Il y a des « bons virus » comme il y a des « bonnes bactéries »
Chers amis,
Le Covid-19 est un virus et non une bactérie, vous le savez.
J’aimerais vous expliquer pourquoi nous ne devrions pas « partir en guerre » contre les virus sans réfléchir.
Car il existe de bons et de mauvais virus comme il existe des « bonnes » et des « mauvaises » bactéries.
Le corps humain, paradis des bactéries
Un mot rapide, d’abord, sur les bactéries.
Votre corps en abrite près de 100’000 milliards et, pour vous donner une idée, 10 millions d’entre elles vivent sur votre seule main gauche[1]… Autant qu’une éponge de cuisine qui vient de passer sa nuit dans l’évier !
Pour être précis, les bactéries sont au nombre de :
- Cent mille milliards dans vos intestins (c’est là qu’on en compte le plus),
- Entre 100 millions et 1 milliard par millilitre dans vos sécrétions vaginales[2], si vous êtes une femme, et entre quelques millions et quelques milliards à la surface de votre pénis et dans votre urètre[3], si vous êtes un homme ;
- 10 mille milliards à la surface de votre peau[4];
- 10 milliards dans votre bouche et sur vos dents[5]…
- … et un nombre encore inconnu de milliards dans votre nez[6], vos oreilles, votre gorge[7] et vos poumons[8], plus quelques millions à la surface de vos yeux[9]…
- … et quelques milliards dans votre cerveau[10], comme l’a révélé une étude parue l’an dernier.
Aucun de nos organes n’échappe à la colonisation de ces bactéries[11], qui représentent jusqu’à 5 kilos de votre poids et 3% de votre masse corporelle[12].
Les bactéries, des amies qui vous protègent…
Vous allez voir où je veux en venir.
La majeure partie de ces bactéries ne sont pas des nuisibles, au contraire elles rendent service à notre corps.
Elles protègent des agresseurs, aident à la digestion, à réguler l’inflammation, raison pour lesquelles votre système immunitaire ne cherche pas à les combattre.
C’est ce qu’on appelle le microbiote (on devrait dire « les » microbiotes d’ailleurs, différents selon les parties du corps), sans lequel… vous ne resteriez pas vivant très longtemps.
Depuis 15 ou 20 ans on pratique des « bactériothérapies » par le biais de probiotiques, prébiotiques, transplantation de matière fécale etc., qui cherchent à rétablir l’équilibre de cette flore pour lutter contre les maladies inflammatoires de l’intestin, ou contre les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson.
Les virus, nous en portons encore plus !
Eh bien savez-vous quoi ?
Les virus c’est exactement pareil… sauf que personne ne le sait.
Comme les bactéries, les virus sont partout : votre corps abrite 380 mille milliards de virus, estime la recherche actuelle[13].
C’est-à-dire que votre corps contient 10 fois plus de virus que de bactéries.
Sur Terre, on compterait plus d’un quintillion de virus, un million de fois plus qu’il n’y a d’êtres vivants, 100 millions fois plus qu’il n’y a d’étoiles dans l’univers[14].
Jusqu’en 1930, on ne les avait jamais vus
On a découvert les bactéries avec les premiers microscopes au XVIIe siècle[15].
Les virus ? Au début du XXème seulement.
Le premier virus pathogène de l’homme identifié est celui de la fièvre jaune, en 1900.
La fièvre jaune sera finalement isolée en 1927 par Adrian Stokes, un médecin anglo-irlandais, mais ce n’est que dans les années 1930 avec l’apparition des microscopes électroniques qu’on a pu l’observer[16] :
Cependant, on ne savait toujours pas précisément ce qu’étaient réellement les virus.
Suspects d’être tous mauvais
C’est seulement en 1957 que le biologiste français André Lwoff établit une définition[17] claire et moderne du « virus » :
- Les virus sont composés de protéines et d’acides nucléiques, du « code génétique » encodé soit sous forme d’ADN (comme la varicelle ou la variole) soit sous forme d’ARN (comme le VIH ou le Covid-19), mais jamais les deux ;
- Les virus sont des parasites qui pénètrent des cellules « hôtes » ;
- Les virus utilisent ensuite le métabolisme de cette cellule, c’est-à-dire la manière dont elle se nourrit, respire, se transforme, pour se reproduire (on dit se « répliquer ») et éventuellement aller contaminer d’autres cellules ;
On n’a donc réellement commencé à comprendre les virus qu’il y a 60 ans environ.
