstrong. Et l’effet n’est pas du tout le même : ils y sont indifférents !

Les Indiens Maquiritares, photographiés par Jean Chaffanjon en 1886

Alors il recourt de nouveau à la symphonie de Mozart. Il observe alors un retournement complet de comportement.

Et Gheerbrant de conclure : « Ce fut ainsi que le 10 novembre 1949 Mozart enregistra sa seconde victoire sur la méfiance des Indiens, devant la chute de Tencua, porte de la Sierra Parima[2] ».

Pourquoi Mozart et pas Armstrong ?

Par la suite, Gheerbrant aura plusieurs fois recours à son disque de Mozart pour organiser de vrais moments de communion avec les Indiens de différentes tribus.

Il a certes d’autres disques dans ses caisses ; mais seul Mozart produit cet effet, qu’il décrit ainsi :

« ll y a, dans la musique de Mozart, je ne sais quel charme, au sens le plus fort du mot, je ne sais quel philtre auquel aucun Indien ne reste insensible. Sur eux comme sur nous, ce disque agit comme un émollient, il détend le corps et semble faire respirer l’âme. Il est un oxygène à la fois et le plus doux des réconforts. Il dissipe les craintes les mélancolies, les fatigues de l’isolement, du voyage, de la rude vie que nous menons[3]. »

Depuis (Gheerbrant écrit cela au début des années 1950), l’effet à la fois physique et cognitif produit par la musique de Mozart a été abondamment étudié par la science.

À tel point qu’on a précisément parlé d’« effet Mozart ».

Écouter du Mozart rend-il plus intelligent ?

D’après plusieurs chercheurs, écouter du Mozart rendrait plus intelligent… temporairement.

C’est-à-dire durant le laps de temps qu’on l’écoute.

Tel est « l’effet Mozart », expérimenté scientifiquement pour la première fois par Frances Rauscher, Gordon Shaw et Catherine Ky, et dont les conclusions ont été publiées en 1993 dans Nature[4].

Ces chercheurs en neurosciences, spécialisés dans la cognition, l’apprentissage et la mémoire, ont observé que les 36 participants volontaires avaient de meilleures performances de raisonnement spatial en écoutant du Mozart (je vous dis quelle œuvre un peu plus loin) plutôt qu’en écoutant un programme de relaxation verbale, ou du silence.

Les tâches en question sont très identifiées : il s’agit d’exercices issus du test de QI de Stanford-Binet, mesurant les capacités de raisonnement spatial.

Autrement dit, en écoutant du Mozart, les volontaires avaient sur le moment un QI plus élevé… jusqu’à 15 minutes après la fin du morceau (ce qui donne raison à Sacha Guitry, selon lequel « lorsqu’on vient d’entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore du Mozart » !).

Lors d’une expérience ultérieure, ils confirmèrent ces résultats en testant cette fois un autre type de musique – de la musique répétitive – et une fois encore ils observèrent que le raisonnement spatio-temporel des participants était amélioré par l’écoute de Mozart[5].

Par la suite, d’autres équipes de chercheurs ont remis en question les conclusions de ces études, estimant que « l’effet Mozart » était en réalité dû à un effet d’excitation lié au tempo de la musique – autrement dit, atteignable avec une autre musique[6].

Une méta-analyse, remontant à 2010, à l’inverse, confirme l’effet Mozart, tout en en relativisant l’ampleur : oui, en écoutant une sonate de Mozart, le raisonnement spatial est amélioré, mais pas de façon spectaculaire[7].

Bref, vous l’avez compris, l’effet Mozart fait partie de ces sujets sur lesquels une étude chasse régulièrement l’autre dans la communauté scientifique, au même titre que le café ou le cholestérol !

La musique de Mozart réserve pourtant de vraies surprises.

Qui croire ?

En réalité, le fait que la musique de Mozart fasse l’objet d’un tel débat au sein de la communauté scientifique est déjà, à mes yeux, l’indice qu’il se passe effectivement quelque chose de différent avec elle.

Les chercheurs ne s’écharpent pas au sujet d’un « effet Beethoven », d’un « effet Beatles » ou d’un « effet Madonna », et vous l’avez vu avec Gheerbrant en Amazonie : l’effet de la musique de Mozart sur les Indiens, qui n’en connaissaient rien avant qu’il ne sorte son tourne-disque, était proprement unique.

Il semble donc qu’il y ait bien une singularité de la musique de Mozart, et que cette singularité, par-dessus le marché, ait un effet guérisseur.

