Chers amis,
En France, on a des passions bon enfant – la bonne chère, la pétanque – et d’autres infiniment plus pénibles, comme : l’obsession pour les abréviations, et la vocation inquisitoriale.
Ces deux dernières tendances nationales mortifères viennent de donner naissance à un nouvel abrégé : les « PSNC ».
Vous n’avez sans doute jamais entendu parler de PSNC… et pourtant vous y recourez très probablement, puisque ces 4 lettres sont les initiales de « Pratiques de Soin Non-Conventionnelles »[1].
Que recoupent ces « PSNC » ? La réponse est très simple : tout ce qui n’est pas la médecine allopathique !
Soit, pêle-mêle : l’ostéopathie, la naturopathie, l’acupuncture, la médecine traditionnelle chinoise, le jeûne, les huiles essentielles, la phytothérapie, mais aussi le yoga, la sorcellerie ou le respirianisme !
Et ce n’est qu’un aperçu. Car il s’agit d’un inventaire à la Prévert aussi pléthorique que l’absurde liste des 450 « médicaments essentiels » que les professionnels de santé eux-mêmes dénoncent et dont je vous parlais mercredi dernier[2].
Mais d’où sort ce grand sac de « PSNC » dans lequel on met toutes les approches de soin non-allopathiques… pour mieux taper dessus ?
Réponse : du ministère de la santé et de l’Ordre des médecins.
La médecine française à rebours complet de ce qui se fait ailleurs
Partout dans les pays qui nous entourent s’affirme un grand mouvement de réconciliation entre les pratiques traditionnelles ou émergeantes de soin et la médecine classique.
On parle de « médecine holistique » (prenant soin des maux du corps comme de l’âme) ou de « médecine intégrative ».
En Suisse, en Allemagne et en Italie, les pratiques de soins « complémentaires » sont, vous le savez, reconnues et remboursées par les assurances santé.
Mieux encore, d’ambitieux centres médicaux adoptant cette double approche « classique » et « complémentaire » voient désormais le jour.
Le premier du genre en francophonie a été créé à Lausanne, en Suisse : il s’agit du Centre de médecine intégrative et complémentaire (CEMIC), adossé au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, le plus gros hôpital de la région.
Les patients qui y sont admis peuvent bénéficier de soins d’acupuncture et d’hypnose, d’art-thérapie, de massages thérapeutiques, etc.[3]
Comment expliquer qu’un grand hôpital public francophone, situé à trois quarts d’heure de la frontière française, professe et applique ce qui apparaît dans tous les milieux médicaux éclairés comme l’avenir de la santé… et que les mandarins au pouvoir en France combattent impitoyablement ?
En France, on déremboursait l’homéopathie quand nos voisins la reconnaissaient comme pratique de santé ; on étouffait les herboristes quand nos voisins les soutenaient.
Ni la science, ni l’intérêt du patient, n’expliquent l’attitude française : c’est une attitude hautaine de fermeture et d’intolérance, qui n’est certes pas nouvelle, mais qui prend une dimension beaucoup plus agressive et radicale depuis quelques mois.
La raison de cette radicalité est inscrite en toutes lettres dans toutes les campagnes de presse du ministère de la santé, de la miviludes et de l’Ordre des médecins : c’est tout simplement le succès croissant de ces approches thérapeutiques.
Intérêts de pouvoir et d’argent contrariés
La France, patrie de Pasteur et berceau de nombreuses industries pharmaceutiques, a une idée très claire de ce qui ressortit de la médecine, et n’en ressortit pas.
C’est très simple : un médecin est une personne ayant fait 10 ans d’études de médecine, et prescrivant des médicaments, point barre.
Si, en tant que médecin, vous commencez à recommander à vos patients des approches nutritionnelles et de mode de vie contre l’hypertension au lieu de prescrire des antihypertenseurs, si vous préconisez des plantes contre la dépression au lieu de sortir directement la carte anxiolytique, vous risquez un rappel à l’ordre de… l’Ordre des médecins, justement !
