Chers amis,
Vous avez sans doute vu passer cette information. Elle a fait hier les gros titres de la presse, et nous vous l’avons relayée.
L’infectiologue Didier Raoult, de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille, a présenté hier les résultats d’un premier essai clinique sur le traitement du coronavirus par deux molécules : la chloroquine et son dérivé, l’hydroxycholoroquine.
Les résultats de son étude sont effectivement très prometteurs : selon Didier Raoult, au bout de 6 jours de traitement par Plaquenil (le nom commercial de l’hydroxychloroquine), seul un quart des 24 patients infectés seraient encore porteurs du virus. La proportion étant normalement de 90 % pour ceux qui ne reçoivent pas le traitement.
Les labos pharmaceutiques sur le coup
La chloroquine a été mise sur le marché en 1949 et sert habituellement à soigner le paludisme. Mais elle a aussi un effet antiviral : elle empêche le cycle viral de s’effectuer normalement en modifiant le pH, c’est-à-dire le niveau d’acidité du corps.
À la suite de ces déclarations, le gouvernement, qui était jusque-là très sceptique, a annoncé l’extension du traitement à un plus grand nombre de patients.
Dans la foulée, Sanofi, l’un des plus gros labos pharmaceutiques français, a annoncé être prêt à offrir aux autorités françaises « plusieurs millions de doses » de son médicament Plaquenil. Cela permettrait selon eux de traiter 300 000 patients atteints du Covid-19.
Plus inquiétant, à la suite de cette annonce, des gens se seraient rués en pharmacie pour se procurer de la Nivaquine ou du Plaquenil. Mais, pris en automédication, ces médicaments sont potentiellement très dangereux !
Pourquoi il faut rester prudent
Bien que nous nous réjouissions évidemment de ces avancées, il faut prendre beaucoup de précautions avec ces annonces fracassantes, à des états très précoces de la recherche, car :
- il s’agit d’un essai sur un tout petit groupe. Avant de crier victoire, il faut donc étendre cet essai à des populations plus larges pour vérifier que cette statistique se réplique à plus grande échelle ;
- la communauté scientifique soupçonne de nombreux biais méthodologiques ;
- les interactions médicamenteuses avec la chloroquine sont très nombreuses ;
- la dose nécessaire pour lutter contre le coronavirus est très élevée, 10 fois supérieure à celle administrée contre le paludisme. Or le seuil de toxicité de la chloroquine est très bas.
Il faut donc s’assurer que la balance bénéfice-risque est favorable. C’est sur ce point que travaillent les chercheurs.
Je vous tiendrai informés de l’évolution de la recherche sur le coronavirus.
D’ici là, portez-vous bien,
Malik
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Merci pour ces information
test et test pendant un an …. vous voulez rire ou mourir ….pauvre France et pauvres Francais —-
Pourquoi encore cette frilosité .cela m’étonne de la part d’une revue comme AB que j’espère l’on ne peut pas soupçonner d’être en lien d’intérêt avec les labos qui vont sortir des antiviraux ;le plaquenil est une molécule qui est au moins aussi sûre que tous les antiviraux .j’aurais cru que AB se serait rangé derrière le Prof Raoult qui correspond plus à la philosophie de AB que ces conseils scientifiques en lien d’intérêt avec les labos .je sais de quoi je parle car j’ai travail 30 ans dans l’industrie pharmaceutique