Et on ne les a découvert qu’à cause de leur dangerosité, parce qu’ils pouvaient tuer des gens.
On en a donc d’abord déduit que tous les virus étaient pathogènes…
On a reproduit la même erreur qu’avec les bactéries.
Pourtant, sur les ~5’000 espèces de virus recensées à ce jour seules 129 espèces sont pathogènes pour les humains[18].
En fait la grande majorité des virus sont essentiels à la vie et bons pour votre santé !
Vous êtes à 8% d’origine virale
Depuis 2003 seulement et la fin du séquençage du génome humain, nous savons que 98’000 éléments et fragments génétiques[19] du génome humain proviennent de virus.
Ces 8% de gènes d’origine virale sont appelés par les biologistes des « rétrovirus endogènes humains » (HERV)[20] .
Ils représentent bien plus que les 1,2% de vos gènes qui « codent » des protéines, les seuls dont on sait précisément à quoi ils servent dans le métabolisme humain.
Les virus ont façonné l’Humanité
Nos ancêtres ont été infectés par ces « rétrovirus endogènes humains », qui auraient directement contaminé les cellules germinales chargées de former les spermatozoïdes et les ovules.
Les modifications génétiques se sont ainsi transmises à leurs descendants.
Vous, moi, nous sommes tous, du point de vue de l’évolution, les descendants d’un virus.
Et on sait aujourd’hui que ces modifications de séquences de notre ADN ont contribué à « améliorer » l’Humanité, à la rendre plus fertile… et plus résistante.
Prenez la famille des HERV-H (pardon pour le terme technique).
C’est une famille de virus endogènes dont seuls les primates sont porteurs.
Une étude de 2018 montre que ces virus HERV-H aideraient au développement de l’embryon[21], puis des cellules du cœur[22].
Les chercheurs soupçonnent même qu’ils pourraient avoir un rôle dans le développement ou non de maladies cardiovasculaires !
Et ce n’est pas tout :
- Un rétrovirus de la famille HERV-E aurait converti un de nos gènes chargé de produire l’amylase qui nous sert à digérer le sucre dans notre pancréas, en une version spéciale pour nos glandes salivaires… Grâce à ce virus, notre salive permet de prédigérer le sucre, et de mieux ressentir le goût des nourritures sucrées !
- Le rétrovirus HERV-H aurait transmis un bout de son code génétique qui permet à une femme enceinte de secréter les protéines qui connectent l’embryon du bébé à naître au placenta[23]!
- Un autre HERV jouerait un rôle essentiel dans la formation des spermatozoïdes chez les hommes. Son intégration au génome humain aurait permis d’augmenter la fertilité de l’espèce humaine[24]!
- Des chercheurs estiment même que le sexe de l’enfant à naître dépendrait de l’activation ou non d’un virus fossile présent dans nos gènes depuis plus d’un million d’années[25]!
Les virus améliorent votre immunité
Une autre famille de ces rétrovirus, les HERV-K, permettraient à l’embryon de fabriquer des protéines virales qui le protègent contre les autres virus pathogènes[26] dès les premiers jours qui suivent sa conception, avant même d’être en mesure de développer des anticorps…
Même les « méchants » virus seraient en fait, en grande partie, un mal nécessaire.
Le virus de l’herpès, par exemple, aurait des bienfaits insoupçonnés, lorsqu’il est présent sous forme latente dans votre organisme sans provoquer de symptômes.
Il aiderait vos globules blancs à identifier les cellules cancéreuses et les cellules infectées par d’autres virus pathogènes[27], en lui transmettant certains antigènes !
Les infections virales à un jeune âge, même si elles causent de petites maladies, seraient indispensables au bon développement du système immunitaire[28].
A l’âge adulte, votre système immunitaire est en réalité continuellement stimulé à bas bruit par de petites quantités de virus. Ce qui lui permettrait de développer une résistance plus forte face à d’autres virus extérieurs plus virulents[29], révèlent aujourd’hui les chercheurs.
