Chers amis,
Comment avez-vous passé le réveillon ?
C’était ambiance « joie et magie de Noël » ou bien « on ressort les vieux dossiers entre la bûche et le café » ?
Avez-vous pu partager des moments chaleureux, ou bien avez-vous dû départager vos convives qui s’écharpaient sur les sujets brûlants du moment : Israël-Gaza, la loi immigration, l’affaire Depardieu, la coupe de cheveux de la nouvelle Miss France ?…
Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul.
Poignardé avec une fourchette à Noël !
Les réveillons permettent d’entretenir des liens précieux, mais aussi de réveiller de vieux rapports de force, voire de vieilles inimitiés.
Dans les grands rassemblements familiaux, chacun reprend, que cela lui plaise ou non, une place persistante : celui qui a fait fortune dans la finance redevient le petit dernier qu’on materne, celle qui a pris sa retraite il y a un quart de siècle donne ses ordres de placement à table…
Les rivalités entre frères et sœurs se rallument à la moindre étincelle, comme si le quotidien se mettait entre parenthèses et que l’on remontait le temps.
Un collègue me racontait que, lors de son dernier réveillon en famille, sa sœur cadette, vexée d’une remarque un peu donneuse-de-leçon qu’il lui avait faite, avait tenté de le poignarder avec une fourchette !
Le réveillon du 31, lui, se déroule plus souvent entre amis.
Là aussi, l’ambiance peut être tendue, en particulier depuis deux ans, avec le covid ; la question des injections a brisé des familles et des amitiés qui peinent encore aujourd’hui à se réconcilier.
Or la santé reste, en 2023, un vif sujet de préoccupation.
La santé en 2023 : au scalpel ou à la hache ?
Où que l’on regarde, l’actualité n’est guère réjouissante, mais question santé, elle est consternante.
Avec la démission d’Aurélien Rousseau il y a quelques jours (suite au vote de la loi immigration), on assiste au cinquième départ d’un ministre de la santé en 6 ans 1.
Avec 6 ministres en 6 ans (Agnès Firmin-Le Bodo prend le relais de M. Rousseau), la santé se révèle la dernière des priorités en France.
Ce que confirment malheureusement tous les chiffres : il y a une dizaine de jours, on apprenait que près de 7000 lits d’hospitalisation avaient été supprimés l’an dernier 2.
Cet été déjà, en pleine période de canicule, on apprenait que 45 des 680 services d’urgence du pays étaient appelés à fermer totalement ou partiellement3.
D’une manière générale, la désertification médicale du pays s’intensifie.
Est-ce à dire qu’il n’y a plus d’argent de l’État pour la santé ?
Si, mais il est tout simplement placé ailleurs : dans des campagnes de vaccination massive et inutile comme celle du Gardasil 4.
Et dans le développement du « tout-numérique ».
Si vos arrière-grands-parents ressuscitaient en 2024 et qu’ils devaient se faire soigner pour un problème de santé quelconque ils ne comprendraient plus rien.
Pour trouver un médecin, au lieu de prendre leur annuaire, ils devraient passer par une application comme doctolib ou allodocteur.
Une fois leur rendez-vous pris, ils seraient surpris que leur consultation ne se passe pas au cabinet… mais au téléphone !
Puis ce médecin, au lieu de les laisser parler, aurait déjà accès à tous leurs antécédents en consultant leurs données en ligne.
Quant aux « remèdes » prescrits, ils auraient de quoi être étonnés : au lieu d’une préparation magistrale en pharmacie à base de plantes, ils se retrouveraient avec une liste de produits chimiques aux noms hermétiques dont certains sont à commander sur internet !
Ce virage de la santé digitale, dématérialisée, désincarnée, vous êtes en train de le vivre en direct.
Il est en train de changer votre santé d’une manière peut-être plus radicale encore que l’irruption du « tout-chimique » au XXè siècle.
C’est l’ère du « tout-numérique ».
Pour un mal de gorge, cliquez ici
En moins de 5 ans, vous avez pu être témoin :
- De l’essor de la téléconsultation ;
- De la dématérialisation de vos données de santé et leur regroupement dans un fichier centralisé ;
- Du développement d’applications mobiles permettant de suivre des thérapies numériques…
Ce sont là les premiers jalons de cette numérisation de votre santé au quotidien.
Ce phénomène est le produit de l’accélération du développement de la technologie numérique et de la volonté politique de réduire in fine les coûts de santé traditionnels.
