Chers amis,
Ce qui se passe depuis plusieurs mois autour de l’eau m’inquiète.
Je ne vous parle pas de la sécheresse que nous avons vécu l’été et l’hiver derniers, mais plutôt de ce à quoi cette sécheresse sert de prétexte : la confiscation de l’eau.
Et, pire que cela, sa privatisation et sa transformation en objet de spéculation boursière, au même titre que des matières premières comme l’or ou le pétrole.
Nous sommes, depuis plusieurs mois et en ce moment-même, en train de rentrer dans cette logique très grave de transformation d’un bien commun, indispensable à la vie, en un objet coté en bourse.
Ces derniers jours, les évènements autour de la méga-bassine de Sainte-Soline et les annonces d’Emmanuel Macron au sujet d’un futur « éco-watt » de l’eau pour en restreindre la consommation donnent corps à ce changement très préoccupant.
Je vais y revenir plus en détail dans un instant, mais avant j’aimerais rappeler le caractère absolument essentiel de l’eau pour notre santé.
Les premiers problèmes de santé commencent dès 1% d’eau en moins
Nous sommes faits d’eau. Une mauvaise hydratation a des conséquences bien plus sévères que la seule sensation d’une bouche pâteuse et d’une gorge sèche.
Il suffit d’une perte d’eau d’1% à peine pour que votre corps ne puisse plus réguler sa température correctement, que votre endurance à l’effort s’amenuise et que vous vous sentiez plus fatigué [1].
Le cerveau, qui contient 76% d’eau, se ratatine littéralement s’il manque d’eau. Une perte de 2% d’eau suffit à altérer l’humeur, la mémoire et la vigilance. Si cette faible déshydratation se prolonge, les principales fonctions cognitives peuvent être durablement perturbées [2].
Les premiers signes d’une déshydratation se logent à peu près à tous les étages de votre organisme :
- Vous avez les yeux secs ;
- La voix enrouée, ou cassée ;
- À plus long terme votre peau se durcit, les rides apparaissent plus vite, ainsi que des taches cutanées ;
- Votre transit intestinal se ralentit, et vous souffrez régulièrement de constipation ;
- Vous accumulez les toxines dans les reins et la vessie, qui n’ont plus assez de liquide pour les évacuer ;
- Vous êtes plus sujet à la fièvre (à cause du rôle de l’eau dans la fonction métabolique de thermorégulation) ;
- Etc.
L’accès à l’eau potable est donc non seulement un droit fondamental, mais une nécessité sanitaire absolue.
En France, comme dans la plupart des autres pays de l’OCDE, cette nécessité semble, sans jeu de mots, couler de source. Contrairement à plusieurs autres pays moins bien lotis, l’eau n’a pratiquement jamais cessé de couler du robinet.
C’est plutôt le contenu de cette eau qui devient très préoccupant, et qui depuis plusieurs décennies préfigure la confiscation de l’eau à laquelle nous arrivons peu à peu.
De moins en moins d’eau… de plus en plus contaminée
En France, la potabilité de l’eau répond à des normes précises : 63 critères exactement, qui fixent les seuils de valeurs à ne pas dépasser concernant le chlore, les nitrates, l’arsenic, le cyanure, le mercure, etc., etc.
Mais il y a deux problèmes avec ces normes.
Le premier, c’est que ces seuils sont insuffisants : le chlore à lui seul a déjà été démontré comme dangereux aux seuils officiellement admis en France, augmentant les risques de fausse couche chez la femme enceinte, et de cancers de la vessie ou du côlon dans la population générale [3].
Le second problème, c’est que dépasser ces seuils… n’empêche pas l’eau d’être distribuée. Il suffit à la commune de demander une dérogation. Il y a dix ans, en France, 400 communes disposaient d’une telle dérogation [4] (dont un tiers en seule Seine-et-Marne).
Je n’ai pas trouvé les chiffres des dérogations pour 2023. Mais je peux déjà vous livrer une information sûre et certaine, et qui n’a rien d’un scoop : l’eau potable, en France, est aujourd’hui encore plus polluée qu’il y a dix ans.
