Chers amis,
La nouvelle vient de tomber : désormais, vous devez porter un bonnet vert à chaque fois que vous sortez de chez vous.
Tous les lieux publics sont fermés aux non-porteurs de bonnet vert. L’accès aux soins, aux restaurants, aux supermarchés sont réservés aux porteurs de bonnets verts.
Ceux qui seront surpris sans bonnet vert, ou coiffés d’un bonnet d’une autre couleur, seront passibles d’une amende forfaitaire de 1000 euros.
Cette obligation concerne tous les citoyens de plus de douze ans, et s’appliquera dès mercredi prochain. Portez un bonnet vert, c’est pour votre bien, c’est la seule chose que l’on vous demande.
A partir de là, chère lectrice, cher lecteur, deux solutions s’offrent à vous.
Regardons-les en détail.
Première possibilité : vous portez le bonnet vert
C’est tout de même un décret étrange, vous dites-vous. Il ne fait pas si froid. Et puis l’été ? Ce sera insupportable.
Jusqu’ici, le port du bonnet vert était seulement « recommandé ». Puis il a été « encouragé ». Il est maintenant « obligatoire ».
Votre voisine, qui adore porter des bonnets verts, était contente : elle a commencé à en porter dès qu’Amazon lui en a livré un.
Vous, vous portez des bonnets plutôt l’hiver. Et vous préférez les bonnets bleus. Le vert, c’est pas trop votre couleur.
Mais bon, maintenant, plus de question à se poser : vous courez vite chez le marchand acheter deux bonnets verts (on n’est jamais trop prudent, si vous en perdez un).
Une fois que vous le portez, en fait… ça passe. Vous l’oubliez.
Par contre votre beau-frère ne porte toujours pas de bonnet vert. « Tu cherches les problèmes ? », lui demandez-vous. « Non », dit-il, « mais je n’ai pas froid à la tête. Et puis j’ai horreur du vert, ça me donne des boutons. »
« Mais tu es fou. Je ne te parle plus jusqu’à ce que tu deviennes raisonnable et portes un bonnet vert. »
C’est vrai quoi, il est stupide, votre beau-frère. Et hors-la-loi !
Car ça n’est pas si contraignant que ça, de porter un bonnet vert. Depuis que vous le faites, votre vie est plus facile, vous n’avez plus tous les problèmes que rencontrent les imbéciles qui ne portent pas de bonnet vert.
Seconde possibilité : vous ne portez pas le bonnet vert
Votre deuxième réaction possible est de trouver absurde de porter un bonnet vert en permanence.
Depuis que les journaux et les médias vous incitent à le faire, vous en portez de moins en moins. Depuis l’annonce de l’obligation du port du bonnet vert en extérieur, vous ne le mettez même… plus du tout.
Vous avez remarqué que les gens commencent à vous regarder de travers dans la rue. Vous vous êtes même disputé avec votre belle-sœur à ce sujet.
Pourtant vous n’avez pas l’esprit de révolte. Vous n’êtes pas un effronté. Vous avez juste horreur qu’on vous dise quoi porter. Vous voulez pouvoir choisir. Vous n’êtes plus un enfant.
Plus encore, vous trouvez invraisemblable qu’on vous refuse le droit de ne rien porter. Que ce soit un bonnet ou autre chose, d’une couleur ou d’une autre.
Certains de vos amis – ceux qui vous parlent encore depuis que vous ne portez pas de bonnet vert, vous répètent : « mais enfin, ce n’est pas grand’ chose, porte ce fichu bonnet vert, ensuite tu seras tranquille, et tu pourras enfin faire ce que tu veux. »
« Ce n’est pas grand’ chose »
Et c’est vrai vous pourrez enfin de nouveau faire ce que vous voulez, avoir une vie plus facile… si vous aviez sur la tête ce bonnet vert que vous ne vouliez pas porter.
Mais à chaque fois que vous croiserez un miroir, vous verrez ce bonnet vert… que vous refusiez… et portez finalement bel et bien.
Alors un jour devant la glace la marque de votre soumission vous paraît insupportable… et vous le retirez.
Vous avez retrouvé votre dignité.
Le lendemain vous êtes dans votre jardin, des voitures blindées s’arrêtent dans votre rue.
Des forces de l’ordre casquées et munies de matraques en descendent. Elles se dirigent vers vous.
