Chers amis,
Si vous voulez maximiser vos chances contre le coronavirus, c’est votre système immunitaire qu’il faut renforcer, le plus rapidement possible
Vous avez sûrement entendu parler ces derniers temps de la vitamine D.
Elle joue en effet un rôle essentiel pour activer l’immunité et vous éloigner du virus.
Mais j’ai remarqué que ces messages ne vous indiquent pas forcément comment bien choisir votre vitamine D.
Voici un point qui, je l’espère, pourra vous aider.
La vitamine D, essentielle pour renforcer votre immunité
Il existe trois sources différentes de vitamine D :
- l’exposition aux rayons solaires ;
- l’alimentation ;
- la supplémentation.
L’exposition de la peau aux rayons UVB assure à elle seule plus de 90 % des apports en vitamine D. Le reste provient de l’alimentation, essentiellement des poissons gras. Il est donc impossible de compter uniquement sur l’alimentation et le soleil pour combler nos besoins journaliers en vitamine D. Le risque de carence augmente d’autant plus que l’on reste en intérieur… ce qui est le cas actuellement.
Des études ont montré que la sévérité des infections est souvent corrélée à l’intensité du déficit en vitamine D. Par exemple, en 2001, en région parisienne, a été mesuré le taux sanguin de 280 sujets en bonne santé âgés de 60 à 79 ans. Résultat : déficience en vitamine D dans 88 % des cas.
L’apport quotidien recommandé est de 1500 à 2000 UI (unités internationales) pour maintenir un taux sanguin de vitamine D convenable, c’est-à-dire au moins égal à 30 ng/ml (nanogrammes par millilitre). L’apport maximal, quant à lui, a été fixé par les autorités sanitaires nord-américaines et européennes à 4000 UI par jour, tandis que les autorités sanitaires françaises persistent à la maintenir à 2 000 UI par jour.
En cette période de risque de contamination, je vous conseille d’avoir pendant quelques mois un apport minimum de 2000 UI par jour. En fin d’épidémie, je vous invite à réaliser un dosage sanguin pour vérifier vos apports et adapter le dosage si besoin.
Comment bien choisir votre vitamine D ?
Critère n° 1 : la forme de vitamine D présente dans le produit
Privilégiez la vitamine D3 – celle que l’organisme fabrique naturellement suite à l’exposition de la peau aux rayons UVB – et non la vitamine D2. L’efficacité biologique de la vitamine D2 est moindre que celle de la D3, surtout dès que l’on est amené à prendre une dose quotidienne égale ou supérieure à 1500-2000 UI, soit un cas de figure extrêmement fréquent. Vous n’aurez pas trop de problèmes pour respecter ce critère car l’écrasante majorité des produits disponibles sur le marché sont à base de vitamine D3, obtenue à partir de lanoline de laine de mouton ou de lichen.
Critère n° 2 : la biodisponibilité du produit
Privilégiez la vitamine sous forme huileuse, afin d’optimiser l’absorption de cette vitamine dite « liposoluble », c’est-à-dire soluble dans les graisses. Là encore, la majeure partie des produits disponibles se présentent sous cette forme. C’est l’huile vierge de colza qui est le plus souvent utilisée. Si vous avez du mal à digérer les graisses et/ou que vous souffrez de problèmes intestinaux (syndrome de l’intestin irritable, maladie cœliaque, maladie de Crohn, etc.), choisissez une vitamine D3 lanoline émulsionnée, c’est-à-dire déjà « prédigérée » et donc facilement assimilable. Ce conseil s’applique également si vous avez plus de 70 ans et si vous avez besoin de remonter ou d’optimiser votre taux de vitamine D rapidement. Dans ces cas, le meilleur produit sur le marché est le D-Mulsion (avec goutte dosée à 400 UI) ou D-Mulsion Forte (avec goutte dosée à 2 000 UI).
Critère n° 3 : le niveau de concentration en vitamine D
Privilégiez la vitamine D sous forme de gouttes dosées à 2 000 UI de préférence – car il est plus facile et moins onéreux de prendre 2 gouttes dosées à 2 000 UI que 20 gouttes dosées à 200 UI. Actuellement, on trouve majoritairement des produits avec goutte dosée à 1 000 UI, mais 2 000 UI deviendront prochainement la nouvelle norme. Les produits dosés à 400, 500 ou 1 000 UI ne disparaîtront pas pour autant car ils proposent un dosage adapté aux enfants et aux adolescents.
Critère n° 4 : l’innocuité du produit
Préférez la forme liquide à la forme solide. En effet, la fabrication des formes solides – en particulier celle des comprimés – nécessite l’emploi d’un plus grand nombre d’excipients, autrement dit de substances destinées à apporter une consistance, un goût, une couleur, etc. Certains de ces excipients peuvent irriter les intestins. C’est le cas du E466 ou Carboxyméthyl cellulose de sodium dont la toxicité a déjà été prouvée chez la souris[1]. Comme la supplémentation en vitamine D s’effectue habituellement sur une longue période, il n’est donc pas question de « s’empoisonner » à petit feu avec des additifs (colorants, conservateurs, arômes, édulcorants, etc.) considérés comme douteux, voire toxiques. La vitamine D sous forme liquide évite ce risque puisqu’elle ne contient en moyenne qu’un ou deux excipients : un agent de charge (huile végétale), et un antioxydant (vitamine E). Difficile de faire plus simple !
À très vite,
Elsa
[1] Ibrahim H. et al., « Toxicity study of food-grade carboxymethyl cellulose synthesized from maize husk in Swiss albino mice », Int. Jrl. of Bio. Macro., Vol. 92, 2016, 965-971