Chers amis,

Si un jour votre médecin vous propose un vaccin qui protège du cancer, vous serez étonné… à juste titre !

Toute personne un minimum informée sait que le cancer n’est pas une maladie transmissible comme le rhume, la grippe, le sida, etc. 

Le cancer n’est pas un virus.

En d’autres termes, si vous embrassez quelqu’un qui a un cancer, si vous serrez la main de quelqu’un qui a un cancer, si vous avez un rapport sexuel avec quelqu’un qui a un cancer, vous ne risquez pas d’attraper son cancer.

Le principe des vaccins, c’est de protéger des maladies contagieuses et transmissibles.

Un vaccin contre un cancer, c’est donc tout simplement impossible.

Et pourtant… ce vaccin existe.

Ses promoteurs ont réussi à convaincre une partie de la communauté médicale et – plus grave – des autorités de santé qu’ils avaient conçu un vaccin contre le cancer du col de l’utérus.

Ce vaccin est connu sous le nom générique de « vaccin anti-HPV ».

Le plus connu d’entre eux est le Gardasil.

C’est probablement l’un des plus spectaculaires et des plus scandaleux « tours de passe-passe » de l’histoire de la médecine moderne.

Malheureusement ce scandale a déjà brisé la vie de plusieurs milliers de femmes.

Comment ont-ils réussi à convaincre les gens qu’un vaccin pouvait protéger du cancer ?

La mise sur le marché du Gardasil repose sur un trompe-l’œil médical.

Ce trompe-l’œil, le voici : le cancer du col de l’utérus serait lié à une infection sexuellement transmissible, le papillomavirus, ou HPV[1].

En protégeant les femmes contre ce virus, on les protègerait donc contre le cancer.

Cela paraît simple comme bonjour mais c’est en réalité mensonger.

Le raisonnement présente en effet deux failles.

Premièrement, il existe entre 150 et 200 souches de papillomavirus.

Les vaccins existants ciblent entre 2 et 9 de ces souches[2][3],  qui seraient « en cause dans 70% des cancers du col de l’utérus[4] ».

Cela fait une quantité considérable de souches du virus non ciblées.

Des études ont montré que, dans les faits, seulement 40% des infections seraient « neutralisées » par le vaccin ; et encore, pour une durée limitée, de 7 à 10 ans[5].

La raison en est simple : les souches du virus varient énormément d’une région à l’autre. En Norvège, une étude a démontré que les souches visées par le Gardasil ne sont présentes que chez 16% des adolescentes[6] !

L’autre faille, c’est de dire qu’un cancer peut être uniquement provoqué par un virus.

Le premier oncologue venu sait que chaque cancer est multifactoriel.

Les facteurs favorisant l’apparition du cancer du col de l’utérus sont :

  • L’âge précoce des premiers rapports sexuels ;
  • Le fait d’avoir beaucoup de partenaires ;
  • Les infections génitales à l’herpès et à Chlamydia trachomatis;
  • Le fait de fumer ;
  • Un système immunitaire affaibli ;
  • Le fait d’avoir eu deux enfants ou plus ;
  • Le nombre d’années pendant lesquelles la femme a pris la pilule.

Autrement dit, le vaccin protègerait contre un seul facteur, et de façon très aléatoire.

Prix Nobel suspect

Le lien entre le papillomavirus et le cancer du col de l’utérus a été établi par un chercheur allemand, Harald zur Hausen.

Mais ce lien est un lien statistique et non un lien de cause à effet

Harald zur Hausen n’a jamais pu prouver que le cancer du col de l’utérus était causé par le papillomavirus.

C’est néanmoins sur la base de ses travaux que le Gardasil a été conçu.

En 2008, le prix Nobel de médecine a été décerné à zur Hausen pour la découverte de ce « lien ».

Une publicité extraordinaire pour le Gardasil !

Mais quelques semaines plus tard, la presse révélait en effet que de fortes suspicions de corruption avaient pesé, dans l’attribution de ce prix, sur le comité Nobel.

« L’accusation la plus grave vise le groupe pharmaceutique AstraZeneca soupçonné, par la radio suédoise, d’avoir payé pour que l’Allemand Harald zur Hausen, qui a découvert le papillomavirus (agent causal du cancer du col de l’utérus), reçoive le prix Nobel de médecine 2008, aux côtés des Français Luc Montagnier et Françoise Barré Sinoussi (découvreurs du virus du sida) » pouvait-on lire dans Le Figaro en décembre 2008[7].

