Chers amis,
Ça y est, elle a un nom : la « tripledémie », mot-valise pour nommer la triple épidémie de covid, de grippe et de bronchiolite qui pèse sur les hôpitaux.
La Belgique et la Suisse sont également concernées :
L’appel au secours des hôpitaux français… et la réponse honteuse du gouvernement
Hier matin, une tribune signée par plus de 10000 soignants a demandé au Président Macron d’agir « sans délai » pour remédier à la saturation des hôpitaux – en particulier des services de pédiatrie – et lui reprochant son « silence assourdissant »[1].
Mon cœur s’est serré en lisant ce passage de leur tribune :
« Monsieur le président de la République, il s’agit de la dernière chance de notre société pour arrêter l’hémorragie massive des soignants qui quittent l’hôpital public, désabusés, épuisés, culpabilisés. Nous demandons simplement de pouvoir faire notre travail, de soigner, sereinement. »
Pourtant, l’État s’est exprimé sur sa méthode pour gérer cette « tripledémie » par la bouche de Mme Borne, première ministre, de M. Braun, ministre de la santé et de M. Véran, ex-ministre de la santé.
Leur réponse – elle est simple – la voici :
- Remettez le masque ;
- Adoptez à nouveau la distanciation sociale (essayez dans le RER à Paris, tiens !) ;
- Lavez-vous les mains ;
- Vaccinez-vous !
Le gouvernement français face aux infections respiratoires : « on ne change pas une équipe qui perd ! »
Cette réponse du gouvernement, engoncé dans des réflexes rigides développés au cours de deux ans et demi de pandémie de covid, est inquiétante.
Elle révèle son incapacité à remettre en cause sa politique sanitaire investissant des milliards d’euros dans les tests et les vaccins, tout en déshabillant l’hôpital public de ses moyens humains (n’oublions pas les soignants non-vaccinés, toujours interdits de travailler !) et financiers.
L’émergence de cette « tripledémie » est la cruelle démonstration que tout miser sur des méthodes industrialo-pharmaceutiques de prévention, au détriment de l’investissement dans les traitements et le soin, est non seulement illusoire mais dangereux.
C’est pourtant l’erreur que persiste à faire notre pays (et la plupart de ses voisins) ; face aux infections respiratoires, les discours égrenés à longueur d’antenne par les autorités de santé consistent en somme à dire : « on ne change pas une équipe qui perd ! »
Car la situation que nous vivons aujourd’hui est le résultat direct de ces nombreux mois d’erreurs stratégiques.
Voici le bilan de deux ans et demi de gestion épidémique
Les premières victimes de ces erreurs sont nos enfants et petits-enfants, qui payent actuellement le prix fort.
Ce prix porte un nom : la dette immunitaire.
L’intensité, et la survenue particulièrement tôt dans l’année, de l’épidémie de bronchiolite, est en effet la conséquence directe de la politique des « gestes barrière » à outrance menée depuis mars 2020 : le système immunitaire des plus jeunes enfants n’a pas pu s’éduquer face aux VRS (virus à l’origine de la plupart des bronchiolites) circulant d’ordinaire chaque hiver.
On s’est félicité, au cours de l’hiver précédent, de la quasi-disparition de la grippe et des virus respiratoires.
Mais, tout épidémiologiste le sait, c’est reculer pour mieux sauter.
Les VRS et les rhinovirus, trouvant des systèmes immunitaires « vierges », frappent de manière plus forte cette année car les jeunes enfants n’ont pas pu se construire d’anticorps au cours des deux hivers précédents.
L’effet est dévastateur. Il était malheureusement prévisible.
Peut-être vous dites-vous : « oui, mais heureusement face à la grippe et au covid, nous les adultes nous avons les vaccins ! »
Ce qui est en train de se produire est hélas la démonstration du contraire.
Eh bien… et les merveilleux vaccins, alors ?! On nous aurait menti ??!!
Comme prévu, on impute la virulence du Covid cet hiver au fait que les populations éligibles… n’ont pas fait leur quatrième dose.
Dans un monde normal, on aurait conclu, du fait qu’il faille se faire injecter tous les six mois un vaccin, de l’inefficacité de ce dernier.
Mais, dans le monde qui est le nôtre : moins ça marche, plus il faut se le faire injecter !
