Chers amis,
Une fois n’est pas coutume, les médias mainstream se sont fait le relais d’une étude scientifique prenant la mesure d’un danger pour notre santé… qui n’est pas un virus.
Cette étude n’a cependant pas eu l’écho qu’elle mérite – écrasée par une actualité saturée par la guerre en Ukraine et la présidentielle – ni surtout amené les médias en question à proposer des solutions face à ce danger.
L’étude en question, publiée le 24 mars dernier dans la revue Environment International, révélait l’empoisonnement croissant du sang humain par des microparticules de plastique.
Le fond de nos veines ressemble au fond des mers
Vous connaissez déjà l’existence de ces microplastiques : ce sont les milliards d’objets en plastique (bouteilles, emballages, barquettes, etc.) qui, en se décomposant, se délestent de ces résidus microscopiques capables de s’infiltrer partout : dans l’eau, dans l’air, dans la terre.
La pollution des océans par ces particules prend des proportions dantesques, à tel point que vous êtes assuré, aujourd’hui, d’en trouver dans chaque poisson pêché.
Nous savons depuis quelques années que nous ingérons ces microplastiques lorsque, précisément, nous mangeons ce poisson… ou que nous consommons un hamburger servi dans une barquette en plastique, puisque nous pouvons les retrouver dans nos selles.
Les emballages jetables ne sont donc pas seulement un scandale écologique, mais aussi une bombe à retardement sanitaire, puisque la preuve est désormais faite que ces microplastiques infiltrent le sang humain.
Des chercheurs de l’Université libre d’Amsterdam ont en effet analysé le sang de 22 volontaires, à la recherche de 5 types de plastique.
Et ils en ont trouvé dans le sang de 17 d’entre eux. 17 sur 22, soit presque 3 sur 4.
Les 3 plastiques les plus représentés dans le sang des volontaires étaient :
- Le PET (polytéréphtalate d’éthylène), bien connu pour son usage dans la fabrication de bouteilles d’eau, mais intervenant aussi dans la confection de vêtements et de prothèses médicales – présent chez la moitié des volontaires ;
- Le polyéthylène, utilisé dans les sacs et emballages, notamment alimentaires – un tiers des volontaires en avaient dans le sang ;
- Le polymère styrénique, utilisé dans le polystyrène mais aussi certains caoutchoucs.
Les chercheurs ont également trouvé, mais dans de moindres proportions des microparticules de polyméthacrylate de méthyle, plus connu sous le nom de Plexiglas[1].
Une découverte, et beaucoup de questions
Cette étude est une première, et si pour les confirmer d’autres mesures doivent être effectuées, dans d’autres pays et sur des échantillons plus larges de population, ces résultats ainsi que le fait qu’on ait retrouvé des traces de plusieurs plastiques chez certains volontaires, ne laisse guère de doutes sur l’ampleur du phénomène.
Maintenant, nous savons que ces microplastiques ne se contentent pas de se retrouver dans nos intestins, mais circulent dans notre sang.
Ce que nous ne savons pas est vertigineux.
Ces plastiques se promènent-ils dans tout le système sanguin, et sont-ils notamment susceptibles de traverser la barrière hémato-encéphalique qui protège notre cerveau des pathogènes ?
Une autre question est posée dans la conclusion de l’article :
« Il reste à déterminer si les particules de plastique sont présentes dans le plasma ou sont transportées par des types de cellules spécifiques (…). Si les particules de plastique présentes dans le sang sont bien transportées par les cellules immunitaires, la question se pose également de savoir si de telles expositions peuvent potentiellement affecter la régulation immunitaire ou la prédisposition aux maladies à base immunologique. »
Ce sont, évidemment, les conséquences à long terme qui sont la plus grande inconnue de cette découverte.
Car nous n’avons guère de recul : la surproduction de plastiques non-dégradables n’a guère plus d’un demi-siècle.
… et leur décomposition à grande échelle est donc récente. Nous sommes la première génération de l’humanité dont le sang est contaminé au plastique.
Une autre question se pose donc naturellement :
Comment éviter cet empoisonnement ?
Étonnamment, aucun des médias ayant relayé l’étude d’Amsterdam ne donne de conseil pour éviter cette pollution aux microplastiques.
Je conviens que c’est difficile, et j’en suis moi-même réduit à vous donner des conseils pratiques, sans garantie de leur efficacité si un beau jour on cherche des microplastiques dans votre sang !
La tâche est d’autant plus difficile que la dégradation en microparticules de « plastiques anciens », qui vieillissent… s’ajoute à la production actuelle, qui est encore plus forte.