La même année, un article à charge du prestigieux New York Times dénonçait la pression exercée par l’industrie pharmaceutique pour répandre la vaccination de masse[8].

L’enquête sur l’attribution du Nobel à zur Hauser a ensuite été étouffée.

Mais lisez bien ce qui va suivre.

Ce vaccin est sorti sans prouver son efficacité !

Normalement, quand un nouveau médicament est créé, il doit, avant d’être mis sur le marché, prouver auprès de différentes instances[9] :

  • qu’il est efficace ;
  • qu’il n’est pas toxique.

Le Gardasil n’a prouvé ni l’un ni l’autre avant d’être commercialisé.

Comment est-ce possible ? 

Les médecins Nicole et Gérard Delépine l’expliquent très bien dans leur remarquable ouvrage Hystérie vaccinale, paru en 2018 aux éditions Fauves.  

Savez-vous combien de temps se passe en principe entre une demande de mise sur le marché et l’autorisation par l’Agence du médicament ?

En moyenne trois ans. C’est le temps minimum nécessaire pour que l’efficacité et la toxicité éventuelle du médicament soient évaluées. Et encore, c’est beaucoup plus rapide qu’autrefois, où ce délai atteignait facilement dix ans.

Le Gardasil l’a obtenue… en 9 mois[10].

Un record absolu d’autant plus suspect que, dans un domaine comme le cancer, les études cliniques sérieuses portent sur des années, voire des décennies !

Comment voulez-vous prouver en neuf mois qu’un vaccin protège statistiquement du cancer ???

C’est impossible.

Et pour la toxicité ?

Les effets secondaires éventuels du Gardasil, eux, ont été surveillés pendant… 15 jours seulement, révèlent les Drs Delépine.

Je vais vous parler des effets secondaires de ce vaccin, tels que constatés depuis, et vous allez comprendre qu’ils ne pouvaient pas apparaître en 15 jours.

Les responsables savaient-ils qu’avec un délai aussi court ils ne seraient pas décelables ?

C’est pour le moins troublant.

Ce qui est sûr, c’est que le Gardasil a bénéficié d’un emballement médiatique incroyable et d’un très gros investissement de lobbying de la part de l’industrie pharmaceutique.

L’opération a été un succès : le Gardasil est devenu – tenez-vous bien – le deuxième vaccin le plus lucratif du monde.

Un best-seller reposant sur le marketing, pas la science

En 2016, le Gardasil a rapporté 2,5 milliards de dollars au laboratoire Merck [11].

Peut-on dire que, grâce à lui, on a pu lutter contre un problème de santé d’ampleur planétaire, une épidémie mondiale ?

Eh bien même pas.

Loin de là.

En France, le cancer du col de l’utérus n’est « que » le 12ème cancer touchant les femmes.

En France, 2797 femmes étaient atteintes de ce cancer en 2015. Bien sûr c’est dramatique pour les personnes atteintes.

Mais ce chiffre est « modeste » comparé aux 54 062 femmes atteintes d’un cancer du sein la même année, et aux 53 913 hommes atteints d’un cancer de la prostate[12] !

Alors deux questions se posent :

  • pourquoi avoir fait de la lutte contre le cancer du col de l’utérus une croisade de santé publique dans tant de pays,
  • pourquoi le Gardasil fait-il un tel carton ?!

Le succès du Gardasil repose en réalité sur :

  • son prix élévé (plus de 400 euros pour les trois injections nécessaires) ;
  • la politique vaccinaliste des Etats, y compris et surtout la France, où 11 vaccins sont désormais obligatoires, une exception dans le monde. Résultat : on a vacciné à tour de bras de jeunes adolescentes, à titre de « précaution ».

Pourquoi les responsables politiques ont-ils encouragé cette vaccination de masse sans réelle preuve scientifique de son efficacité ?

Par naïveté, faiblesse, corruption ?

On ne le saura jamais et finalement peu importe.

Ce n’est pas le seul des mystères du Gardasil.

Un autre est la toxicité de ce vaccin et sa longue liste d’effets pervers. 

De la mort aux rats dans le vaccin !

Sa composition est étonnante.

On y trouve notamment du borate de sodium, qui intervient dans la composition de la mort aux rats, et donc classé toxique par l’Union européenne, avec l’avertissement suivant : « peut nuire à la fertilité et au fœtus »[13] ! 

