Chers amis
J’aborde aujourd’hui le sujet très sensible de l’interprétation de la proportion entre vaccinés et non-vaccinés dans les hospitalisations Covid.
C’est un sujet important et, bien que compliqué, il me paraît impératif que nous nous y attardions ensemble, vous et moi.
Suite à mes dernières lettres consacrées à la situation sanitaire, vous êtes quelques-uns à m’écrire, en substance : « oui, mais on voit malgré tout que seuls les vaccins protègent des formes graves car il y a proportionnellement moins de vaccinés en soins intensifs. »
Pierre, par exemple, m’a écrit ce commentaire mercredi :
« Les statistiques des admissions en réanimation montrent clairement que les non vaccinés sont majoritaires. Et citer des chiffres inverses sans rentrer dans le détail qui montrent qu’il s’agit de chiffres bruts sans préciser les proportions est encore une fois une tromperie pour ceux qui ne possèdent pas ces analyses. »
Pierre, vous avez raison : si l’on compare les « populations » de vaccinés et de non-vaccinés de la population totale, les non-vaccinés sont proportionnellement davantage représentés en soins intensifs que les vaccinés.
Je vais revenir plus précisément sur les chiffres dans un instant, graphiques à l’appui.
Et je vais m’efforcer de vous expliquer pourquoi, si les mathématiques semblent vous donner raison… la science et l’épidémiologie nous disent que nous faisons une erreur historique avec la politique vaccinale en cours.
Mon explication tient en trois étapes.
C’est un peu technique, mais de grâce, lisez-moi jusqu’au bout.
Étape n°1 : comment lire la progression des hospitalisations des « vaccinés » en France ?
Comme vous le savez, les chiffres des hospitalisations et du « statut vaccinal » de chaque patient sont publics, et disponibles en France sur le site de la DREES[1].
En revanche, ces données sont livrées brutes, et ne sont guère lisibles par les néophytes.
Thibaut Masco, que je remercie encore au passage de me laisser utiliser ses travaux, s’est justement attelé à la tâche titanesque de rendre lisibles ces chiffres[2].
Voici pour commencer les données des hospitalisations pour cause de covid-19 :
Comment lire ce graphique, et les deux suivants ?
Chaque bâton représente une semaine : les données commencent à la semaine 22, c’est-à-dire à celle du 31 mai 2021. La dernière semaine pour laquelle nous avons des données complètes est la semaine 45, soit celle du 8 novembre dernier.
Les « non-vaccinés » sont en bleu foncé. Toutes les autres couleurs indiquent des patients vaccinés, mais représentés différemment selon le nombre d’injections et la date de leur dernière injection.
Ce qui saute immédiatement aux yeux, c’est la progression nette des hospitalisations et des décès des « vaccinés » en 6 mois, au point de dépasser, il y a un mois, ceux des non-vaccinés.
Depuis un mois, donc, moins de 45 % seulement des hospitalisations pour Covid concernent des patients non-vaccinés.
Autrement dit : plus de la moitié des hospitalisés sont vaccinés.
Cette proportion et cette progression se retrouvent pour les entrées en soins critiques, avec un léger décalage dans le temps (ce qui est normal puisque l’hospitalisation précède dans la plupart des cas l’admission en soins intensifs) :
Mais aussi pour les décès attribués au Covid :
On peut retourner les chiffres dans tous les sens, ils sont clairs : peu à peu les patients vaccinés deviennent majoritaires parmi les victimes de formes graves du Covid.
Cette progression suit de très près, en réalité, la courbe de la campagne de vaccination en France. Début juin, Emmanuel Macron n’avait pas fait sa fameuse annonce du 13 juillet et la vaccination de masse n’avait pas atteint les proportions homériques d’aujourd’hui.
Il est donc tout à fait logique de retrouver de plus en plus de vaccinés parmi les hospitalisés et les morts du Covid, tout simplement parce qu’ils sont de plus en plus nombreux en France.