Car la réalité du taux de vaccination anti-Covid en France – établie par le journal Le Monde[2] – la voici :
85% de la population éligible en France est « complètement vaccinée ».
Pourquoi alors constate-t-on une nouvelle flambée des infections quotidiennes (environ 40000 par jour) et craint-on une saturation des hôpitaux ?
La réponse est simple : ces infections sont la preuve supplémentaire (s’il en fallait une) que ces produits pharmaceutiques sont au mieux soit insuffisants, soit inefficaces… soit au pire aggravent le risque de développer une autre infection respiratoire en ce qu’ils sursollicitent le système immunitaire, et donc le fragilisent.
Un véritable bouclier contre les virus de l’hiver
Nous voici donc, à présent, face à des virus respiratoires plus virulents que jamais.
Cette situation n’est pas à prendre à la légère.
Une étude publiée en mars de cette année dans The Lancet démontrait qu’en cas de co-infection de SARS-CoV-2 et d’un autre virus respiratoire (grippe ou rhinovirus, à l’origine de la plupart des rhumes) le risque de décès était significativement plus élevé[3].
Pouvait-on s’attendre à une telle « réunion » des virus de l’hiver, provoquant un plus grand risque pour notre santé ?
La réponse est oui.
Et la preuve, c’est qu’il y a trois semaines je me suis entretenu avec deux éminents thérapeutes pour les interroger sur leurs conseils et leurs solutions face à cet « orage viral » de l’hiver qui vient vers nous.
La prévision était simple : pour la première fois de notre histoire, nous allions subir de plein fouet la circulation, en même temps, du SARS-CoV-2, de la grippe et des autres virus hivernaux.
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
[1] Le Monde (30.11.2022). Crise de la pédiatrie : « Monsieur le président, votre silence est assourdissant », la lettre de 10 000 soignants à Emmanuel Macron.
[2] Roucaute D (29.11.2022). Covid-19, bronchiolite et grippe : la triple épidémie de virus respiratoires qui menace la France cet hiver. Le Monde.
[3] Swets M, Russell C, Harrison E, et al (2022). SARS-CoV-2 co-infection with influenza viruses, respiratory syncytial virus, or adenoviruses. The Lancet.
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Bonjour Rodolphe,
la bronchiolite est une nouvelle maladie ( combien a t elle d’années ? 10 ou 15 ?) mes enfants, la quarantaine maintenant, qui comme tous, ont « fait » leur système immunitaire entre autre à l’école, n’ont jamais attrapé de bronchiolites, alors que fragiles dans leur jeune âge. Ma réflexion c’est : n’est ce pas concomitant à l’obligation des 11 vaccins dès la naissance ou presque ?
Pour moi, de toutes façons, le vaccin anti grippal fragilise et ne parlons pas de l’injection anti covid toujours à remettre en cause car aucun recul et énormément d’effets secondaires,
portez vous bien vous aussi,
Bonjour,
Concernant l’épidémie de bronchiolite, une question me trotte.
Les mères de ces nourrissons ont-elles été vaccinée COVID durant leur grossesse ?
Bonjour,
Concernant l’épidémie de bronchiolite, une question me trotte.
Les mères de ces nourrissons ont-elles été vaccinée COVID durant leur grossesse ?
Le vaccins n’est pas efficace il faut donc faire confiance aux plantes
Bonjour,
Merci pour vos articles.
Je vous invite à vous informer sur les travaux du biologiste
Stephan Lanka, du docteur Andrew Kaufman, sur la remise
en question de l’existence même des virus, tels que présentés
en médecine.
C’est très important pour une vision plus vraie de la vie.
Moi ZERO VACCIN anti grippe ni ANTI COVID
j’ai remarque que les personnes vaccinées sont encore plus malades que d’habitude car depuis deux jours j’ai enfin des nouvelles de mon plombier chauffagiste je suis en colère car mon chauffage ne fonctionne pas malgré j’ai payé une grosse somme sous garantie je ne peux pas appeler l’autre monsieur c’est vraiment scandaleux ….alors il nous a excusé comme il etait trés malade et n’est pas venu depuis 3 semaines ( il est sous cortisone à cause de sa rechute grippe 3 semaines il a ete alité pour plusieurs jours sans manger ) Il va mieux !!! Meme age que moi