Un dossier à charge publié par l’AFP il y a 8 jours suit fidèlement cette idéologie :
« Naturopathie, réflexologie, aromathérapie… depuis le Covid , les pratiques de soins dites « non conventionnelles », c’est-à-dire non reconnues par la médecine en France, ont explosé, abondamment promues sur les réseaux sociaux. (…) Ils utilisent des procédés non validés scientifiquement pouvant se révéler dangereux, coûteux, avec le risque aussi parfois d’engendrer un retard de soins ou de favoriser des dérives sectaires, mettent en garde spécialistes et autorités[4]. »
Vous avez, dans ce début d’article (le reste est à l’avenant) deux informations capitales :
- Tout ce qui n’est pas de la « médecine conventionnelle » est automatiquement suspect de dérives sectaires et de dangerosité ;
- Ces périlleuses pratiques sont en augmentation constante depuis le Covid !
Je vais revenir sur le premier point dans un instant. Il est fondamental.
Quant au second point… il explique l’offensive acharnée contre ces praticiens « non conventionnels ».
Si le ministère de la santé, l’Ordre des médecins, et tous les défenseurs de la « ligne conventionnelle » de la médecine sortent la grosse artillerie, c’est précisément parce que les citoyens français, comme ceux des pays voisins, se tournent de plus en plus vers d’autres solutions de santé, plus humaines, moins invasives et souvent proposées par des thérapeutes qui ne se contentent pas de prescrire des médicaments.
Mais là où l’État et la loi accompagnent ces changements de mentalité en Suisse ou en Allemagne, les autorités françaises font tout ce qu’elles peuvent pour freiner voire stopper cette évolution des habitudes des patients.
Il y a là en jeu des questions de prestige : la figure du médecin était autrefois l’alpha et l’oméga de la santé en France ; or depuis 10 à 15 ans le nombre de patients informés et critiques n’a cessé de croître.
Le médecin garde (heureusement) un rôle central dans la santé… mais il partage désormais la scène avec d’autres acteurs, qui ont une approche différente. Pas meilleure, ni moins bien : différente.
Et il y a également en jeu, cela va sans dire, des questions d’argent : le fonds de commerce de l’industrie pharmaceutique, c’est évidemment le patient : sans patient auquel prescrire des médicaments, l’industrie s’effondre ; il faut donc lui en prescrire de gré – le patient va gentiment voir son médecin – ou de force – comme dans l’obligation vaccinale.
La démocratisation du savoir lié aux soins, à la science et à la santé est en train de faire perdre leurs « privilèges » aux castes médicales classiques, qui s’estimaient inestimables et irremplaçables : cette liberté du patient, qui décide de la méthode thérapeutique à laquelle il souhaite recourir pour se soigner, leur est insupportable car elle les fait tomber de leur piédestal, et menace leur porte-monnaie.
D’où une contre-attaque aussi sale qu’absurde, avec la complicité de certains organes de presse.
Pour ce faire, elle recourt à deux moyens complémentaires : le décrédibilisation, et l’inquisition.
La décrédibilisation systématique (et gênante) des approches thérapeutiques « hors des clous »
Le premier objectif des défenseurs de la « ligne dure » de la médecine conventionnelle c’est de convaincre les patients qu’ils font fausse route en recourant aux « PSNC ».
Pour cela, l’arme rhétorique principale est la décrédibilisation.
Le dossier à charge de l’AFP que je citais plus tôt est à ce titre emblématique : toutes ces pratiques s’écartant de la médecine conventionnelle sont explicitement associées à des « rebouteux » :
« Ces pratiques étaient autrefois l’apanage de « rebouteux » isolés, dont les adeptes se passaient l’adresse discrètement. Depuis plusieurs années, et surtout depuis le Covid, boostées par les réseaux sociaux et la téléconsultation mais aussi par une crise sans précédent du système de santé, les « pratiques de soins non conventionnelles » (PSNC) (…), plus couramment appelées « thérapies complémentaires », « médecines douces, parallèles, naturelles » ou encore « alternatives » par leurs défenseurs, sont plébiscitées par les Français qui, pour 70% d’entre eux, en ont une « bonne image »[5]. »
C’est donc clair : « thérapies complémentaires », « médecines douces, parallèles, naturelles » ou encore « alternatives », tout ça c’est kif-kif la bourrique !
Cette absence radicale de nuances est explicitée par le tableau suivant, intégrant les résultats d’un sondage réalisé par l’unadfi et la miviludes :
Ce tableau recense la « perméabilité » de la population aux pratiques ciblées par la médecine conventionnelle.
