Chers amis,
Le premier patient britannique à avoir reçu un vaccin anti-Covid s’appelait William Shakespeare.
Le 8 décembre 2020, l’homonyme du plus célèbre dramaturge anglais devenait à son tour une célébrité en se faisant, à 81 ans, injecter une dose de Pfizer/BioNTech.
William Shakespeare aura « profité » cinq mois de son immunité. Il est décédé mardi dernier.
Les grands médias se sont rués sur la nouvelle, disant que la cause de son décès n’avait « rien à voir » avec le vaccin[1] :
William Shakespeare est décédé d’un AVC. Plusieurs médias ont insisté sur le fait qu’il en avait déjà fait un par le passé.
Cela n’aurait donc rien à voir avec le Covid ou le vaccin.
En est-on bien sûr ?
Le Covid-19 provoque d’abord une inflammation vasculaire
Originellement considéré comme une forme de pneumonie, le Covid-19 est, vous le savez peut-être, désormais vu par la communauté scientifique comme une « inflammation vasculaire systémique ».
Les respirateurs artificiels ne sont donc que la partie émergée de « son » iceberg.
Assez vite, les médecins ont constaté des multiples défaillances d’organes chez les personnes atteintes de formes sévères du Covid sans lien avec le système respiratoire.
Au premier rang de ces autres symptômes figurent les troubles cardio-vasculaires.
Chez les personnes décédées du Covid-19 une inflammation considérable des parois internes des vaisseaux sanguins, l’endothélium, a été constatée.
Selon Frank Ruschitzka, directeur de la très respectée clinique de cardiologie de l’université de Zurich, « le Covid-19 peut toucher les vaisseaux sanguins de tous les organes » [2].
L’inflammation systémique atteint ainsi, de manière aléatoire, le cœur, le cerveau, les poumons, les reins, le tube digestif.
En termes simples, dans les formes graves du Covid on peut aussi bien mourir d’une embolie pulmonaire que d’un AVC.
Le lecteur attentif me rétorquera : « Mais enfin, William Shakespeare n’avait pas le Covid, il était vacciné ! »
Pas si simple.
Car ce qui « cause » ces troubles vasculaires… serait, justement, ce qu’on s’injecte dans le corps en se faisant vacciner contre le Covid-19.
On sait ce qui cause les troubles vasculaires dans le SARS-CoV-2
Ce n’est pas un fantasme « antivax ». Ce sont des faits.
Des chercheurs sont très récemment parvenus à identifier précisément ce qui, dans le virus SARS-CoV-2, provoque cette inflammation vasculaire. Leurs conclusions viennent d’être publiées dans la revue spécialisée Circulation Research[3] que je vous invite à lire.
Il s’agit de la protéine S du SARS-CoV-2, plus connue sous le nom de « protéine Spike ».
Vous le savez, les vaccins anti-Covid actuellement utilisés ne sont pas des vaccins « classiques » à virus atténué ou désactivé. Il s’agit de thérapies géniques (dans le cas de Pfizer/BioNTech et Moderna) ou d’adénovirus génétiquement modifiés (dans le cas d’AstraZeneca) qui ciblent la même protéine : la fameuse protéine Spike.
Dans le premier cas, c’est-à-dire les vaccins à ARN messagers, votre corps est incité à fabriquer lui-même cette protéine à partir d’informations génétiques injectées dans nos cellules.
Dans le second cas, c’est-à-dire les vaccins à adénovirus, on injecte directement la protéine Spike.
Dans les deux cas, le corps subit une « colonisation » de protéines Spike… celles-là même qui sont identifiées par Circulation Research comme les responsables de l’inflammation vasculaire dans le cadre du Covid-19.
Il faut être prudent et éviter les conclusions hâtives, la science nous l’apprend chaque jour.
Mais depuis que nous savons que la protéine Spike est responsable de la perturbation des cellules endothéliales dans le Covid-19, la raison pour laquelle les vaccins anti-Covid provoquent des thromboses paraît moins mystérieuse !
Elle confirme que les laboratoires pharmaceutiques ont joué aux apprentis sorciers en manipulant des informations génétiques dont ils ignoraient une partie des répercussions.
Quelle ironie il y aurait qu’une protéine « manipulée » par les laboratoires pour combattre l’infection… soit en fin de compte la même qui provoque une inflammation vasculaire systémique…
En clair, une injection avec l’un de ces vaccins ferait courir le risque de développer des symptômes du Covid… sans être contaminé par le virus… Incroyable !…
Le journalisme grand public aux abonnés absents
Il est trop tôt pour statuer, nous sommes tous d’accord. Mais le pauvre William Shakespeare est peut-être – peut-être – décédé d’une complication directement liée à l’injection de sa dose de Pfizer/BioNTech.
