Les huiles essentielles pour apaiser vos inflammations 

Chers amis,

Vous l’avez sans doute entendu, le ministre de la santé Olivier Véran a déclaré samedi :

« La prise d’anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone, …) pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection. »

La priorité, si c’était votre habitude, c’est de cesser immédiatement de prendre des anti-inflammatoires non-stéroïdiens pour une simple fièvre, une douleur. Mais aussi de passer le mot à votre entourage.

Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens sont très consommés en France, que ce soit :

  • L’Ibuprofène (Advil, Nurofen, Nifluril…), dont 50 millions de boîtes sont consommées en France chaque année
  • Le Diclofénac (Voltarene)
  • L’aspirine

La liste complète des médicaments contenant des anti-inflammatoires non-stéroïdiens est disponible en cliquant ici.

Si votre médecin vous a prescrit des anti-inflammatoires à cause d’une maladie chronique, vous ne pouvez en arrêter la prise que sur avis médical. En cas de fièvre ou de syndrome grippal, leur arrêt immédiat est toutefois recommandé, avant de consulter un médecin.

Je vous rappelle que l’inflammation est une réponse normale de votre organisme en cas d’infection… et un signe d’alerte ! En atténuant la réponse du système immunitaire, la prise d’un anti-inflammatoire non naturel peut gêner la réaction de votre organisme, mais surtout masquer les signes de gravité. Elle retarde alors le diagnostic et la prise en charge.

Optez pour la camomille romaine, le lavandin…

En cas de maux bénins causant une inflammation douloureuse (mal de gorge, otite, sinusite…) les huiles essentielles contenant des esters et des sesquiterpènes sont à privilégier. Ce sont deux grandes familles moléculaires dont les propriétés anti-inflammatoires sont bien documentées par la science.

Elles vont diminuer votre douleur, mais surtout la fatigue associée qui affaiblit votre système immunitaire. Les huiles dont je vais vous parler ne présentent aucune toxicité et aucun effets secondaires.

Je vous rappelle quand même que les huiles essentielles ne sont pas anodines. Par précaution, elles sont déconseillées aux enfants de moins de 3 ans, aux femmes enceintes ou en période d’allaitement, et aux personnes souffrant de troubles neurologiques, comme l’épilepsie.

  • J’ai retenu pour vous les plus courantes, qui peuvent être avalées sans risque. Dès les premiers symptômes, une fois par jour, vous pouvez prendre une à deux gouttes de ces huiles essentielles, dans une cuillerée de miel, sur un morceau de sucre ou une mie de pain :

    Dans la famille des huiles à esthers : la camomille romaine, la cardamone, le géranium rosat, l’hélichryse italienne, la lavande officinale (aussi appelée « lavande vraie »), le lavandin contiennent des esthers.
  • Dans la famille des huiles contenant des sesquiterpènes : le cyprès de Provence, l’encens, le gingembre, la camomille allemande (aussi appelée camomille matricaire)

Portez-vous bien,

Elsa