D’après une étude de 2019, nous consommerions – en fonction de notre âge et notre sexe – entre 39’000 et 52’000 particules de plastiques par an (chiffre vraisemblablement sous-estimé)[2].
En d’autres termes, il est très difficile d’y échapper.
Mais nous pouvons réduire notre exposition à ces microplastiques par des mesures simples.
La même étude de 2019 permet en effet d’identifier les principales sources (alimentaires) d’ingestion de ces plastiques.
Source n°1 : l’eau en bouteille
Sans surprise, c’est l’eau en bouteille (plastique, évidemment) la première source d’ingestion de PET.
Les auteurs de l’étude de 2019 ont trouvé une sacrée différence entre les consommateurs de ces eaux en bouteilles et les consommateurs de l’eau du robinet : 90’000 plastiques ingérés en moyenne par les premiers, contre 4’000 pour les seconds !
Évidemment, l’eau du robinet n’est pas l’idéal non plus car elle contient d’autres composants peu désirables.
Néanmoins, c’est la dose qui fait le poison… et on peut filtrer l’eau du robinet.
Source n°2 : le sel de mer et le sucre
Le sel de mer est truffé de microplastiques, ce qui paraît logique puisque les eaux des océans et des mers sont aujourd’hui largement contaminées par ces particules.
Contre cela, il n’y a pas à tortiller : réduire leur consommation.
Dans l’étude, le sucre et le miel apparaissent également comme sources de microplastiques : leur conditionnement est en cause, d’autant que la recherche a été menée aux Etats-Unis.
Cela ne signifie donc pas que vous devez à tout prix vous priver de l’un comme de l’autre, mais sans aucun doute réduire le sucre et, dans tous les cas, préférer le miel bio.
Source n°3 : poissons et fruits de mer
La contamination des poissons et des fruits de mer n’est pas un scoop : c’est un problème connu depuis plusieurs années, notamment pour les métaux lourds.
Cela concerne également les particules de plastique.
Une fois de plus, il n’y a guère d’échappatoire, et la « balance bénéfice-risque » (!) de la consommation de poissons reste en faveur des habitants des mers.
En revanche, je vous donnerai le même conseil que pour les métaux lourds : c’est-à-dire de privilégier les petits poissons.
Plus un poisson est un prédateur au bout de la chaîne alimentaire… plus il est truffé de cochonneries. Le thon doit rester une exception… et l’anchois un mets de choix !
Source n°4 : la bière, les jus et sodas
Les boissons industrialisées sont à la fois très contaminées par les eaux utilisées dans leur élaboration… et les bouteilles employées pour les contenir.
Ainsi la bière figure-t-elle en bonne place des sources d’ingestion de plastique dans l’étude de 2019.
Que ce soit pour l’alcool ou le sucre, il s’agit de toute façon des boissons à consommer au mieux à titre exceptionnel.
Source n°5 : les emballages alimentaires
Les plats tout-faits achetés au supermarché, les produits vendus dans les fast-foods, bref d’une manière générale toute la production issue de l’industrie agro-alimentaire, est vendue et distribuée dans des emballages dont on retrouve des traces dans le sang.
Je ne saurais que trop vous conseiller non seulement d’éviter ces produits ultra-transformés et hyper-conditionnés…
Mais aussi de prendre les devants lorsque vous conservez ou emmenez à l’extérieur d’autres produits, de meilleure qualité, en emmenant des contenants dépourvus de plastique.
Bocaux en verre, gamelles et boîtes en inox sont ainsi préférables.
Pour le plastique donc, c’est comme pour le reste : c’est la dose qui fait le poison. J’espère vous avoir aidé à réduire la vôtre !
Portez-vous bien,
Rodolphe
[1] Leslie HA, van Velzen MJM, Brandsma SH, et al. (2022). Discovery and quantification of plastic particle pollution in human blood. Environment International. https://doi.org/10.1016/j.envint.2022.107199
[2] Cox KD, Covernton GA, Davies HL, et al. (2019). Human Consumption of Microplastics. Environ. Sci. Technol. 53, 12, 7068–7074. https://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acs.est.9b01517
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
j’ai une question à vous poser . Bernadette
j’étais très intéressée par l’ article concernant la mémoire ,la stimulation du cerveau, et les méthodes pour progresser , et d’autant plus intéressée que je suis âgée avec bien des problèmes ,mais je ne sais pas me servir de l’ordinateur et je suis vite bloquée ,c’est dommage, je suis désolée ,il aurait fallu que mon fils soit avec moi et certains problèmes auraient pu ,peut ètre , se résoudre, mais, je suis seule ….merci tout de mème, je vais essayer d’approfondir ce que j’ai pu lire
puis je communiquer par téléphone,ce serait plus pratique?
