Peut-on changer de personnalité ?

Chers amis,

Monsieur Leow, âgé de 64 ans, se présente un beau jour à la réception d’une polyclinique avec une note de son EHPAD faisant état d’un étonnant changement de comportement.

Depuis trois mois, monsieur Leow est en effet devenu un maniaque du ménage.

C’est-à-dire qu’il nettoie « excessivement » (sic) son environnement.

Que signifie « excessivement » ?

Tout simplement nettoyer plus que de raison, tant en termes d’exigence, de temps consacré à cette activité que… de moment pour le faire !

Ainsi, Monsieur Leow grimpe sur le toit de son EHPAD en pleine nuit pour le nettoyer !

« Son agitation et le vacarme qu’il provoque perturbent les autres résidents de l’EHPAD, et ses infirmières peinent à le surveiller », ajoutent les auteurs de la note, qui ouvre une passionnante étude publiée dans le journal médical de Singapour il y a trois ans[1].

Ce « changement de personnalité » assez soudain est déstabilisant pour l’entourage (et parfois pour soi-même).

Vous vous dites peut-être que votre personnalité est ce qu’elle est, avec ses bons et ses mauvais côtés si vous faites une introspection honnête ; mais l’idée même que vous pourriez de jour au lendemain changer de personnalité est profondément perturbante.

Ces changements de personnalité sont pourtant assez bien documentés. Et ça n’arrive pas qu’aux autres !

La Face cachée de la lune

Cette semaine, j’ai terminé la lecture d’un roman de l’écrivain suisse Martin Suter, intitulé La Face cachée de la lune[2].

Le « héros », si toutefois on peut l’appeler ainsi, est un avocat d’affaires de Suisse alémanique, au milieu de sa quarantaine, Urs Blank.

Associé dans un cabinet spécialisé dans la fusion-acquisition d’entreprises, il mène grand train : il habite une grande villa, est habillé par un tailleur londonien, dépense des fortunes dans de grands restaurants et roule en Jaguar.

Il est très policé, et complètement intégré dans le très huppé milieu d’affaires zurichois.

A la faveur de ce qui ressemble à une crise de la quarantaine, il entame une aventure avec une jeune hippie, qui va l’emmener faire un trip aux champignons hallucinogènes dans la forêt.

A l’issue de ce trip, Blank change de personnalité, ou plutôt laisse libre cours à la « face cachée » de sa personnalité : celle que pour d’évidentes raisons sociales il n’exprime pas d’ordinaire.

Cela commence par envoyer promener ses subordonnés, mais aussi ses supérieurs et ses clients, sans aucun remords. Mais également à supprimer littéralement ce qui l’agace : il commence par tuer froidement le chat de sa jeune copine hippie…

… puis commet des meurtres sans préméditation.

Autrement dit, les effets du « trip » ne s’estompent pas, mais altèrent profondément son comportement : il finira par sombrer dans le survivalisme le plus radical, vivant dans la forêt après s’être fait passer pour mort, vivant de cueillette et, évidemment, de chasse.

L’avocat d’affaire s’est transformé en animal sauvage doublé d’une machine à tuer, façon Rambo (nom que l’auteur donne d’ailleurs, en clin d’œil, à un chien-policier chargé de retrouver sa trace).

Je ne vous raconte pas la fin. Ce n’est pas le plus important.

Le plus important, c’est que le personnage d’Urs Blank n’est pas « devenu fou » pour autant : il a gardé toutes ses capacités intellectuelles, toute sa lucidité, et il est d’ailleurs conscient du changement radical qui s’opère en lui.  

Il s’agit certes d’un roman, mais qui coche toutes les cases du « changement de personnalité » selon les critères classiques de la psychologie scientifique.

Les 5 piliers de la personnalité

En psychologie, l’étude de la personnalité repose en effet sur les big five : cinq grands facteurs qui déterminent l’expression de la personnalité d’un individu[3][4].

Ce critère reflète votre sociabilité, votre énergie et votre assertivité. Les personnes extraverties aiment l’interaction, l’action et les stimulations sociales, tandis que les introvertis préfèrent la réserve et la tranquillité.