Des virus utilisés comme antibiotiques ?!
Enfin, toute une famille de virus dits « bactériophages » ou « phages » découverte en 1917 pourrait même être utilisée pour lutter combattre les « mauvaises » bactéries et servir d’alternative aux antibiotiques !
Ce sont des « armes de destruction massive de la bactérie », explique le Pr Frédéric Laurent, chef du service bactériologie de l’Hôpital de la Croix-Rousse à Lyon[30].
Ils sont utilisés en Europe de l’Est depuis la Guerre froide, mais ont été délaissés en Occident au profit des antibiotiques classiques, à base de bactéries.
L’apparition de « super-bactéries » résistantes aux antibiotiques a fait reconsidérer l’intérêt de ces « phages ».
L’an dernier, Isabelle Holdaway, une adolescente britannique de 17 ans a ainsi été sauvée d’une infection dramatique de ses poumons.
Alors qu’elle était sur le point de mourir et que les antibiotiques s’avéraient inefficaces, sa mère a suggéré aux médecins d’utiliser des phages après avoir lu des articles à ce sujet sur Internet[31] !
« C’est un miracle de la médecine ! », s’est exclamée la mère en pleurs quand Isabelle s’est rétablie.
C’était le premier usage officiel de ces virus en Occident.
Les autorités de santé française se sont engagées l’an dernier à investir dans la recherche sur ces virus[32], qui pourraient par exemple soigner les staphylocoques dorés.
Mais devinez quoi : comme les phages sont « naturels », ils ne sont pas brevetables !
Les laboratoires pharmaceutiques n’investissent donc pas dans ces traitements pourtant prometteurs !
Enfin sachez que d’autres virus pourraient même être utilisés en thérapie génique dans le traitement des cancers, en les utilisant pour transférer de « bons » gènes dans les cellules des malades[33].
Les virus luttent contre le réchauffement climatique
Non seulement la grande majorité des virus sont bons pour nous, mais ils sont bons aussi pour la planète.
On sait depuis seulement 20 ans que l’océan est un gigantesque réservoir de virus[34].
Étirés et mis bout à bout, les virus marins formeraient une ligne s’étendant au-delà des 60 galaxies les plus proches.
Ils sont essentiels à la vie des océans.
Chaque jour, les virus marins tuent 20% de toute la biomasse marine, principalement des planctons.
En tuant les espèces trop abondantes, ils évitent leur prolifération excessive et permettent à des espèces rares de survivre.
Leurs gènes sont ainsi sauvegardés, ce qui favorise la biodiversité marine et l’équilibre de la population de plancton.
Un rôle vital pour vous et moi car le plancton, ce n’est pas seulement le repas des baleines, c’est aussi 50% de l’oxygène que nous respirons.
Les virus marins engloutissent en plus des quantités importantes de dioxyde de carbone captées par le plancton et d’autres organismes vivants dans les profondeurs de l’océan.
Ce gaz à effet de serre ne retourne plus dans l’atmosphère.
Et les planctons contribuent ainsi directement à lutter contre le réchauffement climatique[35] !
Mais alors, les virus sont-ils « vivants » ?
Devant tant de mécanismes fabuleux qui favorisent la vie, on peut se demander si, finalement, les virus ne sont pas vivants ?
La question divise les biologistes depuis des siècles.
Qu’est-ce qui est vivant ?
Vous me direz sans doute « ce qui respire », « ce qui bouge », « ce qui est conscient », « ce qui est doué de volonté », « ce qui interagit avec son environnement » …
Les virus se reproduisent, évoluent, mais, contrairement aux bactéries, ils n’ont pas de métabolisme et sont incapables de produire leur propre énergie. Pour cela, ils ont besoin d’une cellule hôte.
C’est pourquoi pour une majorité de biologistes, ils sont simplement des unités matérielles inertes.
Mais d’autres biologistes ne sont pas d’accord avec cette définition et avancent l’hypothèse que les virus constitueraient plutôt… une autre lignée du vivant[36] !
Les virus sont avant tout des messagers
Vivants ou pas, du point de vue de la biologie, les virus sont avant tout des « messagers » qui transmettent des messages importants aux cellules vivantes et permettent la dissémination d’innovations génétiques.