Or on peut – et on doit – s’étonner de voir réunies sous une même bannière des pratiques aussi différentes que de solides traditions médicales anciennes (shiatsu, médecines ayurvédique et chinoise) et des modes récentes (féminin sacré, respirianisme, crudivorisme).
Une fois de plus, mettre dans le même sac des approches et des pratiques aussi dissemblables n’a qu’un seul objectif : créer de la confusion auprès des patients, et leur laisser entendre que consulter un naturopathe s’apparente à de la sorcellerie ou du chamanisme.
Il est à noter que la presse grand public se vautre voluptueusement dans cette confusion, par l’intermédiaire d’enquêtes dépourvues de toute mise en perspective : ainsi, pour ce début d’été, Le Figaro nous fait plonger dans « l’enfer » des stages d’Irène Grosjean[6], et en profite pour dresser un tableau apocalyptique de la naturopathie et de jeûne…
… En oubliant qu’Irène Grosjean n’est pas du tout représentative des pratiques de naturopathie ou du jeûne, ni en France ni ailleurs !
Cet « oubli » n’est pas innocent : il s’agit de se concentrer sur quelques cas isolés pour décrédibiliser toute une profession, tout un courant thérapeutique.
Il s’agit, en somme, de forcer le trait jusqu’à la caricature, ce trait étant celui que tracent autoritairement et unilatéralement les acharnés d’une « ligne dure » de la médecine conventionnelle entre ce qui est acceptable et ne l’est pas selon leurs critères.
Et cela, au mépris des médecins et thérapeutes ouverts d’esprit et de pratique, et au détriment, évidemment, des patients.
Une « dérive sectaire » appuyée, et inquisitoriale !
Ça, c’était pour la partie « propagande et rhétorique ».
C’est une démarche d’une désespérante étroitesse d’esprit, dictée par des enjeux de pouvoir et d’argent.
Elle s’accompagne, hélas, d’un volet encore plus inquiétant : une inquisition féroce.
Le dossier de l’AFP s’inquiète des « dérives sectaires » associés aux pratiques de soin non-conventionnelles.
Les mandarins du gouvernement, de la miviludes et de l’Ordre des médecins ainsi que les journalistes qui pratiquent cette chasse aux sorcières se rendent-ils compte qu’ils se rendent eux, réellement, coupables de dérive sectaire ?
La réduction de la médecine à quelques pratiques allopathiques, qu’ils brandissent comme « validées par la science » est d’autant plus inquiétante que cette vision se prétend exclusive.
L’Ordre National des Médecins vient de publier ce mois de juin un rapport intitulé « Les pratiques de soins non conventionnelles et leurs dérives ». Long de 88 pages, vous pouvez le consulter dans le lien en source[7].
(pour l’anecdote, et pour illustrer ce que j’écrivais au tout début de cette lettre, ce rapport débute par… la traduction de toutes les abréviations utilisées !)
En termes de fond, rien de nouveau dans ce rapport : il s’agit de combattre explicitement les « PSNC » en les accusant de ne pas être reconnues au plan scientifique (ce qui est faux pour plusieurs d’entre elles, mais comme là encore ce rapport les met toutes dans le même sac…).
Ce qui est nouveau, ce sont les armes employées : le Conseil national de l’Ordre entend s’arroger l’emploi exclusif des mots « docteur » et « médecine ».
C’est page 41 du rapport que j’ai cité : l’Ordre des médecins demande au gouvernement de limiter l’emploi du mot « docteur » aux seuls médecins !
Cette volonté d’appropriation communautaire d’un mot ancien (un doctorat n’est pas spécifique à la médecine : on peut en effet être docteur en psychologie, en archéologie ou biologie ! Et d’autres cultures, comme les Autrichiens, font un usage beaucoup plus courant du terme « docteur » : c’est un titre qu’on met sur son état civil !) est confondante de bêtise.
Il en va de même avec le mot « médecine » : « Le CNOM (Conseil National de l’Ordre des Médecins, donc) a réitéré sa demande auprès du législateur de prendre une disposition dans le code de la santé publique réservant l’utilisation professionnelle pour seules professions médicales du terme « médecine », auprès du public.[8] »
Cela peut sembler une tautologie : en réalité c’est un véritable hold-up sur les mots.