Haut niveau : extraverti, énergique, affirmé.

Bas niveau : réservé, introverti, discret.

Cela traduit votre tendance à faire preuve de gentillesse, à être chaleureux, coopératif et bienveillant. Un score élevé indique empathie et confiance, un score faible suggère compétition, méfiance ou froideur.

Haut niveau : chaleureux, conciliant, compatissant.

Bas niveau : méfiant, critique, compétitif.

Il correspond à votre autodiscipline et à votre sens de l’organisation. Les personnes très consciencieuses sont fiables et planifiées, et ont une capacité à se fixer des objectifs et à les atteindre, tandis qu’un faible niveau s’associe à l’impulsivité et à la désorganisation.

Haut niveau : méthodique, fiable, rigoureux.

Bas niveau : désorganisé, impulsif, négligent.

Il s’agit de mesurer votre tendance à éprouver des émotions négatives comme l’anxiété, l’irritabilité, la tristesse. Un score élevé renvoie à une vulnérabilité au stress et à la dépression, un score faible à une bonne maîtrise émotionnelle.

Haut niveau : émotif, anxieux, instable (si score élevé).

Bas niveau : calme, stable, résilient (si score faible).

Elle décrit votre attirance pour la nouveauté, votre créativité et votre curiosité intellectuelle. Les personnes très ouvertes disposent souvent d’une grande imagination et d’une grande sensibilité artistique, aiment explorer idées et expériences, tandis qu’un score bas reflète une préférence pour la routine et le concret.

Haut niveau : esprit créatif, ouvert d’esprit, original.

Bas niveau : pragmatique, conventionnel, peu enclin au changement.

… L’expression de ces cinq critères change au cours de votre existence.

Vous n’avez pas nécessairement les mêmes niveaux d’ouverture d’esprit, d’empathie ou de créativité à quinze ans qu’à quarante, et encore moins à soixante-quinze.

Et ça peut se produire dans les deux sens !

Ces évènements banals qui forgent votre personnalité

En 2023, une vaste méta-analyse de quelque 44 études rassemblant au total plus de 120 000 personnes (c’est énorme) a permis de mettre en relief la façon dont les évènements « banals » de la vie influencent durablement, dans la personnalité d’un individu, ces cinq facteurs[5].

Les résultats de cette analyse vous sembleront peut-être enfoncer quelques portes ouvertes, mais certains éléments sont pour le moins contre-intuitifs, vous allez voir.

Les chercheurs se sont concentrés sur 10 évènements de la vie :

  • l’entrée dans une nouvelle relation amoureuse ;
  • le mariage ;
  • la naissance d’un enfant ;
  • la séparation ;
  • le divorce ;
  • le veuvage ;
  • l’obtention d’un diplôme ;
  • l’entrée dans le premier emploi ;
  • le chômage ;
  • la retraite.

(On pourrait s’étonner que la mort n’ait pas été étudiée pour son impact sur la personnalité de tout un chacun… Je ne plaisante qu’à moitié, comme vous le verrez par la suite)

Première surprise (pour moi) : les effets étaient plus importants et plus constants dans le domaine professionnel que dans le domaine amoureux.

Autrement dit, ce sont les changements socioprofessionnels qui ont le plus d’impact sur votre personnalité, davantage que les changements sentimentaux ou conjugaux.

Ce sont en particulier l’obtention d’un diplôme et le premier emploi qui impriment le plus profondément leur marque sur votre personnalité, l’année précédant le diplôme augmentant l’ouverture à l’expérience ; le caractère consciencieux et la stabilité émotionnelle sont, eux, « boostés » dans l’année ou les deux années suivant la première embauche.

En revanche les effets du chômage et de la retraite sont moins clairs, le premier entraînant une baisse d’estime de soi et d’extraversion et la seconde… ne changeant rien à votre personnalité.

Côté cœur (voilà que je me mets à écrire comme les horoscopes), l’entrée dans une nouvelle relation, le mariage et le divorce sont les plus notables sur l’évolution des variables de personnalité… mais ça reste limité.

