Chers amis
J’aborde aujourd’hui le sujet très sensible de l’interprétation de la proportion entre vaccinés et non-vaccinés dans les hospitalisations Covid.
C’est un sujet important et, bien que compliqué, il me paraît impératif que nous nous y attardions ensemble, vous et moi.
Suite à mes dernières lettres consacrées à la situation sanitaire, vous êtes quelques-uns à m’écrire, en substance : « oui, mais on voit malgré tout que seuls les vaccins protègent des formes graves car il y a proportionnellement moins de vaccinés en soins intensifs. »
Pierre, par exemple, m’a écrit ce commentaire mercredi :
« Les statistiques des admissions en réanimation montrent clairement que les non vaccinés sont majoritaires. Et citer des chiffres inverses sans rentrer dans le détail qui montrent qu’il s’agit de chiffres bruts sans préciser les proportions est encore une fois une tromperie pour ceux qui ne possèdent pas ces analyses. »
Pierre, vous avez raison : si l’on compare les « populations » de vaccinés et de non-vaccinés de la population totale, les non-vaccinés sont proportionnellement davantage représentés en soins intensifs que les vaccinés.
Je vais revenir plus précisément sur les chiffres dans un instant, graphiques à l’appui.
Et je vais m’efforcer de vous expliquer pourquoi, si les mathématiques semblent vous donner raison… la science et l’épidémiologie nous disent que nous faisons une erreur historique avec la politique vaccinale en cours.
Mon explication tient en trois étapes.
C’est un peu technique, mais de grâce, lisez-moi jusqu’au bout.
Étape n°1 : comment lire la progression des hospitalisations des « vaccinés » en France ?
Comme vous le savez, les chiffres des hospitalisations et du « statut vaccinal » de chaque patient sont publics, et disponibles en France sur le site de la DREES[1].
En revanche, ces données sont livrées brutes, et ne sont guère lisibles par les néophytes.
Thibaut Masco, que je remercie encore au passage de me laisser utiliser ses travaux, s’est justement attelé à la tâche titanesque de rendre lisibles ces chiffres[2].
Voici pour commencer les données des hospitalisations pour cause de covid-19 :
Comment lire ce graphique, et les deux suivants ?
Chaque bâton représente une semaine : les données commencent à la semaine 22, c’est-à-dire à celle du 31 mai 2021. La dernière semaine pour laquelle nous avons des données complètes est la semaine 45, soit celle du 8 novembre dernier.
Les « non-vaccinés » sont en bleu foncé. Toutes les autres couleurs indiquent des patients vaccinés, mais représentés différemment selon le nombre d’injections et la date de leur dernière injection.
Ce qui saute immédiatement aux yeux, c’est la progression nette des hospitalisations et des décès des « vaccinés » en 6 mois, au point de dépasser, il y a un mois, ceux des non-vaccinés.
Depuis un mois, donc, moins de 45 % seulement des hospitalisations pour Covid concernent des patients non-vaccinés.
Autrement dit : plus de la moitié des hospitalisés sont vaccinés.
Cette proportion et cette progression se retrouvent pour les entrées en soins critiques, avec un léger décalage dans le temps (ce qui est normal puisque l’hospitalisation précède dans la plupart des cas l’admission en soins intensifs) :
Mais aussi pour les décès attribués au Covid :
On peut retourner les chiffres dans tous les sens, ils sont clairs : peu à peu les patients vaccinés deviennent majoritaires parmi les victimes de formes graves du Covid.
Cette progression suit de très près, en réalité, la courbe de la campagne de vaccination en France. Début juin, Emmanuel Macron n’avait pas fait sa fameuse annonce du 13 juillet et la vaccination de masse n’avait pas atteint les proportions homériques d’aujourd’hui.
Il est donc tout à fait logique de retrouver de plus en plus de vaccinés parmi les hospitalisés et les morts du Covid, tout simplement parce qu’ils sont de plus en plus nombreux en France.
Première conclusion, donc : en valeur absolue, il y a plus de personnes vaccinées aujourd’hui à souffrir de formes graves du Covid, que de personnes non-vaccinées.
Et, quoi qu’on en dise, ces hospitalisations et ces morts nous enseignent que le vaccin a échoué à protéger ces patients des formes graves.
Étape n°2 : comment comprendre que les non-vaccinés, représentant 25% de la population française, représentent encore plus de 40% des formes graves ?