Tout autant qu’il peut vous rendre malade, ce message peut vous aider à combattre les maladies.
Ces messagers ont été là bien avant nous, seront sans doute là bien après nous, et obéissent à des lois écologiques, mathématiques, environnementales qu’on commence à peine à comprendre.
À mesure qu’on découvre les mécanismes géniaux qui régulent notre microbiote, on ne peut que rester songeur devant le nombre de découvertes fascinantes qui nous attendent sur le rôle du virome, l’équivalent viral du microbiote, sur notre santé.
Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises…
Depuis 2003, des chercheurs ont découvert dans le sol gelé de Sibérie de mystérieux « virus géants », comme le « Mimivirus » ou le « Mollivirus sibericum », dont la taille égale et parfois dépasse celle des bactéries !
Là encore, ces virus géants pâtissent d’une mauvaise image et les scientifiques se méfient d’avance de leur dangerosité[37].
On ignore pourtant leur rôle et le « message » qu’ils contiennent.
La fonte du sol gelé sibérien en cours à cause du réchauffement climatique nous révèlera bientôt ce message…
Qu’essaie de nous dire le Covid-19 ?
En méditation ou en sophrologie, les enseignants invitent souvent leurs élèves à ne considérer leurs émotions, leurs pensées, la douleur même physique, que comme cela : une information.
Et si le Covid-19 n’était lui aussi que cela : une information ?
Une information parfois cruelle, injuste, absurde, révoltante sans doute, dans le cas de virus mortels.
Mais une information tout de même.
S’il pouvait nous parler, qu’essaierait-t-il de nous dire ?
Voici pour ma part les « messages » que j’aimerais retenir de ce virus :
- Recentrons-nous sur l’essentiel
Prenons d’abord soin de notre bien-être physique et psychique, pour être en mesure de prendre soin de nos proches, avant de nous préoccuper de l’état du monde : « charité ordonnée commence par soi-même » !
- Prenons conscience de nos interdépendances
Il n’y a pas nous, les humains, d’un côté, et tout le reste de l’autre.
Nous avons des liens étroits et encore en grande partie insoupçonnés et imprévisibles avec les virus et les bactéries, mais aussi avec les autres animaux… qu’ils soient pangolins, chauve-souris ou visons…
Mais aussi – cela va de soi ! – avec les agriculteurs qui nous nourrissent, les médecins qui nous soignent, nos commerçants de quartier…
- Revenons à un rythme qui respecte la biodiversité
Les épidémiologistes nous expliquent qu’un virus devient « épidémique » ou « pandémique » à cause de notre proximité de plus en plus grande avec des animaux sauvages, réservoirs de virus, qui n’ont jamais eu vocation à vivre à nos côtés.
Cette promiscuité est favorisée par l’élevage intensif, la déforestation, la destruction et la pollution de l’habitat naturel de ces animaux, l’intensification illimitée des échanges entre humains…
Et si, du point de vue du virus, le virus, c’était… nous ?
Après tout, le comportement humain y ressemble beaucoup : nous colonisons la planète et nous multiplions en détruisant notre environnement d’accueil, puis nous migrons quand celui-ci ne nous permet plus de survivre.
A mon sens, il n’y a pas de culpabilité à tirer de notre impact sur la planète, mais une prise de conscience à développer : comment continuer à vivre, bouger, manger, sans mettre en danger les autres espèces vivantes, sous toutes leurs formes ?
Le Covid-19 nous enseigne que respecter les habitats naturels, c’est prendre soin de notre santé.
- Cessons de concevoir la médecine comme une « guerre »
Nous ne pouvons pas et ne devrions pas vouloir éradiquer les virus en menant contre eux une guerre nucléaire, à base de médicaments toujours plus sophistiqués et d’hygiène toujours plus draconienne.
Nous devrions plutôt apprendre à vivre de mieux en mieux à leurs côtés.
Mieux les comprendre, c’est mieux comprendre notre environnement, nos origines, notre santé…
Et surtout cela ouvre des perspectives de thérapies plus douces, plus subtiles, qui rétablissent l’équilibre naturel entre les virus, les bactéries et les cellules qui vivent en nous.