« Enfin, Monsieur ou Madame X, pourquoi vous ne portez pas votre bonnet vert ? C’est absurde ! Ça n’est tout de même pas grand’ chose, ce que le gouvernement vous demande, non ? »
Et voici la réponse que vous leur faites : « si ce n’est pas grand’ chose, pourquoi venez-vous chez moi en voiture blindée et munis de matraque pour me forcer à en porter un ? »
Dorénavant, le port d’un slip violet au-dessus de son pantalon est obligatoire
L’histoire ne se termine pas là.
Car maintenant, la majeure partie de la population porte un bonnet vert, que ce soit par conviction, par peur ou par faiblesse.
Voilà qu’un beau jour, le port du slip violet au-dessus du pantalon est décrété obligatoire.
Ah ! Vous ne l’aviez pas vu venir celle-là !
Pas d’effet d’annonce, pas d’incitation préalable… obligation directe. Pourquoi un slip violet ? Pourquoi au-dessus du pantalon ? On ne sait pas. C’est obligatoire. Apparemment plusieurs ministres ont des actions dans une usine de fabrication de slips violets, mais ne jugeons pas trop vite.
« D’ailleurs pourquoi refuser de porter un slip violet ? Après tout, je porte déjà un bonnet vert… »
Quelques semaines plus tard il vous faut porter une veste orange. Puis des souliers bleus. Et enfin, un grand manteau gris.
Celles et ceux qui avaient accepté de porter un bonnet vert, à chaque fois qu’ils croiseront un miroir, verront qu’ils portent désormais aussi :
- un slip violet,
- une veste orange,
- des souliers bleus
- et un grand manteau gris.
Ils n’ont pas choisi leurs vêtements ni leurs couleurs.
Ils ont choisi de ne plus avoir le choix.
Bonne nouvelle : les messieurs en uniformes munis de matraques n’ont plus besoin de veiller à ce que tout le monde porte un bonnet vert, un slip violet, une veste orange, des souliers bleus et un grand manteau gris.
Car tout contrevenant est désormais immédiatement repéré et dénoncé par un voisin, un cafetier, un agent des transports, un passant, parfois même un parent, évidemment tous habillés d’un bonnet vert, d’un slip violet, d’une veste orange, de souliers bleus et d’un grand manteau gris.
Chacun est même tenu à cette dénonciation sous peine d’être lui-même mis à l’amende. C’est très efficace et ça remplit les caisses de l’État.
« Rodolphe, j’espère que vous ne comparez pas le vaccin anti-Covid à un bonnet vert !! »
Cette histoire avait pour but de retracer le chemin qui mène de l’acceptation d’UNE mesure liberticide, qui ne demande au départ « pas grand’ chose », à une confiscation générale de nos libertés.
Suis-je ridicule à comparer le bonnet vert au vaccin anti-Covid ?
Un bonnet vert, c’est inoffensif, ça n’a aucun impact sur la santé ou la survie des gens enfin !!
Tous à fait.
Mais moi, je prétends que le vaccin anti-Covid, c’est pire.
Ce n’est pas un attribut que vous portez sur la tête : c’est un produit pharmaceutique qu’on se fait injecter dans le corps, une substance qui vous pénètre et gagne votre organisme sans retour en arrière possible (le bonnet vous pouvez le retirer, le vaccin non !).
On peut avoir foi dans ce vaccin anti-Covid, et penser de bonne foi qu’il nous protègera. Et prendre la liberté de se le faire inoculer.
On peut, aussi, estimer que l’on manque de recul sur ce produit.
On peut encore préférer d’autres solutions, comme penser qu’on peut guérir si on attrape le Covid (la France on compte au 5 juillet 5,6M de guéris du Covid sur 5,7 millions d’infectés[i] ).
En somme, on peut se donner la liberté de refuser la vaccination.
Mais non.
Depuis le lundi 12 juillet, se faire inoculer ou non un vaccin anti-Covid ne relève plus ni du choix, ni de la liberté, mais de l’obligation.
Cette obligation vaccinale a un argument massue : « C’est la santé de tous qui est en jeu ! En me vaccinant, je protège les autres ! »
Les dernières données, comme celles disponibles en Israël dont l’écrasante majorité de la population est vaccinée mais tombe néanmoins malade, n’offrent pas de réponse définitive… c’est le moins qu’on puisse dire.
Ne pourrait-on pas attendre ?
Et les effets secondaires, et les 10 000 décès recensés suit à des vaccinations…
Ne peut-on pas les prendre en compte, se donner le temps ?
Le principe de précaution semble passé aux oubliettes.
C’est maintenant qu’il faut résister
Nous sommes, aujourd’hui, à la croisée des chemins, et celle-ci est des plus sérieuses : c’est maintenant qu’il faut dire non à une telle obligation.
