Chers amis,
Le week-end dernier, un centre de vaccination anti-Covid a été incendié dans le Pays basque[1].
C’est un acte de colère, certes, mais c’est surtout un acte criminel, injustifiable.
La justesse et la légitimité de notre protestation face à des mesures d’un autre temps ne peuvent cautionner de tels débordements. C’est à chacun de nous à veiller à cela.
Quels sont alors les moyens à notre portée pour résister de façon digne et constructive aux mesures qui doivent être adoptées cette semaine à l’Assemblée nationale ?
J’ai repéré quelques outils, que je vais partager avec vous dans cette lettre.
Mais avant cela, il est à mon sens nécessaire d’expliquer ce qui appelle impérieusement notre résistance.
Il ne s’agit pas d’un combat contre la vaccination
J’ai passé un week-end très éprouvant, à valider des centaines de commentaires à mes trois lettres de la semaine dernière.
Les réactions étaient passionnées, et j’ai assisté à des échanges très vifs entre plusieurs de mes lecteurs. Je n’ai eu, heureusement, qu’à supprimer un seul commentaire outrageux.
Ce qui m’a cependant frappé, parmi les réactions négatives, parfois violentes, que j’ai pu lire, c’est que le principal chef d’accusation était l’irresponsabilité du fait de refuser le vaccin anti-Covid.
Cette réduction du débat à un « pour ou contre le vaccin » illustre parfaitement l’impasse démocratique dans laquelle nous nous trouvons. Il ne s’agit d’ailleurs trop souvent plus de débat… mais de pugilat.
Je l’ai dit, et je le répète, il ne s’agit pas d’un combat contre la vaccination.
Pour les raisons suivantes :
Primo, il s’agit de « vaccins » non comparables aux vaccins classiques
Je l’emploie par commodité, mais le terme de « vaccin », a minima pour les produits à ARN messager qui sont stricto sensu des thérapies géniques, est abusif.
Un vaccin classique, surtout, empêche la contagion et la transmission du virus dont il est censé protéger.
Pas les vaccins anti-Covid actuellement disponibles : ils n’empêchent « que » de développer des formes graves de la maladie, avec une efficacité jugée il est vrai satisfaisante pour les souches originelles du virus.
C’est pourquoi l’argument du « je me vaccine, je protège les autres », pertinente pour des vaccins classiques, est ici hors de propos : de fait, seule la personne vaccinée est (en partie) protégée.
Il est par conséquent absurde de comparer ces vaccins anti-Covid aux vaccins classiques contre la polio, la tuberculose et le tétanos par exemple.
Mettre tous ces vaccins « classiques », sur lesquels on dispose d’un réel recul en termes d’efficacité et d’effets secondaires, dans le même sac que les vaccins anti-Covid, développés à la hâte avec une technologie jamais testée à cette échelle, est un grave contre-sens.
Et il ne s’agit pas là que de la phase 3 de ces vaccins, qui n’est, comme vous le savez, pas terminée.
Secundo, le manque de recul sur ces produits nous dicte de les employer avec mesure
Le risque à long terme de ces vaccins, quel est-il ?
Il est impossible de le prévoir avec précision, car il s’agit presque de science-fiction : on ne peut que conjecturer.
Mais il est tout aussi hasardeux de prétendre qu’il ne se passera rien, que d’affirmer qu’il se passera forcément quelque chose !
Je vous invite à lire, si vous avez le temps, un entretien lumineux avec le généticien Christian Vélot, publié il y a quelques jours. Il met des mots sur les risques associés aux vaccins génétiques (à ARN ou ADN) si on les inocule à grande échelle : l’émergence de virus recombinants.
« Ce phénomène ne peut se produire que si du matériel génétique provenant d’au moins deux virus se retrouve dans les mêmes cellules, ce qui est fort heureusement extrêmement rare dans la nature puisque cela implique que des mêmes cellules soient co-infectées par au moins deux virus. Mais dès lors qu’on introduit volontairement et chez un très grand nombre d’individus du matériel génétique viral — ici à des fins de vaccination —, il suffit chez ces personnes d’une infection par un seul virus pour que de tels échanges (entre le génome du virus infectant et le matériel génétique vaccinal) se produisent et puissent ainsi donner lieu à des virus recombinants. »
Vous pouvez retrouver l’intégralité de cet entretien, technique mais passionnant, sur le lien en note sur mon site[2].
Nous n’aurons les idées plus claires sur les réelles conséquences de ces produits pharmaceutiques que dans, au mieux, 20 ou 30 ans. C’est parfaitement normal.
Ça ne signifie pas qu’il ne faut pas les employer durant cette durée, c’est évident : ça veut dire qu’il faut les employer avec mesure.