Comment filtrer l’eau du robinet SVP ?
Bonjour,
Article bien intéressant, une solution pour l’eau en bouteille , s’inspirer du modèle allemand qui distribue l’eau minérale en bouteille de verre consignée. Les bouteilles plastiques rapportées sont reprises pour quelques centimes d’Euros. Effets secondaires, il n’y a plus de bouteille plastique au sol. C’est une source de revenus pour les sdf. Mais les français ?!!!!
Bonjour
J’approuve totalement votre publication sur les microplastiques.
On commence à en parler… mais on n’explique pas comment deplastiquer sa maison.
C’est long et difficile.
Il faudrait donner des pistes pour être plus efficace.
Bonjour Rodolphe,
Devant la difficulté et la complexité du problème, il m’est venue une idée: comme il est pratiquement impossible de se ravitailler en bouteille de verre, il serait peut-être intéressant de déposer un peu d’argile dans chaque bouteille de plastique. Logiquement, cela devrait absorber les PET. Sauf que, je viens de m’apercevoir qu’il y a du plomb dans les argiles ! On est coincés de toutes part. Qu’en pensez-vous ? Solution ou non ?
Avec cordialité.
Il manque un élément qui est utilisé par quasiment tout le monde et auquel on pense peu : le film alimentaire, qui constitue une « merveilleuse » source de poulltion.
Il devient vraiment très difficile – voire impossible – de se nourrir convenablement, surtout si l’on tient compte en plus du bien-être des animaux. Les fruits et légumes empoisonnés par les pesticides, les poissons, comme vous venez de le dire, empoisonnés par les plastiques, les poissons d’élevage nourris par des saloperies qui n’ont rien à voir avec la nourriture normale d’un poisson ! Le bio ? Oui bien sûr, mais je pense qu le bio d’aujourd’hui est moins bio que le normal des années 50. Alors, mourrons, mes frères puisqu’il semble que c’est cela qui nous attend et qui est voulu par le mondialisme. Et continuons de voter pour le mondialisme, cornaqué par Atali qui veut euthanasier les vieux ! Vive Zemmour et surtout Vive la France !
bonjour,
Vous conseillez des méthodes pour éviter l’ingestion et se prémunir – pour autant que ce soit possible. Mais existe-t-il des méthodes de désintoxication des plastiques, telles qu’utilisées généralement en naturopathie pour les autres toxines et toxiques?
Je suis apicultrice et je m étonne que vous n ayez pas conseillé plutôt de choisir un miel qui provient de l apiculteur du coin qui travaille avec des maturateurs en inox et met en pots de verre son miel plutôt que « lune de miel » ou produits similaires qui choisissent le plastique comme contenant et qui font des mélanges de miels étrangers puisque pas réglementé en France !!! Le miel bio étant surtout espagnol s il est en pot de plastique ne résoudra pas le problème 😊😊😊 bonne journée
Dans tout les cas ont ne peut tout changer. Éventuellement éviter certains points dans nos vies, mais il y a du plastique et du caoutchouc etc.. dans à peu près tout. Cela fait plusieurs années que l’ont sait que toutes les eaux sont aussi polluer. C’est triste mais c’est un fait. Tout comme les personnes qui jette leurs déchets, batteries etc… dans la nature. Ils faudra des années pour changer tout cela. Pour ma part je suis végétalienne et je suis parfois bloquée par certains achats, vu le plastique. Haut les cœurs faut pas ce décourager. Il y a bien trop de problèmes dans la vie. Restons positif et zen , malgré tout.
J’ai toujours grand plaisir a vous lire. Devons-nous retourner au temps de nos grand-meres? Impossible! Alors faisons au mieux comme vous le mentionnez, et suivant nos moyens. Moins de sel, pas trop de sucre ni de produits prepares. Cela peut paraitre,pour certains, difficile, mais chacun est maitre de ses desirs. Si de tels desirs ne peuvent pas etre controles, alors le corps en subi les consequences Il est important aussi de jeuner regulierement, Cela est indispensable pour liberer les « envahisseurs » de notre systeme.. Prenez tous soin de vous.
