Chers amis,
La France est en voie de désertification avancée.
Je ne vous parle pas de climat, mais de désertification médicale.
On parle de désert médical lorsqu’un territoire connaît une offre de soins insuffisante, en particulier en médecine générale, par rapport aux besoins de sa population.
Cela se traduit par des difficultés d’accès aux médecins (délai, distance, absence de praticiens), et à plus forte raison aux médecins spécialisés.
Vous en faites l’expérience si par exemple vous avez récemment essayé de prendre rendez-vous avec un spécialiste : il peut se passer des semaines, voire des mois, avant d’obtenir une consultation… quand on en obtient une !
Des statistiques indignes
Le délai d’attente pour un rendez-vous avec un pédiatre serait ainsi en moyenne d’une trentaine de jours, avec un gynécologue de plus de 50 jours, et avec un cardiologue, de près de 80 jours[1] !
Il faut, souvent, prendre la voiture pour aller de plus en plus loin de son lieu d’habitation pour consulter.
Et pour cause : la densité de médecins généralistes en France se réduit inexorablement : elle était de 311 pour 100 000 habitants en 2024, alors qu’elle était encore de 339 un an plus tôt[2] !
Ainsi l’an dernier, c’est, tenez-vous bien, 87 % du territoire français qui était classé en désert médical.
Ce sont les statistiques officielles, admises par le gouvernement[3].
Je continue, une fois n’est pas coutume, la litanie de ces statistiques indignes.
Car cette proportion ahurissante a des conséquences sonnantes et trébuchantes :
- 6 millions d’adultes en France n’ont pas de médecin traitant du fait de cette désertification médicale ;
- Les deux tiers de nos concitoyens (63 %) ont renoncé à un acte de soin au cours des 5 dernières années ;
- 1 Français sur deux vit dans une zone où les spécialistes sont « rares » [4] ;
- Pour les 10 % de la population habitant dans les territoires les plus mal dotés, il faut 11 jours pour obtenir un rendez-vous chez un généraliste, 93 jours chez un gynécologue et 189 jours chez un ophtalmologue[5]
Il y a d’autres conséquences, bien visibles : c’est l’afflux de patients dans les services des urgences, faute de généralistes proches et/ou disponibles.
Comment en est-on arrivé là ?
La plupart des médias expliquent cette désertification médicale de la France par un « effet ciseau » : il y a de plus en plus d’habitants en France (donc de patients) et de moins en moins de médecins.
C’est vrai, mais ça n’explique pas tout.
En réalité, les statistiques montrent aussi que les territoires les moins dotés de médecins… le sont de moins en moins, et ceux dotés de davantage de médecins… le sont de plus en plus !
Ces territoires où la « désertification » médicale s’est aggravée en 10 ans sont : Mayotte, l’Eure, l’Ain, l’Indre, le Cher, l’Eure-et-Loir, la Seine-et-Marne, la Mayenne, la Creuse et la Meuse.
A l’inverse, Paris, les Hautes-Alpes, le Rhône, les Alpes-Maritimes, la Gironde, les Bouches-du-Rhône, l’Hérault, les Pyrénées-Atlantiques, la Côte d’or et la Meurthe-et-Moselle sont « chéris » des médecins, qui s’y établissent de plus en plus.
Le diagnostic est très clair : la désertification médicale est calquée sur la désertification non seulement économique, mais culturelle, du pays.
Une poignée de territoires « attractifs » aspire, comme un trou noir, les compétences médicales dans un contexte où l’hôpital public est de moins en moins doté.
Cette désertification médicale reflète l’abandon des centres des bourgs et villages, autrefois vivants : quel crève-cœur, que passer dans ces localités où les enseignes d’épicerie, de boulangerie, de boucherie et même de bar-tabac sont vides.
La disparition du médecin de campagne
Il y a encore un demi-siècle, le « désert médical » était un concept inconnu.
La médecine, dans les coins les plus reculés du pays, était incarnée et pratiquée par la figure familière du médecin de campagne.
C’est lui qu’on appelait pour une grippe comme pour une urgence plus grave, et qui connaissait souvent plusieurs générations d’une même famille.
Il soignait tout le monde, du grand-père au nourrisson, à l’accouchement duquel il était venu aider en pleine nuit, auprès d’une mère dont il avait souvent déjà accompagné la naissance !
Longtemps, il a incarné la disponibilité totale, répondant de jour comme de nuit, seul, avec une grande polyvalence.