Avec mesure, qu’est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire qu’il faut en priorité réserver ces vaccins aux populations à risque – c’est-à-dire aux patients ayant un risque fort de développer une forme grave de Covid.
C’est la raison pour laquelle vacciner en masse les enfants, compte tenu du manque de recul sur ces vaccins, est à la fois inutile (leur vie n’est pas en danger) et dangereux (ce sont eux qui risquent de payer le plus longtemps la facture de ces produits en termes d’effets secondaires à long terme).
Ça veut dire, également, qu’il est capital d’en éviter l’inoculation à des personnes souffrant de contre-indications, en l’occurrence de maladies auto-immunes et inflammatoires.
Ça veut dire, enfin, qu’il est logique, et respectable, que chacun puisse juger de son propre « rapport bénéfice-risque ».
Je connais plusieurs personnes qui ont fait le choix de se vacciner car elles jugeaient le risque de souffrir du Covid plus important que celui de souffrir des effets secondaires du vaccin, et c’est très bien.
C’est précisément cette liberté de choix qu’il est capital de préserver, aussi bien pour des raisons éthiques que médicales.
Tertio, le vaccin n’est pas LA solution, mais une solution
La fuite en avant vaccinale a totalement occulté cette évidence : une maladie, ça se soigne, et un vaccin… n’est pas un traitement.
C’est un outil de prévention.
Or en se focalisant sur cet outil de prévention, le conseil scientifique et le gouvernement ont perdu de vue l’essentiel : l’épidémie qu’ils prétendent combattre reste aujourd’hui soignée avec les moyens du bord.
On peut les comprendre : les fonds faramineux alloués à la recherche d’un vaccin n’ont tout simplement pas pu servir à la recherche de traitements (une recherche plus pointue, plus utile, mais moins lucrative qu’un vaccin à grande échelle car les « malades graves » du Covid resteront toujours une minorité).
Je ne vous parle pas seulement de traitements naturels, tels que ceux à base d’Artemisia Annua (à Madagascar) ou de vitamine D ; même la prometteuse ivermectine, dont une étude a encore confirmé la semaine dernière le potentiel thérapeutique contre le Covid[3], ne fait pas bouger d’un iota le gouvernement.
Autrement dit, la vaccination ne pourrait, et ne saurait être, considérée comme l’alpha et l’oméga de toute la politique anti-Covid du gouvernement.
C’est insensé… et peine perdue. Car :
- au fur et à mesure de ses mutations le virus passe entre les mailles des vaccins conçus sur la base du virus originel de Wuhan ;
- ces vaccins eux-mêmes et leurs « mises à jour » qui ne manqueront pas de se produire, nécessitant une troisième, puis une quatrième injection, exercent une pression évolutive sur le virus ;
- le SARS-CoV-2 ne disparaîtra pas, et tout indique que ce coronavirus, de la même famille que plusieurs virus du rhume, va lui-même évoluer de façon à devenir bénin.
Tout cela rend l’obstination du gouvernement encore plus aveugle et absurde.
Je le répète donc : il ne s’agit pas de se battre ni contre ces vaccins, ni même contre le principe de la vaccination, mais contre l’obligation vaccinale.
Cette obligation vaccinale, directe (pour les personnels soignants) ou indirecte (via la pression exercée par le pass sanitaire), et décrétée sur des motifs fallacieux, est une grave atteinte non seulement aux Droits de l’Homme, mais également à la Science.
Alors, comment faire pour résister sans tomber dans la sédition ou la criminalité ?
Actions en justice
Notre première alliée, dans un état de droit, c’est la loi.
Les mesures annoncées il y a une semaine par Emmanuel Macron lundi vont à l’encontre de plusieurs lois, nationales et internationales – j’en évoquais quelques-unes dans ma lettre de mardi dernier.
Plusieurs actions sont en cours, dont celle emmenée par Maître Fabrice Di Vizio.
Cependant, attention : j’ai vu plusieurs fois sur les réseaux sociaux un message invitant à écrire à son cabinet pour se porter partie civile contre l’État. Ce message, et l’adresse indiquée (prétendant être celle de son cabinet) sont des faux, comme l’avocat l’a lui-même dit[4].
En revanche, celle-ci, portée par l’Association de victimes coronavirus Covid-19 France, semble authentique – attention, elle est réservée aux soignants :
Vous trouverez le lien vers le site correspondant sur mon site, en note de ce message[5].
Annuaire des médecins s’engageant à préférer un traitement à la vaccination
Le collectif « Laissons les médecins prescrire » défend ce qu’elle appelle une « quatrième voie », c’est-à-dire la prévention, la détection ciblée et les traitements précoces.
Cet annuaire recense, département par département, les médecins qui ont signé le manifeste et refusent l’obligation vaccinale.