Première conclusion, donc : en valeur absolue, il y a plus de personnes vaccinées aujourd’hui à souffrir de formes graves du Covid, que de personnes non-vaccinées.
Et, quoi qu’on en dise, ces hospitalisations et ces morts nous enseignent que le vaccin a échoué à protéger ces patients des formes graves.
Étape n°2 : comment comprendre que les non-vaccinés, représentant 25% de la population française, représentent encore plus de 40% des formes graves ?
En ce début décembre, plus des trois quarts de la population française est considérée comme ayant un « schéma vaccinal complet »[3].
Mais les patients vaccinés en soins intensifs ne sont pas à 75% ! Ils sont actuellement un peu moins de 60%.
C’est le fameux argument « à population égale ».
Et c’est vrai : « à population égale », il y a proportionnellement plus de patients non-vaccinés victimes de formes graves du Covid, que de patients vaccinés.
Aussi, je vous l’accorde, c’est notre deuxième conclusion : en valeur relative, la population non-vaccinée reste plus exposée à des formes graves que la population vaccinée.
Mais si nous entrons dans le domaine du « relatif » et de la « proportion » comme le font celles et ceux qui brandissent immanquablement cet argument, que voyons-nous ?
Nous voyons que nous prenons le problème à l’envers : nous accusons les non-vaccinés d’être responsables de la saturation des hôpitaux parce qu’ils ne sont pas vaccinés… au lieu d’interroger le taux d’efficacité des vaccins à protéger les vaccinés des formes graves !!!
Autrement dit : si les vaccins à ARN messager avaient l’efficacité qu’ils prétendent avoir – et je parle ici uniquement de leur effet protecteur contre les formes graves, même pas de leur efficacité concernant la contamination et la propagation, car j’y reviendrai – la proportion de vaccinés à l’hôpital devrait rester basse et minoritaire… et ne pas participer à la hausse en valeur absolue des hospitalisations.
Vous me suivez ?
Or, ce n’est pas le cas.
À la question : ces vaccins arrivent-ils à protéger des formes graves ? Je réponds donc : oui, c’est vrai.
Mais à la question : cette protection est-elle suffisante ? Je réponds : non, de toute évidence.
Mais une fois que nous avons dit cela, nous n’avons traité qu’une partie du problème.
Car, je vous le rappelle, la « protection des formes graves » n’est qu’une dimension par laquelle on peut juger de l’efficacité vaccinale.
Et c’est là, à mon sens, que la logique de la lutte du « tout-vaccinal » s’effondre.
Étape n°3 : étudions le « coût » de cette efficacité relative
Un vaccin classique, bien conçu, reçoit normalement son autorisation de mise sur le marché parce qu’il remplit plusieurs critères :
- Il empêche la personne vaccinée de contracter une maladie s’il celle-ci est exposée au virus provoquant cette maladie ;
- Empêchant la contamination des individus, il limite donc la propagation du virus dans la population ;
- Si malgré tout, la personne vaccinée contracte la maladie, elle en développe une forme plus légère ;
- Le bénéfice de cette protection est supérieur au risque inhérent du produit vaccinal lui-même.
Sous le rapport des critères 1 et 2, les vaccins anti-Covid sont un échec cuisant. La cinquième vague qui sévit actuellement démontre que ces produits n’ont ni empêché Delta de circuler, ni empêché de nombreux vaccinés de développer des formes moyennes à sévères du Covid.
Pire, le pass sanitaire a probablement aggravé la situation en faisant se côtoyer étroitement :
- d’une part des personnes vaccinées, possiblement porteuses du virus et donc contaminantes,
- et d’autre part des personnes non-vaccinées dont on était sûr qu’elles n’étaient pas porteuses du virus puisqu’elles ont dû effectuer un test pour bénéficier du pass.
Le critère n°3 est « a priori » rempli, bien que nous ayons vu, au cours des deux étapes précédentes, que cette protection est lacunaire.