Étonnant pour un vaccin destiné aux femmes…

Sans surprise, le premier effet secondaire est donc l’infertilité.

La journaliste Senta Depuyt écrivait dans la revue Nexus en 2018 : 

« Aux États-Unis, le taux de natalité a connu une baisse drastique de 11% suite à l’introduction du vaccin HPV, alors qu’il avait augmenté de 8 % durant la décennie précédente. Les chiffres analysés par Gayle Delong interpellent : sur 8 millions de femmes entre 25 et 29 ans, on note que 60% des non-vaccinées ont démarré au moins une grossesse, pour seulement 35 % chez celles ayant reçu un vaccin anti-HPV. Dans la catégorie des femmes mariées, l’écart reste marqué, avec 75 % de conception chez les non-vaccinées, pour seulement 50% chez les femmes “immunisées”[14] »

Des centaines de décès, des milliers de vies brisées

Parmi les autres effets secondaires du Gardasil, on compte :

  • des ménopauses précoces ;
  • le triplement des cas de fausse couche ;
  • des dégénérescences testiculaires et ovariennes ;
  • le syndrome de fatigue chronique ;
  • des paralysies faciales ;
  • de la myélite transverse ;
  • des thromboses profondes ;
  • des embolies pulmonaires ;
  • de la sclérose en plaques ;
  • des syndromes de Guillain-Barré ;
  • des encéphalites progressives auto-immunes[15].

Le cas de Marie-Océane Bourguignon, qui a ressenti les premiers symptômes de cette dernière maladie 15 jours après sa vaccination, est accablant pour le Gardasil.

Cette femme a perdu peu après l’administration du Gardasil l’usage de ses jambes, de la vue et a connu un épisode de paralysie faciale, a révélé un article du Point de novembre 2013[16].

En tout, rien qu’aux États-Unis, les vaccins anti-HPV étaient liés en 2018 à 430 décès, 927 complications menaçant la vie, et 2 739 cas de séquelles invalidantes à vie[17].

Tous ces maux ont conduit des pays comme l’Autriche dès 2008[18] puis le Japon en 2013[19] à cesser net leur politique de vaccination de masse au Gardasil.

Ils ont ensuite complètement cessé de le rembourser.

La question se pose : pourquoi n’a-t-on pas produit d’étude sérieuse sur la toxicité du vaccin avant sa mise sur le marché ?

Il y a plus explosif encore.

Le Gardasil et les autres anti-HPV auraient augmenté l’incidence du cancer du col de l’utérus.

Les cas de cancer augmentent après la vaccination !

Plus les taux de vaccination sont élevés, plus l’apparition de ce cancer a tendance à repartir à la hausse – c’est tout particulièrement vrai pour les pays nordiques[20].

En mai 2018, une étude constatait ainsi une augmentation des taux de cancer du col de l’utérus chez les jeunes suédoises vaccinées[21].

En Australie, depuis l’introduction du vaccin, la mortalité de ce cancer ne cesse d’augmenter, ayant progressé de 15% entre 2014 et 2017[22].

En France on a compté environ 1000 décès causés par le cancer du col de l’utérus en 2015[23].

Ces 1000 décès, c’était déjà la moyenne annuelle avant la mise sur le marché du Gardasil.

Autrement dit… en France, le vaccin n’a, au minimum, strictement rien changé.

Le frottis, ce grand laissé-pour-compte

Je vais vous expliquer un des profonds effets pervers du Gardasil.

Avant l’introduction des anti-HPV en 2007, les frottis pour déceler le cancer du col de l’utérus avaient permis de diviser par deux ou trois l’incidence du cancer, et surtout de diminuer la mortalité[24].

Car plus vous décelez tôt ce cancer, plus vous le soignez efficacement.

Or, le vaccin a tendance à faire « oublier » la pratique du frottis, protectrice.

Vous voyez l’enchaînement des événements : une jeune fille se fait vacciner contre le HPV, et se croit donc protégée contre le cancer du col de l’utérus, ce qui est faux, comme je l’ai montré plus haut.

Le frottis devient moins nécessaire, pour ne pas dire inutile. Donc elle ne le fait pas.

C’est ainsi qu’elle augmente gravement son risque.

Et maintenant, les petits garçons aussi !

Aveugle face aux effets secondaires des vaccins anti-HPV et de leur inefficacité, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a demandé à l’automne 2018 à la Haute Autorité de Santé d’examiner l’opportunité de vacciner… les petits garçons[25].