Concrètement, si une telle loi était votée, un praticien de médecine traditionnelle chinoise, par exemple, serait du jour au lendemain hors-la-loi.
Vous comprenez, à présent, pourquoi je parle moi-même de dérive sectaire et d’inquisition au sujet de la santé en France : l’Ordre des médecins, dont les méthodes intimidantes auprès des médecins est bien connue (rappelez-vous les convocations de personnalités comme le Pr Perrone[9] ou le Dr Jean-Jacques Charbonier[10]), prétend désormais être le seul et unique détenteur de la « bonne façon » d’apporter des soins aux gens.
Nous voilà bel et bien revenu à l’inquisition espagnole, qui s’estimait dépositaire de la « vraie foi » et torturait impitoyablement quiconque en dérogeait selon ses critères !
Au mieux, vous étiez convoqué dans une grande salle intimidante comme celle-ci, pour répondre d’un mot de travers :
Au pire, vous étiez conduit dans une cave dotée d’outils de torture atroces afin que vous avouiez votre hérésie.
L’Ordre des médecins suit plus que jamais la même et glissante pente : tout praticien s’écartant de sa conception de la « médecine conventionnelle », la « seule et unique vraie médecine », sera impitoyablement dénoncé et châtié comme hérétique.
Et le pire, c’est qu’ils sont convaincus du bien-fondé de leur combat.
La prise de pouvoir totalitaire de la « médecine conventionnelle », dans notre pays, n’est pas le fruit d’un complot : elle est la rencontre des intérêts financiers des industriels pharmaceutiques d’une part, et de fanatiques étant convaincus que la seule « médecine » valable est la leur, d’autre part.
Se rendent-ils compte qu’en étant de plus en plus intransigeants, implacables et intolérants, ils détournent plus encore les patients de la « médecine conventionnelle » dont ils croient défendre les couleurs ?
Cette médecine conventionnelle, et surtout les femmes et les hommes qui la pratiquent, occupent une place nécessaire dans notre société.
Mais, pour être plus efficace et plus juste, elle devrait être davantage ouverte aux traditions de notre propre culture, de cultures différentes – les médecins traditionnelles – ainsi qu’aux nouvelles façons d’aborder la santé en ce début de siècle terrorisé.
Elle devrait, en somme, remettre de l’humain et du bon sens dans sa pratique, au lieu de s’engager de façon obsessive dans une chasse aux sorcières qui a, pour premières victimes, les patients.
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
[1] https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/qualite-des-soins-et-pratiques/securite/article/les-pratiques-de-soins-non-conventionnelles
[2] https://alternatif-bien-etre.com/alternatif-bien-etre/avez-vous-vraiment-besoin-de-450-medicaments-pour-survivre
[3] https://www.chuv.ch/fr/cemic
[4] « Thérapies alternatives, douces, parallèles… » : attention aux dérives des pratiques de soins non conventionnelles, J. Pacorel et J. Mansour, AFP France, 23 juin 2023
[5] AFP, voire note précédente
[6] Nourriture de l’«enfer», purge au ricin, jeûne long : j’ai infiltré un stage d’Irène Grosjean, la sulfureuse prophétesse du manger cru
Etienne Jacob, Le Figaro, 29 juin 2023
https://www.lefigaro.fr/faits-divers/nourriture-de-l-enfer-purge-au-ricin-jeune-long-j-ai-infiltre-un-stage-d-irene-grosjean-la-sulfureuse-prophetesse-du-manger-cru-20230629
[7] https://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/files/external-package/rapport/4xh6th/cnom_psnc.pdf
[8] P.41 du rapport
[9] https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sante/covid-19-la-plainte-de-l-ordre-des-medecins-contre-le-pr-christian-perronne-rejetee_2182435.html
[10] https://www.ladepeche.fr/2020/02/07/le-medecin-toulousain-jean-jacques-charbonier-qui-pretend-aider-a-contacter-les-morts-place-en-garde-a-vue,8717221.php
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Rodolphe encore un vertueux texte sur la santé .
Vos écrits sans prétention , et ouvert , curieux ,aide à structurer ma pensée , à m’appuyer sur vos analyses référencées.