Nous en arrivons au problème spécifique de ces vaccins… que nous n’avions jamais rencontré avec aucun autre vaccin.
Et qui est celui, en plus de l’efficacité très partielle du vaccin, de l’efficacité temporaire.
Je vous en ai parlé dans une précédente lettre : quand vous étiez petit, votre médecin vous vaccinait une fois, effectuait une dose de rappel X temps plus tard, et vous aviez des anticorps à vie.
La « 3ème dose » existe dans des cas très particuliers, mais elle est rare. Et plutôt 10 ans après la dernière dose…
Dans le cas des vaccins anti-Covid, elle est systématique 6 mois maximum après la précédente. Pourquoi ?
Parce que ces vaccins ne confèrent une protection jugée « optimale » (et nous avons vu que cette protection est en réalité très lacunaire) qu’à coups de doses « booster » répétées.
Cette faible efficacité tient à mon avis à deux raisons simples :
- la précipitation de la création de ces vaccins et le manque de recul sur la technologie à ARN messager utilisée ;
- le fait que ces vaccins aient nécessairement un train de retard sur les variants : le virus évolue plus vite que la recherche, et ses mutations sont elles-mêmes accélérées par cette pression vaccinale.
Cette immunité partielle et vite périssable des vaccins, qui nécessitent de sempiternelles doses de rappels, est du jamais vu dans l’histoire de l’épidémiologie.
Ainsi, le vaccin anti-Covid de Pfizer/BioNTech pourrait, selon un communiqué de l’industriel, être efficace contre Omicron… après trois doses (et non deux comme c’était jusqu’ici le cas)[4].
La campagne « 3ème dose » est par ailleurs à peine entamée que Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, a d’ores et déjà annoncé devant la Commission des affaires sociales du Sénat qu’une injection de « 4ème dose » serait probable « à un moment donné »[5].
Le plus beau, c’est que cette faiblesse intrinsèque de la protection immunitaire apportée par ces vaccins fait évidemment les affaires de leurs concepteurs : en septembre dernier, le patron de Moderna a déclaré travailler sur un modèle de vaccins avec des mises à jour annuelles « comme un Iphone[6] » !
Cela m’avait fait rire, à l’époque… mais nous y arrivons : il est tout à fait vraisemblable que si l’on continue à effrayer la population avec le SARS-CoV-2, toute « mise à jour » de vaccin motivée par chaque nouveau variant sera présentée comme nécessaire… et déclarée obligatoire pour conserver le bénéfice du pass sanitaire.
Conclusion n°3 : l’immunité relative des vaccins se fait au prix d’une escalade insensée et jamais vue en termes de quantité et de régularité des injections.
Conclusion générale : on nous vend des béquilles à vie, obligatoires… et dangereuses
Résumons-nous.
Les vaccins actuellement employés n’empêchent ni d’attraper la maladie, ni le virus de circuler.
Leur seul « bénéfice » affiché : empêcher de développer des formes graves du Covid-19.
Mais cette efficacité est :
- très partielle (d’où le fait que plus de la moitié des formes graves sont malgré tout contractées par des patients vaccinés) ;
- conditionnée à des doses de rappel tous les 6 mois.
Notre société est donc lancée dans une course en avant visant à maintenir une immunité vaccinale fragile, et limitée dans le temps.
Tout se passe comme si, ayant une jambe cassée, on nous demandait de marcher ad vitam avec des béquilles, plutôt que d’aider notre organisme à réparer la fracture puis à se rééduquer.
Mais ce n’est pas tout.
Si vous avez bien suivi mon raisonnement plus haut, vous avez dû remarquer qu’il restait un quatrième critère de l’efficacité d’un vaccin en suspens : c’est celui de la balance bénéfice-risques.
Ces « béquilles » immunitaires que l’on est en train de nous imposer, et qui seront remplacées tous les 6 mois, n’ont pas seulement pour défaut de nous empêcher d’éduquer notre système immunitaire naturel afin qu’il développe des anticorps naturels : elles augmentent considérablement notre risque de trébucher.