Les virus ne sont pas systématiquement des ennemis à anéantir : ils nous rendent bien des services dans l’ombre.
Même les virus pathogènes, une fois « neutralisés », nous sont profitables : ils ont renforcé notre système immunitaire, et… ils nous ont donné l’envie et le courage de guérir, en nous rappelant la valeur de la santé.
La prochaine fois que vous vous remettez sans dommage d’un rhume, ou qu’une personne de votre entourage met au monde un bébé en bonne santé, songez que vous avez peut-être un virus ancestral à remercier !
- Dépasser les limites de notre système de santé
L’ONU et différents organismes indépendants ont, dernièrement, établi « l’impréparation » de nos gouvernements et de nos gouvernants à la crise que nous traversons.
Ceux-ci ont apporté des réponses souvent inadaptées, et presque toujours improvisées, à chaque étape de cette pandémie.
Et le pire, c’est que cela continue. La précipitation avec laquelle on entend vacciner des millions de citoyens au moyen de produits sur lesquels nous disposons d’un recul de deux ou trois mois grand maximum ( ! ) est insensée.
Ce virus révèle les fractures, les souffrances et les dysfonctionnements profonds de nos sociétés.
Nous savions que nos hôpitaux étaient en piteux état, que les anciens étaient trop souvent laissés à l’abandon dans les Ehpad, que la santé mentale des jeunes et des précaires se dégradait…
Aujourd’hui, plus personne ne peut l’ignorer.
Sans aller jusqu’à prétendre « aimer le Covid-19 », j’aime à penser que nous avons là d’importantes leçons à déchiffrer, et une belle opportunité de « remettre l’église au milieu du village ».
Puissent l’année prochaine, et les suivantes, nous le permettre !
Portez-vous bien,
Rodolphe
[1] CNews, Bon à savoir (2016). Combien de bactéries y a-t-il dans le corps humain ? https://www.cnews.fr/sante/2016-01-15/combien-de-bacteries-y-t-il-dans-le-corps-humain-720421#:~:text=M%C3%AAme%20avec%20une%20hygi%C3%A8ne%20irr%C3%A9prochable,sur%20une%20%C3%A9ponge%20de%20cuisine
[2] Thibert, C. LeFigaro, Santé (2018). 6 choses étonnantes à connaître sur la flore. https://sante.lefigaro.fr/article/6-choses-etonnantes-a-connaitre-sur-la-flore-vaginale/
[3] Withnall, A. (2014). Bacteria living in men’s penises could be promoting sexually-transmitted infections, scientists warn. https://www.independent.co.uk/news/science/bacteria-living-men-s-penises-could-be-promoting-sexually-transmitted-infections-scientists-warn-9473804.html
[4] Todar, K. (2020). The Normal Bacterial Flora of Humans. PhD: Todar’s online Textbook of Bacteriology. http://www.textbookofbacteriology.net/normalflora_3.html
[5] Ray, M.-C. : Futura-sciences, santé (2015). Les énormes chiffres des petites bactéries. https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/hygiene-vie-enormes-chiffres-petites-bacteries-56833/#:~:text=750%20millions,Plan%C3%A8te%20ne%20compte%20d’humains%20!