En ce début décembre, plus des trois quarts de la population française est considérée comme ayant un « schéma vaccinal complet »[3].
Mais les patients vaccinés en soins intensifs ne sont pas à 75% ! Ils sont actuellement un peu moins de 60%.
C’est le fameux argument « à population égale ».
Et c’est vrai : « à population égale », il y a proportionnellement plus de patients non-vaccinés victimes de formes graves du Covid, que de patients vaccinés.
Aussi, je vous l’accorde, c’est notre deuxième conclusion : en valeur relative, la population non-vaccinée reste plus exposée à des formes graves que la population vaccinée.
Mais si nous entrons dans le domaine du « relatif » et de la « proportion » comme le font celles et ceux qui brandissent immanquablement cet argument, que voyons-nous ?
Nous voyons que nous prenons le problème à l’envers : nous accusons les non-vaccinés d’être responsables de la saturation des hôpitaux parce qu’ils ne sont pas vaccinés… au lieu d’interroger le taux d’efficacité des vaccins à protéger les vaccinés des formes graves !!!
Autrement dit : si les vaccins à ARN messager avaient l’efficacité qu’ils prétendent avoir – et je parle ici uniquement de leur effet protecteur contre les formes graves, même pas de leur efficacité concernant la contamination et la propagation, car j’y reviendrai – la proportion de vaccinés à l’hôpital devrait rester basse et minoritaire… et ne pas participer à la hausse en valeur absolue des hospitalisations.
Vous me suivez ?
Or, ce n’est pas le cas.
À la question : ces vaccins arrivent-ils à protéger des formes graves ? Je réponds donc : oui, c’est vrai.
Mais à la question : cette protection est-elle suffisante ? Je réponds : non, de toute évidence.
Mais une fois que nous avons dit cela, nous n’avons traité qu’une partie du problème.
Car, je vous le rappelle, la « protection des formes graves » n’est qu’une dimension par laquelle on peut juger de l’efficacité vaccinale.
Et c’est là, à mon sens, que la logique de la lutte du « tout-vaccinal » s’effondre.
Étape n°3 : étudions le « coût » de cette efficacité relative
Un vaccin classique, bien conçu, reçoit normalement son autorisation de mise sur le marché parce qu’il remplit plusieurs critères :
- Il empêche la personne vaccinée de contracter une maladie s’il celle-ci est exposée au virus provoquant cette maladie ;
- Empêchant la contamination des individus, il limite donc la propagation du virus dans la population ;
- Si malgré tout, la personne vaccinée contracte la maladie, elle en développe une forme plus légère ;
- Le bénéfice de cette protection est supérieur au risque inhérent du produit vaccinal lui-même.
Sous le rapport des critères 1 et 2, les vaccins anti-Covid sont un échec cuisant. La cinquième vague qui sévit actuellement démontre que ces produits n’ont ni empêché Delta de circuler, ni empêché de nombreux vaccinés de développer des formes moyennes à sévères du Covid.
Pire, le pass sanitaire a probablement aggravé la situation en faisant se côtoyer étroitement :
- d’une part des personnes vaccinées, possiblement porteuses du virus et donc contaminantes,
- et d’autre part des personnes non-vaccinées dont on était sûr qu’elles n’étaient pas porteuses du virus puisqu’elles ont dû effectuer un test pour bénéficier du pass.
Le critère n°3 est « a priori » rempli, bien que nous ayons vu, au cours des deux étapes précédentes, que cette protection est lacunaire.
Nous en arrivons au problème spécifique de ces vaccins… que nous n’avions jamais rencontré avec aucun autre vaccin.
Et qui est celui, en plus de l’efficacité très partielle du vaccin, de l’efficacité temporaire.
Je vous en ai parlé dans une précédente lettre : quand vous étiez petit, votre médecin vous vaccinait une fois, effectuait une dose de rappel X temps plus tard, et vous aviez des anticorps à vie.
La « 3ème dose » existe dans des cas très particuliers, mais elle est rare. Et plutôt 10 ans après la dernière dose…
Dans le cas des vaccins anti-Covid, elle est systématique 6 mois maximum après la précédente. Pourquoi ?
Parce que ces vaccins ne confèrent une protection jugée « optimale » (et nous avons vu que cette protection est en réalité très lacunaire) qu’à coups de doses « booster » répétées.