Autrement dit, de développer d’autres problèmes de santé.
Or ces problèmes de santé, ils sont désormais identifiés et (en partie) répertoriés.
En France, c’est l’ANSM qui s’occupe de ce travail de pharmacovigilance, et plus de 115 000 cas ont été recensés au 25 novembre, dont un quart sont graves[7] :
Je rappelle qu’il s’agit là des cas officiellement recensés, et que (je ne m’en cache pas, c’est mon opinion) ces chiffres sont vraisemblablement en-dessous de la vérité.
Nous savons par ailleurs que les cas de maladies cardiaques inflammatoires (myocardites et péricardites) ont bondi depuis moins d’un an, pour atteindre des niveaux inouïs. Là encore, je partagerai bientôt avec vous le remarquable travail d’enquête de Thibaut Masco.
À présent, je vous invite à multiplier toutes ces incidences d’effets secondaires par nombre de doses et par an si, comme nous en prenons la direction, une dose de rappel tous les 6 mois est imposée à l’ensemble de la population.
C’est glaçant, n’est-ce pas ?
Au final, la politique du « tout-vaccinal » :
- n’empêche pas les vaccinés d’attraper le virus ;
- n’empêche pas le virus de circuler ;
- n’empêche pas le virus de muter (au contraire) ;
- n’empêche que partiellement les vaccinés de développer des formes graves ;
- nous fait baisser la garde sous le rapport de l’immunité naturelle ;
- bloque la recherche pour des traitements adaptés aux formes de covid graves ;
- démultiplie les occurrences d’effets secondaires dans la population vaccinée.
Pour finir, je réponds à Pierre, et à celles et ceux qui me reprochent de ne pas remettre « en perspective » les chiffres de la répartition vaccinés/non-vaccinés des hospitalisations pour cause de Covid.
La perspective, elle est là.
Il s’agit de prendre acte de la protection non seulement incomplète mais dramatiquement temporaire de ces vaccins, et de questionner cette faible efficacité sous le rapport :
- de son coût humain (les effets secondaires, les morts),
- de son coût sanitaire (explosion des dépressions, circulation persistante du virus, accélération de ses mutations),
- de son coût social (l’inquiétante polarisation de notre société) ;
- de son coût économique (les milliards distribués aux labos qui développent ces vaccins – milliards qui sont, évidemment, de l’argent public, donc notre argent).
Persister de façon obstinée dans cette vaccination de masse en pleine épidémie en vaut-il la chandelle ?
Je vous laisse me répondre.
Portez-vous bien,
Rodolphe
Sources :
[1] République française, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques. https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/
[2] Pour obtenir les rapports de la Lettre « Santé non censurée », vous pouvez vous inscrire à cette lettre en cliquant ici
[3] Manon C (01.12.2021). Vaccination covid : 77,5% des français primo-vaccinés, 10,3% ont reçu la dose de rappel. Sortir à Paris. https://www.sortiraparis.com/actualites/coronavirus/articles/257532-vaccination-covid-77-5-des-francais-primo-vaccines-10-3-ont-recu-la-dose-de-rappel
[4] France24 (08.12.2021). Pfizer-BioNTech assure que son vaccin est « efficace » contre Omicron après trois doses. https://www.france24.com/fr/sant%C3%A9/20211208-pfizer-biontech-assure-que-son-vaccin-est-efficace-contre-omicron-apr%C3%A8s-trois-doses
[5] La rédaction avec AFP (08.12.2021). Covid-19 : ce qu’il faut retenir de la journée de mercredi. DNA.fr https://www.dna.fr/sante/2021/12/08/covid-19-rien-n-indique-qu-omicron-provoque-des-formes-plus-severes-selon-l-oms
[6] L’Indépendant. (23.09.2021). Covid-19 – Le patron de Moderna veut proposer des vaccins avec des mises à jour annuelles « comme un Iphone ». https://www.lindependant.fr/2021/09/23/covid-19-le-patron-de-moderna-veut-proposer-des-vaccins-avec-des-mises-a-jour-annuelles-comme-un-iphone-9808199.php
[7] ANSM, Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé. (03.12.2021). Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la Covid-19 – Période du 12/11/2021 au 25/11/2021. https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-la-covid-19-periode-du-12-11-2021-au-25-11-2021
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En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Bonjour monsieur Bacquet
Votre analyse est tout à fait intéressante, mais purement critique : que proposez-vous ? Si vous deviez décider des mesures à prendre, quelles sont les mesures que vous mettriez en oeuvre ? Arrêter de vacciner ? prendriez vous vraiment ce risque ?