Là où son histoire rejoint la tragédie, c’est que dans le cas de Pfizer, l’injection lui a fait produire « lui-même » les protéines Spike, alors qu’avec AstraZeneca, on reçoit directement une cargaison de ces protéines.
Ce qui me choque le plus là-dedans, c’est une fois de plus l’inconséquence de la presse grand public.
Si les grands médias suivaient d’un peu plus près l’actualité de la recherche scientifique autour du Covid-19, la prudence et l’honnêteté les auraient empêchés de déclarer que la cause de la mort de William Shakespeare n’avait « aucun lien » avec le vaccin.
La vérité est la suivante :
- depuis un an, on sait que le Covid-19 est une maladie provoquant une inflammation vasculaire des organes, et donc aussi des AVC ;
- depuis un mois, on sait que la protéine qui provoque cette inflammation vasculaire… est la même que celle sur laquelle reposent les vaccins anti-Covid.
Il y a quelques jours, le message vidéo d’un pompier de Lyon constatait, avec beaucoup d’émotion, que le nombre d’AVC augmentait significativement depuis le début de la campagne de vaccination anti-Covid.
En réaction, le service de « checknews » du quotidien Libération affirmait à la hâte que :
« Si la pharmacovigilance européenne a bien permis de détecter une augmentation de risque de thromboses rares (chez les sujets jeunes dans le cas du vaccin d’AstraZeneca), aucune donnée disponible ne suggère que le taux quotidien d’AVC ait évolué avec la campagne de vaccination.[4] »
Comprenez : « circulez, y’a rien à voir »…
On trouve le même type de langue de bois au sujet de l’efficacité réelle de ces vaccins.
Avant-hier, le journal Le Monde titrait : « Covid-19 : les scientifiques tentent de comprendre l’origine des rares échecs vaccinaux » (notez bien le « rare »).
Or quand on lit l’article, le même quotidien annonce d’emblée que 50% des résidents vaccinés d’un Ehpad ont tout de même contracté le Covid-19 quelques jours plus tard[5] !
50% c’est « rare » ? Allez comprendre…
À quoi joue l’Académie de médecine ?
L’Académie de médecine, de son côté, a publié mercredi 26 mai un avis pour rendre « obligatoires » les vaccins anti-Covid, estimant que pour atteindre l’immunité collective, 90% de la population devrait être vaccinée[6].
Il y a quelques mois encore, comme le rappelle un article (7) de France Info (lien en source) on nous expliquait que c’était 70%, puis ce chiffre est monté à 75%… puis 80%… et maintenant 90%.
On devrait bientôt nous annoncer 100%, mais il sera difficile de faire plus !
Pourquoi ces changements réguliers ?
Autre affirmation troublante : l’attribution de la baisse actuelle des contaminations… aux vaccins.
Tout épidémiologiste sait que les infections baissent au retour des beaux jours. Une baisse très forte, identique à celle que nous vivons, s’est produite l’année dernière exactement à la même époque.
Mais cette fois, ce serait grâce aux vaccins…
Comment expliquera-t-on une possible nouvelle vague de contaminations à l’automne prochain malgré le taux de couverture maximale de vaccinations qui aura alors été atteint ?
On nous expliquera peut-être que c’est parce que pas assez de monde s’est fait vacciner.
Ou bien qu’il faut se faire injecter une troisième dose, comme Moderna vient de l’annoncer… alors qu’une telle éventualité n’avait jamais été évoquée.