Ce jeudi 6 avril, l’ANSES a publié un rapport démontrant que la proportion de contamination de l’eau potable a atteint dans notre pays des proportions inouïes, en particulier celle des eaux souterraines et de surface provoquée par un produit de dégradation d’un pesticide utilisé en France entre 1970 et 2019, le chlorothalonil R471811 [5].
Ce métabolite (issu de la dégradation du pesticide après usage) est classé parmi les substances cancérigènes.
L’ensemble du bassin parisien, capitale comprise, recevrait une eau 4 à 5 fois plus concentrée en résidus de chlorothalonil que les seuils tolérés.
Toujours d’après l’ANSES, ce serait aujourd’hui au moins 34% de l’eau potable distribuée en France métropolitaine qui serait non-conforme aux réglementations sanitaires ; et d’après le journal Le Monde, qui a interrogé un opérateur d’eau public, ce serait en réalité plus de la moitié de la population française qui serait concernée [6].
Même les eaux en bouteille, comme celle d’Evian, ne seraient pas épargnées !
Ne comptez pas sur les politiques au pouvoir pour vous défendre
Une fois ce constat hallucinant effectué, on pourrait espérer que les pouvoirs publics se saisissent du problème et décident de réduire drastiquement les sources de contamination par des substances cancérigènes, et rétablissent des seuils de potabilité corrects.
D’une, c’est (hélas) très difficile.
Et de deux… la volonté de dépolluer l’eau, au plus haut niveau de l’État, est absente.
Il y a à cela une raison désespérément limpide : l’argent des lobbys.
On voit, avec le chlorothalonil, comment cinquante années d’utilisation ininterrompue d’un pesticide ont irrémédiablement dégradé, en surface (l’eau des rivières, des fleuves) comme sous terre (les nappes phréatiques), les eaux.
Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, il faudrait a minima réduire voire interdire les pesticides dont le caractère polluant et dangereux pour la santé est avéré.
C’est exactement l’inverse qui se produit.
Notre ministre de l’agriculture actuel, Marc Fesneau, est actuellement engagé dans une croisade… pour contrecarrer l’interdiction du S-Métolachlore, substance active d’un herbicide utilisé pour désherber, notamment les champs de maïs, de soja ou de tournesols [7].
Là encore, c’est la dégradation de ce produit, une fois usagé, qui pollue l’eau de notre pays.
Aussi l’ANSES a-t-elle demandé l’interdiction de cet herbicide au nom de la santé des Français… mais le ministre de l’agriculture lui-même défend son usage pour, officiellement, que les produits issus de l’agriculture française restent compétitifs !
L’eau est-elle une matière première comme les autres ?
La même logique est à l’œuvre avec l’ahurissante affaire des méga-bassines.
Je le rappelle, le principe des méga-bassines consiste à puiser l’eau des nappes phréatiques où elle reste au frais, pour la stocker en surface… où elle peut donc s’évaporer.
Cette opération est donc non seulement absurde, mais illustre la gestion à venir de l’eau dans notre pays, placée sous le signe de l’appropriation et de la confiscation.
Au nom de quoi ?
Du profit, et seulement du profit. Cette opération d’extraction et de stockage de l’eau s’apparente à celle du pétrole : on considère que le produit appartient à celui qui fore, aspire et exploite l’eau en sous-sol, comme si c’était une matière première parmi d’autres.
Et au détriment de quoi ?
De la santé publique, puisque le niveau des nappes phréatiques, déjà anormalement abaissé par les sécheresses successives, va directement déterminer nos accès à l’eau potable dans les prochains mois.
Et c’est là que nous entrons dans une logique insidieuse, mais implacable.
Car ce stress hydrique pousse les pouvoirs publics, et M. Macron en tête, à prendre des mesures « préventives » en vue des pénuries d’eau à venir.
Or la démarche du pouvoir ne consiste pas à interdire ce phénomène de confiscation de l’eau à des fins mercantiles… mais à le renforcer.
L’entrée en Bourse de l’eau
Le Président de la République a annoncé les grands axes de son « plan eau », le 30 mars dernier.
Ce plan, qui consiste en 53 mesures, peut se consulter dans le dossier de presse réalisé par le gouvernement (et, je suppose, McKinsey ou quelque autre « cabinet de conseil »), disponible dans le lien en source [8].
Ce plan part d’un constat de bon sens – l’eau est précieuse – et d’une bonne intention – économisons-la.
