Chers amis,

C’est lundi, une nouvelle semaine de confinement commence. Vous avez peut-être le moral dans les chaussettes. Alors, j’aimerais vous donner quelques bonnes raisons de garder espoir et de penser à l’avenir.

Bien sûr, la pandémie que nous traversons est une épreuve majeure pour toute l’humanité. Elle devrait s’aggraver dans les semaines à venir. Mais parmi le flot de mauvaises nouvelles, il y a des histoires positives et des statistiques encourageantes.

  • Le nombre de nouveaux cas chute drastiquement là où l’épidémie a démarré

La Chine a déclaré 0 nouveau cas locaux pendant trois jours consécutifs. Les seuls nouveaux cas seraient « importés » de touristes extérieurs. En Corée du Sud, les autorités ne recensent plus qu’une centaine de nouveaux cas par jour, contre 909 nouveaux cas recensés le 29 février ! Si ces chiffres se confirment, cela signifie que les efforts de confinement sont payants et que la propagation du virus peut être arrêtée.

  • La grande majorité des gens infectés guérissent

Les estimations actuelles, réalisées par le Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/26/6/20-0233_article) avancent que 99 % des gens infectés guérissent. Selon une étude publiée mercredi par l’Institut supérieur de santé italien et basée sur 350 dossiers médicaux, 99 % des personnes décédées dans le pays souffraient déjà d’une pathologie (les trois quarts : hypertension artérielle ; un tiers de diabète et un tiers de problèmes cardiaques).

Bien que l’on compte déjà des milliers de morts dans le monde, le taux de mortalité du Covid-19 ne dépasse pas les 1 %, c’est bien moins que le MERS (34 %), le SRAS (environ 11 %) ou Ebola (90 %).

  • La pollution chute

À Venise, pour la première fois depuis des décennies, l’eau des canaux est si claire qu’on peut y voir des poissons ! Alors que près d’un milliard d’humains sont confinés, des chercheurs de New York ont calculé que les émissions de monoxyde de carbone et de dioxyde d’azote, deux gaz responsables du réchauffement climatique, ont chuté de moitié par rapport à l’année dernière.

Selon un économiste des ressources environnementales de l’université de Stanford, il est très probable que les vies sauvées par la réduction de la pollution dépassent les décès causés par le COVID-19. C’est particulièrement le cas en Chine où, selon le chercheur, en deux mois de réduction de l’activité, ce sont les vies de 4 000 enfants de moins de cinq ans et de 73 000 adultes qui auraient été sauvées.

Ces émissions pourraient repartir à la hausse à la sortie de la crise, bien sûr. Mais pourquoi ne pas espérer que cet arrêt brutal de la pollution nous permettra d’envisager autrement les problèmes posés par la crise écologique ?

  • Notre réponse aux pandémies futures devrait s’améliorer

La pandémie du Covid-19 dévoile les failles de nos systèmes de santé, et devrait être l’opportunité de les améliorer. Par exemple, en encourageant une réponse globale, et même mondiale, plus rapide, en favorisant la distribution de kits de tests, en mettant en place une communication coordonnée et standardisée à destination du public.

  • Des élans de solidarité naissent partout en France et sur la planète

Les groupes d’entraide sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, fleurissent par milliers dans chaque ville de France. En Normandie, dans le Nord et le Grand-Ouest, les couturiers et couturières des chaînes de production espèrent produire 400 000 à 500 000 masques par semaine. Les couturiers amateurs s’organisent sur les réseaux sociaux pour soutenir l’effort.

L’Oréal, Dior, Givenchy, Guerlain restructurent leurs chaînes de fabrication de parfums et cosmétiques pour produire du gel hydroalcoolique. Lancée ce dimanche midi, la plateforme www.enpremiereligne.fr qui vise à soutenir les personnels soignants, a déjà accueilli 30 000 propositions d’aide pour 300 demandes. Dans la même veine, deux New Yorkais ont ainsi réuni 1300 volontaires en 3 jours pour livrer des courses et des médicaments aux personnes âgées et vulnérables de la ville…

Concentrez-vous sur ces messages positifs, ils vous aideront à rester optimistes !

À bientôt,

Malik

[1] KERN Julie, “Coronavirus : comment notre organisme combat l’infection ?”, le 18 mars 2020 sur Futura Santé, consulté le 22 mars 2020 et disponible ici : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-notre-organisme-combat-infection-80104/

[2] LEMAR Jérôme, “L’appellation ”jeûne thérapeutique” est-elle fondée ou usurpée ? : éléments de réponse d’après une revue de bibliographie chez l’animal et chez l’homme.” Médecine humaine et pathologie. 2011. ffdumas-00651422f, disponible ici : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00651422/document

[3] FRAISSE Anne-Charlotte, “Le jeûne : ce qu’il faut savoir avant de se lancer”, le 7 septembre 2017 dans lexpress.fr, consulté le 22 mars 2020 et disponible ici : https://www.lexpress.fr/styles/forme/le-jeune-ce-qu-il-faut-savoir-avant-de-se-lancer_1809023.html

[4] Prasad, K. N., & Bondy, S. C. (2018). Dietary Fibers and Their Fermented Short-Chain Fatty Acids in Prevention of Human Diseases. Mechanisms of Ageing and Development. doi:10.1016/j.mad.2018.10.003