Croyez-vous que les recherches sur ce virus se sont arrêtées parce qu’on a un début de vaccin ? Je pense que la plupart des labo de recherche travaillent activement sur des solutions vaccinales ou autres, plus pérennes que les vaccins actuellement disponibles. Mais si c’était si simple, il y a longtemps qu’on aurait un vaccin contre la grippe ou le SIDA. Personnellement, je reste très strict sur les gestes barrière (masque et lavage des mains) que je complète par la vaccination. Et on verra quand les chercheurs auront trouvé soit un traitement efficace soit un vaccin réellement efficace.
Un des problèmes majeurs est que beaucoup de vaccinés se croient à l’abri et surtout, croient ne pas devoir continuer à se protéger et protéger les autres. Comportement d’ailleurs largement favorisé par la communication officielle qui laisse trop entendre que la vaccination est la solution.
Cordialement.
Philippe Boisson.
Merci beaucoup pour cette lettre très complète,
qui donne tous les informations nécessaires pour une discussion apaisée,
sauf une, qui me semble très intéressante:
citer le conseil de ne pas vacciner au moment d’une épidémie:
vous en parlez mais sans référence à 2 reprises, dont dans votre liste de
« la politique du « tout-vaccinal » »
avec le point: « n’empêche pas le virus de muter (au contraire) ;»
C’est aussi la question de « Yvette » dans les commentaires récentes.
Cette mutation probable grâce à la vaccination en pleine épidémie:
vous en avez quelques sources?
C’est un argument que j’ai entendu à plusieurs reprises (et peut être dans un de vos billets vous en avez discuté en détail), mais malheureusement je n’ai pas de sources/ne me rappelle pas du billet.
Merci bien pour votre travail.
Au plaisir de vous lire,
Portez-vous bien,
Bonne journée, et bonne santé
Bonjour
Concernant la mutation du virus du fait de la vaccination en pleine épidémie, il y a Geert Vanden Bossche qui en parle. J’ignore si d’autres scientifiques vont dans son sens ou pas.
Cher Rodolphe,
Merci pour vos lettres, je vous suis depuis longtemps avec intérêt.
Concernant la proportion de vaccinés/non-vaccinés admis à l’hôpital pour COVID, il me semble qu’il faut tenir compte du fait suivant :
La presque totalité de nos chercheurs/hôpitaux sont financés par les Laboratoires. Il est évident qu’il faut prendre avec une extrême méfiance les chiffres transmis. Preuve en est, le rapport de l’ATIH qui dément totalement les données catastrophiques transmises par les mêmes hôpitaux en 2020. L’organisme révèle que seulement 2 % des hospitalisations concernent la Covid, et 5 % des soins intensifs !! On est loin des chiffres alarmants qui nous étaient communiqués.
Il est bon de ne pas refaire la même erreur, en demandant au « prescripteur » ( industriel ) son avis sur les produits qu’il vend !
Les «sans conflit d’intérêt» rapportent que avec ou sans vaccin, la proportion est la même. IHU méditerranée : il y a une vidéo du Pr Raoult qui l’explique.
Il serait instructif de confronter ces chiffres avec les données de l’étranger.
Vos analyses sont passionnantes, continuez ce travail de fond, nous en avons grand besoin.