[6] Deng, J. C. The nasal microbiota: diversity, dynamicity, and vaccine-mediated effects. David Geffen School of Medicine, Univesirty of California, Los Angeles. https://www.who.int/immunization/research/forums_and_initiatives/2_JDeng_Dynamicity_diversities_human_nasopharyngeal_gvirf16.pdf?ua=1
[7] Biocodex, Microbiota Institute. Le microbiote ORL. https://www.biocodexmicrobiotainstitute.com/orl
[8] Héry-Arnaud, G. : Le Figaro, santé (2019). De bonnes bactéries aussi dans nos poumons ? https://sante.lefigaro.fr/article/de-bonnes-bacteries-aussi-dans-nos-poumons/
[9] St Leger, T. : Scientific American (2019). Meet the Eye Microbiome. https://www.scientificamerican.com/article/meet-the-eye-microbiome/
[10] Roberts, R. C., Farmer, C. B., & Walker, C. K. (2018). The human brain microbiome; there are bacteria in our brains! Neuroimmunology: Regulating Systems, session 594. https://www.abstractsonline.com/pp8/#!/4649/presentation/32057
[11] Andréjak, C. & Delhaes, L. (2015). Le microbiome pulmonaire en 2015. Une fenêtre ouverte sur les pathologies pulmonaires chroniques. Med Sci (Paris): 31(11), pp. 971-978. DOI: https://doi.org/10.1051/medsci/20153111011
[12] National Institutes of Health (2012). NIH Human Microbiome Project defines normal bacterial makeup of the body. Genome sequencing creates first reference data for microbes living with healthy adults. https://www.nih.gov/news-events/news-releases/nih-human-microbiome-project-defines-normal-bacterial-makeup-body
[13] Pride, D (2020). Viruses can help us as well as harm us. Scientific American, Biology. https://www.scientificamerican.com/article/viruses-can-help-us-as-well-as-harm-us/#:~:text=Biologists%20estimate%20that%20380%20trillion,many%20simply%20coexist%20with%20you.
[14] Wu, K. J. (2020). Il y a plus de virus que d’étoiles… et pourtant seulement quelques-uns nous affectent. National Geographic. https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2020/04/il-y-plus-de-virus-que-detoiles-et-pourtant-seulement-certains-nous-affectent
[15] Porter JR, « Antony van Leeuwenhoek: Tercentenary of his discovery of bacteria », Bacteriological reviews, vol. 40, no 2, 1976, p. 260–269. https://mmbr.asm.org/content/mmbr/40/2/260.full.pdf
[16] Biacchesi, S., Chevalier, C., Galloux, M., Langevin, C., Le Goffic, R., & Brémont, M. (2017). Les virus : Ennemis ou alliés ?, Versailles, Quæ, coll. « Enjeux Sciences », 112 p., (ISBN 978-2-7592-2627-6, lire en ligne), I. Les virus dominent-ils le monde ?, chap. 1 (« Découverte d’un agent infectieux »), p. 7-10, accès libre.
[17] Lwoff, A. (1957)., J Gen Microbiol 17(2): pp.239-53. DOI: 10.1099/00221287-17-2-239
[18] ViralZone : Human viruses and associated pathologies. https://viralzone.expasy.org/678
[19] Marcelin, A.-G., & Calvez, V. (sous la direction de Jean-Marie Huraux) (2003).Traité de virologie médicale. Éditions Estem. ISBN 2843712033. « Rétrovirus humains émergents », p. 615
[20] Dolei, A., Ibba, G., Piu, C. et al. (2019). Expression of HERV Genes as Possible Biomarker and Target in Neurodegenerative Diseases. Int J Mol Sci 20(5), p. 3706. DOI: 10.3390/ijms20153706
[21] The Viruses That Shaped Humanity, 15 janvier 2020, https://www.youtube.com/watch?v=FmX8au0xGlY, [voir à 4 :00]
[22] The Viruses That Shaped Humanity, 15 janvier 2020, https://www.youtube.com/watch?v=FmX8au0xGlY, [voir à 5 :22]
[23] The Viruses That Shaped Humanity, 15 janvier 2020, https://www.youtube.com/watch?v=FmX8au0xGlY, [voir à 6 :50]
[24] Gaubert, C. (2020). Ces virus bénéfiques qui jouent sur la fertitlité de l’espèce humaine. Sciences et avenir, biologie cellulaire. https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/biologie-cellulaire/ces-virus-benefiques-qui-ont-participe-a-faconner-l-espece-humaine_147233
[25] Loumé, L. (2016). Fille/garçon : le sexe est-il déterminé par un virus ? Sciences et avenir, santé. https://www.sciencesetavenir.fr/sante/fille-garcon-le-sexe-est-il-determine-par-un-virus_30185
[26] The Viruses That Shaped Humanity, 15 janvier 2020, https://www.youtube.com/watch?v=FmX8au0xGlY
[27] Mathew, C. (2019). Not all viruses are bad for you. Here are some that can have a protective effect. Science alert, Health. https://www.sciencealert.com/not-all-viruses-are-bad-for-you-here-are-some-that-can-have-a-protective-effect