Cette faible efficacité tient à mon avis à deux raisons simples :
- la précipitation de la création de ces vaccins et le manque de recul sur la technologie à ARN messager utilisée ;
- le fait que ces vaccins aient nécessairement un train de retard sur les variants : le virus évolue plus vite que la recherche, et ses mutations sont elles-mêmes accélérées par cette pression vaccinale.
Cette immunité partielle et vite périssable des vaccins, qui nécessitent de sempiternelles doses de rappels, est du jamais vu dans l’histoire de l’épidémiologie.
Ainsi, le vaccin anti-Covid de Pfizer/BioNTech pourrait, selon un communiqué de l’industriel, être efficace contre Omicron… après trois doses (et non deux comme c’était jusqu’ici le cas)[4].
La campagne « 3ème dose » est par ailleurs à peine entamée que Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, a d’ores et déjà annoncé devant la Commission des affaires sociales du Sénat qu’une injection de « 4ème dose » serait probable « à un moment donné »[5].
Le plus beau, c’est que cette faiblesse intrinsèque de la protection immunitaire apportée par ces vaccins fait évidemment les affaires de leurs concepteurs : en septembre dernier, le patron de Moderna a déclaré travailler sur un modèle de vaccins avec des mises à jour annuelles « comme un Iphone[6] » !
Cela m’avait fait rire, à l’époque… mais nous y arrivons : il est tout à fait vraisemblable que si l’on continue à effrayer la population avec le SARS-CoV-2, toute « mise à jour » de vaccin motivée par chaque nouveau variant sera présentée comme nécessaire… et déclarée obligatoire pour conserver le bénéfice du pass sanitaire.
Conclusion n°3 : l’immunité relative des vaccins se fait au prix d’une escalade insensée et jamais vue en termes de quantité et de régularité des injections.
Conclusion générale : on nous vend des béquilles à vie, obligatoires… et dangereuses
Résumons-nous.
Les vaccins actuellement employés n’empêchent ni d’attraper la maladie, ni le virus de circuler.
Leur seul « bénéfice » affiché : empêcher de développer des formes graves du Covid-19.
Mais cette efficacité est :
- très partielle (d’où le fait que plus de la moitié des formes graves sont malgré tout contractées par des patients vaccinés) ;
- conditionnée à des doses de rappel tous les 6 mois.
Notre société est donc lancée dans une course en avant visant à maintenir une immunité vaccinale fragile, et limitée dans le temps.
Tout se passe comme si, ayant une jambe cassée, on nous demandait de marcher ad vitam avec des béquilles, plutôt que d’aider notre organisme à réparer la fracture puis à se rééduquer.
Mais ce n’est pas tout.
Si vous avez bien suivi mon raisonnement plus haut, vous avez dû remarquer qu’il restait un quatrième critère de l’efficacité d’un vaccin en suspens : c’est celui de la balance bénéfice-risques.
Ces « béquilles » immunitaires que l’on est en train de nous imposer, et qui seront remplacées tous les 6 mois, n’ont pas seulement pour défaut de nous empêcher d’éduquer notre système immunitaire naturel afin qu’il développe des anticorps naturels : elles augmentent considérablement notre risque de trébucher.
Autrement dit, de développer d’autres problèmes de santé.
Or ces problèmes de santé, ils sont désormais identifiés et (en partie) répertoriés.
En France, c’est l’ANSM qui s’occupe de ce travail de pharmacovigilance, et plus de 115 000 cas ont été recensés au 25 novembre, dont un quart sont graves[7] :
Je rappelle qu’il s’agit là des cas officiellement recensés, et que (je ne m’en cache pas, c’est mon opinion) ces chiffres sont vraisemblablement en-dessous de la vérité.
Nous savons par ailleurs que les cas de maladies cardiaques inflammatoires (myocardites et péricardites) ont bondi depuis moins d’un an, pour atteindre des niveaux inouïs. Là encore, je partagerai bientôt avec vous le remarquable travail d’enquête de Thibaut Masco.
À présent, je vous invite à multiplier toutes ces incidences d’effets secondaires par nombre de doses et par an si, comme nous en prenons la direction, une dose de rappel tous les 6 mois est imposée à l’ensemble de la population.
C’est glaçant, n’est-ce pas ?
Au final, la politique du « tout-vaccinal » :
- n’empêche pas les vaccinés d’attraper le virus ;
- n’empêche pas le virus de circuler ;
- n’empêche pas le virus de muter (au contraire) ;
- n’empêche que partiellement les vaccinés de développer des formes graves ;
- nous fait baisser la garde sous le rapport de l’immunité naturelle ;
- bloque la recherche pour des traitements adaptés aux formes de covid graves ;
- démultiplie les occurrences d’effets secondaires dans la population vaccinée.