Là, pas de surprise, il y a même matière à en rire : on observe une légère augmentation de l’agréabilité et de la conscience ainsi qu’une diminution de l’ouverture à l’expérience au moment du mariage… et une baisse de ces mêmes critères avant le divorce, avant de les voir remonter après !

Il faut noter que ces « changements » sont considérés à la fois comme modérés et transitoires, les plus « robustes » étant, une fois de plus, ceux provoqués par les changements socioprofessionnels plus que ceux provoqués par les évènements affectifs ou familiaux.

Même la naissance d’un enfant ne change rien de probant en termes d’expression de la personnalité.

Pourtant, des virages de personnalité opérés à 180° arrivent plus souvent qu’on ne le croit ; ils sont la plupart du temps provoqués par des évènements très précis.

Quand la personnalité « switche »

De spectaculaires changements de personnalités peuvent être provoqués par des causes aussi diverses que des traumatismes crâniens, la dégénérescence d’un organe (comme la cataracte) ou encore des infections virales ou bactériennes[6].

Une infection à un streptocoque, une borréliose (la famille de la maladie de Lyme) ou encore Parkinson engendrent des troubles du lobe frontal qui peuvent changer la personnalité du patient.

La toxoplasmose est connue pour rendre plus agressif et inconscient face au risque.

Et tous ceux qui ont, ou ont eu, dans leur entourage une personne atteinte de démence type Alzheimer savent très bien ce que cela peut provoquer en termes de « switch » de personnalité.

Aujourd’hui, les changements de personnalité sont observés dans un cadre clinique pour diagnostiquer ou signaler un risque de maladie mentale chez les moins de 65 ans.

Les hallucinations – auditives, visuelles, tactiles ou olfactives, délires compliqués – de persécution et de paranoïa indiquent une schizophrénie ; les épisodes maniaques, l’impulsivité et les troubles alimentaires peuvent laisser suspecter un trouble bipolaire ; l’humeur maussade, l’inattention, un comportement suicidaire, un trouble dépressif ; etc.

Dans ce domaine, le trouble du stress post-traumatique est bien « cartographié » par la psychologie clinique.

Voyage au bout de l’enfer…

Les personnes vivant un évènement traumatique intense, que ce soit une situation de guerre ou un deuil particulièrement dur, sont susceptibles de vivre un changement de personnalité chronique et durable.

Une étude clinique[7] illustre l’ampleur de ce changement de personnalité avec deux cas.

Le premier concerne un homme de 46 ans, divorcé et père de deux enfants, vivant chez ses parents après avoir interrompu sa carrière.

Durant un conflit armé (celui d’ex-Yougoslavie), il a été exposé à des violences extrêmes, incluant la captivité, la torture et la perte de compagnons.

Depuis ces événements survenus vingt ans auparavant, ses symptômes ne se limitent pas aux réminiscences et cauchemars, mais s’accompagnent de transformations profondes et persistantes de sa personnalité.

Il est devenu méfiant, socialement isolé et incapable de retrouver un fonctionnement relationnel ou professionnel stable. Son vécu illustre la façon dont un traumatisme extrême peut bouleverser durablement la perception de soi et des autres.

Le second cas est celui d’une femme de 50 ans, professeure d’art, mariée et mère de deux enfants. Sa vie a été bouleversée par la perte brutale de son fils, décédé des suites d’une blessure.

Ce drame a provoqué un choc émotionnel intense, à l’origine de perturbations psychiques persistantes. Elle souffre depuis d’une altération profonde de son fonctionnement émotionnel et relationnel. Son rapport à elle-même et aux autres a été durablement transformé, entraînant une souffrance quotidienne.

Ces changements dépassent la réaction normale au deuil et traduisent une modification structurelle de la personnalité : un sentiment persistant d’insécurité, de danger, d’inégalité sociale, de repli sur soi et de dysfonctionnements professionnels marqués.

Ce qui est terrible, c’est que les auteurs de l’étude admettent être démunis quant à savoir comment accompagner efficacement ces bouleversements de personnalité.