Bonjour Monsieur,
J’ai eu un grand plaisir à lire votre dernier article que j’ai trouvé objectif et trés pertinent.
Je me pose par contre trois questions depuis un certain temps :
-Pourquoi les Autorités Françaises ne proposent que le vaccin PFIZER à la grande majorité des français ?
-Pourquoi les vaccins dits inactifs comme SINOPHARM ou SINOVAC ne sont toujours pas sur le marché français de la vaccination ?
-Que pensez-vous du futur vaccin VALNEVA ?
A bientôt de vous lire.
Bien cordialement.
ia chaque admission a l hopital ils controlais leur taux d immunite par dosage de vitamine d3
ils aurais une base je pense
Bonjour,
Je suis depuis le début cette » affaire » ….On nous serine depuis tout ce temps que ce faux vaccin protège des formes graves? Et, je m’interroge encore … Quelles ont sont les preuves IRREFUTABLES DE CETTE AFFIRMATIONS ?
Merci de ma répondre.
PS : je refuse cette injection!
Bonjour,
Ma mémoire a des failles, mais il me semble avoir lu tout au début, à l’époque de l’explication de chaque type de vaccin (ARN…..) que ce type de vaccin favorisait la mutation du virus. C’est un cercle vicieux alors???
Bonjour, la tendance officielle à relativiser les chiffres est récente car les chiffres bruts ont commencé à être défavorables. Aussi, il eut été plus honnête d’inclure tous les paramètres de relativisation (âge, facteurs aggravant, …)
On assiste actuellement plus à campagne de propagande qu’à de l’information.
Mais en réalité, c’est tout à fait normal, ne sommes nous pas en « guerre » ?
Bonjour,
Je suis très choquée par votre article. Que vous soyez contre la vaccination, pourquoi pas ? Mais vous manipulez la peur comme nos gouvernants. Vos propos sont anxiogènes. Je suis gravement malade et vaccinée. Quand je l’ai dit à une personne anti Vax de mon entourage elle m’a dit que l’année prochaine je ne serai plus là. Vous imaginez l’écho de cette réflexion en moi sous traitement anticancéreux. J’aimerais que vous soyez vigileant à ne pas être aussi anxiogènes voire davantage dans vos propos que ceux que vous accusez de pratiquer la politique de la peur.
Vôtre position m’affecte d’autant plus que je lis depuis longtemps vos lettres et que je partage l’idée d’une médecine plus holistique dont j’utilise les conseils pour compléter les traitements classiques qui me sont proposés.
Cordialement,
Chantal
Bonjour,
Comment porter votre voix au plus grand nombre ?
Comment faire en sorte que les médias s’emparent du sujet autrement qu’en divulguant les seules infos gouvernementales ?
Comment faire en sorte que la population française ouvre enfin les yeux ?
Je n’arrive pas à comprendre ce « moutonnage » collectif.
Lorsque j’en parle avec des relations qui veulent bien échanger, ce qui est assez rare, on en revient toujours au même point qui est de me dire » grâce aux vaccins, j’ai mon pass et je peux faire ce que je veux, je peux aller au resto, je ne courre plus aucun risque, je suis immunisé, etc…. »
C’est décourageant.
Et nous sommes partis pour longtemps … Victor Hugo à tenu 18 ans…
Bon courage et persévérez.
Je vous en remercie.
Bonjour,
Toujours aussi intéressant votre article. Je vous suis depuis un moment, et nous avons choisi de ne pas nous faire vacciner. Non pas, par peur mais parce que, comme vous, nous ressentons les dangers pour notre humanité. Cependant le facteur social est très difficile à vivre. Le contact extérieur est très réduit et les reproches sont nombreux. Une crevasse se crée entre les vaccinés et non vaccinés. Et les médias accentuent cet état. Nous avons peu de moyens de nous faire entendre.
Alors, merci de nous apporter votre éclairage quotidien.
La sauvegarde de notre planète commence par l équilibre de l être humain et il est en danger.