Pour finir, je réponds à Pierre, et à celles et ceux qui me reprochent de ne pas remettre « en perspective » les chiffres de la répartition vaccinés/non-vaccinés des hospitalisations pour cause de Covid.
La perspective, elle est là.
Il s’agit de prendre acte de la protection non seulement incomplète mais dramatiquement temporaire de ces vaccins, et de questionner cette faible efficacité sous le rapport :
- de son coût humain (les effets secondaires, les morts),
- de son coût sanitaire (explosion des dépressions, circulation persistante du virus, accélération de ses mutations),
- de son coût social (l’inquiétante polarisation de notre société) ;
- de son coût économique (les milliards distribués aux labos qui développent ces vaccins – milliards qui sont, évidemment, de l’argent public, donc notre argent).
Persister de façon obstinée dans cette vaccination de masse en pleine épidémie en vaut-il la chandelle ?
Je vous laisse me répondre.
Portez-vous bien,
Rodolphe
Sources :
[1] République française, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques. https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/
[2] Pour obtenir les rapports de la Lettre « Santé non censurée », vous pouvez vous inscrire à cette lettre en cliquant ici
[3] Manon C (01.12.2021). Vaccination covid : 77,5% des français primo-vaccinés, 10,3% ont reçu la dose de rappel. Sortir à Paris. https://www.sortiraparis.com/actualites/coronavirus/articles/257532-vaccination-covid-77-5-des-francais-primo-vaccines-10-3-ont-recu-la-dose-de-rappel
[4] France24 (08.12.2021). Pfizer-BioNTech assure que son vaccin est « efficace » contre Omicron après trois doses. https://www.france24.com/fr/sant%C3%A9/20211208-pfizer-biontech-assure-que-son-vaccin-est-efficace-contre-omicron-apr%C3%A8s-trois-doses
[5] La rédaction avec AFP (08.12.2021). Covid-19 : ce qu’il faut retenir de la journée de mercredi. DNA.fr https://www.dna.fr/sante/2021/12/08/covid-19-rien-n-indique-qu-omicron-provoque-des-formes-plus-severes-selon-l-oms
[6] L’Indépendant. (23.09.2021). Covid-19 – Le patron de Moderna veut proposer des vaccins avec des mises à jour annuelles « comme un Iphone ». https://www.lindependant.fr/2021/09/23/covid-19-le-patron-de-moderna-veut-proposer-des-vaccins-avec-des-mises-a-jour-annuelles-comme-un-iphone-9808199.php
[7] ANSM, Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé. (03.12.2021). Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la Covid-19 – Période du 12/11/2021 au 25/11/2021. https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-la-covid-19-periode-du-12-11-2021-au-25-11-2021
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
On peut regretter que vous n’abordiez pas les aspects le plus importants :
1) La définition d’un patient « vacciné ». Sauf erreur, un patient n’est officiellement considéré comme tel que 15 à 18 jours après injection (selon les pays). Autrement dit, les patients victimes de covid grave dans les 2 semaines suivant injection seraient répertoriés comme « non vaccinés ». Et cela change tout !
2) Autre problème : il faudrait préciser si les hospitalisés le sont réellement pour covid ou pour d’autres causes, incluant les effets indésirables (parfois graves) de l’injection. Sans quoi, toute cette bataille de chiffres est complètement biaisée…
3) … D’autant plus que le fait qu’on classe systématiquement comme une entrée « covid » tout patient avec PCR positif (de plus en plus nombreux, au fur et à mesure que les variants circulent et que la majeure partie de la population se trouve avoir été en contact avec eux) déforme encore davantage la réalité.
Monsieur, ma mère a de multiples comorbidites : obésité, tension, apnée du sommeil. Étant une lectrice de votre newsletter elle refuse de se faire vacciner. Nous sommes très inquiets. Qu’en pensez vous ?
Bonjour Rodolphe,
Juste un mot concernant votre invitation à LCI le 18/12.