 « Ces personnes ont une attitude paranoïaque envers l’environnement, un sentiment d’incertitude, un retrait social, des dysfonctionnements liés au travail, de l’irritabilité, et sont sujettes aux conflits interpersonnels, avec un faible seuil de tolérance aux situations frustrantes » [8]

Je ne voudrais cependant pas vous déprimer en ce dimanche un peu sombre d’octobre, en vous laissant penser que les brusques changements de personnalité sont systématiquement négatifs.

S’il est logique de voir sa personnalité s’assombrir quand on est revenu de l’enfer…

… c’est tout l’inverse qui, visiblement, se produit quand on revient du paradis.

… et retour de l’au-delà

Il existe en effet des changements de personnalité tout aussi soudains et durables, survenant après un évènement exceptionnel, mais cette fois positifs : ce sont ceux qui se produisent après une « expérience de mort imminente » (ou une « expérience de mort provisoire », comme le médecin anesthésiste-réanimateur Jean-Jacques Charbonier préfère les appeler).

Ces récits d’expériences ont commencé à se multiplier dans le dernier quart du XXème siècle, à la faveur des progrès considérables des méthodes de réanimation, notamment après un AVC : statistiquement, le nombre de personnes « revenues de la mort » a effectivement bondi.

Aux États-Unis, les travaux du Dr Raymond Moody[9] ont permis, là encore, de « cartographier » les profils de ces expériences, et d’en dresser plusieurs constantes : la lumière blanche au bout d’un tunnel, la présence de proches défunts, d’anges ou d’êtres de lumière, un sentiment de sérénité absolue…

Faire la liste de ces constantes, depuis attestées par de nombreuses publications médicales ou pour le grand public, n’est pas mon propos aujourd’hui.

C’est l’une des constantes qui m’intéresse ici : vous l’avez compris, le changement de personnalité qui touche presque systématiquement les « expérienceurs ».

Revenues littéralement de la mort, ces personnes reviennent surtout changées.

Elles n’ont plus le même regard sur la vie et sur la mort, ont développé un potentiel d’empathie, d’optimisme et de bienveillance bien supérieur à ce qu’il était avant leur expérience, et reviennent avec une conscience spirituelle « débloquée »[10].

Outre les livres du Dr Raymond Moody, qui compilent des récits saisissants, deux livres en particulier sont bouleversants car ils décrivent un renversement radical de leurs convictions antérieures, une nouvelle ouverture spirituelle, et une façon fondamentalement transformée de concevoir la vie et la conscience.

Le premier, c’est La Preuve du paradis[11], par le Dr Eben Alexander, neurochirurgien totalement hermétique au concept de vie après la mort… jusqu’à ce qu’il vive lui-même une EMI au cours d’un coma causé par une méningite grave.

Le second, c’est Revenue guérie de l’au-delà[12], d’Anita Moorjani : cette jeune femme développe un cancer du système lymphatique qu’elle tente de soigner sans succès durant 4 ans, jusqu’à ce que sa situation se dégrade brutalement, la faisant sombrer dans le coma, au cours duquel elle vit une EMI. 

Elle ressent au cours de cette expérience une fusion avec l’univers, une compréhension intuitive de sa vie et de sa mission, et on lui indique qu’elle doit revenir.

À son réveil, ses médecins sont stupéfaits : dans les jours qui suivent, ses tumeurs diminuent drastiquement (d’environ 70 % en quatre jours) et, en cinq semaines, elle est déclarée sans cancer.

Elle attribue ce retournement spectaculaire à la transformation intérieure provoquée par son EMI : elle dit avoir abandonné la peur, reconnu sa « magnificence intérieure », et choisi de vivre avec authenticité et amour.

Ces cas sont spectaculaires, mais ils sont le « haut du panier » : le changement de personnalité après une EMI est positif et surtout durable : une étude du psychiatre américain Bruce Greyson publiée en 2022 montre que les modifications initialement rapportées – plus grande appréciation de la vie, moindre peur de la mort, ouverture spirituelle accrue, importance des relations humaines – se maintiennent sans diminution notable après deux décennies[13].

L’intensité de l’EMI est corrélée à l’ampleur de ces transformations. Les effets psychologiques des EMI apparaissent durables et constituent une véritable réorganisation des valeurs et priorités existentielles.