Les médecins de campagne se sont raréfiés et ont disparu au même rythme que la vie a quitté l’immense majorité des villages et des petites communes de France, laquelle s’est déportée et concentrée dans d’immenses zones industrielles et commerciales.
Il est évident, et compréhensible, qu’aujourd’hui aucun médecin, généraliste ou spécialiste, n’ait envie de s’installer dans un village exsangue de toute vie… ni dans une zone commerciale pour exercer !
On cherche à attirer de jeunes médecins grâce à des maisons de santé pluridisciplinaires ; mais cela ne remplace pas la vie, la vraie, qui reste absente des villages.
C’est pourquoi les « solutions » proposées par le gouvernement pour enrayer la désertification médicale ne tiennent pas la route.
Le sacerdoce du médecin
En début d’année, le gouvernement a présenté un plan de lutte contre les déserts médicaux, lequel s’ajoute à la (nécessaire) suppression du numerus clausus qui, jusqu’en 2019, limitait chaque année nationalement le nombre d’étudiants en médecine.
La proposition de loi Garot, notamment, vise à « flécher l’installation des médecins (généralistes et spécialistes, libéraux ou salariés) vers les zones où l’offre de soins est insuffisante »[6].
La stratégie du gouvernement, dévoilée fin avril 2025, reposait sur le « principe de solidarité obligatoire », imposant aux praticiens d’exercer au moins deux jours par mois dans l’une des 151 zones sous-dotées.
Cette stratégie s’accompagne de mesurettes telles qu’accorder des aides (logement, transport, logistique) à ces 151 zones, inciter aux gardes et permanences via des primes, voire rétablir l’obligation, instaurer une « taxe lapin » pour réduire les rendez-vous annulés à la dernière minute, renforcer le rôle des paramédicaux (infirmiers, sage-femmes, dentistes) pour filtrer et déléguer certaines tâches, et…
… promouvoir la télémédecine, c’est-à-dire la consultation médicale à distance.
Je vous avoue que je suis très sceptique, pour dire le moins, devant ces mesures. Elles ressemblent, à mes yeux, à un cautère sur une jambe de bois.
Vouloir réinstaller de force, et presque artificiellement, des médecins dans des zones rurales et des bourgs délaissés depuis des décennies avec la bénédiction de l’État est une illusion peut-être pleine de bonnes intentions, mais une illusion quand même.
Oh, certes, l’État n’est pas seul responsable : les maires également qui, au nom du progrès et du développement économique, ont sacrifié de vastes terres arables pour faire sortir de terre des zones commerciales sans fin ; les politiques agricoles, qui ont misé sur la monoculture industrielle ; les infrastructures ferroviaires et postales, qui ont marginalisé les localités les moins « porteuses » au nom de la rentabilité…
A moins de revenir à ce qu’était la France avant les années 1960, c’est-à-dire un pays à la culture rurale vivante et diversifiée, il y a peu de chances que les médecins, généralistes ou spécialistes, reviennent de leur propre chef dans des zones délibérément sacrifiées sur l’autel de la « compétitivité ».
Pourtant, il y a une solution simple à cette désertification médicale.
Elle est apparue d’elle-même.
Problème : elle est considérée comme un « dommage collatéral » par la Miviludes, l’ordre des médecins et la presse subventionnée.
Cette solution, c’est évidemment ce qu’il est de bon ton d’appeler les « médecines non-conventionnelles ».
« Dommage collatéral » ou changement de régime médical ?
En réalité, la redynamisation, et la réappropriation, de zones rurales délaissées a déjà commencé dans certaines régions.
Aujourd’hui, si vous vous promenez dans la Drôme, au hasard, vous n’aurez pas l’impression d’être arrivé au bout du monde, dans un département sinistré : il y a une vraie dynamique de réimplantation d’activité locale.
On y retrouve des artisans, des maraîchers bio, des petits cafés et commerces qui rouvrent dans les villages, sous l’impulsion d’ailleurs d’anciens urbains – ou de « néoruraux », ce qui revient au même – et qui leur redonnent vie.
Ces petites villes et villages, dont le centre et les alentours renaissent alors même qu’ils ne sont pas forcément touristiques, se dotent spontanément de praticiens en médecine douce, en particulier de naturopathes.
Cette implantation est une excellente nouvelle car elle témoigne à la fois d’une ouverture de nos contemporains à d’autres modes de soin, et d’une réelle alternative à la désertification médicale.