[28] Mathew, C. (2019). Not all viruses are bad for you. Here are some that can have a protective effect. Science alert, Health. https://www.sciencealert.com/not-all-viruses-are-bad-for-you-here-are-some-that-can-have-a-protective-effect
[29] Mathew, C. (2019). Not all viruses are bad for you. Here are some that can have a protective effect. Science alert, Health. https://www.sciencealert.com/not-all-viruses-are-bad-for-you-here-are-some-that-can-have-a-protective-effect
[30] Sciences et Avenir, Santé (2019). Les virus phages, une alternative aux antibiotiques à nouveau considérée. https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-virus-phages-une-alternative-aux-antibiotiques_132284
[31] The Guardian (2019). Teenager recovers from near death in world-first GM virus treatment. https://www.theguardian.com/science/2019/may/08/teenager-recovers-from-near-death-in-world-first-gm-virus-treatment
[32] Sciences et Avenir, Santé (2019). Les virus phages, une alternative aux antibiotiques à nouveau considérée. https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-virus-phages-une-alternative-aux-antibiotiques_132284
[33] Durand, M. (2020). Rarement dangereux, les virus sont partout. Ouest France, Santé. https://www.ouest-france.fr/sciences/sante-rarement-dangereux-les-virus-sont-partout-6785498
[34] France Inter (2015). Un litre d’eau de mer, c’est un million de virus. https://www.franceinter.fr/sciences/un-litre-d-eau-de-mer-c-est-un-million-de-virus
[35] Andris, J. (2014). Un océan de virus, des virus plein l’océan. Daily Science. https://dailyscience.be/12/08/2014/un-ocean-de-virus-des-virus-plein-locean-2/
[36] Ikonicoff, R. (2020). Origine des virus : un scénario alternatif défendu par des chercheurs. Science&Vie. https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/origine-des-virus-le-nouveau-scenario-39654
[37] Nau, J.-Y. (2017). Les « virus géants » seront-ils de nouveaux agents pathogènes ? Rev Med Suisse 13, pp. 292-293. https://www.revmed.ch/RMS/2017/RMS-N-547/Les-virus-geants-seront-ils-de-nouveaux-agents-pathogenes-1
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
En Russie, ce sont des travailleur(e)s de l’hôpital qui vont chercher dans une rivière (c’est sur une vidéo que j’avais vue sur le net) des virus. Ce qui est intéressant, c’est qu’est choisi le virus qui se révèle être le plus efficace contre la bactérie infectant le malade. Cela me semble intéressant, car ainsi on évite que la bactérie infectieuse devienne résistante à un virus sélectionné par un laboratoire, et qui serait utilisé systématiquement, et qu’on se retrouve avec le même problème de résistance qu’avec les antibiotiques. En fait, c’est le laboratoire de l’hôpital qui fait ce travail au coup par coup.
C’est la première fois que je lis que le virus d’herpès est bénéfique!!!!
Je me bats contre lui,ainsi que le Epstein-Bar avec la maladie auto-immune- Gougerot-Sjogren depuis des années et peut-être le
commencement d’un lymphoma. Je n’y comprends plus rien !!!!!
Bjr J aime beaucoup votre approche plus centrée sur le monde que sur l individu. Merci
Ce que je viens de lire renforce mes pensées ! L’humanité doit tirer les leçons de cette pandémie et respecter la nature ainsi que les animaux !!
Article FORMIDABLE, essentiel, bravo !!!
Enfin un discours sensé sur les évènements que nous vivons et une remise en place du bon sens selon lequel ce virus doit être considéré. Souhaitons que ces connaissances soient diffusées en nombre, ne serait-ce que par les fidèles lecteurs que nous sommes de votre travail de grande qualité. Je vous envoie mes voeux de coeur pour cette nouvelle année . Encore mille mercis pour votre sagacité éclairée . Nicky
Arctic le très bien construit et complet merci continuez cordialement à vous docteur pierre duchene-marullaz
bien d’accord, et il y a du travail si ouverture d’esprit
Merci beaucoup pour votre démarche très pédagogique, vous avez le sens de l’enseignement, de la méthode. Je viens de lire la totalité de l’article virus/ bactéries . Très intéressant (même en ce début d’année… ) Donner des connaissances à l’autre pour une meilleure compréhension de ce qu’il vit, l’entoure, voilà une belle mission que vous accomplissez avec beaucoup d’aptitude. En ce premier jour de l’année je vous en remercie.
