Chers amis,
Actuellement il n’existe pas de traitement curatif de la migraine.
On distingue les traitements symptomatiques de la crise de migraine et les traitements à visée préventive.
Les traitements de crise actuellement les plus utilisés sont des anti-inflammatoires (AINS) et des triptans, seuls ou parfois associés.
Toutes les recommandations stipulent qu’un tel traitement ne doit pas dépasser 8 jours par mois, la dépendance devenant elle-même une cause de céphalées, pouvant être quotidiennes (CCQ ou céphalées chroniques quotidiennes), et obligeant à entrer dans un programme de détoxification.
Les triptans agissent sur un récepteur de la sérotonine, mais sont contre-indiqués en cas de risque ou de maladie cardiovasculaire: hypertension, coronaropathie, accident vasculaire cérébral… Or, nous avons vu que la migraine est elle-même un facteur de risque d’accident cardiovasculaire.
Quant aux AINS, corrosifs sur la muqueuse digestive, ils peuvent entraîner des hémorragies et sont classés dans les 3 premiers médicaments causes de décès iatrogènes. Le paracétamol est le plus souvent inefficace.
Deux nouvelles classes de médicaments ont fait leur apparition: les gépans et les ditans.
Les gépans s’opposent à l’action d’un médiateur de la douleur, le CGRP, mais ils s’avèrent toxiques sur le foie.
Les ditans agissent, comme les triptans, sur un récepteur de la sérotonine.
Un des traitements de la crise les plus prometteurs et qui semble moins susceptible d’induire des effets secondaires négatifs consiste en une stimulation magnétique transcrânienne au moment de l’aura.
Le problème est que l’appareillage est lourd et qu’il est pour le moment quasiment impossible en pratique de donner immédiatement accès à l’hôpital, à un tel traitement à une personne qui commence une crise.
Par contre l’oxygénothérapie, qui s’est montrée un antalgique efficace et qui est tout à fait logique étant donné la baisse bien documentée de la circulation et de l’efficacité des mitochondries dans la production d‘énergie, est facilement utilisable à la maison comme elle l’est pour les personnes souffrant d’apnée du sommeil ou de broncho-pneumopathies obstructives comme l’emphysème.
Les traitements à visée préventive cherchent à réduire l’hyper-réactivité des récepteurs NMDA. On utilise surtout soit des bêtabloquants, soit des antiépileptiques au long cours.
Des effets secondaires à ne pas négliger
Mais ces médicaments présentent des effets secondaires.
Pour les bêtabloquants : fatigue, troubles digestifs, perturbations du profil lipidique, ralentissement du cœur et baisse du débit sanguin dans les artères coronaires (ce qui fait des pathologies cardiaques une contre-indication), impuissance, vertiges, bronchoconstriction (ce qui fait de l’asthme une contre-indication), baisse de la fonction rénale…
Pour les antiépileptiques : somnolence, étourdissements, céphalées, perte de mémoire, tremblements, vision trouble, dépression, état d’ébriété, hallucinations, nausées, vomissements, douleurs abdominales, éruptions cutanées, leucopénie (chute des globules blancs), maladies auto-immunes…
La plupart des antiépileptiques ont aussi des effets anti nutritionnels, en particulier sur la vitamine B9, la vitamine D et le glutathion.
Phénytoïne (Dihydan, Pyorédol), primidone (Mysoline), phénobarbital (Gardénal, etc.), interfèrent avec l’absorption ou augmentent le catabolisme ou l’excrétion de la vitamine B9.
Or, la vitamine B9 est indispensable:
- à la synthèse des neurotransmetteurs qui interviennent dans l’humeur et le contrôle des pulsions
- pour la multiplication des globules blancs et de bonnes défenses immunitaires
- à la méthylation qui contribue à prévenir les cancers
- au maintien d’une homocystéine basse, qui est un facteur d’accident thrombo-embolique quand elle s’élève.
De même, l’acide valproïque (Dépakine, etc.) est un antiépileptique pris à vie – comme la plupart de ces médicaments – qui interfère avec le métabolisme du glutathion, un facteur essentiel de la protection contre les polluants et les radicaux libres.
Les antiépileptiques interfèrent aussi avec le métabolisme de la vitamine D et leur prise à long terme augmente les besoins à la fois en vitamine D et en calcium. Les conseils alimentaires et la supplémentation nécessaires n’étant que très rarement donnés, ces traitements entraînent une déminéralisation précoce et des risques fracturaires augmentés.
Vous l’aurez compris, les traitements conventionnels contre le mal de tête ne sont pas très convaincants…
Heureusement, des solutions naturelles existent ! Mon prochain message vous en présente 10, qui ont toutes prouvé leur efficacité.
Surveillez bien votre boîte mail,
Rodolphe Bacquet
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