Las ! Les chiens de garde de la médecine traditionnelle, loin de voir dans ce phénomène un début de solution, y voit une concurrence déloyale.
Je suis ainsi tombé, il y a quelques jours, sur un article de Sciences et vie qui faisait le même constat sur la difficile équation pour enrayer la désertification médicale du pays[7].
En dernière page de cet article, on trouve un encadré, qui paraît avoir été rédigé par une intelligence artificielle pilotée par, au choix, le ministère de la Santé, l’Ordre des médecins ou la Miviludes :

Dans le plus pur exercice de propagande pharmaceutique, l’essor de la naturopathie et de l’ostéopathie, entre autres pratiques, y est donc taxé sans nuance de « dommage collatéral » : en recourant à ces praticiens, chers amis, vous risquez de tomber dans une secte et/ou sous l’emprise psychologique d’un charlatan !
J’ai trouvé symptomatique que la seule alternative concrète à la désertification médicale soit ainsi réduite à un « dommage collatéral » !
Et pourtant, c’est peut-être là, dans ce soi-disant « dommage collatéral », que se cache une opportunité historique.
La réponse à une médecine débordée, sourde et absente !
Car les médecines dites « douces », « alternatives » ou « complémentaires » (vous avez le choix) ne sont pas des gadgets new age ou des pratiques folkloriques.
Ce sont, pour beaucoup, des approches enracinées dans des traditions empiriques et millénaires (comme la phytothérapie, l’acupuncture, l’ayurvéda) ou dans des modèles d’accompagnement global du patient, centrés sur l’écoute, la prévention, l’hygiène de vie et la responsabilisation.
Autrement dit : tout ce que la médecine moderne, ultra-spécialisée et débordée, n’a plus le temps de faire.
L’essor de la naturopathie, de l’ostéopathie, de la réflexologie ou de la sophrologie ne résulte pas d’un rejet irrationnel de la médecine conventionnelle. Il vient de la réalité du terrain : les gens veulent être soignés, écoutés, accompagnés… et quand le médecin n’est plus là, ils se tournent vers ceux qui, eux, sont présents.
Ce n’est donc pas un danger ou une menace : c’est une réponse.
Et cette réponse, loin d’être marginale, est en train de structurer une nouvelle économie de la santé de proximité, souple, mobile, souvent intégrée dans des logiques coopératives ou communautaires.
Elle attire des praticiens motivés, souvent jeunes, qui choisissent délibérément de s’installer dans des zones rurales, parce qu’ils y trouvent un sens, une qualité de vie, un lien avec la nature et les gens.
Ce sont eux, aujourd’hui, qui rouvrent des cabinets, qui relancent une dynamique locale autour du soin et qui participent, de fait, à reformer un tissu humain et social là où il était déchiré ou en décomposition.
Alors plutôt que de condamner ces praticiens comme des imposteurs, pourquoi ne pas les considérer comme des partenaires dans la lutte contre la désertification médicale ?
Pourquoi la médecine conventionnelle, censément basée « sur la science », n’ouvre-t-elle pas le débat avec ces praticiens autour de la prévention, du suivi, du bien-être, plutôt que de dresser des murs de défiance et de mépris ?
L’avenir des soins en France ne réside pas dans un retour nostalgique au modèle du médecin omniscient, ni dans l’ubérisation technocratique via la télémédecine.
Il passe, peut-être, par une adaptation et une alliance pragmatique, humaine, entre différentes formes de soins – pourvu qu’elles soient sincères, rigoureuses, et orientées vers le bien des patients.
Je vous invite à me donner votre opinion sur ce sujet en commentaire.