En termes de brutaux changements de personnalité, le syndrome post-traumatique et l’EMI apparaissent donc comme deux extrémités du même spectre, le premier faisant de votre vie un enfer, le second injectant de l’amour et de la compassion dans votre vie.

M. Leow et l’excès de ménage : épilogue

Il me reste encore à vous raconter la fin de l’histoire de M. Leow.

Lui n’a vécu ni guerre traumatisante ni expérience de mort imminente. Comment expliquer sa soudaine et folle passion pour le ménage ?

Eh bien, M. Leow a finalement été admis dans un hôpital de soins intensifs pour un bilan.

Il a subi des examens toxicologiques, des analyses sanguines, une ponction lombaire et une imagerie par résonance magnétique cérébrale.

Tous les tests se sont révélés négatifs, à l’exception… d’une atrophie uniforme des lobes frontaux, temporaux et pariétaux.

Des examens cognitifs complémentaires ont révélé un dysfonctionnement du lobe frontal et un déficit cognitif modéré.

Présentant une altération du jugement, une impulsivité, un manque de perspicacité et une absence de signes d’hypomanie, M. Leow a finalement reçu un diagnostic de démence fronto-temporale.

Il a pu sortir de l’hôpital après la réalisation de tous les examens, a été mis sous inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine et a bénéficié d’un suivi comportemental en consultation externe[14].

Vous saurez désormais à quoi vous en tenir si l’un de vos proches se met soudain à nettoyer frénétiquement tout autour de lui.

Portez-vous bien,

Rodolphe


[1] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9584069 – Dingding Wang, Ying Ying Alicia Boo et al., « Psychiatric causes of behavioural change in adults less than 65 years old », in. Singapore Medical Journal, 30 septembre 2022

[2] Martin Suter, La Face cachée de la lune, Christian Bourgeois, 2000

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1635039 – R. R. McCrae & O. P. John, « An introduction to the five-factor model and its applications », in. Journal of Personality, 2 juin 1992

[4] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6732674 – Thomas A Widiger & Cristina Crego, « The Five Factor Model of Personality Structure : an Upadate », in. World Psychiatry, 9 septembre 2019

[5] https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/08902070231190219 – Janina Larissa Bühler, Ulrich Orth et al., « Life Events and Personality Change : a Systematic Review and Meta-Analysis », in. European Journal of Personality, 23 juillet 2023

[6] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5786154 – Tiffany W Chow, « Personality in Frontal Lobe Disorders », in. Curr Psychiatry Rep, 26 janvier 2018

[7] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5042633 – Slavica Arsova, Nenis Manusheva, et al., « Enduring Personality Changes after Intense Stressful Event : Case Report », in. Open Access Macedonian Journal of Medical Sciences, 7 août 2016

[8] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5042633 – Slavica Arsova, Nenis Manusheva, et al., « Enduring Personality Changes after Intense Stressful Event : Case Report », in. Open Access Macedonian Journal of Medical Sciences, 7 août 2016

[9] Raymond Moody, La Vie après la vie. Ils sont revenus de l’au-delà, J’ai lu, 2017

[10] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10336875/?utm_source=chatgpt.com – Hans Zingmark & Anetth Granberg Axèll, « Near death experience and the change of worldview in survivors of sudden cardiac arrest : a phenomenological and hermeneutical study », in. Qualitative Research in Medicine and Healthcare, 23 janvier 2023

[11] Eben Alexander, La Preuve du paradis. Voyage d’un neurochirurgien dans l’après-vie, J’ai lu, 2015

[12] Anita Moorjani, Revenue guérie de l’au-delà. Une NDE m’a sauvée, J’ai lu, 2015

[13] Greyson, « Persistance of Attitude Changes After Near Death Experience », in. Journal of Nervous and Mental Disease, vol. 210, n°9, septembre 2022

[14] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9584069 – Dingding Wang, Ying Ying Alicia Boo et al., « Psychiatric causes of behavioural change in adults less than 65 years old », in. Singapore Medical Journal, 30 septembre 2022