Mais certaines mesures interpellent, notamment la n°50 : « Un outil simple d’accès et d’utilisation sera déployé afin que chacun puisse connaître les restrictions qui s’appliquent en fonction de sa géolocalisation et de sa catégorie d’usager, et les éco-gestes recommandés au regard de la situation hydrologique locale. »
Le déploiement de cet « outil » est prévu pour l’été 2023 ; autrement dit demain. On l’appelle déjà l’ « écowatt de l’eau » : il incite à faire des économies d’eau – O.K., très bien – mais reste flou quant à la vraie dimension contraignante de son emploi.
Je crains, pour ma part, que cet outil rejoigne le système de crédit social qui se met progressivement en place dans notre pays et dans la plupart des pays développés [9].
La surveillance et le contrôle de l’usage individuel de l’eau réunit les critères pour nourrir le modèle social dont le pass vaccinal a été la première expérimentation : le conditionnement d’une existence sociale normale à de « bons comportements » dictés par le pouvoir.
Ces « bons comportements », dont la règle de conduite est en apparence déterminée par le bien commun, est en réalité dictée par la finance et une idéologie de marchandisation tous azimuts, où tout citoyen est puni ou récompensé selon son mode de consommation.
J’en veux pour preuve le changement discret mais gravissime du statut de l’eau, qui entérine sa confiscation par les sphères financières privées, et son exploitation comme matière première.
Le 7 décembre 2020, l’eau est en effet entrée en bourse au Chicago Mercantile Exchange [10].
Pour le dire simplement : l’eau est devenue, officiellement, une valeur financière sur laquelle on peut spéculer et faire varier les prix selon le bon vouloir des places financières.
Concrètement, l’eau n’est plus seulement considérée comme une ressource à vendre et à acheter (ce qu’elle est depuis longtemps, puisque vous achetez votre eau en bouteille au supermarché), mais comme un « indice » dont on peut faire artificiellement varier la valeur.
Concrètement, ce système fait qu’il peut devenir plus rentable, pour un agriculteur, de vendre l’eau dont il dispose, que de s’en servir pour arroser ses cultures. C’est déjà ce qui se produit en Californie [11].
C’est insensé. L’usage et l’exploitation de l’eau deviennent ainsi un « marché » dont la valeur varie en fonction des circonstances : inutile de vous dire qu’en cas de sécheresse, le « prix de l’eau » va atteindre des sommets…
Ce sera une catastrophe pour 99,99% de la population humaine, mais une opération financière juteuse pour les 0,01% ayant des parts dans les sociétés intéressées.
Le rapporteur spécial pour l’ONU Pédro Arrojo-Agudo dénonçait, fin 2021, cette financiarisation de la ressource naturelle : « Sous le prétexte originel d’être plus performants pour répondre à une période de sécheresse, les acteurs privés ont priorisé le marché au détriment des droits humains et de l’intérêt général.[12] »
Je ne saurais mieux dire.
Au lieu d’économiser l’eau, on spécule dessus
Résumons-nous : nous sommes face à un État qui,
- 1 – complice des géants de l’agro-alimentaire, laisse l’eau, bien universel et essentiel à la vie, être irrémédiablement polluée par des substances dangereuses pour la santé;
- 2 – est en train de préparer et d’organiser la confiscation à grande échelle de l’eau et sa gestion « rationnalisée » sur le modèle de n’importe quelle autre matière première non-essentielle et cotée en bourse.
Cette financiarisation de l’eau fait complètement abstraction de son statut de ressource vitale.
Autrement dit, l’eau était déjà, depuis l’avènement de l’ère industrielle, une victime collatérale de la recherche effrénée de profit – par la pollution de l’eau douce, ou salée – et devient, par sa raréfaction même et le stress écologique qu’elle subit… une source de profit purement financier.
Je suis convaincu que nous devons nous battre, de toutes nos forces, contre cette dénaturation et cette confiscation de l’eau.
Nous arriverons bientôt pour de bon dans un monde où l’accès à une eau pure et potable, voire à l’eau tout court, sera un privilège accessible à ceux qui en auront les moyens… qu’ils auront acquis sur le dos de la planète, et de la population mondiale.