Bonne continuation
Bonjour,
Pour quelqu’un comme moi, ni scientifique, ni statisticienne, ce que vous écrivez semble logique. Cela me conforte dans ce que je pense depuis un moment, et qui m’a été confirmé par mon médecin homéopathe-urgentiste (oui, ça existe !) : pour les personnes à risques, il est préférable de se faire vacciner, même si le vaccin n’assure qu’une protection très imparfaite. Pour les autres, laissons-leur le choix. Ceux qui pour des raisons diverses souhaitent être malgré tout vaccinés doivent bien sûr le faire. Ceux qui ne sont pas à risques et ne veulent pas du vaccin doivent cesser d’être ostracisées, il faut revenir à du bon sens. Si demain un vaccin contre le Sida est mis au point, on ne vaccinera quand même pas la totalité de la population !
Je rappelle que les auto-tests ont été de nouveau autorisés pour donner droit au pass, cela n’a pas été dit dans les médias, mais ça ne coûte qu’une dizaine d’euros.
Bonne journée.
@ Erzsie : vous affirmez « Si demain un vaccin contre le Sida est mis au point, on ne vaccinera quand même pas la totalité de la population ! »…..
Mais vous semblez ignorer que le SIDA ne se transmet pas par des voies aériennes mais par des rapports ou contacts physiques ! Ce qui, vous en conviendrez, n’est pas du tout la même chose….
Bonjour merci Rodolphe pour vos analyses depuis longtemps j apprécie vos lettres vous nous aidez bien pour comprendre et garder espoir A bientôt o
bonjour, merci pour cette analyse, complète-C’est effectivement le reflet de ce qui se passe-je vous fais part de mon expérience personnelle si vous le voulez bien-j’ai attrapé fin décembre 2019 un copu de froid, bronchite, le médecin n’a rien vu de particulier,
les analyses ont réflété un problème au foie que le médecin n’a pas jugé utile de traité, car ayant 70 ans passé il m’a dit qu’il ne fallait pas que je compte être soignée et encoire moins guérit….. je me suis donc prise en charge avec la fièvre tous les jours à 38.5 de fin décembre à mi mars et la confinement. a la suite de quoi mise en place d’un protocole sanitaire avec tout ce que l’on sait-puis j’ai cotoyé des personnes qui venaient de se faire vacciner et j’ignorer qu’elles l’étaient ce qui m’a valu d’attraper un « je nais quoi » deviral C19 qui m’a duré 3 jours et une seconde fois mon l’organisme l’a enrayé en une demi journée. la vaccination transmet la maladie, car les vaccinés vont partout sans aucune réserve, et le système immunitaire avec un peu de temps arrive à lutter naturellement contre cette infection.Tout cela pour dire que se saire vacciner ou pas est un choix et que l’on doit le respecter- c’est prendre ses responsabilités. dans un cas comme dans l’ autre.-Tout cela a pour conséquence que les vaccinés évitent les non vaccinés car ils pensent qu’ils sont porteurs de la maladie et contaminent tout le monde, les vaccinés évitent les vaccinés pour ne pas avoir à gérer cette infection ce qui fractionne la société, les familles, etc… pour ma part je continue à fréquenter à la fois des vaccinés et des non vaccinés et je vais très bien de ce côté là -certaines prsonnes vaccinées que je cotoient acceptent encore la 3ème dose mais commencent à rechigner pour les suivantes, seulement le pass les tient même si elles ne vont nul part comme elles le disent (?) d’autres au contraire sont pour toutes les doses possibles et inimaginables à tout bout de champs pour éviter l’infection- et garder leur sésame pour vivre en liberté (?) La c’est aussi une question de mentalité et de psyychologie avec laquelle les gouvernants jouent à la perfection et ça marche formidablement bien…….
Pour compléter vos arguments, on pourrait dire d’une autre façon que les vaccins n’ont pas l’efficacité suffisante pour empêcher la saturation des lits de réanimation avec des formes graves, ce qui devrait être la qualité première de ces produits.