C’est encore plus grossier que les précédents tours de passe-passe que je vous décrivais.

La raison invoquée est que si les hommes ne peuvent évidemment pas développer de cancer du col de l’utérus… ils pourraient transmettre le papillomavirus aux femmes[26].

Voilà comment – de la part d’une ministre qui fut rémunérée par des labos pharmaceutiques pendant 14 ans, faut-il le rappeler[27] – redonner une seconde vie à un vaccin très décrié…

Ma conclusion sur cette affaire consternante du Gardasil : nous avons, en France, encore beaucoup de chemin à faire pour que le bon sens et la science, et pas l’industrie pharmaceutique et ses intérêts cyniques, décident de nos politiques de santé publique.

Mesdames, si vous me lisez et m’avez lu jusqu’ici, ne vous vaccinez pas, vous-même ou vos filles, au Gardasil… 

Portez-vous bien,

Rodolphe 

Sources :

[1] HPV : Human Papillomavirus

[2] Il s’agit du Cervarix, commercialisé depuis 2008

[3] Le Gardasil 9, commercialisé depuis 2016

[4] https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/cancer/cancer-du-col-de-l-uterus/huit-choses-a-savoir-sur-le-gardasil-le-vaccin-contre-le-cancer-du-col-de-luterus-194919

Consulté le 10 mai 2019

[5] N. et G. Delépine, p.33

[6] Delépine, p.53, note 37

[7] http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/12/19/01008-20081219ARTFIG00099-parfum-de-fraude-a-la-fondation-nobel-.php

[8]https://www.nytimes.com/2008/08/20/health/policy/20vaccine.html?_r=4&oref=slogin&pagewanted=print&oref=slogin

[9] L’EMA (European Medicament Agency) en Europe, la HAS (Haute Autorité de Santé) en France, la FDA (Federal food and Drug Administration) aux États-Unis, entre autres.

[10] N. et G Delépine rappellent comment Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, a « précipité » le mise sur le marché du vaccin et annoncé son remboursement à 65%, avant même le feu vert de la commission de transparence de la Haute Autorité de Santé et… juste avant de quitter son ministère !!!

Pire, les membres de la HAS s’avouent « interloqués devant ce vaccin prétendument efficace contre le cancer du col, alors qu’il n’agit que sur des dysplasies précancéreuses susceptibles de disparaître, et qu’il ne protège que contre 70% des souches pouvant faire le lit du cancer. »

Et son président d’alors, Gilles Bouvenot, de rappeler : que « l’intérêt de santé publique pour le Gardasil est faible. » (p.167)

[11] https://fr.statista.com/statistiques/573953/les-5-principaux-vaccins-dans-le-monde-par-chiffre-d-affaires-en–et-2020/

[12] « Les cancers en France », édition 2015, p.21

[13] https://aimsib.org/2018/09/30/gardasil-la-catastrophe-approche/

[14] https://www.nexus.fr/actualite/sante/gardasil-combien-de-vierges-sacrifiees-lautel-de-vaccination/

[15] Delépine, pp.122-128

[16] https://www.lepoint.fr/societe/exclusif-gardasil-marie-oceane-je-ne-pouvais-plus-marcher-25-11-2013-1761448_23.php

[17] Delépine, p.121

[18] http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/06/14/l-autriche-mise-sur-les-methodes-sures-de-prevention-du-canc.html

[19] https://www.alterinfo.net/Japon-le-Ministere-retire-sa-recommandation-en-faveur-des-vaccins-HPV-Gardasil-Cervarix_a91496.html

[20] http://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2018/06/gardasil-4-Juin-2018-incidences-compar%C3%A9es.pdf

[21] https://healthimpactnews.com/2018/study-increased-rates-of-cervical-cancer-in-sweden-linked-to-increase-in-hpv-vaccinations/

[22] Delépine, p.189

[23] https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-col-de-l-uterus/Quelques-chiffres

[24] Ibid.

[25] https://www.20minutes.fr/sante/2433475-20190122-papillomavirus-vaccination-garcons-etude-agnes-buzyn-favorable

[26] Autre raison invoquée : protéger du cancer anal chez les hommes. Il s’agit d’un cancer rare, ne touchant que des hommes ayant des relations homosexuelles. Pourquoi vouloir vacciner tous les petits garçons de France et de Navarre ?

[27] http://www.libreactu.fr/agnes-buzyn-a-ete-remuneree-par-les-labos-pendant-au-moins-14-ans/