Si vous avez des idées ou des initiatives pour contrer cette perspective glaçante, merci de les partager en commentaire.
Portez-vous bien,
Rodolphe
[1] Les Dossiers de Santé et nutrition n°70, Jean-Paul Curtay, juillet 2017
[2] Ibid.
[3] Ibid.
[4] «Plus de 400 communes délivrent une eau non conforme « , La Gazette des communes, janvier 2013, https://www.lagazettedescommunes.com/150376/plus-de-400-communes-delivrent-une-eau-non-conforme-selon-%C2%AB-60-millions-%C2%BB-et-la-fondation-france-libertes/
[5] « Polluants émergents dans l’eau potable : le point sur les principaux résultats de la dernière campagne nationale », rapport de l’ANSES, 6 avril 2023, https://www.anses.fr/fr/content/polluants-emergents-dans-leau-potable-le-point-sur-les-principaux-resultats-de-la-derniere-2
[6] Stéphane Foucart, « L’eau potable en France contaminée à vaste échelle par les métabolites du chlorothalonil, un pesticide interdit depuis 2019 », Le Monde, 6 avril 2023, https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/04/05/l-eau-potable-en-france-contaminee-a-vaste-echelle-par-les-metabolites-du-chlorothalonil-un-pesticide-interdit-depuis-2019_6168450_3244.html
[7] « Le S-Métolachlore, dangereux pour les nappes phréatiques et pour la santé », France Inter, 5 avril 2023, https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/en-toute-subjectivite/en-toute-subjectivite-du-mercredi-05-avril-2023-3598685
[8] « 53 MESURES POUR L’EAU », dossier de presse du Ministère de l’Ecologie, 30 mars 2023, https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/23017_DP_PLAN%20EAU_annexes.pdf
[9] Rodolphe Bacquet, « Tout le monde, tout nu, tout le temps », Alternatif Bien-Être.com, 31 août 2022 https://alternatif-bien-etre.com/developpement-personnel/tout-le-monde-tout-nu-tout-le-temps/
[10] Lorène Lavocat, « L’eau, bien commun accaparé par la finance », Reporterre, 7 décembre 2021, https://reporterre.net/L-eau-bien-commun-approprie-par-la-finance
[11] Ibid.
[12] Hugo Boursier, « La spéculation sur l’eau ne profite qu’aux plus riches », Politis, 8 décembre 2021, https://www.politis.fr/articles/2021/12/la-speculation-sur-leau-ne-profite-quaux-plus-riches-43871/
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Constatation effrayante si effectivement un manque de 1% perturbe notre système de santé. Les lobbies ont toujours profité de ce dont chaque individu a besoin !
Cela fait des décennies que l’on parle de périodes de sécheresse à venir. On parle de montée du niveau des océans dus à la fonte des icebergs, mais personne n’imagine que l’on pourrait justement utiliser l’eau de mer et créer des usines de désalinisation pour utiliser cette eau qui va engloutir des centaines d’iles. C’est peut-être une mauvaise idée car, encore une fois, certains vont en profiter pour spéculer, mais si l’eau est vitale pour l’homme ce ne serait pas la pire des solutions.
Hello Rodolphe, moi j’utilise des charbons binchotan pour limiter la casse ça marche pas mal ou je met l’eau dans des jarres en argile que j’achète au Maroc. L’eau est filtrée naturellement et ça la rend vivante ! Mais cette nouvelle m’a fait peur …
J’ai appris récemment que le gouvernement avait signé un ou des contrat/s pour échanger notre eau douce contre des hydrocarbures. C’es ahurissant ! On fait tout dans notre dos pour nous conduire vers un crédit social qui fait encore beaucoup trop de sceptiques. Il faut absolument faire connaitre cette menace au plus grand nombre afin que le peuple se lève pour mettre fin à cette autocratie.
Somme nous pas les seul responsable mon voisin hier coupé les haies dans un pays de pâtures ils ce façonne en labour ?engager des inspecteurs car tant que l’homme ne reçoit pas une amende il continu
Bonjour,
J’ai vu il y a quelques temps un reportage sur la gestion de l’eau en Australie et au Portugal, il me semble, ainsi que dans un pays d’Amérique latine.