On parle, dans les milieux gouvernementaux, de « e-santé ».
Le Covid a permis de tester la « e-santé » à l’échelle de la population : pour justifier d’une guérison de la maladie ou d’une injection, il suffisait de télécharger une app et de montrer un QR code à l’entrée d’un train, d’un restaurant, d’un cinéma.
La numérisation de la santé est programmée, et budgétée : il s’agit du Plan innovation santé 20305, qui prévoit d’investir 650 millions d’euros dans la transformation numérique.
Ce plan comprend notamment la « facilitation de la communication à distance entre les soignants et les patients »… grâce à des applications de télésurveillance qui connectent les patients et les médecins à domicile.
Dans ce nouveau modèle de santé, l’intelligence artificielle est promise à un rôle-clé : on parle déjà de « robots médecins ».
Il existe des plateformes permettant un parcours de santé complet, intégré, et facile, dans lequel vous décrivez votre problème dans un « symptom-checker» digital et recevez un conseil immédiat : tutoriel, thérapie en ligne, etc.
Pour un mal de gorge, cliquez ici ; pour des pensées suicidaires, cliquez là.
Vous pouvez également commander vos médicaments en ligne, accéder à l’agenda électronique de votre médecin, etc.
Je trouve ça glaçant.
Faut-il laisser votre santé au « bon soin » des « robots-médecins » ?
Tout n’est pas à jeter dans cette digitalisation de la santé, loin de là.
Mais nous allons vers une disparition des méthodes de soin traditionnel… vers une raréfaction de la relation patient-médecin… vers une déshumanisation de la santé.
Car ne nous y trompons pas : ce déferlement des outils numériques dans le domaine de la santé, ce recours à outrance à l’intelligence artificielle, vous coupe un peu plus des « réflexes » que vos arrière-grands-parents avaient encore.
Mais tout n’est pas perdu.
Pour limiter la terrible perte de bon sens que provoque la « e-santé », j’ai une solution qui va vous permettre de renouer avec des remèdes « terre à terre », le bon sens des cycles de l’année et une sagesse ancestrale.
Car ne nous y trompons pas : ce déferlement des outils numériques dans le domaine de la santé, ce recours à outrance à l’intelligence artificielle, vous coupe un peu plus des « réflexes » que vos arrière-grands-parents avaient encore.
Je vous souhaite donc, pour 2024, une bonne année et une santé la plus humaine possible.
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
Sources :
1 https://www.marianne.net/politique/gouvernement/demission-daurelien-rousseau-apres-5-departs-de-ministres-en-6-ans-la-sante-au-bout-du-rouleau
2 https://www.capital.fr/economie-politique/hopitaux-pres-de-7-000-lits-dhospitalisation-ont-ete-supprimes-lannee-derniere-1489256
3 https://www.google.com/search?q=surcharge+p%C3%A9diatrique&rlz=1C5GCEA_enCH1044CH1044&oq=surcharge+p%C3%A9diatrique&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIHCAEQIRigATIHCAIQIRigAdIBCDMwNDdqMWo3qAIAsAIA&sourceid=chrome&ie=UTF-8
4 https://alternatif-bien-etre.com/alternatif-bien-etre/alerte-macron-annonce-la-generalisation-dun-vaccin-contenant-de-la-mort-aux-rats/
5 https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2021/06/sante_innov30_a4_07_vdefdp.pdf
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Mon avis ( remarquablement con ) après avoir suivi un débat télévisé :
« Je suis pour les gens qui sont contre ceux qui sont pour mes contradicteurs.
Cela m’évite de prendre en compte les cas de figure qui laisseraient la place à une aggravation des problèmes. Car la majorité pense comme tout le monde et en chacun
s’ installe une tranquillité d’esprit puisqu’en étant solidaire de tous, on est certain d’être du bon côté.
Toute recherche de vérité inquiète par les incertitudes qu’elle évoque et suggère que chacun puisse diriger sa vie ce qui, potentiellement, peut déclencher dans la majorité silencieuse, des perturbations bruyantes et désorganisatrices de l’ensemble des prévisions positives.
Ce puissant raisonnement, à ne pas confondre avec ceux des gens qui parlent pour ne rien dire me fait conclure : t’es toi quand tu parles ».
Si vous répondez, je vous lirais avec plaisir.
Amicalement
J.C.G.