Portez-vous bien,
Rodolphe
[1] https://www.santeacademie.com/media/article/med-manque-specialiste – « Manque de spécialistes : les soignants insaisissables pour les Français », in. Santé Académie, 26 août 2025
[2] Ibid
[3] https://www.info.gouv.fr/actualite/former-plus-principe-de-solidarite-le-plan-du-gouvernement-face-aux-deserts-medicaux – « Le pacte du gouvernement pour lutter contre les désert médicaux », site officiel du gouvernement français, 25 avril 2025
[4] https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-fracture-sanitaire-en-10-ans-un-accroissement-intolerable-des-inegalites-d-acces-aux-soins-n167744/?dl=148596 – UFC-Que choisir, « Fracture sanitaire : une dynamique mortifère continue depuis 10 ans », juin 2025
[5] https://www.vie-publique.fr/loi/298457-deserts-medicaux-regulation-installation-medecins-proposition-loi-garot – « Proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux, d’initiative transpartisane », site Vie Publique, 9 mai 2025
[6] Cf. n.5
[7] Sciences et vie, août 2025, pp.32-38
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Répondre à Thérèse Annuler la réponse
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Je suis médecin retraitée après avoir exercé en tant que médecin psychothérapeute libéral et responsable d’un service de soins palliatifs. J’ai aussi accompagné des sportifs de haut niveau. Très vite durant mes premières années d’étude j’ai compris que je ne saurai pas « être prescriptrice » et que ce qui me passionnait était la relation. Formée à la sophrologie,et l’algologie à la fin de mon cursus j’ai ensuite suivi des formations en analyse transactionnelle, en gestalt, en PNL, en hypnose ericksonienne etc. Arrivée à la retraite j’ai écris un livre: « Vers l’Amour Médecin » et montée une petite réunion sur ma commune « Les causeries du doc » qui ont lieu une fois par mois. J’essaie de réunir ainsi des personnes que la santé intéresse, pas la maladie et il y a donc autour de la table des naturopathes, herboristes, sophrologues, aides soignantes, infirmières et même une magnétiseuse? etc. Mon objectif est justement de calmement partager nos ressources dans notre coin de Bretagne largement déficitaire en soins.
Alors je partage bien entendu votre analyse tout en constatant que les personnes ont bien du mal à s’orienter santé plutôt que maladie et que dans les médecines complémentaires comme en médecine allopathique ce qui manque c’est une véritable éducation à la santé, hors des mesures normatives et punitives. Bref une dimension de responsabilité de soi, un amour de soi pour être en santé. Je me permets de vous laisser les liens vers la présentation de mon livre et mon site. Merci pour cet article.
https://lamourmedecin.jimdofree.com/
https://www.youtube.com/watch?v=bPLFkCZNtTI
Je suis tout à fait d’accord aves vous, pourquoi ne pas faire confiance aux différentes médecines, dans la Marne nous avons encore des médecins de campagne, 5 à 3 Km de chez moi, avec ostéopathe et kiné à côté dentiste infirmières et pédicure, mais nous sommes en Champagne, dans le vignoble, ceci explique peut être cela, nous avons de la chance moi de toute façon, je n’ai pas de gros problèmes de santé je ne prends que du Cacit D3, ce qui ne m’empêche pas de consulter à Reims un homéopathe,
C’est sûr que la France n’est pas un exemple d’ouverture d’esprit quant aux médecines alternatives !
Et c’est bien dommage pour les malades. Mais que faire à notre niveau ? sauf si l’on a les moyens financiers d’accéder régulièrement à ces acupuncteurs, ostéopathes, naturopathes, sophrologues, etc….
Bonjour,
Effectivement, les médecines alternatives remplacent « naturellement » le manque de médecins.
De plus elles offrent une
Pratique davantage préventive et prenant en compte la globalité d’un être humain. C’est un changement correspondant à une demande qualitative du soin!!!
On vit la même chose au Québec
Il y a un tel fossé entre la médecine conventionnelle, aux ordres de Big Pharma et les médecines alternatives, c’est impossible qu’il y ait une coopération, l’une joue sa survie en dénigrant l’autre. Mais tant mieux, c’est l’ancien monde qui est en train de mourir sous nos yeux, tandis que le nouveau monde émerge.
Excellent article, merci.
Rodolphe,
Votre article m’a pris aux trippes.
Je ne suis pas étonnée de voir Science & Vie divulguer ce genre de propos. C’est un média aux ordres qui est là pour influencer le commun des mortels. J’ai eu envie de crier lorsque j’ai lu le texte en image.
Chaque fois que je lis un article de ce type de média sur d’autres sujets, je retrouve ces mots haineux vis à vis de ceux qu’ils veulent incendier.
« Sectes » disent-ils ! Non mais sérieux, qui vont-ils convaincre ? Un naturopathe, un osthéo va nous emmener dans les sphères sectaires. Je n’aurai jamais imaginé qu’ils puissent aller aussi loin. Je crois surtout qu’ils ne savent plus quoi dire.
Jusque là, seuls les ostéopathes m’ont guéris. Les médecins traditionnels ne font que vous droguer. Moi je me guéri en jeûnant, et ça fonctionne à 90% du temps.
J’ai soigné une pneumonie, une douleur à la nuque chronique (inflammation), une douleur à la hanche chronique aussi (inflammation) grâce au jeûne, en d’autres termes en ne faisant rien, en me reposant.