Je vais le diffuser sur face book
Je connaissais extrêmement bien le jeune homme qui a été manipulé par le nathuropate M .B , dont le procès récent a eu lieu .
Terrible histoire , maladie cachée à nous ces proches amis pendant 2 ans !! Tellement convaincu que les jus et tisanes allaient le sauver .
Au moins lui recommandé l’opération aurait été un minimum .
Un article sur la folie de l’homme convaincu de maîtriser la réponse à un problème .
Combien de chirurgien , médecin conventionnel abusent de leurs profession , combien d abus de prescription de médicament ..qui en stock au domicile de personne en soin …guère médiatisé .
Bref la folie de l homme pensant tout maîtriser …
Belle journée à vous
Cette chasse aux sorcières a commencé il y a plus de 40 ans mais les médecines alternatives qui n’étaient pas concernées ont gardé le silence et ont parfois hurlé avec la meute des inquisiteurs trop contentes de ne pas être leur cible !
Et maintenant, nous sommes tous, mouvements spirituels pacifiques, médecines alternatives, « complotistes », dans le même sac de la Miviludes et des associations qui ont fait de cette chasse aux sorcières leur fonds de commerce sur le dos du contribuable !
Je lis votre message avec effarement. Je crois que je vais m’expatrier en Italie (mon mari est d’origine Italienne) car on ne va plus pouvoir se soigner correctement (je me soigne depuis des années par homéopathie, naturopathie et H.E et cela va bien. Je suis écoeurée de ce que vous dites mais cela ne m’étonne guère. Beaucoup de gens justement se tournent vers ces pratiques qui sont plus naturelles et moins nocives
Que cela fait du bien de vous lire !
Merci
Emmanuelle C. Naturopathe
Si les autorités condamnent les soins non validés scientifiquement qu’attendent-elles pour financer des études transparentes et honnêtes qui valideraient ou invalideraient, selon le cas, ces soins? Ce serait d’intérêt public, non? La réponse est malheureusement évidente: si vous arrivez à la conclusion qu’une simple « mauvaise herbe » peut guérir une maladie grave, ce n’est pas payant pour l’industrie pharmaceutique ni pour ceux qui la financent.
Le maître mot qu’il ne faut pas hésiter à utiliser car c’est la vérité est corruption.
Nos mandarins, dirigeants et autres administrations de la santé sont corrompues jusqu’à la moelle par le Big Pharma. Un épisode particulièrement révélateur de cet état de fait a été le traitement de l’épidémie de COVID-19 avec la chasse à tous les thérapeutes, l’installation de la peur par le gouvernement pour laisser le champ libre au « Vaccin », en fait une thérapie génique, dont on n’a pas encore découvert tous les effets. Il suffit de lire le livre « Les apprentis sorciers » d’Alexandra Henrion Caude du CNRS pour découvrir l’effrayante réalité qui se cache et nous menace suite à cet essai de thérapie génique sans essais préalables à toute l’humanité, sauf ceux qui ont habilement échappé à la doxa répandue par l’intermédiaire de l’OMS.
En Italie où vit la moitié de ma famille, rien n’est remboursé en dehors des prescriptions du médecin référent, qui prescrit le plus souvent comme en France du paracétamol, AINS et des calmants, l’homéopathie et autres « médicaments » naturels coûtent » un rein. »
Comme en France à présent, il faut attendre des mois pour un rendez-vous chez un spécialiste. A Marseille et les environs, pour 1 RdV chez un dermatologue faut compter 12 à 18 mois, le mélanome peut progresser tranquille, par contre pour épilation laser ou autre soin esthétique non remboursés, les RdV se font dans la semaine. Il semblerait que les poils sont plus dangereux que les verrues ou maladies de peau, si ça se trouve ils se transmettent aussi et personne ne la sait !
La France à Pasteur est justement celle qui conduit à la situation actuelle, le sujet de votre lettre. Pasteur ne serait qu’un opportuniste qui a sut exploiter ses collègues pour développer une théorie alléchante au premier abord. En effet, ses observations étaient pertinentes sans aucun doute, avec sa solution vaccin. Mais c’est l’usage qu’en a fait la médecine, et la politique du tout vaccinal comme la panacée ultime. Tous les états occidentaux se sont engouffré dans cette idéologie, dans le but d’asservir TOUS les peuples du monde.