Oui, guérisseur.

Le Dr Alfred Tomatis publia, il y a trente ans, Pourquoi Mozart ?[8] Médecin ORL, il raconte dans ce livre son approche thérapeutique, la « méthode Tomatis ».

Recourant à la musique de Mozart, il guérit tout d’abord des patients chanteurs d’opéra, puis des patients atteints de problèmes de lecture, de dyslexie, de dépression, de schizophrénie sévère, et même des cas d’autisme… en s’appuyant sur Mozart.

Pourquoi Mozart, et une fois encore pas Beethoven, ou une autre musique ? C’est l’objet du livre.

« J’ai bien sûr expérimenté tout ce qui acoustiquement peut être enregistré : bruits, messages musicaux, classiques ou modernes, traditionnels ou contemporains. J’ai également tenté d’intégrer des musi­ques venant d’autres continents, notamment celles de l’Extrême-Orient, de l’Inde, de l’Afrique. Les résultats concernant les effets de la musique sur le corps et le psychisme n’ont jamais atteint, sur le plan de la dynamisation, ce que nous apporte Mozart.[9] »

Du vivant de Tomatis (il est décédé en 2001), son approche a été contestée, jusqu’à le faire radier de l’Ordre des médecins, décidément allergique à tout ce qui s’écarte de la doxa pharmaceutique.

Mais des recherches récentes lui donnent au contraire spectaculairement raison, démontrant l’effet thérapeutique de la musique de Mozart.

Mozart médecin

Les applications thérapeutiques de la musique de Mozart sont aussi diverses, étonnantes… que prouvées scientifiquement.

Une étude menée au Japon par le Dr Hajime Kimata en 2003 montre qu’après avoir écouté du Mozart, les patients allergiques au latex réagissaient moins fortement à l’allergène. Afin de vérifier si l’effet fonctionnait avec n’importe quel compositeur de musique classique, il a ensuite fait écouter du Beethoven : la production d’IgE n’a pas diminué avec lui[10].

Les effets thérapeutiques de la « Mozarthérapie » sont nombreux. Écouter du Mozart améliore la fonction parasympathique, augmente la variabilité de la fréquence cardiaque, qui joue sur le nerf vague : en 2016, des scientifiques ont ainsi mesuré l’effet de Mozart sur le cœur.

Ils ont rassemblé 120 personnes : 60 étaient privées de musique, tandis que les 60 autres écoutaient du Mozart, du Strauss ou… Abba, le groupe suédois disco. Les mesures prises avant et après la séance d’écoute ont montré que les compositeurs classiques réduisaient la pression artérielle et abaissaient le rythme cardiaque, contrairement à la musique pop[11].

On pourrait avoir l’impression que Strauss et Mozart ont le même effet bénéfique pour le cœur, contrairement à Abba, qui n’en a aucun. En réalité, des deux compositeurs classiques c’est bel et bien Mozart qui a l’effet le plus spectaculaire.

La Mozarthérapie contre l’épilepsie et Parkinson

En 2014, une étude a mis en avant une diminution des crises d’épilepsie chez les enfants qui écoutent la Sonate pour deux pianos en ré majeur (la même que dans l’étude de 1993)[12].

Résultats appuyés par une étude menée cinq ans plus tard sur… des souris épileptiques !

Des chercheurs de l’Utah ont en effet découvert que la musique de Mozart permet de rallonger l’espérance de vie des souris épileptiques, et renforce les effets des traitements (l’inflammation était réduite de 93 % chez les souris suivant la musicothérapie, contre 73 % chez les autres).

À la fin de leur étude, plus de 80 % des souris épileptiques exposées à une playlist spécifique de Mozart étaient encore en vie, contre seulement 50 % des souris non exposées. Des résultats « inattendus » et « fascinants » d’après les auteurs de l’étude, et prometteurs si on les appliquait chez les humains[13].

En 2016, une étude pilote observait une amélioration notable des tremblements chez des patients de la maladie de Parkinson – toujours grâce à la même sonate de Mozart[14].

À l’heure actuelle, la musicothérapie, et en particulier Mozart, a démontré ses bienfaits pour lutter contre les désordres cardiovasculaires, les douleurs du cancer, l’épilepsie, la dépression et la démence[15].

Coïncidence ou réalité biologique ?

Selon certains scientifiques, cet « effet Mozart » serait dû à un biais : le fait que l’auditeur apprécie cette musique. Au fond, le même effet pourrait être atteint avec n’importe quelle musique appréciée par les patients ou les participants aux études.