Merci, je lis presque toutes vos newsletter, au delà des propos, j’adore votre style d’écriture.
Bonjour et toutes mes félicitations pour votre lettre santé qui est toujours des plus intéressantes , mais aussi des plus éducatives et inspirantes pour prendre de plus en plus sa santé en main. Nous devons non pas nous culpabiliser , ce qui est une approche non gagnante, mais plutôt nous responsabilisé par rapport à notre prise en charge personnelle de notre santé. Je suis pour l’approche ‘ Aide-toi et le ciel , incluant l’aide médicale bien sûr , t’aidera.’ Ici dans la province de Québec il est vraiment déplorable que le volet de la prévention est presque totalement absent de notre ministère de la santé , ministère qui comprend pratiquement 60% du budget de toute la province. On constate que malgré le fait que de plus en plus d’argent est injecté dans le réseau de la santé , que le temps d’attente dans les urgences augmente d’année en année , un gros pourcentage de la population n’ont pas de médecin de famille , le temps d’attente pour un examen ou une intervention médicale est dangereusement long , et que les gens ont de moins en moins confiance dans notre système de santé. On a de plus en plus ce qui ressemble à un système de maladie et non d’un véritable système de santé. Il faut valoriser et plutôt réinvestir dans la prévention , rendre une plus grande ‘accessibilité aux médecines douces et non traditionnelles , et diffuser sous toutes ses formes les moyens de prévenir efficacement la maladie. L’approche se devrait d’être multivalente afin de pouvoir développer notre plein potentiel de prévention et de guérison s’il y a lieu. Je suggère que le ministère de la santé produise un dépliant éducatif sur les différentes approches pouvant servir à faire de la prévention pour les maladies les plus courantes par région. Ce dépliant pourrait être mis à jour au moyen d’un lien web mais aussi sous format papier pour les personnes n’ayant pas accès à un appareil électronique d’information ou qui ont une préférence pour le format papier. Des séances d’information valorisant la prévention pourraient être données , moyennant un budget raisonnable , par des services communautaires à des moments clés de l’année comme la fin de l’été , afin de renforcer notre système immunitaire , en prévision de l’hiver. Ce ne sont que quelques suggestions mais qui au moins ont l’avantage de mettre l’accent sur la prévention qui elle est prometteuse pour réduire le fardeau des cliniques et hôpitaux , le désengorgement des urgences qui sont souvent en manque de médecins et d’un temps d’intervention acceptable , en plus de réduire le stress de tout le monde , un autre facteur important de longévité et de bien-être. Un volet spîrituel et de pratique de l’activité physique sous toutes ses formes , serait aussi à ne pas négliger. En espérant que ces quelques suggestions trouvent une oreille attentive , ainsi qu’un esprit et un coeur ouverts. Comme presque tout le monde est consentant à admettre: ‘ Mieux vaut prévenir que guérir. ‘ Merci et bravo pour vos articles qui font déjà une grande différence pour l’amélioration de notre état de santé. Pour moi , je constate jour après jour une différence qui fait toute la différence. Sincèrement vôtre!
La désertification médicale touche aussi certaines zones périphériques de Paris… Dans ma commune où il y a PLUSIEURS hôpitaux, je n’ai trouvé qu’un seul jeune médecin qui prenait de nouveau patients… Heureusement j’avais gardé mon médecin traitant d’avant mon déménagement, mais ce n’était pas pratique! Et cet ancien médecin traitant arrivé à l’âge de la retraite n’arrive pas à trouver de remplaçants pour reprendre son cabinet… Et c’est à 5 mn du périphérique… En fait on ne peut pas choisir son médecin, on est content de trouver un médecin qui veille bien être le médecin traitant…
En réalité et en dépit des apparences, cette désertification médicale est logique et BONNE : elle va conduire à utiliser moins de médicaments, mécaniquement.
Trouvez-vous normal que des adolescents de 14/15 ans prennent un rv médical pour un simple rhume ?…..Et je l’ai vu de mes yeux.
La surcharge des urgences, parlons-en…J’ai vu es gens aller aux urgences pour une rage de dents. Certes, c’est très désagréable, mais cela ne relève pas d’une définition d’ « urgence ». J’ai vu la même chose pour quelqu’un qui avait une sciatique . Personne ne nie la douleur, mais cela ne relève pas d’une définition d’ « urgence » médicale.