J’admire votre courage d’avoir accepté cette invitation, seul contre tous. Mais j’ai senti que c’était un véritable traquenard, ils ont manifestement bien choisi les personnes qui avait à cœur de discréditer la pétition sans bien sûr n’avoir aucun argument valable. Ils avaient même prévu de diffuser la vidéo où on voit le type faisant de la mauvaise propagande en suppliant les gens de se vacciner. Comme cette chaine est à grande écoute, je crains le pire, les gens sont beaucoup trop influençables.
Gardons l’espoir.
Bien cordialement
Claude Chevallier (lecteur d’ABE)
Tout d’abord félicitation pour ce que vous avez le courage d’expliquer, et qui résume entièrement toute ma pensée sur la gestion de cette Pandémie! Je suis un modeste retraité qui n’a qu’un CEP comme niveau d’études et qui était au déjà travail à 14 ans! La majorité des gens sont avides de chiffres, tout le monde sait qu’on peut faire dire ce qu’on veut à ces derniers, mais sans eux et avec un minimum de logique il faut être aveugle pour ne pas voir ce qui se passe et surtout le désastre des résultats obtenus après plus d’un an d’une gestion sensée nous protéger tous de ce Covid-19! Je ne suis pas un anti vaccin, j’ai eu tous ceux de l’enfance et en plus ceux pour l’Afrique du Nord car mes 20 ans c’était la guerre d’Algérie, et comme vous le dites très bien ceux-ci étaient bien plus performants que celui qu’on nous impose aujourd’hui, arrivé déjà à 3 doses nécessaires en 9 mois! Jusqu’où va-t-on aller dans ce délire..??? Pourquoi n’utilisent-on pas un vaccin à technique classique et éprouvée, qui existe déjà et de plus est Français (je parle du vaccin Valneva à virus désactivé)….??? A mon avis il aurait été bien plus prudent d’offrir plusieurs solutions différentes, plutôt que de tout miser (contre l’avis de nombreux scientifiques, d’ailleurs…!!!) sur un seul vaccin expérimental qui, de plus, n’a pas satisfait à tout ce qui était nécessaire pour sa validation et son utilisation à aussi grande échelle….!!!! J’ai bien peur que tout ceci, nous allons le payer très cher….!!!!
En tous cas bravo pour le courage de toutes vos explications logiques, claires, et nettes!
Persistez, car de plus en plus de personnes sont avec vous et commencent enfin à ouvrir les yeux sans se laisser influencer par ces fameux chiffres (principal sujet de bien trop de Médias…!!!)!
M. Baquet, vous commettez l’erreur de ne pas tenir compte des classes d’âge. Et il est très important d’en tenir compte ici. En effet, les jeunes sont à la fois peu vaccinés et peu victimes de la maladie, et ces deux faits se conjuguent pour vous faire sous-estimer l’efficacité du vaccin. Par exemple, faisons grossièrement 2 catégories : les majeurs et les mineurs. Les majeurs français sont vaccinés à plus de 90%, estimation basse (https://covidtracker.fr/vaccintracker/) et les hospitalisés ne sont pratiquement que des majeurs. Le fait qu’en soins critiques, il y ait 50% de vaccinés et 50% de non vaccinés, prouve qu’un majeur vacciné a 9 fois moins de chances d’aller en soins critiques qu’un majeur non vacciné. On peut affiner ces conclusions en regardant ce qui se passe sur des classes d’âge plus ciblées.
Bonjour Rodolphe,
Concernant les effets secondaires, j’ai fait un tableau excel à partir des données d’eudravigilance, organisme qui compile tous les cas rapportés dans l’espace économique européen. Au 1er décembre, il y avait plus d’un million de cas pour les 4 vaccins contre le covid. J’ai voulu comparer avec les cas d’effets secondaires rapportés pour les vaccins contre la grippe. Pour la même période, il y avait un peu plus de 5000 cas pour les 3 types de vaccins contre la grippe, soit 200 fois moins que pour ceux contre le covid. Bien sûr, les vaccins anti-covid ont été administrés à énormément de personnes (à peu près 325 millions au 1er décembre 2021) contre environ 5 fois moins pour les vaccins contre la grippe (pour ces derniers mon estimation est « à la louche », je l’avoue). Il reste donc, à population vaccinée égale, 40 fois plus d’effets secondaires rapportés par eudravigilance pour les vaccins covid que pour ceux de la grippe. C’est une donnée qui me semble intéressante à creuser. Je peux vous envoyer le tableau si cela vous intéresse.
Un avis d’un spécialiste sur l’injection d’ARN messagers, qui ne sont pas des vaccins.