Accepter sans broncher cette obligation, c’est dire oui aux suivantes.
Il suffit de baisser l’échine pour finir complètement à genoux.
J’entends, çà et là, « Mais enfin, ne plus aller au restaurant, ne plus rentrer dans les supermarchés, ne plus prendre de train longue-distance… comment je vais faire ? Je n’ai pas le choix ! »
Vous avez raison mes amis : c’est maintenant qu’il faut dire non avant que ces mesures indignes deviennent projet de loi voté.
La menace est aujourd’hui encore supportable, n’attendons pas qu’elle devienne beaucoup, beaucoup, plus lourde.
N’attendons pas que les blindés s’arrêtent devant chez nous.
N’attendons pas que les policiers munis de matraques sonnent à nos portes.
N’attendons pas que l’on nous passe les menottes et nous conduise au poste.
N’attendons pas que nos amis, notre famille, ne puissent plus nous défendre… et nous rejoignent en prison.
Si nous laissons, en tant que peuple, « passer » l’obligation vaccinale, nous laissons ouverte la voie tous les autres abus de pouvoir et restrictions de liberté.
Ce refus, cette résistance, peuvent prendre de multiples aspects.
Je vous encourage pour ma part dès maintenant à lire, signer et diffuser autour de vous la pétition ci-dessous.
Je signe la pétition contre la vaccination obligatoire
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
[i] https://fr.statista.com/statistiques/1101667/contaminations-guerisons-morts-coronavirus-france/
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Magnifique démonstration, pleine de bon sens, ça peut servir face à l’incroyable agressivité qui s’est emparée de gens que l’on croyait au-dessus de tout soupçon et ça fait très peur. Merci donc pour votre implication.
Je trouve qu’il est tout à fait normal de se faire vacciner .Il y a eu trop de morts,une économie en berne ,de nombreuses entreprises qui ont souffert et ne s’en remettront pas .Les jeunes ont des difficultés à trouver do travail. Les médecins à l’unanimité sont pour la vaccination..Je ne comprends pas vos réactions révolutionnaires et puériles
Vous êtes vraiment très très désagréable et vos propos déplacés et me fait m’interroger sur votre jugement ??Je suis de l’avis de Christine et de bien d’autres personnes !!
Comment peut-on être de votre avis Pauvres gens sans réflexion!!Vous
êtes dangereux ……
!
Depuis quand évitez vous de publier les commentaires qui vous dérangent trop ?
Je ne vois pas mon commentaire ,envoyé il y a 15 minutes .Il n’est ni agressif, ni insultant …Je demande juste la possibilité de dialoguer pour pouvoir exprimer que le choix de la vaccination n’est pas une obéissance aveugle ,ni une solution de facilité , mais un véritable choix fait en ayant consulté les informations disponibles et en me basant sur le bon sens .Cordialement,
Bonsoir Sylvie, comme je l’ai écrit plus haut, nous sommes dimanche, un minimum de compréhension svp pour le délai de validation des commentaires, qui est effectuée manuellement.
J’ai signé
Avez-vous vu que divizio intente une action en justice contre le pass sanitaire et que chacun peut se porter partie civile gratuitement en lui envoyant un mail avec nom prénom et adresse à cabinetdivizio@gmail.com avant le 20 juillet ?
Ce serait super si vous pouviez relayer l’information
Merci pour tout ce que vous faites
Bonjour,
Je n’utilise pas AMAZONE ,je ne fais pas ce qu’on (qui c’est ON ?)me dit de faire , je ne porte pas le bonnet vert parce que c’est plus facile…..Dès la première minute j’ai souhaité me faire vacciner alors que je ne pouvais pas , et pas pour faire ce qu ‘on me disait de faire ,mais parce que c’est la seule solution.Qu’est-ce qui a permis d’éradiquer la poliomyélite ,la tuberculose ? Peut -on vous opposer un avis contraire, dialoguer vraiment ?J ‘essaie ,je verrais bien .Cordialement,
Sylvie Sobolewski :fidèle lectrice.
Merci d’avoir mis des mots sur mon ressenti, merci de me montrer que je ne suis pas seule à penser ça, merci de m’aider à lutter.
tellement hors sujet ! juste nous voulons éviter ces variants ( déjà nombreux) qui en mutant pourront résister aux vaccins ou même attaquer les enfants. Alors protégeons-nous, protégeons les !
Malheureusement le complotisme a encore de beaux jours.
Je vais me désabonner des lettres gratuites et revues payantes dans lesquelles vous écrivez, je suis atterrée par cet article ridicule. Ce virus a déjà causé des millions de morts et de graves séquelles pour un grand nombre de malades, c’est la seule certitude à date.