Vous trouverez là encore le lien vers le site correspondant sur mon site, en note de ce message[6].
Annuaire des commerces, restaurants, entreprises et services qui n’exigeront PAS le Pass Sanitaire (Vaccin ou Test)
L’ANIMAP est un portail professionnel jugeant impératif de respecter les lois anti-discrimination de notre pays… Lois foulées du pied par les mesures qui doivent être votées, vous le savez, ce mercredi.
Ce site vous permettra donc de trouver des commerces, entreprises et services qui se refusent à jouer le rôle de policier civil que le gouvernement prétend leur faire jouer :
Le lien est rassemblé avec les autres, en note sur mon site[7].
Rassemblements de citoyens
Nous avons vu ce week-end, dans plusieurs villes françaises, de nombreuses personnes manifester contre les mesures annoncées.
Il existe également des regroupements numériques ; je vous en présente deux :
- Les groupes RSA sont des groupes de résistance et de solidarité face aux abus provoqués par la crise[8]; ils disposent d’un compte sur la messagerie Telegram[9] (le groupe est accessible dans le channel en cliquant sur le bouton de la messagerie) et vous pouvez trouver et rejoindre votre groupe local sur une carte[10] ;
- Une application « Tous AntiPass » se propose de répertorier et organiser les actions citoyennes de lutte contre le Pass Sanitaire et la vaccination obligatoire[11].
Et il y a toujours, bien sûr, la pétition que j’ai lancée, et qui a dépassé les 120 000 signatures :
Vous pouvez la signer en cliquant ICI.
Je vous invite à mentionner en commentaire les moyens et les actions légales que vous avez éventuellement trouvées de votre côté.
Et je termine par un très beau commentaire qu’a laissé hier Christian à l’une de mes dernières lettres :
Hier à la manif de Valence, Drôme, un panneau résumait parfaitement le dilemme :
« Tu obéis pour que ça se termine, et c’est parce que tu obéis que ça continue. »
Je vous laisse méditer là-dessus. Portez-vous bien, et courage !
Rodolphe Bacquet
[1] Le Figaro (18.07.2021). Pays basque : un centre de vaccination incendié à Urrugne. https://www.lefigaro.fr/faits-divers/pyrenees-atlantiques-un-centre-de-vaccination-incendie-a-urrugne-20210718
[2] Mucchielli, L. (08.07.2021). Covid-19, vaccins expérimentaux, stratégie vaccinale : entretien avec Christian Vélot. https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/080721/covid-19-vaccins-experimentaux-strategie-vaccinale-entretien-avec-christian-velot
[3] Radier, V. (13.07.2021). L’ivermectine, un traitement prometteur contre le Covid ? Nouvel OBS. https://www.nouvelobs.com/societe/20210713.OBS46503/l-ivermectine-un-traitement-prometteur-contre-le-covid.html
[4] https://twitter.com/DIVIZIO1?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor
[6] https://manifestes-libertes.org/medecins-engages/
[8] https://solidariteactive.fr/
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Répondre à Mani mati Annuler la réponse
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
COMPLETEMENT D’ACCORD… MERCI
souhaite vivement recevoir les coordonnées de « medecins engagés ». Merci
J’ai voulu regarder la conférence avec Anne Portier mais elle s’est brusquement terminée alors que Rodolphe Bacquet parlait et ça n’est pas ub problème de connexion puisqu’il était clairement annoncé que la conférence était terminée.
Bien sûr, une conférence gratuite se termine toujours par une offre soi-disant gratuite dont vous ne pourrez bénéficier que si vous vous vous abonnez à la revue Alternatif Bien-être !
J’ai beaucoup appris avec cette revue qui m’a initié à la santé naturelle sauf qu’aujourd’hui, c’est un vrai byzness qui revient très cher car il débouche sur la proposition de formations tentantes, instructives mais COUTEUSES et le problème, c’est qu’on a même pas le temps de tout lire ou regarder !
Donc, Trop c’est Trop même si je vous remercie de ce que vous m’avez appris pour soigner mes problèmes articulaires et arthrose et aussi pour soutenir mon système immunitaire face à mes infections hivernales qui commençaient à dégénérer.
je veux donc me désabonner de vos lettres d’information pour ne plus être tentée par des formations onéreuses qui dépassent largement mon budget à la longue !
Texte très pertinent et éclairant.
Grand merci!
Je suis entièrement d’accord avec vous pour refuser ce fameux vaccin
Bonjour
Vous ne mentionnez pas l’initiative NoPass lancée par un professeur de droit de Montpellier : 6000 personnes ont déjà envoyées un recours à la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Plus nous serons nombreux, plus nous allons les noyer sous la paperasse! Pourriez-vous la mettre en valeur sur votre article svp ?
https://nopass.fr/
Cdt
merci