L’argument paraît logique mais il ne me convainc pas : l’effet produit par la symphonie de Mozart sur les tribus d’Amazonie n’était en aucun cas conditionné par le « goût » préexistant des Indiens pour Mozart !

Et que dire des souris épileptiques qui survivent mieux lorsqu’on leur passe du Mozart ?!

Non, il semble bien qu’il existe réellement un « effet Mozart », indépendamment de notre goût ou non pour l’œuvre du compositeur autrichien.

Les scientifiques l’expliquent de différentes manières : selon les chercheurs ayant constaté son effet sur les enfants épileptiques, la musique de Mozart possèderait des propriétés particulières qui agissent sur les ondes électriques cérébrales.

Selon d’autres, c’est le degré de périodicité supérieur à la moyenne de plusieurs de ses œuvres ainsi que les vibrations de sa musique qui expliqueraient cet effet.

La « preuve » déterminante de l’effet Mozart et, peut-être, la clé de son explication, sont à chercher ailleurs : dans… le traitement des eaux usées, les prés et les plantes !

Mozart, meilleur ami des bactéries, des laitiers et des vignerons

En 2011, une nouvelle assez cocasse a fait le tour du monde : les bactéries utilisées dans une station d’épuration allemande, dans le Brandebourg, digéraient mieux et plus vite les eaux usées lorsque de la musique de Mozart était diffusée[16] !

Cette info insolite en corrobore une autre, dont vous avez forcément entendu parler : le fait que les vaches produisent plus de lait lorsqu’on leur joue du Mozart.

Vérifié empiriquement par plusieurs éleveurs jusqu’en Roumanie (et apparemment les vaches roumaines apprécient également Bach[17]), l’effet Mozart a même conduit certains paysans à faire appel à des solistes pour qu’ils interprètent des concertos à leurs bovins[18] !

La musique de Mozart aurait un effet direct sur la prolactine, la protéine qui incite les mammifères à sécréter du lait.

Depuis près d’un demi-siècle, le mathématicien et physicien des particules Joël Sternheimer étudie les ondes, la génétique et la musique ; d’après lui, il est possible d’influencer le taux de production de protéines des organismes vivants par des suites de notes.

Comment est-ce possible ?

La musique moléculaire

C’est plus simple qu’il n’y paraît : une protéine est une chaîne d’acides aminés, qui ressemble en quelque sorte à un collier dont les perles viennent les unes après les autres… ou à une partition, avec son enchaînement de notes !

Et, très précisément, loin d’être chaotique, cette succession est construite comme une mélodie.

Et en rejouant les mélodies de certaines de leurs protéines à des organismes vivants, il est parvenu à favoriser chez eux la synthèse de la protéine correspondante.

Joël Sternheimer a appliqué cette théorie, qu’il appelle la « protéodie », à la vigne : dès 2014, il a ainsi réduit la mortalité des vignes de château Pape-Clément, un grand cru classé de Graves, due à l’Esca, un champignon contre lequel il n’existe pas de remède.

Le vignoble girondin a constaté une baisse de 80% de la mortalité de ses pieds de vigne par rapport aux trois années précédentes[19] !

Pour en revenir à nos vaches, Sternheimer a observé que la « séquence moléculaire mélodique » de la prolactine ressemblait effectivement à du Mozart !

Ainsi, cette musique s’adresserait littéralement, et positivement, aux tréfonds de notre être : si elle aide les vaches à produire plus de lait, elle favorise, chez nous, la guérison de certaines facultés cérébrales, améliore notre raisonnement spatio-temporel, notre humeur.

Votre playlist Mozart

Les thèses de Sternheimer sont, comme celles de Tomatis, controversées au sein de la communauté scientifique.

Elles fonctionnent empiriquement sur les vaches, les chanteurs d’opéra, les patients épileptiques et parkinsoniens, mais tout cela n’est pas « suffisamment prouvé » pour beaucoup de scientifiques…

Je vous laisse vous faire votre idée ; et pour cela, je partage avec vous la « playlist » de cette lettre consacrée à la Mozarthérapie :

Symphonie n°26 en mi-bémol majeur, KV 184 : c’est la symphonie diffusée par Alain Gheerbrant aux Indiens d’Amazonie sur son tourne-disque.

Sonate pour deux pianos en ré majeur, KV448 : il s’agit de la sonate employée notamment pour les besoins des études consacrées au raisonnement spatio-temporel, à Parkinson et à l’épilepsie.