Je pense qu’il est tout à fait normal de se faire vacciner .C’est un acte de citoyenneté vis à vis des autres .l’économie est en berne ,ily a eu trop de morts .Stop! Les médecins à l’unanimité sont pour .Je ne comprends pas vos propos révolutionnaires et puérils .Allez en Russie ,en Corée du Nord et dans beaucoup d’autres pays ,vous verrez,
Bonjour,
Vous avez entièrement raison. Personne ne se plaint, là-bas, tout va bien. Il en sera bientôt de même chez nous : merci de nous redonner espoir!
Cordialement
Le gouvernement est dans l’illégalité, et il le sait !
C’est pourquoi il ne faut pas céder !
Contrairement à ces poltrons qui se sont précipités pour prendre rendez-vous !
Bonjour Rodolphe,
Vous avez entièrement raison, hélas. Votre histoire, très proche de la nouvelle de Frank Pavloff dans ‘Matin Brun’, devrait faire réagir même les personnes vaccinées. Il y avait officiellement à cause du Coronavirus 509 décès en 24h au 1er avril 2020, et 16 décès hier, le 17 juillet 2021. Comment peut-on dire aujourd’hui que la situation sanitaire pourrait être pire qu’avant? En revanche, on est en train de faire comme dans certains pays où la démocratie n’a jamais été vraiment un modèle : j’ai lu qu’en Chine, les étudiants ne serait plus acceptés dans les universités (ni les enfants dans les écoles d’ailleurs) s’ils n’étaient pas vaccinés. Par contre, pour ceux qui vont se faire vacciner, on offre une ‘boîtes’ d’oeufs en cadeau dans certaines régions!… Mon fils est étudiant. Il ne veut pas être vacciné. Mais pour ne pas être en infraction quand il prendra le train, ni stigmatisé à l’université, il a été sur Doctolib et ne dort plus à l’idée de recevoir sa dose dans 10 jours ! C’est un garçon très gentil, mais je l’ai surpris à avoir un discours de haine… C’est une situation extrêmement déroutante pour beaucoup de jeunes (qui, eux, n’auront pas droit à leur hamburger ni leur boîte d’oeufs – entre nous, heureusement, car quelle indécence!). Quelle image ont-ils aujourd’hui de la France et de ses valeurs? J’ai honte pour la mémoire de mes parents qui se sont battus pour le droit de vote des femmes et la retraite à 55 ans (et en ont bénéficié). De quel droit un supérieur hiérarchique, un garçon de café, un ministre ou un président de la république outrepasserait-il ses prérogatives pour nous conseiller en matière de nutrition ou de médecine alors que certains médecins (le mien notamment) déconseillent de se faire vacciner?
Je suis pour la non-violence, mais je reconnais que certaines situations devraient réveiller les conscience avant que cela n’explose.
Bien cordialement,
Claude
b’jour, le lien pour signer la pétition ne fonctionne pas…
Bonjour Mr Bacquet,
Au vue de la pollution quotidienne et correspondant à l’abondance de mails non désirés, je pense sincèrement à me désabonner de vos mailing et dans le même temps de votre revue et des autres adossées à alternatif bien être.
Je suis médecin pratiquant à la fois la médecine dite classique mais aussi la phytothérapie, l’homéopathie, la micronutrition et conseillant régulièrement des méthodes comme celles de Beljanski pour aider mes amis en souffrance d’un cancer… mais là c’est trop ! Autant de désinformations dans une période si particulière où certes il est légitime de s’interroger, mais après 3,5 milliards de doses administrées, un accident industriel aurait vite été identifié. Le bonnet vert et pour certains l’analogie scandaleuse de l’étoile jaune dans certains forums me laissent penser que beaucoup ont perdu la perspicacité nécessaire pour comprendre tout ce qu’il se passe.
Le concret c’est les enfants n’ayant pu suivre correctement une scolarité digne de ce nom, une diminution des capacités cognitives de 40% identifiées chez les CE1 CE2 et, je le pense, irrattrapable, une prise de poids concomitante de 5 à 10kg. Cette crise broie les plus faibles avec des personnes âgées en Epadh traitées pire que des taulards avec les restrictions de visite imposées. Alors oui le vaccin n’est peut être pas la solution idéale d’une médecine douce mais jusqu’à présent rien d’autre ne nous permet de nous remettre sur les rails. Au lieu de cela, je constate chaque jour ce qui nous fait perdre les liens de solidarité et ce qui nous fait faire nation, c’est à dire penser aux autres. Et c’est pour cela que je me suis fait vacciner avec l’ARNm de la même façon que je propose le traitement Beljanski basé …sur l’ARN aussi et que les partisans de médecines dites douces et contempteurs de chimio conseillent aussi. Alors pourquoi ici, s’y opposer ?