Merci Rodolphe pour votre lettre, ce rappel m’est bien utile
ce qu’il faudrais savoir aussi, c’est est ce qu’il y a des programmes détox de plastiques
Limité est faisable, mais c’est la détox qui est le plus important je pense
Imaginons une détox pour l’amiante, le tabac , l’aluminium (visé pour Alzeihmer , j’ai vus que de l’eau silicé comme Volvic > une eau en bouteille dsl serais efficace dans une newsletter
Je conçois que la médecine n’est pas forte pour la détox, mais bon on nous dit vivez longtemps, astuce beauté si ou sa .Mais pour vivre longtemps il est bon de se débarrasser des polluants dans le corps
Et puis la dose fait le poison , je ne suis pas vraiment d’accord
Il y a une différence entre un poison que le corps peut géré en plus des centaines d’autres et qui va le fatigué, énergie qui serais mieux employé ailleurs, et le poison qui va amener a une pente descendante de maladie que le corps ne peut plus géré
C’est assez paradoxale vis a vis de la médecine qui fait confiance au corps de façon extrême pour le chimique, a un point ou la Chine (je sais c’est une exemple extrême) fait la politique du zéro covid et qui a des pollutions gravissime qui parfois dépassent les appareil de mesure, a 80 en France on suffoque la bas ils peuvent être a plus de 1000 et s’en inquiète pas vraiment
Et la quasi zero confiance dans le corps pour les virus comme le covid de la part de l’ordre des médecins . Ce 2 poids , 2 mesures laissent dubitatif .
La médecine de Pasteur a évolué, la chimique typiquement contre les virus, bactérie, amibe etc
Ne sais pas vraiment répondre a la souffrance avec, forcément car c’est contradictoire
la Souffrance avec du plastique, de l’aluminium, des conservateurs, des pesticides, des métaux lourds etc etc
Plutôt que de faire des greffes ,de couper ,de détruire des cellules malades car il y a eu des polluants par exemple
sa serais top qu’il y est des protocoles visant a nettoyer pour que le corps récupère par lui même
La médecine actuel en vue est assez violente comme même
Entre la chirurgie, qui coupe, transplante , les piqures, les lavages, les pilules, toute une philosophie de soin d’intrusion dans le corps en somme . On comprends qu’au moment d’enlever du corps . Ils ne savent pas faire
Et qu’on a donc une flambée de maladie de civilisation ou la médecine ne sais pas adapté .
Apres je comprends que la philosophie le miracle technique pour la paix et la connaissance a fait son chemin dans leur têtes comme a tous , mais cette notion date du siècles des lumières , d’il y a 200 ans, période ou ils connaissaient très peu la pollution
A un moment il faut évoluer pour affronter de nouveaux problèmes . La fameuse idée de progrès a fait son temps et a montré ce qu’elle savait faire . Il conviendrais je pense a l’ordre des médecins , de prendre en considération les problèmes actuelles , plutôt que de parié encore sur du chimique pour géré du chimique
En économie on ne mets jamais ces yeux dans le même panier, la ils le font depuis bien trop longtemps forcément viennent les conséquences .
Ayant travaillé avec des personnes agées Alzeihmer , je trouve assez consternant de la part de la médecine des hôpitaux, la prise en charge, alors que je lis différentes newsletters comme celle ci
Et certains essaye des pilules , un entrant donc, et des chercheurs cherchent des entrant et dépense des millions , des milliards pour des entrants quand il faudrait des sortants
Je sais que l’aveuglement commun est lié a la confiance aveugle dans le progrès et on est comme des enfants devant la fée technologie sans prêter au a coté car il faut faire marché l’économie .
Je ne critique pas , j’en est profité aussi, mais a un moment il faut regarder la réalité en face
Et donc Rodolphe Bacquet je vous remercie grandement pour cette Newsletter
Qui sais on auras peut être droit a de la détoxologie dans l’avenir
Une nouvelle affaire du sang contaminé ? Bien sûr, mais dommage que ce ne soit pas la seule. Et personne ne parle de celle-ci. Les vaccinés anti-covid peuvent, après 48h, faire un don de sang. Les centres de transfusion ne prennent pas la peine de trier les pochettes ‘Don de sang’ en en marquant la provenance : personne vaccinée ou non. Ce qui signifie en clair que si vous recevez une transfusion sanguine aujourd’hui, personne ne peut dire si le sang provient d’une personne vaccinée, auquel cas il contient la protéine Spike et de l’oxyde de graphène. Et si vous ne vouliez pas être vacciné, vous voilà vacciné d’office !
En dehors de toute transfusion, les vaccins anti-covid étant auto-diffusants, si vous côtoyez une personne vaccinée, il y a au bout d’un moment un transfert (dénoncé par Astrid Stuckelberger) de la protéine Spike et du Graphène. Si vous ne désiriez pas être vacciné, vous le serez quand même par diffusion des particules nanométriques. C’est pour cela qu’ils veulent vacciner un plus grand nombre.
Bonjour monsieur,
Pouvez-vous en dire plus sur cette notion de vaccin « auto-diffusant », c’est la première fois que j’en entends parler?
merci
Vous dites que nous serions la première génération a être infectée par le plastique et pour cause ! il n’y avait PAS de plastique avant les années 1950 environ !!!