Portez-vous bien…
Rodolphe
[1] BBC News (26.05.2021). Covid-19: First man to get jab William Shakespeare dies of unrelated illness. https://www.bbc.com/news/uk-england-coventry-warwickshire-57234741
[2] Rtsinfo.ch (23.04.2021). Le Covid-19, une inflammation vasculaire systémique qui peut toucher tous les organes. https://www.rts.ch/info/sciences-tech/11265304-le-covid19-une-inflammation-vasculaire-systemique-qui-peut-toucher-tous-les-organes.html
[3] Lei, Y., Zhang, J., Schiavon, C. R., et al. (2021). SARS-CoV-2 Spike Protein Impairs Endothelial Function via Downregulation of ACE 2. Circulation Research 128 (9) : 1323-1326. https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/CIRCRESAHA.121.318902
[4] Anaïs Condomines, Jacques Pezet et Florian Gouthière (26.05.2021) Que sait-on de la vidéo d’un pompier de Lyon affirmant que les AVC après vaccination augmentent ? Libération https://www.liberation.fr/checknews/que-sait-on-de-la-video-dun-pompier-de-lyon-affirmant-que-les-avc-apres-vaccination-augmentent-20210526_K2ZT77AZZND4HMMPELMLZWTVZY/?xtor=EREC-21-%5BNL_CheckNews__27-05-2021%5D-&actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7a57ET3fWtrS8jTgLX4U_EOPBin7vObI_a&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=509454
[5] Herzberg, N. (26.05.2021). Covid-19: les scientifiques tentent de comprendre l’origine des rares échecs vaccinaux. Le Monde. https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/26/les-scientifiques-tentent-de-comprendre-l-origine-des-rares-echecs-vaccinaux_6081463_3244.html
[6] Le Figaro (25.05.2021). Covid-19 : L’Académie de médecine préconise de rendre le vaccin obligatoire. https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-l-academie-de-medecine-preconise-de-rendre-le-vaccin-obligatoire-20210525
(7) https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-covid-19-la-france-peut-elle-atteindre-l-immunite-collective-dans-le-courant-de-l-ete_4611829.html
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Je suis avec intérêt ce qui paraît sur ce site, et la, je constate une erreur grossière : 115 mille pour 113 millions font, grossièrement 1 pour 1000 et non 1 pour 100 !!! J’espère que vos autres calculs ne sont pas aussi faux que celui-là sur lequel vous appuyez votre argumentation ! Une erreur d’un facteur 10 casse votre argumentation !
Merci pour votre réponse et la correction !
Bonjour, Il est normal de pouvoir contracter le virus quelques jours après la vaccination. En effet, il faut entre deux et quatre semaines en moyenne, pour que la réponse immunitaire se mette en place, c’est à dire fabriquer des anticorps dirigé contre la protéine spike, pour être protégé. Donc le vaccin ne protège pas immédiatement.
Cordialement
On ne peut le partager sur FB car » l’article n’a pas été trouvé »….
ETRE OU NE PAS ETRE ? ET APRES ? J’EXPIRE
ce système que l’on vit est à vomir tellement il est prévisible dans sa malice et sa prédation.
Je suis un ancien du refus de la vaccination systématique ( L’armée m’a fait signer une décharge en 1977) et aujourd’hui je revis le même combat.
Je signale juste une erreur: les vaccins contre le Covid à adenovirus (comme AstraZeneca) introduisent dans le corps l’ADN codant spike.
Et non pas directement la protéine spike. Ce qu’il faut retenir c’est que les personnes vaccinées avec ces injections géniques ( pfizer, Moderna, AstraZeneca ou Jonson) deviennent des usines à Spike. Et en effet spike est le problème!
Effectivement ce vaccin n’augure rien de bon…et les médias ne s’emparent pas du sujet…
Ceci dit ,il serait intéressant que vous fassiez une investigation et un article sur comment contrer ce virus si on est obligé de se faire vacciner… De l’argile verte en cataplasme dès la sortie du vaccin puis toutes les heures pendant 10heures des gélules de charbon pourraient contrer plus de 80 pour cent du virus injecte? Merci de mener votre enquete bien cordialement
autre article sur le role de la proteine S sur ACE2:
https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.12.04.409144v1.full.pdf
La vérité est : on ne peut pas conclure aussi rapidement (mort naturelle par AVC, vaccin ou re-infection par COVID 19 (variant) tout est possible et seule une authopsie pourrait aider à comprendre
Le but de ce vaccin est de pouvoir tracer tout le monde et peut-être accessoirement de réduire la population mondiale
il y a la pilule pour ça pas obligé de tuer les gens ou de les rendre malade
Bonjour le problème, c’est que les vaccinés sont porteurs de l’enzyme S et que celle ci, dangereuse, est contagieuse. On peut paraît-il s’en protéger avec des essences de pins ( infusions d’aiguilles) ……? à votre avis ?
Bonjour , un mois après le vaccin Pfizer, j’ai eu une soit disant « suspicion d’embolie pulmonaire », j’ai passé la journée aux urgences sous oxygène , perfusion, et contrôle cardiaque, mes D-Dimer dans le sang avaient augmentés sans raison, et j’étais en saturation ???, ils m’ont laissé ressortir après 10h sans explication complémentaire, juste suspicion d’embolie pulmonaire…???
Je vous remercie de me conforté dans ma décision de ne pas me faire vaccine. Ayant déjà été victime de vaccin je ne souhaite pas augmenter mes soucis de santé qui sont à mon goût déjà bien lourd. Continuer vous recevrez tout mon soutien