Quand le simple citoyen reprendra-t-il sa santé en mains au lieu de la laisser à la discrétion de médecins incompétents et intrusifs ?
Vous abordez un vrai problème qui dépeint une décrépitude d’une population abrutie par la propagande et incapable d’assurer une autonomie de soins.
Continuez votre combat !
AUCUN DOUBLON ! J’ignore qui est la personne des Yvelines qui a écrit…..
En réalité et en dépit des apparences, cette désertification médicale est logique et BONNE : elle va conduire à utiliser moins de médicaments, mécaniquement.
Trouvez-vous normal que des adolescents de 14/15 ans prennent un rv médical pour un simple rhume ?…..Et je l’ai vu de mes yeux.
La surcharge des urgences, parlons-en…J’ai vu es gens aller aux urgences pour une rage de dents. Certes, c’est très désagréable, mais cela ne relève pas d’une définition d’ « urgence ». J’ai vu la même chose pour quelqu’un qui avait une sciatique . Personne ne nie la douleur, mais cela ne relève pas d’une définition d’ « urgence » médicale.
Quand le simple citoyen reprendra-t-il sa santé en mains au lieu de la laisser à la discrétion de médecins incompétents et intrusifs ?
Vous abordez un vrai problème qui dépeint une décrépitude d’une population abrutie par la propagande et incapable d’assurer une autonomie de soins.
Continuez votre combat !
Suis tellement d’accord avec vous ! Les médecins classiques sont tellement ignards sur tous les bienfaits des plantes, de la phyto, de l,’aroma et aussi des bienfaits de l’accupuncture, et simplement de l’accupressing, et des formidables résultats de la réflexologie (plantaire ou palmaire) qui tous devraient être remboursés par la Sécu tellement c’est efficace !
Et sans parler de l’homéothérapie biensûr !!!!
PS: En ce qui la reflexologie et du travail sur les méridiens quel dommage que les kinésithérapeutes soient totalement ignorants de ce savoir si efficace et qu’ils s’en tiennent à une pratique tellement limitée et souvent complètement innefficace ! ( qui laissent les patients totalement insatisfaits alors que l,’on multiplie les séances qui elles sont remboursées mais qui ne sont qu’une énorme perte de temps !).
Merci pour cet article !
L’encadré dans l’article Science & Vie ait un lapsus intéressant, à propos des thérapies et pratiques qu’ils qualifient d’ « alternatives » : bien que, pour nombre d’entre elles, il n’y ait pas aucune preuve de leur efficacité » !!!… => nombre d’entre elles auraient donc prouvé leur efficacité !
Concernant votre invitation au débat entre médecine conventionnelle et ces autres « pratiques » ou médecines, soyons prudents : ces gens-là, s’ils s’ouvraient au débat, ne manqueraient pas de stratégies sous-jacentes pour grignoter ou absorber des « parts de marché » d’une façon ou d’une autre. A mon sens, il reviendrait plutôt aux « pouvoirs publics » de pratiquer l’ouverture, dans une approche de santé publique, notamment en prévention, plutôt que de s’allier aux magnats de l’industrie pharmaceutiques et de leur dérouler le tapis rouge et de leur assurer des revenus faramineux – comme on l’a vu avec les prétendus vaxins anticovid, aux frais de la sécurité sociale et des contribuables que nous sommes aussi !… Remettre l’intérêt général et la santé publique au centre !
oups : L’encadré dans l’article Science & Vie INCLUT un lapsus intéressant …
Je suis une femme de 74 ans qui vit en Belgique à Bruxelles. Cela fait 40 ans que je me soigne avec les médecines alternatives. Suite à des erreurs médicales et avec pour seules réponses des « médicaments » qui n’ont fait que m’affaiblir à l’âge de 30 ans, j’ai décidé de changer de cap. Depuis je suis suivie par le même médecin (ayant fait des études de médecines traditionnelles) mais qui ne se retrouvait pas dans les réponses données. Il a changé de cap et travaille en homéopathie, puis magnéto thérapie ajoutant au fil des années la phyto thérapie, la médecine énergétique et holistique…. sans jamais cesser d’évoluer pour le bien-être de ces patients. J’ai également vu des acupuncteurs, des osthéopathes et autres qui m’ont permis d’être en bonne santé aujourd’hui. Je pense que cette évolution pourrait être très bénéfique pour les déserts médicaux mais aussi pour tout un chacun. Merci à vous pour la diffusion de ces infos.