L’homme a voulu dompter la nature, se croyant plus fort qu’elle, sauf qu’il n’a pas compris une chose : la nature (la Terre) est un système auto adaptatif (et non un être vivant) qui ne réagit jamais comme on souhaiterait qu’il le fasse, mais qui recherche l’équilibre entre tous les paramètres qui le régissent (et ils sont quasi infinis) ce qui fait que rien de ce que l’on peut lui faire n’est prédictible.
le virus peut effectivement nous apprendre certaines leçons, celle notamment qu’il ‘ »n’appartient pas à l’homme mortel de diriger ses pas » car il ne peut se diriger sans l’aide de son créateur, il n’a pas été créé avec ces capacités-là bien que celles dont il est doté soient plus que suffisantes à satisfaire ses besoins et qu’il peut jouir de la vie et de toute la création qui est sous le ciel grâce à ses 5 sens.
Il fait ressortir aussi le déni des humains face à certaines réalités, leur méchanceté parfois, leur refus d’obéissance à l’autorité quand celle-ci dérange leurs petites habitudes.
Il a fait par contre ressortir chez d’autres leur capacité à se soucier les uns des autres, l’amour du prochain. Oui, en fait, il fait ressortir ce que nous sommes réellement, bon ou égoïste, prêt à comprendre les autres ou au contraire prêt à chercher toutes les excuses pour se défiler à ses responsabilités vis à vis des autres et même de nous-même parce que les réponses données ne nous arrangent pas.
Nous vivons une période cruciale de l’humanité où les choix que nous faisons auront une influence déterminante sur le reste de notre vie et peut-être plus que nous ne pensons.
Prenez bien soin de vous et bon courage à tous
Bravo! super réflexion. Merci Monsieur Becquet
Le risque de pandémie remet à la verticale le pendule du l’Humanité. accrochée à sa goutte bleue dans l’Univers, suspendue à sa corde (quantique) fragile et pleine de vibrations (quantiques).
Pour ne pas que les oscillations s’emballent et qu’on se fracasse contre les murs du progrès, nous sommes désormais tous CONTRAINTS, POUR chacun à l’harmonie ( l’harmonie unie vers Celle qui nous amis au Monde),
à être solidaires entre humains et avec toutes les chaînes vivantes.
Au bout d’un an de Corona virus (qui ressemble à une Planète ceinturée de gens qui se donnent la main), on s’aperçoit qu’on sait le faire, technologiquement; on voit qu’on peut le faire, même financièrement (une planche à billet, ça s’autofinance !!!!); et que l’on doit le faire pour accomplir notre savoir de sagesse (sapiens sapiens). Alors : fini l’ère des ça pionce-ça pions. Sortons de nos confins, exprimons nous, défendons la démocratie et votons pour sortir de ce capitalisme, qui a eu son utilité (motivation aux brevets…) mais qui va nous déchiqueter si NOUS ne le freinons pas (exemple coincident flagrant de la planète des 5G, ….des singes cinglés) .
Bonne fin d’année damnée. Bon an lent 20,21 …
écrit à la Boulaie, le 31/12/2020, 18h30. philippe.
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Enfin un article intéressant à lire, merci Monsieur Bacquet.
Cordialement.
Félicitations. Bon travail !
bonjour
avez vous lu les articles que vous mentionnez en references ? très surprise , étant médecin , de lire que des bacteries étaient présentes dans le cerveau , j’ai lu l’article en anglais … et découvert que les auteurs indiquent qu’en fait il s’agissait de contaminations post mortem , car les souris élevées en milieu totalement aseptique dont les cerveau ont été examinés ensuite n’avaient aucun micro-organisme … je n’ai pas eu la patience de lire tous vos articles , mais cela n’inspire pas confiance . il me semble que les questions dont vous débattez dépassent vos zones de compétence … par ailleurs j’ai trouvé de bonnes remarques générales dans votre article …