Si ma mémoire ne me fait pas trop défaut, en Australie, l’eau a été considérée comme une matière première et son cours varie en fonction de sa « disponibilité ». Résultat, le coût était devenu si élevé que des agriculteurs ne pouvaient pus arroser leurs cultures et faisaient faillite.
Au Portugal, l’eau est devenue hors de prix pour la population.
Au Chili ou dans un pays proche, l’eau a été accaparée pour la production d’avocats extrêmement gourmande en eau aux dépends de la population.
Si c’est ce qui nous attend, cela ne fait pas rêver.
Jean-Louis
Merci de cet article fort éclairé, comment, comment, peux t’on croire ou se taire devant un gouvernement qui – ose- rétorquer aujourd’hui qu’il n’y a aucun danger pour la santé….
Un pesticide interdit à des doses non réglementaires est détecté dans nos eaux mais… »tout va bien »….
C’est un peu comme le nuage de Tchernobyl qui par chance s’est arrêté à ‘nos frontières… »ouff »…
Eh bien notre eau sois disant potable est contaminée avec un intrus hautement dangereux mais notre « gouvernement » se veut rassurant…
Et aucune manifestation dehors par le peuple face à tout ces mensonges, ces arrogances, ces dérives, et ce mépris des citoyens, face ce pouvoir manipulateur qui excelle, uniquement, dans le mensonge, et la volonté de nous ruiner tout entier et dans tout les sens du terme…
C’est un scandale et une honte bien plus que deux années de retraite qui crée des polémiques a n’en plus finir.
Remettons les sujets par ordre de priorité et d’urgence !
Merci Rodolphe de nous éclairer par vos riches articles toujours aussi visionnaires. Un grand merci pour votre combat acharné à préserver nos droits, nos vies.
Mon cher Rodolphe, je n’ai malheureusement aucune solution à vous proposer
À 59 ans je suis désespérée par la société dans laquelle je m’enfonce un peu plus chaque jour
Mais le plus grave c’est que mes 4 enfants, de 16 à 30 ans, sont tout aussi désespérés !
Je comprends cependant il est important que la population comprenne que l’alimentation doit être leur première préoccupation et à ce titre faire ce qu’il faut pour être en harmonie avec la nature, participer à la production de nourriture , trop peu de producteurs ! Et ceux qui sont à la production ne trouvent pas le personnel nécessaire pour avoir de bonnes pratiques culturales si pas de désherbage chimique cela ne peut être que manuel tout est à revoir et c’est le peuple qui doit faire aussi les efforts pour ne pas tomber dans le piège des politiques et reprendre leur souveraineté et croire en un avenir meilleur en quittant les villes pour la campagne et produire partout où c’est encore possible. Refaire société ensemble en formant des groupes !
Oui
L’union fait la force
Nous devons reprendre notre souveraineté
tout à fait d’accord.
voir aussi le bon article de la revue Reporterre du 19 novembre 2022: » Pesticides: le « tour de passe-passe » pour rendre l’eau potable. »
Nous , on boit depuis des années notre eau de pluie. (en ayant suivi tous les conseils préconisés par l’excellent site belge « EAUTARCIE »
bon dimanche
Merci pour toutes ces infos. Les gens qui pensaient bien faire en créant un potager vont subir une fois de plus la pression des lobbys. Comment se sortir de cette course folle du tout argent.
Je suis effondrée de voir la direction que prends notre pays et les autres aussi !
Evelyne
Quand on sait que l’eau de nos toilettes est potable et que des petits génies savent comment y remédier…Pourquoi rien n’est fait ?
Le Portugal, l’Arabie … les paquebots dessalinisent l eau de mer ! A partir de 3600€ 25l/h a 100l/h à l énergie solaire (Aqua Nautica France) Macron veut nous « supprimer du globe » ?
Je suis tout à fait d’accord avec vous,mais , il faudrait de nouvelles élections maintenant pour que notre pays s’en sorte.Mais malheureusement, le présidtent n’aura jamais le courage de faire un référendum
Moi aussi suis inquiète ! J’ai acheté il y a 2 ans un appareil à filtrer l’eau du robinet trouvant que celle ci sentait trop fort l’eau de javel et vu ce que nous avons vécu depuis 2 ans j’ai aussi perdu confiance dans leurs analyses de l’eau potable !