Apparemment on ne ferait pas mieux pour créer de virus aux gènes recombinés.
Très clair.
https://rumble.com/vrad99-lsp-avec-le-dr-christian-vlot-variants-recombinaisons-les-risques-de-la-vac.html
soit vous ne maitrisez comme la majorite des francais les statistiques soit vous maitrisez et c est pire vous induisez ceux qui ne maitrisent pas en manipulant les chiffres . alors pour info dernier chiffre de rentree en rea taux (seul donnee valable car comparable) de 179 pour les non vaccines et 12 pour les vaccines .
idem quand sur un autre sujet vous parlez des 2% d hospitalisation en disant que ce n est rien . vous n expliquez pas ce que recouvre les 100% d hospitalisation qui pour la tres grande majorite sont soit de la psychiatrie (car les sejours sont tres long voir permanent) soit les reeducations qui sont aussi tres longue soit encore les hospitalisations a domicile la aussi tres longues comparees aux hospitalisations en hopital qui ne representent qu un sejour en moyenne de 5 jours . l annee precedante les rea representait moins de 1% des hospitalisations donc 2% c est plus du double surtout en sachant qu en 2020 il n y en a pas eu debut d annee car debut avril pour rentree significative et idem gros calme en ete donc ces 2% annualises se sont concentres sur quelques mois ce qui correspond bien a une saturation des rea. pour etre regulierement en rea a cause de ma pathologie je peux vous dire que ca a ete critique plusieurs mois de l annee avec beaucoup d autre patients n ayant pas eu de place a cause de l occupation des covid (on verra le resultat sur la hausse de la mortalite des cancers dans les annees a venir a cause du retard pris dans les detections et les traitements)
et pour mettre les choses au point je ne suis pas du tout en accord avec ce gouvernement . pour moi la gestion politique de cette pandemie est un echec au niveau francais un echec au niveau europeen et un echec au niveau mondial . mais pas du tout pour toutes les raisons que vous donnez . cordialement
Cher Monsieur,
d’où sortent les chiffres que vous mentionnez et que veulent-ils dire car vous ne précisez ni la période couverte ni leur origine? de plus un point bien choisi peut faire dire ce que l’on veut contrairement aux graphiques de cet article. Je viens d’extraire et de regarder les chiffres de la DREES et vous êtes vraiment un statisticien très fort si vous arrivez à en sortir des chiffres cohérents après fin novembre. Tous les chiffres sont partiels.
Merci de produire le résultat complet de votre analyse si vous voulez être crédible…
Salut Rodolphe, chez nous au Québec (Canada) c’est 10% de la population qui n’est pas vacciné, alors que ces non vaccinés représentent plus de 50% des patients au soins intensif. Pas besoin de graphique pour comprendre ça!!
8 millions X 10 % = 800,000 personnes, c’est assez pour contaminer le reste de la population avec ce virus et remplir nos hôpitaux. Ce qui occasionne du délestage pour ceux qui attendent des chirurgies depuis des mois.
Voilà !
Joyeuses fêtes aux vaccinés
Bonjour Richard,
votre raisonnement ne tient pas la route car les vaccinés infectent les autres autant que les non-vaccinés. MM Veran et Castex l’ont reconnu dans leurs derniers discours…
Il va falloir du temps pour reconnaître le peu d’efficacité du vaccin et ses effets pervers. Mais la médecine se juge sur le temps long. Je nous prédis de jolis procès comme pour le Mediator. Mais ce coup là ce seront les politiques, les médias et les « conseils scientifiques » qui seront sur la sellette. les laboratoires se sont bien protégés de toute poursuite (clause de non responsabilité dans leur contrat et diffusion de leurs rapports d’essai), du moins en apparence. Wait and see. et souvenez-vous que vous aurez été prévenus.
Joyeuse fêtes aux résistants, citoyens de seconde zone, dits « les non-vaccinés ».
Bonjour M. Bacquet,
Vos 2 derniers graphiques « anneaux » seraient moins trompeurs si vous ajoutiez la part de vaccinés sans problèmes.
Il est toujours facile d’utiliser des chiffres pour soutenir ces convictions en les triturants de manière à ce qu’ils corroborent nos dires. Etre objectif l’est moins.
A titre d’exemple, vos 2 derniers graphiques « anneaux » seraient moins trompeurs si vous ajoutiez la part de vaccinés sans problèmes de santé.
Autre point que proposez vous comme autre solution ?
Cordialement,