Demain je vais mettre un masque pour opérer. Pas pour moi mais pour mes malades. Je vais me laver les mains. Pas pour moi mais pour mes malades. Notre force viendra de savoir jouer collectif et abandonner certains réflexes d’enfants gâtés. Pardonnez moi ce qualificatif mais quand je vois mes amis d’Afrique me dire que soit ils mourront de faim si l’épidémie continue à bloquer le système économique soit ils ouvrent les frontières et s’exposent à voir mourir les plus faibles d’entre eux avec la double peine économique comme nos amis brésiliens le vivent actuellement, on ne peut qualifier certaines attitudes que comme cela avec un vaccin gratuit distribué à tous dans notre pays. Alors pour en revenir à votre dernier mail qui se veut être humoristique, je dis à titre personnel stop. Stop aux sarcasmes et place aux vrais arguments que je peux entendre et j’en discute patiemment avec mes patients les plus hostiles au vaccin. Cordialement
Bonjour Regis,
Permettez-moi de vous répondre sur quelques points. En particulier sur ‘la perspicacité de comprendre tout ce qui se passe’. Je regrette de vous contredire, mais vous voyez le monde actuel à travers votre regard de médecin, confronté en permanence aux souffrances humaines. Pour ce courage, je vous tire mon chapeau. En ce qui me concerne, j’ai choisi de voir le monde positivement. J’ai dirigé une chorale pendant 28 ans. Une vingtaine parmi mes choristes avait plus de 65 ans lorsque nous avons dû cesser notre activité en février 2020. Pour beaucoup de ces personnes, chanter était leur seule véritable activité bienfaitrice hebdomadaire : un groupe soudé, cultivé, plein de bonne humeur et performant. La plus ancienne parmi ces chanteurs a attrapé le Covid-19 sans en être affectée. Mais elle s’est cassée le poignet. A 93 ans, elle s’est retrouvée en maison de retraite. Elle me considérait un peu comme son fils ; hélas je n’ai pas pu la revoir depuis un an et demi. Dans cette chorale, la plupart des gens se sont fait vacciner, personne n’est décédé, et tous n’espèrent qu’une chose légitime : reprendre le chant en septembre. Je les comprends. Pourtant, je leur ai écrit que la rentrée serait difficile. Aurons-nous une salle ? Serons-nous obligés de ne pas dépasser 30 choristes comme en septembre 2020 ? Nous n’avons chanté que pendant trois séances avant le confinement de novembre 2020. Les plus anciens se sont mis à l’écart d’eux-mêmes (60 choristes, c’était trop). A la rentrée prochaine, je serai obligé d’annoncer que, n’étant pas vacciné, je serai obligé d’arrêter tout. Parce que je suis en bonne santé et plus jeune que la moyenne ? Cela paraît absurde, mais c’est la vérité. Même si Monsieur Bacquet nous envoie un jour un courrier en disant « je suis vacciné moi aussi », je ne serai pas de ces personnes à se laisser influencer par qui que ce soit. Je suis prêt à perdre mon emploi et mes droits à la retraite pour deux raisons : la première, c’est qu’aucun médecin n’a encore réussi à me convaincre à prendre des médicaments (seule ma mère me donnait des granules homéopathique étant jeune), la seconde, c’est que même si quelqu’un aussi déterminé que moi finissait par céder, cela ne résoudrait pas le problème de la pandémie qui fait remonter à la surface une maladie de société et non une maladie individuelle. Si tout le monde se prenait en charge comme je l’ai fait moi-même à 12 ans, il y aurait moins de monde dans votre cabinet médical ainsi que dans les hôpitaux et vous seriez beaucoup plus positif qu’aujourd’hui. La santé est le premier capital de tout être vivant et chacun devrait commencer par cultiver ce capital avant de penser à apprendre quoi que ce soit à l’école puis, plus tard, dans la vie professionnelle. Ce n’est pas ce qu’on enseigne depuis des décennies. La règle, c’est : « faites tout ce qui vous plaît et allez voir le médecin quand ça ne va pas ». Le médecin devrait être un conseiller et non un guérisseur. Monsieur Macron n’est ni un bon conseiller, ni un bon guérisseur. Et je ne suivrai pas vos conseils non plus. Cordialement.