Symphonie n°40 en sol mineur, KV 550 : l’œuvre qui a donné de meilleurs résultats pour la santé du cœur, face à Strauss et Abba.

La Flûte enchantée : l’opéra qui a stimulé les bactéries de la station d’épuration allemande.

Concerto pour violon en sol majeur : l’une des œuvres interprétées en 2016 par Marie-Lise Peyrache pour stimuler la lactation de vaches bretonnes

Sonate pour piano n°23, K488 : là, c’est juste moi qui la trouve sublime, en particulier l’adagio.

Essayez, et vous m’en direz des nouvelles !

Et si vous recourez déjà à Mozart pour vous soigner ou simplement vous détendre, n’hésitez pas à partager vos œuvres favorites en commentaire. Mozart, ou d’autres musiques, d’ailleurs !

Portez-vous bien,

Rodolphe


[1] A. Gheerbrant, L’Expédition Orénoque-Amazone, Paris, Gallimard, 1952 ; éd. Folio, 1973, p.118

[2] Ibid., p.196

[3] Ibid., p.350

[4] Rauscher, F., Shaw, G. & Ky, C. “Music and spatial task performance”. Nature 365, 611
(1993). https://doi.org/10.1038/365611a0

[5] Frances H. Rauscher, et al. “Listening to Mozart enhances spatial-temporal reasoning:
towards a neurophysiological basis”, Neuroscience Letters, Volume 185, Issue 1, 1995,
Pages 44-47, ISSN 0304-3940,
https://doi.org/10.1016/0304-3940(94)11221-4.

[6] Gabriela Husain, et al. “Effects of Musical Tempo and Mode on Arousal, Mood, and
Spatial Abilities”. Music Perception, 1 December 2002; 20 (2): 151–171. doi:
https://doi.org/10.1525/mp.2002.20.2.151

[7] Jakob Pietschnig, et al. “Mozart effect–Shmozart effect: A meta-analysis”, Intelligence,
Volume 38, Issue 3, 2010, Pages 314-323, ISSN 0160-2896,
https://doi.org/10.1016/j.intell.2010.03.001

[8] Tomatis, Pourquoi Mozart ?, Le livre de poche, 199

[9] « Pourquoi utiliser la musique de Mozart ? », https://centre-tomatis-geneve.ch

[10] Hajime Kimata MD, PhD « Listening to Mozart Reduces Allergic Skin Wheal Responses
and in Vitro Allergen-specific IgE Production in Atopic Dermatitis Patients with Latex
Allergy », Behavioral Medicine, 2003, 29:1, 15-19, DOI: 10.1080/08964280309596170

[11] Hans-Joachim Trappe, “The Cardiovascular Effect of Musical Genres. A Randomized
Controlled Study on the Effect of Compositions by W. A. Mozart, J. Strauss, and ABBA”.
Dtsch Arztebl Int. 2016 May; 113(20): 347–352

[12] Lin, Lee, Wei, Mok, Yang, « Mozart K.448 listening decreased seizure recurrence and epileptiform discharges in children with first unprovoked seizures: a randomized controlled study », BMC Complement Altern Med., 2014.

[13] Cameron S., et al., « Music-Enhanced Analgesia and Antiseizure Activities in Animal Models of Pain and Epilepsy : Toward Preclinical Studies Supporting Development of Digital Therapeutics and Their Combinations With Pharmaceutical Drugs », Front Neurol. 2019, published online 2019 Mar 27

[14] A. Shoeybi, N. Olfati. “The effect of Mozart piano sonata on Parkinsonian tremor, rigidity
and bradykinesia [abstract]”. Mov Disord. 2016; 31 (suppl 2).

[15] Pauwels EK, et al. «Mozart, music and medicine». Med Princ Pract.
2014;23(5):403-12. doi: 10.1159/000364873. Epub 2014 Jul 19. PMID:
25060169; PMCID:
PMC5586918

[16] “INSOLITE. Mozart stimule les microbes », Courrier International, 2 novembre 2011

[17] “Grâce à Bach et Mozart, ses vaches produisent plus de lait”, www.lavenir.net, 10 juillet
2015

[18] “Saint-Malo. Mozart influence-t-il la lactation des vaches?”, Ouest-France, 28 décembre
2016

[19] “Grâce aux protéodies, les vaches sont fans de Mozart”, www.parismatch.com, 29 mars
2016