NON, Pasteur n’est pas la lumière que la France se doit garder comme emblème de la sagesse médicale. Tout au contraire !
Pour ce faire, le CNOM propose les actions
suivantes :
• Les termes « médecine » ou « docteur » n’étant
pas suffisamment encadrés ou protégés, ils sont
utilisés de façon volontairement ambiguë par
ces non-professionnels de santé. L’Ordre pense
qu’une nécessaire modification de la loi doit
être opérée pour remédier à ces ambiguïtés.
Voilà ce que dit texto le texte du Conseil de l’ordre des médecins dont vous parlez. Un naturopathe n’est pas nécessairement un médecin certes mais s’il soulage… où est le problème?
Dans les pays germanophones (Deutschand, Autriche, Comté Helvétique= DACH) les titres universitaires (pas seulement Doktor) peuvent être enregistrés à l’État civil). Il est d’usage aussi en nécrologie que la profession soit indiquée…
bonjour et bravo comme d »habitude je fais suivre
bon courage
Merci pour cette analyse pertinente qui réconforte nos propres points de vue
Bonjour,
Ne vous laissez pas abuser par ce fameux centre de médecine intégrative. Du CHUV.
Ce sont que des médecins qui ont fait une approche en médecine ollistique, où des infirmières ou infirmiers, voir des physiothérapeutes de hautes écoles de médecins.
Mais tout cela reste de la médecine purement allopathique.
Deuxième points, une formation en MTC, en Naturopathie, en homéopathie, en massage sont des formations qui coute entre €60’000.00 à €80’000.00 sur 4 ans. Un peu moins pour les Massothérapeutes.
Troisièmement, Pour être reconnu par les assurances complémentaires, il est nécessaire d’obtenir un diplôme fédéral dont il faudra payer un supplément d’environ €20’000.00.
Tout ceci représente qu’une toute petite partie des thérapeutes suisses.
Les autres doivent se battre pour survire.
Quatrièmement, les assurances maladie de base en Suisse coûte environ €500.00 /pers, un peu moins pour les enfants et ne prennent en charge que l’allopathie.
Pour que les médecines complémentaires soient prises en compte, il faut souscrire à une assurance maladie complémentaire dont très peu de thérapeutes sont pris en charges. Ceux qui ont un diplôme fédéral et certains massothérapeutes.
En conclusion, votre vision idyllique de la médecine intégrative de la Suisse manque de réalité concrète.
Je suis nutritionniste en médecine conventionnelle occidentale, 4 de formation, sans diplômes fédéral. J’ai été formé par de grand professionnel ici en Suisse dans mon domaine. Sur la centaines assurances maladies reconnues en suisse Romande, seulement 8 me reconnaissent.
Le système suisse est de loin pas une panacée universelle. Il est en pleine mutation et tout ce qui est ollistique va être mis de côté dans les années avenir. Ne restera que les diplômes fédéraux à la portée de personnes qui n’ont pas forcément une vision ollistique, mais très souvent purement financière.
Veuillez m’excuser d’avoir démonté votre vision.
Pour information, je suis un ancien président d’une association suisse romande de nutrition.
Bonne journée à vous.
Stéphane
Bonjour,
Votre article, comme d’habitude est tout à fait opportun. Depuis bien longtemps je ne crois plus au bien que l’on nous veut, et la future mort des médecines douces et ce qui l’entoure est bel et bien une « chronique de mort annoncee » de longue date. Hélas, la peur continue d’être leur arme officielle, et les réseaux sociaux n’arrangeront rien pour nous. Merci de votre existence et de tout ce que vous faites pour éclairer nos pauvres esprit. Bien amicalement
Merci pour votre article auquel j’adhère complètement. Heureusement que nous n’avons pas que cette médecine holistique pour nous soigner
….il y a bien longtemps que je me suis tournée vers les medecines dites alternatives pour trouver des solutions à mon bien être et j’ai rencontré de magnifiques personnes…Ce ne sont pas ces fanatiques bornés qui nous arrêteront…Merci encore et continuez, nous sommes nombreux à être avec vous 😊
Un seul mot : BRAVO